mardi 27 novembre 2007

Gizengi 1 = Gizengi II

Kabila akomi kosala makambo lolkola Mobutu azalaki kosala...ba remaniements ezanga tina! Pasi eleki, bato baza kokufa nzala. ba kisi ezangi mpo na kosalisa bato na lopitalo. Ba nzela ekufi nyonso. Bango moko bavandeli kaka moyibi ya mbongo ya leta. Te te te ! Elekaka te!




Equipe Gizenga II, L'INCARNATION DU MAL : Traîtrise, Bouffonnerie, Analphabétisme, Immobilisme pathologique, Prime au banditisme d'Etat, etc..

Le Révélateur, 27 novembre 2007
Attendu depuis la fin septembre, le gouvernement Gizenga II a été publié dimanche 25 novembre tard dans la nuit. Sans membres de l’Opposition comme supputé autrefois, la gouvernance à la Sarkozy n’a pas eu lieu. Joseph Kabila y a nommé dix nouveaux ministres et cinq vice-ministres, réduisant sensiblement sa taille de 61 à 46 membres, dont un nouveau portefeuille chargé des ‘‘Relations avec le Parlement’’.

Plusieurs départements ont été fusionnés, notamment la Justice (qui a vu le départ de Georges Minsay Booka) et les Droits humains (Eugène Lokwa), le ministère de l’Environnement et le ministère du Tourisme ne font plus qu’un seul : le ministère de l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme. Il en est ainsi d’autres six ministères qui sont aujourd’hui la fusion des 12 autres. Toussaint Tshilombo Send quitte le ministère de l’Information alors qu’il était en train de mener des réformes audacieuses dans la fournaise des médias. C’est ce qui fait dire à certains commentateurs qu’on retombe à la philosophie de la Deuxième République qui sanctionnait ceux qui faisait quelque chose de palpable.
Les caractéristiques de la nouvelle équipe
On ne compte plus que 3 ministres d’Etat, Mobutu Nzanga, Denis Kalume et Nkulu Kilomo. Sylvain Ngabu, qui a fait bastonné des journalistes n’est plus qu’un simple ministre de l’Urbanisme et Habitat. Mbusa occupe malgré tout son portefeuille des Affaires étrangères, de même que Pierre Lumbi qui conserve son fauteuil des Infrastructures, Travaux publics et Aménagement du territoire. Pour donner beaucoup plus de souplesse à un gouvernement accusé d’immobilisme, deux commissions gouvernementales ont vu le jour. Il s’agit de la commission politique, sociale et culturelle, dirigée par Denis Kalume et de la commission économique et des infrastructures, dirigée par Mobutu Nzanga. On note également le retour aux affaires de Jose Endundo a l’Environnement et Philippe Futa à l’Economie nationale. Sur le Plan Politique, les partis membres de l’AMP (PPRD, CODECO, MSR, etc. raflent la mise), ainsi que le PALU se partagent les portefeuilles clés (Finances, Economie, Défense, etc.). On compte seulement cinq femmes dans la nouvelle équipe, dont quatre ministres et une vice-ministre. Elles étaient 9 avant le réaménagement de ce jour.
L’Opposition donne son avis
Les principaux partis de l’Opposition ont tenté de donner leur point de vue. Le Mouvement de libération du Congo (MLC), le parti du leader de l’opposition institutionnelle Jean-Pierre Bemba pense qu’Antoine Gizenga a écouté ses critiques en réduisant le nombre de ministres. Lucien Busa, a fait savoir que son parti avait qualifié dès le départ le premier gouvernement d’éléphantesque. Aujourd’hui, le gouvernement le rejoint, indique-t-il. Quant aux rumeurs sur le débauchage au sein de l’Opposition, ‘‘nous avons estimé dès la formation du premier gouvernement Gizenga que le MLC ne participait pas au gouvernement et jouait son rôle d’opposition démocratique. C’est logique que dans le remaniement présent, les cadres du MLC ne figurent pas. C’est clair. Il est clair que dans ce régime démocratique, le MLC s’est inscrit dans la logique de l’opposition, une opposition démocratique donc responsable.’’, a indique Busa. Pour sa part, le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) estime qu’il n’y a qu’une petite diminution. C’est du moins ce que pense le sénateur Moïse Nyarugabo : ‘‘C’est vrai qu’on a retouché. Mais le gouvernement est toujours composé de plus ou moins 45 personnes. C’est la première observation. La deuxième, il n’y a pas eu de changement dans le fond. Presque tout le monde est resté en place. Si c’était un remaniement qui devrait tenir compte de l’évaluation du gouvernement, en tout cas tout le monde a bien travaillé. On va donner encore de la chance à cette nouvelle équipe, peut-être qu’il peut y avoir des miracles.’’A Kinshasa, le réaménagement de l’équipe gouvernementale s’est passé dans l’indifférence de beaucoup de gens dont les conditions de vie se sont davantage dégradées depuis le début de cette année. Nombre d’entre eux ne croient s’attendre à rien de notable malgré le changement des personnes. Beaucoup sont déçus de retrouver Maître Nkulu et Sylvain Ngabu dans la nouvelle équipe alors que Gizenga aurait dû les démettre. Est-ce la prime sur les morts du crash de Kingasani ou du tabassage des journalistes ?

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