mercredi 28 mai 2014

MONUSCO


jeudi 30 mai 2013

Un avion écrase une personne à l’aéroport de Ndjili, la tète amputée et le corps déchiqueté.

Oyo liwa mabe boye! Gouvernement atiki kaka boye!

Un avion écrase une personne à l’aéroport de Ndjili, la tète amputée et le corps déchiqueté.


A en croire les témoins qui ont assisté à cet événement malheureux, la tête a été amputée et éloignée de près de 50 mètres de son corps. Ce dernier déchiqueté a été ramassé et évacué sans procédure aucune vers une destination inconnue
En effet, l’accident survenu le 29 avril 2013 vers 19heures locales, sur une piste de l’aéroport international de N’djili, accident au cours duquel un aéronef français de type Falcon, immatriculé FHVLG a, pendant qu’il faisait le taxi lors de son atterrissage, percuté et écrasé une personne non autrement identifiée, entrainant sa mort. Celle-ci a causé la fermeture momentanée de l’aéroport et de ce fait, la perturbation du trafic aérien durant plus de deux heures.
« Cet accident et cette opération ‘dégager le corps‘ qui s’en est suivi ont provoqué des perturbations du trafic aérien à l’aéroport international de N’Djili, si bien qu’il a été momentanément fermé et les vols des compagnies aériennes ‘Turkish’ et ‘Asky’ à destination de Kinshasa ont dû être contraints de se poser à Brazzaville, tandis que, les vols ‘Bruxelles Airlines’ et ‘Korongo Airlines’ en partance de N’Djili, respectivement vers Bruxelles et Lubumbashi, ont tous décollé avec 2 heures de retard », a-t-il affirmé.
A en croire les témoins qui ont assisté à cet événement malheureux, la tête a été amputée et éloignée de près de 50 mètres de son corps. Ce dernier déchiqueté a été ramassé et évacué sans procédure aucune vers une destination inconnue.
Compte tenu de la gravité des faits et de l’urgence qu’ils comportent, et au regard de ses prérogatives constitutionnelle en son article 138 et réglementaires 165 à 183, Claudel-André Lubaya, porte-parole de la Commission défense et sécurité adresse une invitation au responsable de la RVA en vue de fournir les explications claires à la représentation populaire. « Il y a lieu de relever une légèreté avérée dans la gestion des opérations techniques et une volonté délibérée de ne pas constater, dénoncer une infraction et saisir les autorités judiciaires compétentes pour la poursuite de la procédure et ce, conformément aux lois de la République », s’inquiète-t-il.
Il sied de souligner que cet accident relance la problématique de la gestion des installations et pistes aéroportuaires de la Rd Congo dont les conditions de survenance de l’accident qui découlent de la mauvaise régulation du trafic aérien, mais aussi celles de l’évacuation précipitée des restes de la victime sans son identification préalable et sans procès-verbal de constat. Ces faits qui énervent les dispositions de l’ordonnance 78-289 su 03 juillet 1978 relative à l’exercice des attributions d’officier et agents de police judiciaire près les juridictions.
Le député national Claudel-André Lubaya manifeste son indignation en disant que ce dossier soulève avec acuité la question de la sécurité aéroportuaire et de la régulation du trafic aérien à l’aéroport international de Ndjili, en même temps que 72 heures après l’accident, le silence observé fait craindre une éventuelle intention de camoufler délibérément cette affaire dans laquelle il y a eu mort d’homme et pour laquelle les responsabilités des uns et des autres méritent d’être établies.
Dans une correspondance adressée au Président de l’Assemblée nationale et à l’Administrateur délégué général de la Régie des Voies Aériennes, le député national élu de Kananga, Claudel-André Lubaya dénonce le silence coupable des autorités de la RVA de suite de la mort d’un congolais, non autrement identifié dont le corps est porté disparu.
 
G.Lutonadio
Melville
USA

Les corps de jeunes congolaises

Ces jeunes congolaises sont mortes en route en Angola.
Bakendeki koluka moyen de vivre kasi tala ndenge likama eke kozua bango. Mawa!
Biso ba Kongolais tozalaki bato ya misère boyo te.
 
 

mercredi 29 mai 2013


mardi 14 mai 2013

mardi 7 mai 2013

COMPLOTS haaaaaaaaaaaaaaaaa

complots

Cinq chantiers

cinq chantiers

PEROQUET

Peroquet

VIPERE

3e voie

3e voie

Les complots se multiplient

complots

lundi 6 mai 2013

DEBOUT CONGOLAIS1

DEBOUT-CONGOLAIS1 reprend du service après une longue période de silence.
MEV

mercredi 16 juin 2010

Double assassinat de Kambale Kakoma et Musiyiro à Botembo

Population batikali kaka na mawa, moyen ya kosala eza te.

Tokusa bonieeeeeeee!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!













Double Assassinat de Kambale Kakoma et Musiyiro à Butembo
14-06-2010
La soirée du 13 au 14 juin 2010 a été un cauchemar pour les habitants des Quartiers Muchanga et Mutiri en ville de Butembo qui ont vu des militaires Fardc tourner leurs armes et leurs poignards contre eux. Bilan de la barbarie : 2 morts et 2 blessés graves abandonnés pour morts.
Il est 22h. Kambale Kakoma a juste fini de suivre le match Allemagne- Australie de la coupe du monde 2010 dans sa résidence située au Quartier Muchanga, non loin de la Salle des Fêtes Monde Juste. Il se met à table pour prendre son repas du soir refroidi à cause de sa passion pour le foot. Trois militaires choisissent ce moment-là pour forcer leur entrée dans sa maison. Sans rien demander, ces trois intrus tirent à bout portant 2 coups de balles dans la tête de Kakoma qui s’écroule sur le champ.




Le corps sans vie de Kambale Kakoma gisant dans son sang
Un des tueurs presse la femme de lui donner le téléphone de Kakoma. La femme en sanglots lui répond que le téléphone est à la charge chez le voisin. Tous les trois tueurs l’obligent d’aller chercher le téléphone chez le voisin avec la consigne sévère de ne rien dire au voisin de ce qui venait de se passer. A la pointe du fusil, la femme devenue veuve, réveille le voisin qui lui donne le téléphone. La femme remet le téléphone de son mari aux trois militaires tueurs qui ont immédiatement après disparu dans le noir.
La veuve laissée par Kambale Kakoma pleure à côté du cadavre de son mari
C’est cela la vie à Butembo. On peut la perdre en un clin d’œil non pas par des bandits en recherche de l’argent ni moins par les FDLR mais par les militaires déployés dans la région pour la pacifier de la paix du cimetière. Mr Kambale Kakoma laisse une veuve et 3 enfants une veuve. Il était âgé de 33 ans. Il était commerçant des marchandises diverses. Selon ses proches, il venait de décharger un container de marchandises venu de la chine au cours la journée de dimanche sans savoir que la mort l’attendait le soir.
Les voisins de Kakoma s'attroupent devant son domicile le lendemain de son assassinat
Quelques heures avant l’assassinat de Kakoma, les enfants qui coupaient l’herbe pour leurs lapins au quartier Kalemire, non loin de l’Institut Makerere, venaient de retrouver Mlle Kavugho Désanges (18 ans), dans un champ des haricots, entre la vie et la mort. Elle sera vite dépêchée à l’Hôpital Général de Matanda, où elle lutte entre la mort et la vie. Les causes de sa maladie et les circonstances qui l’auraient conduite dans ce champ de haricots n’ont pas encore été élucidées.
Comme si cela ne suffisait pas, Mr Musiyiro (22 ans), commerçant des denrées alimentaires en provenance de Oïcha et de Mangina était aussi propriétaire d’un dépôt des denrées alimentaires à Muchanga. Son corps sans vie a été retrouvé dans la rivière Kanyavuyiri mort, sous le pont Saghasa, non loin du marché de Makerere et du marché de Muchanga. Les parcelles de Musiyiro et de Kakoma, sont séparées d’une centaine des mètres seulement. Les circonstances de sa mort n’ont pas encore été élucidées même si on pense qu’il aurait croise une bande des tueurs qui distribuent la mort à Butembo. Sur son corps, on a retrouvé plusieurs blessures au couteau. Musiyiro laisse une veuve inconsolable et 2 orphelins.
Le Grand-Père de Musiyiro fait des lamentations sur le corps de son petit-fils assassiné
La veuve de Musiyiro au micro d'un journaliste de Butembo
Veillée mortuaire de Musiyiro dans la Chapelle Catholique de Kalyandehi
Dans le quartier Mutiri, à quelques mètres de l’école pour les sourds-muets, madame Georgette Kalumwendo a été visité par des hommes en armes qui l’ont poignardé et l’ont laissé pour mort. Ces malfrats voulaient piller la boutique collée à la parcelle de Mme Georgette Kalumwendo. Mais comme il était 20h00, le propriétaire de la boutique était déjà parti chez lui pour la nuit. Mme Georgette Kalumwendo a tenté en vain d’expliquer qu’elle n’avait pas la clé de la boutique. C’est ainsi qu’elle sera poignarder par les malfrats. Aux dernières nouvelles, Mme Georgette Kalumwendo serait entre la vie et la mort dans un hôpital de la place.
Les jeunes de Muchanga qui a pris d’assaut les rues de leur quartier pour protester contre cette criminalité entretenue par les militaires ont été dispersés par un peloton des policiers descendu sur le lieu et armé jusqu'aux dents comme si les jeunes de Muchanga étaient des FDLR qu'ils sont supposés anéantir. Le sauve-qui-peut a eu comme résultat plusieurs jeunes manifestants blessés.
Manif des Jeunes de Muchanga. Sur leur pancarte on peut lire: "Les Fards ont tué Kakoma et Musiyiro! Finie la récréation...:
Comme on peut le constater, la police congolaise est plus habile dans la répression meurtrière que dans la protection des populations civiles. Il en est de même des Fardc. Pendant que les populations attendaient que l’action de ces militaires traque les soi-disant FDLR dans les forêts de Masisi et de Walikale, c’est dans les villes, cités et villages de Beni-Lubero que ces derniers tournent leurs armes contre des paisibles congolais. Et depuis que la population lance un cri d’alarme, le gouvernement congolais reste indifférent, inactif.
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Correspondance Particulière de Butembo
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©Beni-Lubero Online

vendredi 11 juin 2010

Gnl Numbi


Gnl Numbi




Flori





mercredi 9 juin 2010

Il a donnée sa vie pour nous sauver

Floribert Chebeye, UN HEROS pour le peuple congolais

SIT-IN POUR CHEBEYA DEVANT L’AMBASSADE DE LA RD CONGO

SIT-IN POUR CHEBEYA DEVANT L'AMBASSADE DE LA RDC A BRUXEL




samedi 24 avril 2010

Souffrance ne biso ekosila mbula nini!

RDC: au moins 14 viols par jour

Les violences sexuelles continuent de toucher beaucoup de femmes en République démocratique du Congo (RDC), s'est alarmé vendredi le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), qui dénombre "près de 14 viols par jour en moyenne".
"Le HCR est alarmé par le grand nombre de femmes qui continuent d'être affectées par les violences sexuelles en République démocratique du Congo", a déclaré une porte-parole de l'organisation, Melissa Fleming, lors d'un point de presse à Genève.Au premier trimestre, 1.244 femmes ont rapporté à l'ONU avoir été violées, soit "près de 14 viols par jour en moyenne" et à peu près autant que pendant la même période en 2009, a-t-elle souligné. Le nombre réel de victimes de viols est bien supérieur car la peur d'être pointée du doigt ou rejetée par sa communauté, pousse nombre de femmes à se taire, a aussi averti la porte-parole."Le HCR est choqué par le manque de justice et l'impunité qui prévalent. La violence sexuelle est l'un des crimes les plus graves et devrait être traitée en conséquence. Les survivants devraient être aidés à rapporter les incidents sans craindre des représailles" , a expliqué Mme Fleming.Plus d'un tiers des viols enregistrés ont eu lieu dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, dans l'est de la RDC, où les violences ont fait 1,4 million de déplacés dont 100.000 vivent dans des camps gérés par le HCR. Depuis 1996, 200.000 cas de violences sexuelles ont été dénombrés officiellement, selon l'organisation, qui a aidé 145 survivants dans le Sud-Kivu. Plusieurs plaintes ont été déposées et 24 personnes ont été condamnées à des peines allant de deux à dix ans de prison.Kinshasa, 23/04/2010 (AFP/MCN, via mediacongo.net)

vendredi 9 avril 2010

Patient Chebeya Bankome, 35 ans, plus connu sous le pseudonyme de Montigomo, "a été tué par balles


La ville de Beni est sous le choc de l’assassinat du Journaliste Cameraman de la RTNC, Mr Patient MONTIGOMO CHEBEYA (35 ans) hier Lundi 5 Avril 2010 à 22h30’par deux militaires Fardc




Patient Chebeya Bankome, 35 ans, plus connu sous le pseudonyme de Montigomo, "a été tué abattu par balles lundi vers 22H30 (20H30 GMT) dans sa résidence de la commune de Mulekera par trois hommes armés et en tenue militaire", indique JED dans un communiqué transmis à l'AFP












Corps de Feu Patient Tchebeya exposé dans son salon à Beni

Ceci à la suite d’une insécurité récurrente qui n’épargne guère les Chevaliers de la plume ainsi que les coqs du micro en Ville de Beni.
Ce qui a fait déborder le vase c’est l’assassinat du Journaliste cameraman de la RTNC. Vers 22h30 à son domicile quand il regagnait chez lui en provenance de son lieu de travail.
"Montigomo revenait de son studio d'enregistrement (...) lorsqu'il a été encerclé devant la porte de sa maison par des assaillants qui manifestement guettaient son arrivée", relate l'ONG.
"Il a été dépouillé de son sac contenant des cassettes vidéo, son téléphone portable et une somme d'argent dont le moment n'a pas été précisé avant d'être entraîné vers le milieu de la cour, où il a été abattu à bout portant de six balles dans le corps", d'après le texte.
Deux suspects ont été interpellés deux heures après le meurtre, dans une commune située à 5 km du crime, affirme JED.



Il s'agit du sixième journaliste tué dans l'est de la RD Congo depuis 2005, une région très instable en raison de la présence de plusieurs groupes armés qui y sévissent depuis plus d'une décennie.

Les toilettes à l'aréoroport international de N'djili

Biso toyokaka kaka soni tango nionso! Na kati ya ba aéroports ya mboka na biso soni! Bapaya baza koseke biso.
Toilettes, mayi te, muinda te.




Kinshasa, 01/04/2010 / Economie
Les compagnies aériennes internationales membres de l'Association internationale des Transports Aériens (IATA), oeuvrant en République Démocratique du Congo, recommandent au gouvernement d'améliorer des conditions hygiéniques dans des installations sanitaires des aéroports en Rdc.
C’est ce qu’a annoncé lundi, à la presse, un membre de l'association qui a requis l'anonymat. Selon la même source, les responsables de toutes ces sociétés réunies au sein d'une alliance des transporteurs aériens dénommée «BAR», auraient remis le week-end dernier, au ministre des Transports et voies de communication du gouvernement congolais un mémorandum dans lequel ils demandent des bonnes conditions d'hygiène, d'accueil et autres dans des aéroports où atterrissent les aéronefs de l'IATA.Par ailleurs, indique-t-on de même source, pour les membres de cette association, il est inacceptable que les voyageurs ayant payé plus de cinquante dollars comme taxe de navigation, puissent se retrouver dans des aéroports sans installations hygiéniques, sans eau, sans climatisation, etc., alors que les aéroports représentent l'image de marque de ces pays où toutes les conditions susmentionnées sont réunies.
Pour sa part, souligne-t-on, la ministre des Transports et voies de communication a promis de s'y investir par des solutions appropriées.ACP

Coltan: 80% des réserves mondiales se trouvent en RDC






Kinshasa, 05/01/2010 / Economie

L’aéroport international de N’djili ne sera plus le passoire de sortie frauduleuse des richesses minières de la RDC. Y a-t-il lieu de le croire au regard de la successive interception tout récemment de colis de diamant et maintenant d’un autre lot cette fois de coltan ?
Nouvelle moisson à l’aéroport international de N’Djili, après la récente saisie auprès d’un sujet indien d’un important colis de diamant. Cette fois-ci, il s’agit d’un lot de 3,8 tonnes de coltan intercepté fin décembre par les services de la Direction générale de migration. Information signée rédiookapi.netLes agents de la Direction générale de migration (DGM) ont saisi jeudi, à l’aéroport de N’djili, 3,8 tonnes de coltan en provenance du Sud-Kivu. Cette information a été confirmée, dimanche à radiookapi.net, par le directeur de cabinet du ministre des Mines du gouvernement central, Alexis Mikandji. Ce colis appartiendrait à Patra Investment, un comptoir d’achat des minerais non agréé par le ministère des Mines. « Le ministère des Mines attend des explications de la part des autorités du Sud-Kivu. Elles devront fournir les éléments qui leur ont permis d’autoriser l’embarquement de 3,8 tonnes de coltan ou cassitérite et accompagnateurs, parce qu’on n’a pas encore ouvert le colis saisi pour faire des tests appropriés ». C’est ce qu’a indiqué le directeur de cabinet du ministre des Mines du gouvernement central, Alexis Mikandji. « Nous avons reçu l’information le 31 décembre, selon laquelle un colis irrégulier était embarqué. Nous avons dépêché des inspecteurs de Mines à l’aéroport de N’Djili. On a prévenu tous les services. Heureusement, avant même l’arrivée de nos inspecteurs, la DGM qui était prévenue, a agi à temps. Le colis a été saisi et consigné au dépôt de la compagnie aérienne CAA», a expliqué M. Mikandji. Ce colis appartiendrait au comptoir Patra Investment. « Or, en ce qui nous concerne au ministère des Mines, nous n’avons pas connaissance d’un comptoir d’achat des minerais agréé à ce nom-là. Et, nous ne connaissons pas le destinateur final de ce colis. Evidemment, il faudra voir toute la documentation qui l’accompagne pour en avoir plus de précisions », a-t-il ajouté. Le 18 décembre, un ressortissant indien a été condamné par le tribunal de grande instance de Kinshasa à 6 mois de servitude pénale et au payement de 10.000 Usd pour avoir tenté d’exporter frauduleusement un colis de diamant de près de 44.000 carats. Et c’était toujours les agents de la DGM qui l’avaient arrêté après avoir fouillé ses bagages à l’aéroport de N’Djili. Qu’est-ce que le Coltan ? Selon les études géologiques menées ces dernières années, le sous-sol de la RDC renferme des gisements de cuivre, d’argent, de cadmium, mais surtout des concentrations d’or d’une teneur exceptionnelle. Les spécialistes estiment que la RDC sera à l’avenir le moteur économique de l’Afrique et de l’Europe en ne considérant que le volet minier.Le coltan est le diminutif donné à un minerai fort présent dans les sous-sols de la RDC : Il s’agit de la colombotantalite. Le terme coltan fait donc référence à deux matériaux qui se trouvent associés dans la nature : la colombite qui deviendra du columbium et la tantalite qui donnera du tantale. Le tantale offre une combinaison de qualités recherchées. Ce qui explique que la valeur du coltan est proportionnelle à son pourcentage de tantalite, notamment conducteur unique de chaleur et d’électricité; facilement malléable ; exceptionnelle résistance à la corrosion et aux températures élevées.En outre, son extraction n’exige pas de gros investissements.Le coltan trouve de nombreuses applications dans les domaines de la télécommunication, du nucléaire et de l’aéronautique, mais aussi et surtout de l’électronique. Le tantale est notamment utilisé pour la fabrication de composantes électroniques, principalement les condensateurs nécessaires à la fabrication des téléphones portables. Ainsi, entre 18% et 35% des condensateurs serait destiné au seul secteur de la communication sans fil (surtout la 3ème génération de téléphones portables – UMTS). Ces condensateurs sont également indispensables à la fabrication d’ordinateurs portables et de consoles vidéo (PlayStation), d’appareils photos et caméscopes numériques, autant d’appareils « nécessaires» pour les besoins de la vie courante.Extrait au Brésil, en Thaïlande et principalement en Australie (1er producteur mondial), 80% des réserves mondiales se trouvent en RDC, principalement à l’Est, dans les provinces du Kivu. Faustin Kuediasala/Le Potentiel