Soupu na tolo

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La ville de Kinshasa est sérieusement menacée par la consommation des alcools forts qui viennent s’ajouter au chanvre et à d’autres stupéfiants importés, fabriqués localement ou tout simplement indigènes.
Dans presque toutes les communes de la capitale, le phénomène bat son plein. Outre la bière dont le degré d’alcool est connu (5 %) et indiqué sur l’étiquette de la bouteille, certaines boissons alcoolisées circulent librement et se consomment du matin au soir. Ces boissons sont exposées le long des artères principales, vendues et consommées au vu et au su des autorités et des agents de l’ordre.
La consommation désordonnée et ininterrompue des alcools forts a de conséquences néfastes, tant pour les consommateurs eux-mêmes que pour la communauté. En effet, le consommateur met sa santé en péril, car dit-on, tout excès nuit. Affaibli, le consommateur n’a plus le courage et la force pour travailler. Devenu alcoolique, il perd sa dignité, même devant ses propres enfants à cause de son comportement irresponsable. Il est souvent colérique et parfois même manque d’appétit. Il ne peut, en aucun cas, se passer de l’alcool.Par ailleurs, le consommateur des alcools forts, comme c’est le cas de nos jeunes, parvient à s’associer à d’autres alcooliques pour créer un gang de malfaiteurs. C’est ainsi que l’on constate que les « kuluna » se créent un peu partout, malgré les sanctions brandies par le gouvernement central. Ces jeunes n’ont pas peur de l’Etat. Ils se croient plus forts et plus organisés que l’armée et la police réunies.On comprend bien le sort de la communauté et du pays tout entier si l’on laissait ainsi nos enfants continuer à s’adonner à la consommation des boissons indigènes et autres importées sans discipline. La communauté est ainsi victime de sa jeunesse qui, par manque d’encadrement efficace, risque de la détruire et de se détruire aussi, si l’on n’y prend garde. Mais à qui la responsabilité dans cette situation qui ruine à petit feu la jeunesse kinoise et pourquoi pas congolaise ?Sans chercher à jeter la pierre sur qui que ce soit, on doit en toute logique voir l’Etat qui a toute la charge d’encadrement et d’orientation aussi bien des jeunes, des adultes et que des vieux. Or, la dérive de la jeunesse congolaise ne date pas d’hier. On se souvient de la période où, durant la deuxième République, la mesure fut prise pour supprimer la religion dans les écoles pour la remplacer par une leçon de civisme en l’occurrence du mobutisme.
Quelques années après le constat a été amer. D’année, en année c’est la perdition au niveau des écoles et des familles jusqu’à ce jour. A cela s’ajoute le chômage dont le coup d’envoi fut une série de pillages dans les années 90. Les chômeurs kinois ont perdu l’espoir dans l’avenir et se sont mis à noyer leurs soucis dans les boissons. Ils ont mis au monde des enfants alcooliques qui ont grandi dans des conditions que l’on peu imaginer.Une autre responsabilité incombe aux parents et aux jeunes eux-mêmes. On ne peut pas tout mettre sur le dos de l’Etat alors que le danger est imminent et que nous avons la volonté pour l’éviter. Les parents doivent donc faire leur travail d’encadrement. Le consommateur aussi doit savoir que son avenir est hypothéqué à cause des maladies provenant de l’alcool.























Mais, ils en trouvent quand même pour dépenser dans la boisson. Certes, la cuisson du chawarma exige un art particulier. Mais qu'en est-est-il de la brochette et de " Ya Jean " ?La plupart de ces cuisiniers sont des expatriés qui arrivent à Kinshasa sans ressources financières sures. Avec un petit capital, ces sujets pour la plupart Ouest africains, parviennent à s'organiser. Et, au bout de quelques mois seulement de vente de brochettes, ces Ouest-africains, au départ sans capital sécurisé, finissent par devenir des patrons. Ne pouvant plus travailler seuls, ils engagent des Congolais qui leur prête main forte au grill. D'autres, recourent carrément à leurs compatriotes qu'ils font venir à Kinshasa. Non pas pour chercher un quelconque emploi rémunérateur (du reste difficile pour les nationaux), plutôt pour travailler dans cette " industrie de brochette" sénégalaise, malienne ou guinéenne transplantée en RD Congo. Plus précisément dans les communes kinoises de Kasa-Vubu, Kalamu, Lingwala, Barumbu et Kinshasa…considérées comme les quartiers généraux des Ouestafs.Face à cet engouement, la question serait de savoir si le Congolais en général et le Kinois en particulier, a le sens d'entreprenariat. Libre à chacun d'y répondre. Seulement, les rangs des Kinois devant les femmes sénégalaises vendeuses des brochettes à Matonge, suffisent pour en tirer des conséquences logiques.Les Kinois auraient peut-être des excuses si la viande de bœuf, les ingrédients (piment et tranche d'oignon) utilisés et la braise servant à griller ces brochettes, provenaient du Sénégal, du Mali ou de Guinée. Mais, dès lors que ces brochettes sont de la viande de bœuf achetée et vendue à Kinshasa, il y a donc toutes les raisons pour les Kinois de procéder à un examen de conscience sans complaisance. Certaines personnes pensent que les Kinois ont une tout autre conception du travail. Celui limité dans les rapports employeur-employé, mettant de côté le secteur primaire. Lorsqu'une population se nourrit des produits surgelés et autres denrées alimentaires importés, alors que la même population vit dans un air géographique entouré des cours d'eau poissonneux et sur un sol hyper fertile, il y a de quoi se poser mille et une question.Laurel Kankole/Forum des As
de la RDC ont pensé à installer des latrines publiques mais elles n’attirent pas trop de clients. Les kinois ont apparemment du mal à rompre avec les vieilles habitudes. Les pieds des murs et des troncs d’arbres de la ville sont quotidiennement arrosés par les passants pris d’une petite envie. Trop attachés à leurs latrines gratuites ou peut-être claustrophobes, ce qui est sûr c’est que personne ne veut aller payer pour ce que la nature offre gratuitement.La Régie d’assainissement et des travaux publics de Kinshasa, Ratpk, est au four et au moulin dans les alentours du Palais de la nation, commune de la Gombe. Son Directeur général, le professeur Emmanuel Bieyi, y a déployé des cantonniers et éboueurs chargés de nettoyer et couper les herbes tout le long de l’avenue des Nations unies, toujours dans la même municipalité...














