jeudi 27 septembre 2007

condamnation à 20 ans de prison

Bandeko bobosana pasteur Kutino te, aza kaka na prison. Boyebaka ké ye nde moto ya solo oyo aza kofongola peuple miso, yango wana bakangaki ye.

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Prolongations suspectes pour Kutino au Tribunal militaire de garnison de Gombe
(Kimp.)

Le pasteur Kutino Fernando de l’église « Armée de Victoire » et son interprète, le Bishop Bompere, poursuivent leur séjour à l’ex-prison centrale de Makala, avant comme après leur condamnation à 20 ans de prison par le tribunal Militaire pour atteinte à la sûreté de l’Etat, détention illégale d’armes et de munitions de guerre. La défense ayant soulevé le point de l’incompétence de cette juridiction d’exception pour juger des prévenus civils et celle-ci ayant été dissoute de facto par le législateur congolais, leur nouveau juge naturel devrait être le tribunal de Grande Instance de Kalamu.

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Le tribunal Militaire avait néanmoins transmis, en ce qui concerne l’infraction d’association de malfaiteurs et tentative d’assassinat du pasteur Ngalasi, l’examen du fond des incidents juridiques à la Cour Militaire de Garnison de Gombe. Mais depuis que le dossier a atterri dans cette juridiction, après l’arrêt du tribunal Militaire rendu le 27 août 2007, c’est un silence de cathédrale qui enveloppe le dossier.
Dans les milieux du collectif d’avocats de Kutino et Bompere, l’on soupçonne une main noire de tout faire pour bloquer la fixation de ce dossier judiciaire. L’immobilisme qu’affiche le Tribunal militaire de garnison de Gombe n’aurait d’autre visée que de prolonger la détention des deux condamnés précités au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK). Les personnes éprises de paix et de justice interpellent les autorités judiciaires, militaires et civiles, compétentes, pour accélérer la fixation, au niveau du tribunal militaire de garnison de Gombe, de l’affaire Kutino et consorts.

2007-09-25

lundi 24 septembre 2007

Transparence et bonne gouvernance exigeraient que tout ce qui engage les intérêts du grand nombre soit discuté sur la place publique, dans le souci de

Esengelaki ba contrats oyo eleka na parlement liboso ya ko signer yango. Chaque fois bazuaka nyongo na kombo na biso sans que ba bong'ango esalisa biso na pasi. Pays etikalaka kaka na ba nyongo...

Le premier train de Lubumbashi arrivant à Kindu après la rénovation de la ligne en 200x.

Les nouveaux contrats effrayent
(Jacques Kimpozo Mayala)

Nos compatriotes ne savent pas s’ils doivent jubiler ou craindre pour leur avenir, à l’annonce du partenariat que viennent de conclure le gouvernement congolais et des investisseurs chinois. Les domaines ciblés, à savoir routes, chemins de fer, hôpitaux, universités, logements, semblent s’inscrire dans la droite ligne de l’exécution des cinq chantiers du Chef de l’Etat. 6,5 milliards de dollars, a-t-on appris, vont être décaissés par la partie chinoise, en contrepartie des recettes d’exportation de deux minerais : le cuivre et le cobalt. En principe, dans 36 mois, tous les projets retenus dans le secteur des infrastructures de base seraient traduits en réalisations palpables.

Exigence des débats de clarification

Echaudés par les dossiers encore pendants des contrats souvent léonins présentement en pleine revisitation par une commission ad hoc dans le secteur des mines et des hydrocarbures, des observateurs de l’environnement économique national veulent comprendre les tenants et les aboutissants du nouveau « montage financier » congolo-chinois. Pour d’aucuns, l’offre d’une si précieuse opportunité de financement des infrastructures à travers le pays aurait dû faire l’objet des débats au sein des structures où siègent des élus du peuple congolais : Sénat, Assemblée Nationale et Assemblées Provinciales.
Au retour des vacances parlementaires des Sénateurs et Députés par exemple, l’on est en train d’apprendre des tas des choses sur les besoins de nos populations en termes de routes, voies ferrées, aéroports, ports, écoles, universités, hôpitaux, bâtiments publics, fermes, champs, étangs, barrages hydroélectriques, usines de traitement d’eau potable, industries de transformation, etc. Les rapports produits par les uns et les autres représentent des mines d’information susceptibles de mieux guider les décideurs politiques et les investisseurs dans le choix des priorités en rapport avec la reconstruction nationale.
Des débats au sein des assemblées délibérantes, à Kinshasa comme en provinces, et pourquoi pas dans les cercles d’intellectuels ( médecins, ingénieurs électriciens, mécaniciens ou en bâtiments, architectes, agronomes, etc) enrichiraient certainement le contenu des accords déjà ou à signer. Les échanges d’idées sont d’autant nécessaires que les priorités, en matière d’infrastructures, ne sont pas faciles à définir, au regard des urgences qui se présentent partout.
Il n’est pas trop pour les sénateurs et députés, actuellement en session, d’exiger un droit de regard sur des engagements qui hypothèquent des richesses de notre sous-sol à la hauteur de 6,5 milliards de dollars USD, pour une durée de remboursement de la dette non précisée.

Quel désenclavement ?
Des millions de compatriotes s’interrogent sur la philosophie qui guident les signataires des accords avec les Chinois au sujet du désenclavement du pays. En matière de routes par exemple, plusieurs chefs-lieux de provinces voisines restent coupés les uns les autres : Bandundu avec Kinshasa, Mbandaka et Kananga ; Mbandaka avec Kisangani ; Kisangani avec Kindu, Goma et Mbuji-Mayi ; Kananga et Mbuji-Mayi ; Lubumbashi et Bukavu., etc. Un réseau routier interconnecté, dans la configuration d’une véritable « nationale », serait le début d’un désenclavement digne de ce nom.
Quant aux voies ferrées, l’heure doit être non pas à leur réhabilitation mais plutôt à la construction de nouvelles lignes des chemins de fer. En effet, il n’est un secret pour personne que l’écartement actuellement en usage en RDC, inférieur à 1,20 mètre, est largement révolu. Un peu partout dans le monde, l’écartement standard tourne autour de 1,80 mètre. Techniquement parlant, il faut rénover entre Kinshasa et Matadi, entre Lubumbashi et Ilebo, entre Lubumbashi et Kindu, entre Ubundu et Kindu, entre Bumba et Mungbere.
Par ailleurs, il faudra acheter de nouvelles locomotives ainsi que de nouvelles voitures, dans le genre TGV, capables de relier Lubumbashi ou Beni à l’Océan en une journée. La faible moyenne de vitesse des trains congolais, dont certains ne dépassent pas 50 kilomètres à l’heure, à cause d’un écartement qui ne garantit pas la stabilité des convois, est loin de rencontrer l’objectif d’un vrai désenclavement.
Demi-continent, la RDC a besoin de trains capables de faire déplacer, sur de longues distances et en temps record, d’importantes quantités de marchandises et un grand nombre de personnes. Est-ce que cette donne est prise en compte dans le partenariat passé avec les Chinois ? Ce n’est pas sûr.

Vers de nouveaux contrats léonins ?
Certains analystes pensent qu’avant de se lancer dans des nouveaux montages financiers avec des Etats ou des particuliers, le gouvernement congolais aurait pu attendre les conclusions des travaux de ses experts sur les contrats miniers et pétroliers qui continuent de poser problème. Ce qu’il faut craindre pour le moment est qu’on se rende compte, sur le tard, que le pays s’est engagé aujourd’hui dans une voie qui pourrait lui coûter cher dans 20 ou 30 ans.
L’expérience a démontré que chaque fois que les décideurs congolais négocient des milliards de dollars en faveur du pays, celui-ci est rarement gagnant. D’où, pour éviter les erreurs du passé, il serait prudent de soumettre à la critique des spécialistes désintéressés, les contrats annoncés avec fracas, dans le secteur des infrastructures, sous le couvert des 5 chantiers du Président de la République. Transparence et bonne gouvernance exigeraient que tout ce qui engage les intérêts du grand nombre soit discuté sur la place publique, dans le souci de préserver l’avenir collectif.

Au fur et à mesure que ces déchets traînent, ils sèchent et retournent dans leurs milieux d’antan

Kozanga koyeba eza liwa ya dambo...Bazelaka avion na aéroport kasi na libongo teooooo!!!!!!!!!! Soki mbula ebeti bosoto nyonso oyo si ekozonga kaka na esika bobimisaki yango! Mayele mokuse...


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Kinshasa : l’Hôtel de ville buté au problème d’évacuation des immondices

Par Le Potentiel

Après les travaux de curage des caniveaux initiés par l’Hôtel de ville de Kinshasa, les immondices sont abandonnées dans leurs milieux respectifs. C’est ce qu’on remarque dans certaines communes de la ville. Initiative pourtant saluée par la population, mais dans plusieurs coins, notamment les communes de Kalamu et de Limete, ce service n’a jamais songé à évacuer les ordures. A la place Victoire, au quartier Matonge, depuis que les caniveaux sont vidés, les immondices traînent et dégagent une odeur insupportable. Tout au long du boulevard Lumumba, dans la commune de Limete, ces amas regroupés trônent le long des caniveaux. Ces vidanges sont des matières pourries, aux conséquences néfastes pour la santé humaine. Au fur et à mesure que ces déchets traînent, ils sèchent et retournent dans leurs milieux d’antan. Et on n’a jamais vu un quelconque camion de salubrité de l’Hôtel de ville rôder dans les parages.

John Kabeya (stagiaire).

vendredi 21 septembre 2007

la multiplicité des cartes au cours de la course provoque un manque à gagner certain

Okomono boye, taxi-bus ya 15 to 20 places, bato ata 10 babimisibimisi ba cartes, baloti ké bango bafutaka te, baza ba: policiers, militaires, agents de sécuruté, agents ya transport, sportifs, handicapés, baba... Versement nyonso eke na mayi.

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Transport en commun : les « faux têtes » ciblées par la police congolaisePar Le Potentiel

Depuis le début de cette semaine, les agents de la Police nationale congolaise mettent la main sur toute personne utilisant une carte de service comme laissez-passer pour la gratuité dans un transport en commun. Et cela, en collaboration avec les chauffeurs et les receveurs des taxis et taxis-bus qui n’hésitent pas à livrer ces «faux têtes» - terme kinois pour désigner toute personne qui ne paie pas le ticket du parcours entre les mains des agents de police. Ceci, afin de vérifier la conformité du document présenté. Pour les transporteurs, cette mesure est à encourager. Car, la multiplicité des cartes au cours de la course provoque un manque à gagner certain. Etant donné qu’ils ne peuvent pas soumettre ces détenteurs de cartes aux prescrits de la loi. Loi qui n’attribue ce privilège qu’aux agents de la police ou de l’armée en uniforme. Local transportCependant, ils se disent aussi victimes d’intimidations de la part de ces mêmes agents qui, une fois en tenue civile, évitent toute collaboration. samedi dernier, à l’arrêt «Sous-region», un militaire en tenue civile n’a pas hésité, au niveau du camp Kabila, (ex-camp Mobutu) à relever sa chemise pour exhiber son revolver en lieu et place de l’argent ou de la carte que lui exigeait le receveur.

YVES KADIMA (STAGIAIRE)

jeudi 20 septembre 2007

Images vidéo : exposition du corps

Pour visionner la vidéo du deuil de Madilu Système, cliquez sur ce lien:

Aurevoir, mbote ya suka...

Les teneurs les plus élevées en plomb, indique la source, ont été observées à la pépinière de Bandalungwa

Banda kala wana bozalaki wapi mpo na koloba ké bitekuteku ya Bandal eza contaminés? Biso tokoli n'ango, banda bomuana toza kaka kolia yango. Elingi koloba ké avant osomba ndunda esengeli otuna moteki soki abukaki yango wapi! Bongo mayi ya Makelele, Kalamu na N'jili oyo batiaka na ndunda oyo! Aaaah bato bakosilaeeeeeeeeeee!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
MEV


Les légumes cultivés le long des voies publiques impropres à la consommation

Par REGINE KIALA

Les légumes cultivés le long des voies publiques dans la ville de Kinshasa sont contaminés au plomb et constituent un danger pour la population kinoise, relève les études réalisées dans la ville de Kinshasa par la communauté scientifique et dont les conclusions sont parvenues mardi à l’ACP. Les résultats ont clairement accusé la présence de taux de plomb plus élevé dans les échantillons des sites à circulation automobile. Les teneurs les plus élevées en plomb, indique la source, ont été observées à la pépinière de Bandalungwa, site à trafic motorisé le plus intense. Ces résultats permettent d’affirmer que les légumes cultivés le long des voies publiques dans la ville de Kinshasa sont impropres à la consommation et qu’ils représentent un danger pour la santé des Kinois. En effet, le plomb n’est pas un constituant normal des tissus animaux ou végétaux. (JPG)C’est au contraire un poison pour les systèmes hématopoïétique et nerveux humains typiquement cumulatifs. Le plomb qui contamine les légumes cultivés le long des voies publiques provient des gaz d’échappement des véhicules et des automobiles à essence. Le plomb sous forme tétraéthyle est ajouté à l’essence comme antidétonant procurant ainsi à cette dernière le caractère de super carburant.

mercredi 19 septembre 2007

C’est un essaim des mouches qui a fini par réveiller la curiosité de passants voyant passer un chargement trop suspect.

Soki ezala ba zinzi na solo te mbele ata moto moko akokaki koyeba te ké cercueil wana bakundolaki yango na cimetiere, babuaki moweyi na mabele pamba! Bilamba nyonso ya mowei bake kotek'ango na "buaka nzoto", na "galerie Mongo"...

Cercueil Chêne I

Un voleur de cercueil arrêté par la police
(A.Vungbo)

Kinshasa vit de nouveau le retour au galop de certaines pratiques qui remontent à un autre temps. En effet, les éléments de la police du sous Ciat de Bongolo dans la commune de Kalamu ont mis la main la semaine dernière sur un conducteur de chariot portant un cercueil. C’est un essaim des mouches qui a fini par réveiller la curiosité de passants voyant passer un chargement trop suspect.



C’est ainsi qu’appréhendé par la population qui avait été alertée par une odeur de corps en décomposition, celui-ci va être conduit à la police avec son colis encombrant, et c’est après un sérieux interrogatoire qu’il va avouer son forfait en déclarant qu’il s’apprêtait à aller revendre le cercueil auprès de l’une de pompes funèbres du quartier. Quant à l’origine du pot au rose, le « pousse-pousseur » sans cœur va révéler que le commerce de la revente de cercueils volés au mort dans les cimetières de Kinshasa est florissant depuis quelque temps et que c’est une bande de « sans cœur » qui se charge habituellement des opérations d’exhumation.
Par la même occasion, ce malfrat a fait aussi savoir que certains vêtements communément appelés « Bwaka Nzoto » ou des habits de seconde main vendus sur la place de Kinshasa proviendraient de stocks d’habits retirés aux morts. Malheureusement, de la mémoire de Kinois, cette affaire vient de nouveau confirmer toutes les rumeurs folles qui circulaient jadis faisant état de telles pratiques abominables qui frisent la bestialité et qui sortent de l’ordinaire.
Cependant sans alimenter la chronique, une de questions qui vient à l’esprit est celle de savoir ce que fait l’autorité urbaine pour garantir le repos éternel aux Congolais défunts. Car même morts, ceux-ci doivent continuer de bénéficier de la protection de l’Etat dans leur sommeil éternel. Il faut que la police mette toutes les batteries en marche, afin d’arrêter et de sanctionner avec sévérité les auteurs de tels actes de déshumanisations.



2007-09-18

Kolimbisa eza kobosana te

Kolimbisa moto eza kobosana likambo te. Tonyokamaki mingi na tata oyo. Soki lelo mboka ekufi eza en grande partie mpo na système naye. Soki andima ba resolutions ya CNS mbele toza na situation oyo te. Lelo Nzanga ye wana aza kosala na Kabila, baza koboma mboka elongo, soki akufi bana naye mpe bakoya kosenga bolimbisi... Souvenirs totikala n'ango ya Mobutu eza koboma bato, kokanga, koyiba mbngo ya leta, kobinela ye mabina lokola Nzambe.

Les fils Mobutu demandent pardon aux opprimés de la dictature



Mobutu Sese Seko est décédé en 1997, à l'âge de 66 ans. Arrivé au pouvoir lors d'un coup d'Etat militaire le 24 novembre 1965, cinq ans à peine après l'indépendance du Congo, il avait dirigé le pays durant 32 ans.

Deux fils de feu le président Mobutu Sese Seko, décédé le 7 septembre 1997 au Maroc, ont demandé pardon à tous ceux qui ont été opprimés par le régime dictatorial de leur père, lors de la commémoration du dixième anniversaire de sa mort, a rapporté l'agence de presse APA (indépendante) . Ils se sont exprimés ainsi vendredi à Kinshasa au cours d'une messe d'action de grâces célébrée en la cathédrale Notre-Dame du Congo dans la commune de Lingwala, l'une des 24 que compte la capitale congolaise.

"En son nom, nous demandons pardon à tous ceux qu'il a blessés de son vivant", a dit l'un deux, Giala Mobutu, au nom de la famille biologique du deuxième président de la République démocratique du Congo (RDC), rebaptisée Zaïre durant la seconde partie de son "règne". Giala a loué les qualités paternelles de son défunt père que lui, ses frères et soeurs avaient surnommé "le pater". "Il nous emmenait avec lui profitant des vacances scolaires pour parcourir le pays, en vue de prendre contact avec les populations régionales", a-t-il témoigné.

"C'est une journée de pardon, nous avons des reproches à nous faire nous-mêmes. C'est l'occasion également de pardonner tous ceux qui nous font du mal", a déclaré à la presse l'aîné des fils vivants du défunt maréchal, Joseph-François Nzanga Mobutu, à l'issue de cette messe organisée simultanément dans les différentes églises des chefs-lieux des provinces du pays, selon un communiqué des organisateurs remis à la presse.

mardi 18 septembre 2007

La population est traumatisée

Oyo mboka te!



Insécurité à Kinshasa


La population de Mikonga traumatisée


En dépit de nombreuses mesures que prennent les autorités pour sécuriser la population, autant de crimes continuent à se commettre à travers la ville province de Kinshasa. Dans la capitale congolaise, d’une façon générale, on a l’impression de vivre une insécurité totale. La semaine passée, précisément le mardi 28 août 2007, une dame habitant la commune de N’Djili et faisant le commerce entre Brazzaville et Kinshasa aux côtés d’une fille âgée d’une vingtaine d’années ainsi que de deux garçons, avaient été enlevés en pleine journée sur le boulevard du 30 juin au niveau de la Bcdc par un taximan qui devrait, en principe, les déposer au beach Ngobila. Mais, chemin faisant ce taximan est parvenu à déjouer ses clients jusqu’à les emmener dans une parcelle de la commune de la Gombe où attendaient ses complices. A peine s’était-il débarrassé de sa cargaison et qu’il avait repris la route en quête d’autres « clients », les garçons dont on ne connaît pas le sort à présent ont été dépouillés de leurs biens et la fille violée par une vingtaine d’hommes armées. La dame, elle, n’a eu sa vie sauve que grâce à l’intervention d’un de ses hommes armés qui lui a permis de s’enfuir… A Mikonga, dans la commune de la N’Sele, chaque nuit qui passe apporte son lot de malheurs. Des maisons sont pillées par des hommes armés non autrement identifiés, des femmes violées dans des bâtisses non achevées, des biens de valeur emportés,… Dans la nuit du lundi 3 au mardi 4 septembre 2007 vers 2 heures du matin, une maison située sur la rue Kinkole n°43 avait été la cible d’une bande armée. Alertés, trois éléments du Sous Commissariat de Mikonga, au péril de leur sort, sont arrivés sur place pour sécuriser les occupants de cette maison. Après échange des coups de feux, les bandits ont battu en retraite et non sans avoir commis quelques dégâts matériels… C’est qui est regrettable dans tout cela, c’est le fait que pour la cité de Mikonga où l’on compte plus au moins 17.500 habitants, il n y a qu’un Sous Commissariat avec 9 policiers seulement. Ces éléments n’ont même pas un véhicule à leur disposition pour se déplacer et ils manquent même des moyens de communication adéquats. Plus grave, nous signale notre source, tout en sollicitant l’implantation à Mikonga d’au moins 2 postes fiables de la Police avec des infrastructures à la dimension de notre capitale, on souhaiterait que les autorités de la branche de « Renseignements », puissent songer à envoyer vers cette cité en pleine expansion, un agent bien formé qui permettra, de part son travail à éclairer la lanterne de l’autorité quand à la sécurité des personnes ainsi que de leurs biens dans cette partie de la capitale congolaise. Ceci ressort du fait que celui qui est en service là-bas et qui évolue sous le pseudo d’Antenne, ne serait plus qu’un valet qui entretient la maffia dans le coin. Contacté par la presse, le chef coutumier de Mikonga, Pedro Mibu Montali, n’a fait que confirmer ce qui se passe sur le terrain où l’insécurité qui bat pavillon dans son secteur n’est qu’une étincelle qui peut, comme ça, un jour, embraser toute la ville province de Kinshasa si l’on n’y prend garde.


Kingunza Kikim Afri

Avant d’accéder dans sa chambre, il faut passer par celle des parents

Ba papa bokeba, soki osokoli na begnoire esengeli ko desinfecter yango mpo na ko eviter situation ya boye. Soki muana na yo ya muasi ayei kosokola na kati kuna yebake ké risque ezali, akoki kozua zemi neti jeu soki osokolaki begnoire malamo te, tetard moko ekoki ko s'infiltrer mpe ko causer ba dégats. Bo comprendre kaka... Tanga histoire ya tata oyo oyoka.

La grossesse d’une fille oppose ses parents

Par Donatien Ngandu Mupompa

A cause de sa grossesse, une fille a failli causer le divorce de ses parents. Le diagnostic des médecins est formel. Le bébé en gestation appartient à son propre père. C’est la surprise, pour cet homme qui dit n’avoir jamais commis d’inceste. Sacrilège ! Voilà le mot, de la part de cette fille consacrée. Car, selon la coutume, sa dot revient à un oncle paternel resté au village.

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Une fille devient mère. Mais le bébé est issu d’une grossesse non désirée. Cette famille de Lubumbashi est désemparée. Car, la mère accuse son mari d’en être l’auteur. Mais, ce dernier nie tout. En effet, c’est l’expertise des médecins qui a apporté la paix dans la famille. Sinon, le divorce était consommé. Mais voilà comment est survenu ce stupide incident. La fille est protégée dans un véritable bunker. Avant d’accéder dans sa chambre, il faut passer par celle des parents. Cette famille nantie entoure de tous les soins possibles sa fille unique, d’ailleurs promise à un grand avenir. Mais un jour, la fille protégée se retrouve enceinte.

La désolation est totale, ses parents voient leur honneur souillé. La fille est tabassée à satiété, elle endure toutes sortes de supplices. Mais malgré les tortures subies, elle continue à clamer son innocence. Devant cet entêtement, le père se résout même de répudier son épouse qui n’a pas su faire délier la langue de sa fille. Les relations sont restées tendues, jusqu’à la naissance du bébé. Pour être rassurée, la mère emmène sa fille chez un gynécologue. Surtout que le nouveau-né ressemblait comme une goutte d’eau à son mari.

Femme africaine avec son bébé endormiA l’issue des tests répétés, le médecin a livré son diagnostic : c’est le père qui est le père du bébé de sa fille. A cette nouvelle, la mère reste interdite. « Mon mari et ma fille m’ont donc trompée », s’exclame-t-elle.

De nouveau, la situation s’empire dans ce foyer. La femme ne veut plus sentir ni son mari ni sa fille. Pour sauver l’honneur, l’homme exige une contre-expertise. Le résultat est le même : c’est lui l’auteur de la grossesse. Il reste maintenant un petit problème : comment le bébé va-t-il appeler le père de sa mère…grand-père ou père ?

mardi 11 septembre 2007

Kwanga emati talo

Mpo na kpwanga moto akokufaeeeeeeeeee! Moto asimba te, yango nde eza kobikisa biso.



N’Djili : accrochage entre les vendeurs de chikwanges et leurs clients



Par Le Potentiel


Les acheteurs de chikwangues ont manifesté le mercredi 5 septembre. A la base : majoration du prix de la chikwange considérée comme l’aliment de base par de nombreux Kinois. Les faits se sont déroulés au quartier 7, dans la commune de N’Djili.


kwanga


D’après les manifestants, le prix de la chikwange qui revenait à 100 Fc est vendue à 200 Fc, ces derniers temps, par les grossistes. Les détaillants sont, à leur tour, obligés de majorer le prix. Interrogés, les grossistes qui achètent les chikwangues dans des villages périphériques de la ville de Kinshasa ont justifié cette augmentation de prix par des difficultés auxquelles ils font face. Notamment celles liées de transport et aux tracasseries de la part de certains agents de l’Etat dues au paiement des taxes. Face à cette situation, les grossistes demandent l’intervention de l’autorité urbaine pour y mettre un terme.


JOHN KABEYA (STAGIAIRE)

Biso tolingaki baloba ké ekozala ata année de la défense du peuple congolais! Bango baza kopesa valeur mingi na ba nyama aussi longtemps que biso bato toza na pasi koleka.

2 frogs

2008 décrétée année de la défense des grenouilles


Par Le Potentiel

L’année 2008 a été décrétée celle de la défense des grenouilles, dont la moitié risque de disparaître dans les années à venir de la surface de la terre en raison du recul de leur habitat naturel et du changement climatique, a annoncé le rapport mensuel du mois d’août du Waza (Association mondiale des zoos et aquariums). Pour la conservation de la nature (UICN), 1856 de 5743 espèces recensées d’amphibiens sont menacées d’extinction. Cette campagne de protection des grenouilles prévoit un fonds de 60.000.000 dollars américains. La Waza a pris l’initiative d’une pétition appelant tous les Etats à agir pour sauver les batraciens en danger et a convenu de lancer un programme d’élevage de grenouilles en captivité baptisé «Arche de Noé.» La Waza regroupe des défenseurs de l’environnement. Elle existe depuis 1946 et compte 237 grands zoos et aquariums ainsi que vingt-quatre fédérations régionales ou nationales rassemblant 1100 zoos et aquariums supplémentaires, rappelle l’Agence congolaise de presse.

R.K.

lundi 10 septembre 2007

Le roi du Swaziland a ordonné mercredi à 40.000 vierges du pays d'aller danser les seins nus, devant lui.

Oyo nini oyo? Oyo mokonzi ya ndenge nini oyo?

Les vierges ramassent des roseaux pour danser devant le

Le roi du Swaziland, le dernier monarque absolu d'Afrique, a ordonné mercredi à 40.000 vierges du pays d'aller ramasser des roseaux qu'elles utiliseront ce week-end pour danser, seins nus, devant lui.

Les jeunes filles affluent depuis lundi dans la capitale spirituelle du pays Ludzidzini, à 15 km au sud de la capitale, pour cette cérémonie annuelle qui attire de plus en plus d'étrangers dans le petit royaume d'Afrique australe.

"Nous nous attendons à un très bon événement", a déclaré à l'AFP le coordinateur de la fête, Ntfonjeni Dlamini, en affirmant qu'une équipe de la chaîne de télévision Al-Jazira basée au Qatar et une autre venue de Taïwan étaient déjà arrivées pour couvrir la cérémonie.

L'an dernier, l'augmentation du nombre de touristes et leurs photos des jeunes filles dénudées avaient suscité des critiques dans le pays, certains craignant que l'événement n'attire surtout les voyeurs et les touristes sexuels.ATT00567.jpg (113K, 800 x 600)

La cérémonie des roseaux est l'un des plus importantes dans le petit royaume, très attaché à ses traditions. Elle est organisée pour rendre hommage à la reine mère.

ATT00564.jpg (108K, 800 x 600)

Sa fille aînée, la princesse Sikhanyiso, 17 ans, guidera cette année les autres vierges pendant la "danse des roseaux" et continuera de le faire jusqu'à ce qu'elle se marie.

jeudi 6 septembre 2007

L’extorsion, le vol à la tire, les menaces ... constituent des méfaits tant déplorés dans la capitale

Feuding mobs, armed with machetes and other hand weapons, give chase to rivals in Dili today.

Avenues Kasaï et Luambo Makiadi


Passants et passagers des bus sous la coupe des inciviques


Par Tshiala David


L’extorsion, le vol à la tire, les menaces ... constituent des méfaits tant déplorés dans la capitale. Ils se commettent du jour au jour et s’intensifient davantage. Les avenues Kasaï et Luambo Makiadi (ex-Bokassa) sont en passe de devenir des sites de prédilection des inciviques qui font la loi.

L’on croit savoir qu’il s’agit d’une bande organisée qui agit avec la complicité de certains agents de l’ordre. Car, Il ne se passe pas un jour sans que l’on enregistre des cas de vol à la tire, d’extorsions, de menaces. Et ce, pendant la journée et sous le nez des éléments de la Police nationale congolaise commis dans différents sous-commissariats. La nuit, ceux qui habitent le long des tronçons «dangereux», déplorent les cas de viols. Autrefois, le site d’opération se situait au croisement des avenues Kasaï et Kato. Maintenant, il s’est étendu jusqu’au niveau de l’avenue Kabambare jusqu’à atteindre l’avenue Luambo Makiadi.

Postés le long des artères et bien organisés, ces inciviques arrachent tout ce qu’ils trouvent de valeur à tout passant distrait. Une fois le coup réussi, une partie du groupe s’éclipse laissant d’autres membres sur les lieux pour poursuivre l’opération.

Les femmes sont les principales victimes dans cette opération. Même les passagers des bus ne sont pas épargnés. Ils subissent le même traitement, une fois arrivés aux arrêts de bus. Ces hors-la-loi passent par les issues de secours pour se livrer à leur sale besogne. Pas plus tard qu’il y a trois jours, sur l’avenue Bokassa, à la hauteur de l’arrêt de bus «Delmo», une femme d’une quarantaine d’années, a été blessée par un incivique en lui arrachant une chaînette et des boucles d’oreilles en or qu’elle portait sur elle.

L’auteur de cet acte s’est confondu dans la foule au moment où la victime criait à tue-tête. A quelques mètres de là se trouvait un agent de l’ordre qui, malheureusement, ne l’a pas secouru. L’autorité urbaine qui s’est engagée à faire disparaître les enfants en rupture familiale, communément appelés «shegués», sur la place publique, se trouve également interpellée. Elle devrait démanteler ces bandes d’inciviques qui opèrent même en plein jour, indisposant les paisibles citoyens. Comme c’est le cas des avenues Kasaï et Bokassa.