mercredi 28 octobre 2009

Kasa ya kokauka

Esengeli soda afongola miso. Match eza faux moto na nga...
Liamba eza eloko ya kokamua lisusu te. Ba soda na ba policiers baza ba premiers fumeurs ya chamvre bongo nani akokanga moninga? ba bilanga eza ebele partout na RDC. Leka sima na ndako ya bato mosusu okokuta ba plantes mibale misato esi ekoli, bato baza ko se servir. Na Matete kuna okokuta ba nganda ya lotoko na ya chamvre. Eza somo!

MEV

Une quarantaine de champs de chanvre saisis à Nkumanu
Kinshasa, 08/10/2009 / Société Selon la source, l’autorité territoriale de Songololo a interdit la culture, le trafic et la détention du chanvre dans son entité.

Waya! Moto ya kopekisa moninga aza te.
Une quarantaine de champs de chanvre ou cannabis indien représentant des dizaines de kilos de ce produit viennent d’être saisis à Nkamuna dans le secteur de Luima, territoire de Songololo, district des Cataractes, sur décision de l’autorité territoriale locale, à l’issue d’une mission d’investigation menée dernièrement par les services de sécurité et de maintien de l’ordre public de ce territoire, a-t-on appris le week-end de source territoriale. Selon cette source, les paysans cultivateurs de cette plante hallucinogène nuisible à la santé humaine ont été mis aux arrêts, afin de répondre de leurs actes. La même source souligne que l’autorité territoriale de Songololo vient par la même occasion d’interdire la culture, le trafic et la détention du chanvre dans son entité, où les paysans s’adonnent en toute quiétude, au détriment de la culture des produits vivriers, à celle de cette plante nocive pour subvenir à leurs besoins. La source n’a toutefois pas précisé les personnes impliquées dans le trafic de ce produit.(TH/PKF)ACP
Ye moko soda aza kobend'ango bongo nga nasala nini? moto ya kopekisa moninga aza te.
LUTTE CONTRE LA DROGUE
Le chanvre plus cultivé que le manioc au Maniema. La population de la province du Maniema s’adonne plus à la culture du chanvre autrement appelé canabis qu’à celui du manioc. Ce constat malheureux a été fait hier à Kindu par Kanodo Angele, le représentant provincial de la lutte contre la drogue à l’occasion de la journée internationale contre ce stupéfiant.Sur les ondes de la radio onusienne en République démocratique du Congo, Kanodo Angele déplore l’insuffisance des moyens investis dans la campagne lancée l’année passée par sa structure pour changer cette tendance. " Nous avions commencé à faire des émissions radiodiffusées " dit-il avant de reconnaître l’impact de ce média au sein de la population. " (…) beaucoup de gens nous entendaient parler à la radio et les consommateurs comme les cultivateurs avaient commencé à reculer " dans leur penchant à cette drogue, observe-t-il. Malheureusement, sa structure n’a pas été en mesure de poursuivre cette activité " (…) faute de moyens ", se désole-t-il. Et cette faiblesse, à l’en croire " (…) est un des facteurs qui justifient l’actuelle augmentation de consommation et de la culture des stupéfiants " dans cette partie du pays.La situation actuelle dans cette ville est effectivement préoccupante. A notre source, Kanodo Angele démontre la recrudescence dans la consommation de cette drogue et la prolifération des points de vente et centres de consommation à Kindu. " Nous avons (…) observé qu’il y a la multiplication des points de vente dans presque toutes les communes, entre autres, à Lunguli, Mikelenge, un peu partout (…) ", affirme-t-il. Et ce qui est aberrant, " (…) les gens fument très librement le chanvre ici à Kindu ". La molle répression engagée jusqu’ici aura abouti à "(…) plus de 4 saisis des grandes quantités du chanvre, même planté en pleine maturité ", malgré le concours de " l’Anr et la police ", souligne-t-il.L’intervention de ce représentant provincial de la lutte contre la drogue devient plus intéressante lorsqu’il soutient que ces deux services publics assistent son institution " (…) seulement pour ce qui concerne la répression ". C’est effectivement cette option de la " force " qui fausse et faussera pendant longtemps cette lutte. Tant que l’on n’aura pas changé de tactique en orientant cette lutte vers la sensibilisation sur la reconversion et la substitution, les résultats ne seront jamais probants. Il est vrai que l’aspect répression ne doit pas être abandonné. Mais le mieux est de parvenir à convertir les cultivateurs à une autre culture dont la valeur marchande est plus ou égale à celle du chanvre. Et la voie s’ouvre ainsi à l’épineux problème des infrastructures. Tout cultivateur assuré d’écouler sa production à des prix rentables serait moins enclin à s’investir davantage dans une culture à problème.L’on n’arrêtera pas définitivement la culture du chanvre certes, mais on peut quand même inverser cette odieuse tendance. Plus de manioc que du chanvre dans les champs au Maniema est bon résultat, faute de l’idéal derrière lequel on s’époumonera sans jamais l’atteindre. Suite à l’incapacité des pouvoirs publics d’éradiquer la culture de la drogue, l’abus dans sa commercialisation et sa consommation reste une lutte permanente.

Le virus de la mal-gouvernance

Mawa, mawa, mawa!!!!!!!

Désordres à l’Université catholique du Congo !


(José EDIBA (correspondance particulière))
Il se passe ces derniers mois, très exactement depuis la fin de l’année académique dernière, des faits bizarres à l’Université Catholique du Congo. Non seulement l’année académique 2008-2009 s’est terminée dans une sorte de cafouillage, notamment dans la programmation des examens (un certain nombre de professeurs n’ayant pas achevé leurs enseignements) et au niveau des horaires de défense des mémoires ( à la Faculté d’Economie notamment), des étudiants pourtant en règle et prêts ont été brutalement renvoyés en février 2010 à la grande frustration des récipiendaires et surtout des parents.
Mais le plus grave des incidents a eu lieu la semaine passée, lors des inscriptions de nouveaux étudiants. Un cafouillage indescriptible : alors qu’on attendait les dernières listes des candidats retenus, alors que tous les candidats sans distinction avaient tous payé les frais d’inscription fixés à 25 dollars, les listes affichées étaient triées sur le volet on ne sait sur quels critères, sacrifiant même des jeunes diplômés qui avaient déposé les dossiers longtemps à l’avance et avec de très bons pourcentages aux examens d’Etat. Inutile de dire que les frais payés pour l’inscription ne sont pas remboursés, même pour les cas refusés…
Toujours à la faculté d’Economie, le désordre a atteint les sommets quand, incapable de signaler les dysfonctionnements, l’appariteur a disparu, laissant pantois les parents. On a frôlé l’émeute : des parents furieux s’en sont pris violemment aux autorités académiques les accusant de corrompus et d’anarchistes…C’est la première fois que ces Facultés, naguère fleuron de l’enseignement universitaire privé, se trouvent ainsi dans l’œil du cyclone.Contrairement à l’Université Protestante du Congo qui s’adapte et étend chaque année son campus, l’Université catholique du Congo n’a pas prévu l’accélération démographique des étudiants : aucun nouveau bâtiment disponible pour les nouvelles promotions, une salle de promotion transformée en catastrophe en salle de cours sans qu’elle ne puisse donner satisfaction, un terrain disponible et vierge au Mont Ngafula, sans promesse d’être valorisé un jour, des enseignants de plus en plus démotivés et mal payés…En fin de compte, il est à craindre que l’UCC ait été gagnée par le virus de la mal-gouvernance ; et qu’à moyen terme, le prestige des soutanes ne soit terni par les scandales que l’on déplore ailleurs…
2009-10-27

Les abeilles tuent


Kinshasa, 02/10/2009 / Société
Selon la source, ce dernier a été attaqué par ses insectes au moment où il tentait d’extraire du miel.
Un apiculteur non autrement identifié est mort des suites des morsures des abeilles à la localité Oasis, à Kananga, a appris l’ACP mercredi de source familiale. Selon la source, ce dernier a été attaqué par ses insectes au moment où il tentait d’extraire du miel.Son corps a été retrouvé tard dans la soirée couvert d’abeilles près de la ruche après d’intenses recherches menées pendant la journée.L’infortuné est mort sans aucun secours en raison de la distance du lieu du drame. Le commissariat local de la PNC, qui a constaté des faits, a néanmoins ouvert une enquête judiciaire.(Tkm/GM/PKF)ACP

236 cas de morsures de chiens


Ba imbua batomboki. Eloko ya kolia ezangi bango yango wana bakomi kosua bato pambapamba!


Kinshasa, 24/10/2009 / Société
D’après un témoin de la localité de Mupanda, un chien a mordu au mois de septembre dernier plus de quatre femmes au même moment.
236 (Deux cent trente-six) cas de morsures de chiens ont été enregistrés de janvier à fin septembre 2009 dans la ville de Kananga et ses environs, a appris l’ACP de source proche de l’antenne locale de l’Association des médecins vétérinaires du Congo (AMVC) pour le Kasaï Occidental. Ce nombre ne tient pas compte d’autres cas non signalés aux services médicaux et vétérinaires compétents de la place. Mais un habitant de la localité Mupanda, au quartier urbain de Tukobe, dans la commune de Katoka, a rapporté à l’ACP qu’un chien a mordu fin septembre quatre femmes au même moment.Selon cet habitant, l’animal qui n’est pas à sa première morsure inquiète la population locale par son comportement et on craint ainsi, pour les victimes, l’émergence de cas de rage même si ces femmes ont été acheminées dans un centre de santé pour les soins appropriés.L’antenne de l’AMVC précise toutefois que 5% de décès dus à la rage ont été relevés sur les 236 cas de morsure de chiens, a précisé la même source.Ces cas de morsures sont quelque peu rares dans les cinq municipalités de la ville de Kananga, avec une légère prévalence dans les quartiers de Kamayi et de Kabonza.Face au drame, l’AMVC et les services spécialisés entendent organiser une campagne de vaccination des animaux domestiques notamment des chiens, des chats et des singes contre la rage à un prix réduit pour sauver la population locale.ACP

Un jeune homme brûle la case de son beau-père


Ata ko kand'ango! Soki famille mobimba bakufaki okokaki kosala nini! Bino ba bokilo botika kosala makambo ya motind'oyo. Muana na bino akomi muasi ya bato bino bokomisi ye marchandise na bino!

MEV

Un jeune homme brûle la case de son beau-père à Katshatuka (Kananga)Kinshasa, 02/10/2009 / Société
L’infortuné a mis le feu à la case de son beau-père, pour avoir détenu son épouse plusieurs mois durant au motif de non versement de la dote.
Un jeune homme, non autrement identifié a mis du feu à la case de son beau-frère à la localité de Katshatuka, située au quartier urbain de Mpemba, à Kananga, au Kasaï Occidental, pour avoir détenu son épouse plusieurs mois durant au motif de non versement de la dote, a rapporté la victime mercredi, à l’ACP. Cet incivique a aspergé nuitamment du pétrole la case avec l’intention arrêtée d’immoler probablement les occupants plongés dans un profond sommeil.Aux cris et aux pleurs des occupants, les voisins ont porté leur secours en les faisant sortir vivants. Mais les vivres, les habits, les oiseaux de basse cours et d’autres effets ont été réduits en cendre. Alertés, les éléments de la police du commissariat de la localité de Tshimpiolinga ont mis la main sur cet incivique.(Tkm/GM/PKF)ACP

mardi 27 octobre 2009

MBUJIMAYI : ÉBOULEMENT AU POLYGONE MINIER , 4 MORTS ET 5 BLESSÉS
Source : RadioOkapi
Mbuji-Mayi

Mardi 20 Octobre 2009
Un éboulement de terre s'est produit dans les premières heures de la matinée de lundi au polygone minier de la minière de Bakwanga (Miba). Il a causé la mort de 4 personnes et entraîné plusieurs blessés. Selon la police, la plupart des victimes sont des creuseurs clandestins, rapporte radiookapi.net
D'après les rescapés, l’éboulement de terre s’est produit à 4 heures du matin dans le secteur 5, au polygone de la Miba. Et selon l’officier des renseignements de la police nationale congolaise de Kasaï Oriental, des creuseurs clandestins travaillaient dans des galléries souterraines lorsqu’ils ont été engloutis par l'effondrement. Le bilan fait état de quatre morts et cinq rescapés, tous identifiés par la police comme habitant le quartier Nkuluse, dans la commune de Diulu à Mbuji Mayi.
La Miba, par contre, qualifie l'accident d’une incursion clandestine dans ses installations. Aucune plainte n’a été déposée jusque-là par les familles de victimes, auprès des services de la Miba , a déclaré un responsable de cette structure.Le service de la communication de cette société minière affirme par ailleurs pendant la saison de pluies, les puits de diamants creusés, généralement par les clandestins, ne répondent à aucune norme des mines à ciel ouvert. Il s'agit d'un risque permanent qu'encourent ces creuseurs, a-t-il déclaré.D'après toujours la police, plusieurs services assurent la sécurité au polygone. Mais sa grande étendue (40 kilomètres carrés, ne permet pas de maîtriser la situation. Le polygone n’est pas clôturé et par conséquent, n'est pas clairement délimité, précise la même source. Pour rappel, au mois d’août, un autre éboulement avait fait 8 morts, toujours au polygone de la Minière de Bakwanga.
Photo du Polygone minier de la Miba à Mbujimayi

jeudi 22 octobre 2009

INCROYABLE!


Oyo eza mawa mingi. Muana oyo abotami na makolo misato (3).

Un homme condamné car sa femme a choisi de se prostituer

Loi ya boye soki bameki ko apliker ya ngo na RDC mibali mingi bakodjala kondaner.
MEV
France : un homme condamné car sa femme a choisi de se prostituer
Haute-Garonne, France
– Un homme a été condamné à un an de prison avec sursis ce mercredi 14 octobre car sa femme se prostituait. Âgé de 45 ans, l’homme avait découvert que sa femme se prostituait mais n’avait pas voulu la quitter par amour.
L’homme a été condamné pour proxénétisme car vivant avec sa femme, il vivait également de ses revenus à elle, estimés à 5 000 euros par mois. Pourtant, la femme de l’homme condamné a choisi seule de vendre son corps… Pour l’avocat du mari condamné, ce dernier "a découvert que sa femme le trompait, qu’elle se prostituait et qu’elle avait l’intention de continuer. Mais comme il est amoureux, il a décidé de rester avec elle".Le couple a reconnu avoir des "mœurs légères", mais l’avocat du mari condamné a assuré qu’il quitterait sa femme si jamais elle continuait à se livrer à la prostitution.

lundi 19 octobre 2009

MALEDICTIONS!

Ali Bongo: Mal élu, investiture boycottée !
Par Freddy Mulongo,
dimanche 18 octobre 2009
M. Bongo, costume noir, chemise blanche et écharpe rouge, a prêté serment, main gauche sur la Constitution et main droite levée, conformément aux dispositions de la Loi fondamentale. Ali Bongo, 50 ans, a promis de préserver l'héritage de son père, Omar Bongo décédé en juin, mais aussi de grands changements notamment sur la lutte contre la corruption et la pauvreté. La cérémonie a été ponctuée par 21 coups de canon.
Ali Bongo, nouveau président du Gabon.
Il succède à son défunt père Omar Bongo Ondimba, 41 ans au pouvoir. Photo Archive.Parmi les présidents présents figuraient Denis Sassou Nguesso (Congo), Joseph Kabila (République démocratique du Congo), Teodoro Obiang Nguema (Guinée équatoriale), Fradique de Menezes (Sao Tomé et Principe), Amadou Toumani Touré (Mali), Faure Gnassingbé (Togo), Thomas Yayi Boni (Bénin). Parmi les absents: Paul Biya du Cameroun, qui lors des funérailles d'omar Bongo Ondimba (41 ans au pouvoir) avait réussi à rapprocher Ali Bongo de sa soeur Pascaline Bongo, Idriss Deby est à Paris, il était reçu le même jour de l'investiture par le président Français Nicolas Sarkorzy, le centrafricain Francois Bozizé a préféré rester dans son palais à Bangui. Joseph kabila qui cumule les présidences de la Sadc et Ceac n' a pu mobiliser ses troupes. 7 chefs d'Etat sur 53, on peut dire sans se tromper que le menu est fretin pour une investiture présidentielle. La France, ancienne puissance coloniale, était représentée par son secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet.
La coalition des principaux candidats de l’opposition gabonaise qui a rejeté la validation, par la Cour Constitutionnelle, de l’élection d’Ali Bongo Ondimba, a boycottée la cérémonie d'investiture du vendredi 16 octobre 2009 .Mercredi 15 octobre 2009, des femmes gabonaises ont manifesté nues dans les rues de Libreville pour marquer leur désaccord. « Nous ne voulons pas du candidat que la Cour constitutionnelle vient de nous imposer », a déclaré Anita Lea Méyé de l’association « Cri de femme. » La partialité de la plus haute instance judiciaire gabonaise ne fait aucun doute dans son esprit. « Depuis dix neuf ans, la Cour constitutionnelle est au service du régime en place. Nous allons donc manifester tous les jours s’il le faut pour dire ‘non’ à ce deuxième coup d’Etat électorale », a dit Mme Méyé avant d’expliquer: « En Afrique, lorsqu’une maman maudit son enfant, elle se dénude. »
"Je jure de consacrer toutes mes forces au bien du peuple gabonais, en vue d'assurer son bien-être et de le préserver de tout dommage, de respecter et de défendre la Constitution et l'Etat de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge et d'être juste envers tous. Je le jure!", a déclaré M. Bongo lors de la cérémonie solennelle d'investiture qui avait débuté peu avant 11H00 locales (10H00 GMT).
Il s'exprimait devant les députés, sénateurs, les membres de la Cour constitutionnelle et de nombreuses délégations comprenant des chefs d'Etat.
Impassible dans son costume paré de l'écharpe rouge, Ali Bongo a toutefois montré quelques signes d'émotion en perdant le fil des feuilles de son discours pour finalement improviser une conclusion en hommage à son père, décédé en cours de mandat alors qu'il était au pouvoir depuis 41 ans.
Se plaçant dans la continuité de Léon Mba, premier président du Gabon, et de son père, il a pris "l'engagement de s'inspirer et défendre en toutes circonstances cet héritage précieux", consistant notamment en "l'amour de la patrie, la paix, l'entente, la dialogue et le pardon"..
Le nouveau président s'est présenté comme un garant de la paix et de l'union, au-delà des clivages ethniques réapparus pendant la campagne électorale et auxquels il a fait allusion, sans jamais les citer.
Mais Ali Bongo a surtout promis des "réformes courageuses et ambitieuses afin d'opérer une véritable révolution (des) mentalités", évoquant lutte contre la corruption et meilleur partage des richesses dans un pays producteur de pétrole où le clientélisme et la corruption sont très répandus et dont la majorité de la population vit sous le seuil de pauvreté.
"Je veux un Gabon exempt de la corruption et de l'injustice. Je veux un Gabon où la justice est au service de tous", a-t-il martelé soulevant les applaudissements des invités au palais présidentiel.
"Je veux un Gabon où les plus méritants sont récompensés et où la sanction juste est infligée à ceux qui commettent des fautes", a-t-il poursuivi.
"J'ai bien compris qu'il y avait urgence d'agir vite pour redonner confiance et favoriser l'émergence d'un nouvel espoir. L'espoir de voir disparaître le chômage, la précarité et toutes les inégalités (...), l'espoir d'aller dans de bonnes écoles, se faire mieux soigner, d'être bien logé, de circuler sur nos routes en toutes saisons, de recevoir sa juste part des fruits et des richesses", a-t-il continué.Auparavant, le président de l'Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama, s'était placé dans la même logique. "Vous avez promis +paix, développement, partage+. Les politiques ont suffisamment ergoté: il faut transformer le quotidien de manière palpable".
M. Nzouba Ndama qui a cité Napoléon, Karl Marx, Félix Houphouët-Boigny ou Omar Bongo, a utilisé un proverbe africain pour résumer la situation d'Ali Bongo appelé à gérer l'héritage tout en menant des réformes: "+Celui qui suit les traces d'un éléphant n'a pas à se plaindre de la rosée+, mais à côté de ce nom (Bongo), il reste à vous faire un prénom".Et de prévenir des menaces pesant sur la politique du nouveau président: "D'une main, on vous exigera des réformes, de l'autre, on vous demandera de ne pas aller trop loin et de maintenir les équilibres antérieurs. La tâche est herculéenne."
L'opposition, qui conteste les résultats de la présidentielle tenue le 30 août et ne reconnaît pas la décision de la Cour constitutionnelle de valider l'élection d'Ali Bongo avec 41,79% des voix après examen de nombreux recours.

mercredi 14 octobre 2009

L'essentiel est d'arriver


Ba conditions ya boye! Ah moto muindo seko....

lundi 12 octobre 2009

Faut-il protester ou remercier Dieu?

Nasengi na Congolais nyonso atange article oyo. Nzambe azali kobakisila biso ba pasi mpo na nini? Tala ndenge Nzambe aza kaka kobakisela biso ba minerais na sous-sol ya RDC. Yango nde eza kobenda ba guerres denge na denge na mboka Kongo. Tosambela biso nyonso, tosenga Nzambe alimuisa mpe alongola ba richesses nyonso oyo mpo tovanda kimia. Soki tozala ata na ba elombe mbele toza lisusu na pasi te. Eza soni na mawa mpo na bisoeeeeeeee!!!!!!!!!!!!!!!!!!
MEV
Après le diamant, l’or, le coltan…
La guerre du « nickel » en RDC
Par Le Potentiel
La République démocratique du Congo n’est pas encore sortie du tunnel. Après la guerre économique sur fond du commerce illégal du diamant, de l’or, de la cassitérite, du bois… c’est maintenant le tour du pétrole et surtout du « nickel ». Dans la partie orientale de la RDC, précisément en Ituri, on vient de découvrir du « nickel » à l’état pur. Ce minerai fait déjà courir de nombreux acquéreurs de tous bords. Ce qui explique cette « résistance » à la paix, ces hésitations à ne pas maîtriser les criminels de la LRA, cette armée du Seigneur composée des rebelles ougandais.
« Ganga latina ». Les Congolais doivent désormais s’habituer à ces mots et à ce vocabulaire qui entreront sûrement dans le langage des conflits en RDC si jamais toutes les dispositions ne sont pas prises pour arrêter la boulimie des « faiseurs de guerre et de paix ». Selon le Père Sergio de la congrégation des « Missionnaires Comboniens », il s’agit d’une montagne dans la partie Est de la Province Orientale, précisément dans le périmètre qui regroupe les villes de Dungu, Faradje, Bunia. C’est dans cette montagne que l’on vient de découvrir du « nickel » à l’état pur. « Une grande guerre est en gestation. N’oubliez pas le pétrole, n’oubliez pas le bois, n’oubliez pas la « ganga latina », cette montagne où l’on a récemment découvert du nickel, presqu’à l’état pur ». Ce sont les déclarations du Père Sergio reprises dans le reportage réalisé par Colette Braeckman du Journal Le Soir, paraissant en Belgique.
Avant toute chose, retenons que le « nickel », est un minerai. Mieux, un élément métallique qui entre dans la composition de nombreux alliages, notamment des aciers inoxydables. En d’autres termes, le nickel demeure un métal précieux qui intervient dans la fabrication des métaux devrant intervenir tant dans le domaine de la construction, des ponts et chaussées, le secteur automobile, ustentiles de ménage… bref, dans l’industrie lourde et légère. Un métal à l’image du « coltan » qui remplit des fonctions diverses dans le domaine spatial et de la téléphonie cellulaire. Or, le « nickel » se trouve justement dans cette montagne, « Ganga latina », à l’état pur. Traité, il donnera d’autres dérivés utiles.
A Faradje, Gungu, Bunia, on perçoit déjà la ruée des « chercheurs des pépites ». L’une des raisons qui explique que la neutralisation des éléments de la LRA tire en longueur Car, sous prétexte de combattre la LRA avec les opérations « Coup de tonnerre et Rudia », la prospection se poursuit, loin de tout contrôle. Il n’est pas exclu que l’exploitation clandestine de ce minerai ait déjà commencé. Le père combonien ne prêche surtout pas dans le désert. Il sait ce qu’il dit. Tant il est vrai que la zone reste encore hypermilitarisée avec plusieurs armées : celles de la RDC, de l’Ouganda et du Sud Soudan. La sous - région est également infestée par de nombreux groupes armés et milices : LRA, FPI, FPJC… et tant d’autres.
LE PETROLE DU LAC ALBERT
Mais avant le « nickel », le « pétrole du Lac Albert » suscite déjà de nombreuses polémiques et controverses, c’est selon, entre la RDC et l’Ouganda. Des incidents ont déjà eu lieu avec mort d’hommes, de part et d’autre de ces deux pays.
Cependant, le « pétrole » du Lac Albert est une question de vie ou de mort pour l’Ouganda. Raison pour laquelle les autorités ougandaises usent de tous les prétextes pour exercer une pression sur la RDC, allant jusqu’ à envoyer leurs troupes au Congo pour des raisons sécuritaires Aussi, tant qu’ il ne sera pas institué une « Zone d’intérêts communs » pour l’exploitation commune de cette ressource pétrolière, et que les frontières lacustres n’ auront pas été clairement confirmées conformément à la charte de l’ ONU et de l’ Union africaine, il faut s’armer pour gérer de nombreux incidents de tous genres. Et si cette situation perdure, une « guerre n’est pas du tout à exclure ». Il n y a qu’à se tourner vers le passé pour écarter toute attitude naïve. Le panel des experts de l’ONU sur le pillage des ressources congolaises est édifiant à ce sujet.
D’autre part, il nous revient que le « métal jaune », entendez l’ or, s’annonce sous des perspectives heureuses. Les cours sont à la hausse et que la partie orientale, celle de l’Ituri, accuse une réserve évaluée à 22 milliards USD.
Devant ces perspectives heureuses, les sociétés aurifères, à savoir AngloGold Ashanti et Randgold ont décidé « de s’associer pour exploiter les mines d’or de l’ Ituri ». Elles n’ont pas tort.
John MacGloin, un analyste d’exploitation minière dans la société d’expertise londonienne Arhutnot Securitie Ltd, est formel : « Si vous souhaitez conserver votre position, vous vous devez d’aller chercher dans les lieux, comme le Congo, parce que c’est là que les gisements sont très riches ».
Ce potentiel explique cette situation d’insécurité en Ituri. Des groupes armés et milices servent d’écran à des investisseurs d’opérette, des criminels économiques sans foi ni loi qui profitent de la crise politique en RDC pour tirer les marrons du feu afin de s’enrichir. Entre-temps, des groupes armés, comme la LRA, se constituent une « véritable économie de guerre » qui leur permet de résister et de rejeter chaque fois des offres de la paix.
Mais en réalité, face à la « crise financière » qui sévit dans le monde, pour résister, de nombreux pays s’appuient maintenant sur l’ « économie réelle ». Ils vont à la conquête de nouveaux espaces économiques pour contrôler le « pétrole, le diamant, l’or, le coltan, le bois, l’eau… », bref les matières premières.
Pierre Conesa, dans son article prophétique intitulé « Y a-t-il un risque américain pour l’Europe ? » est précis : « Au-delà des menaces désormais classiques (prolifération et terrorisme), certains des principaux scénarios de guerre dans l’ avenir sont soit des actions militaires uni-latérales (comme celle qu’ont décidée les Etats-Unis en Irak) soit un (ou des ) conflit(s) pour le contrôle des ressources rares ».
C’est ce qui se passe exactement en République démocratique du Congo depuis plus d’une décennie, réflètant justement cette prédilection. Les autorités congolaises doivent savoir lire les signes des temps pour éviter que la génération future les accuse de « complices ».
VERITABLE CRI D’ALERTE
La déclaration du Père Sergio constitue un véritable cri d’alerte. Une sonnette d’alarme pour que les responsables congolais, à tous les niveaux, prennent leurs responsabilités. Une fois de plus, ce « calotin » ne prêche nullement dans le désert en parlant « d’une grande guerre en gestation ». Tant que celle-ci sera sous-tendue par des enjeux économiques, les « faiseurs de guerre » qui ne sont nullement des enfants de choeur, useront de tous les sortilèges pour déstabiliser le pays de manière à continuer à le piller, avec l’aide de leurs hommes de main.
La situation est tellement si préoccupante qu’elle a été portée à l’autel du Synode de paix à Rome. En effet, dans une déclaration lue à cet effet, Mgr François Xavier Maroy Rusengo, archevêque de Bukavu, a annoncé son départ de Rome pour regagner Bukavu devant la « grave situation au Sud-Kivu ». Auparavant, il a été rendu publique la déclaration des « Missionnaires Comboniens » de plusieurs continents qui viennent de manifester leur solidarité avec les populations du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de la Province Orientale de la RDC. Ils dénoncent la tragique situation dan laquelle vivent les populations congolaises et condamnent avec véhémence la « grande destruction » commise par la LRA et les FDLR. Ils se sont adressés à l’ONU et au Parlement européen pour leur demander d’assumer leurs responsabilités en allant au secours des populations congolaises en danger pour leur apporter assistance. « Il faut mettre toute la pression nécessaire sur les gouvernements occidentaux pour qu’ils agissent et arrêtent cette catastrophe qui est en train de dévaster le nord-est du Congo. Ce qui est déplorable, c’est que ces abus et cette tragédie sont en train de se réaliser sous les yeux de ceux qui devraient protéger la population civile », souligne cette déclaration qui vient de faire allusion à la présence inefficace de la MONUC.
Les Missionnaires comboniens ont vu juste. Car, les revenus de cette «guerre économique » profitent avant tout aux gouvernements occidentaux, et non au peuple congolais, lesquels gouvernements opèrent à travers leurs multinationales. Faut-il attendre que cette « nouvelle guerre en gestation » éclate pour continuer à compter les morts en RDC ? Cynique.

dimanche 11 octobre 2009

Solution pour le réseau téléphonique

Allo! Allo! Oui! Parle maintenant, c’est bon! J’ai le réseau, je t’entends !!!!

jeudi 8 octobre 2009

Un animal raté, mawa!




Cliquez ici pour lire: http://www.zigonet.com/yu-zhenhuan/en-images-l-039-un-des-hommes-les-plus-poilus-du-monde_art8242.html

Kasaî ou Bas-Kongo

Ba famili ya Franco balingi balongola ebembe naye na cimetiere ya Gombe mpo bakende kokunda yango na Sonabata, Bas-Kongo. Batetela mpe balobi ke Franco azali muana na bango, esengeli ebembe naye ekende na Kasaî kuna na Lodja. Eloko nakoki koloba eza boye, epayi ya Bakongo bana bakendeke kote ya mama. Lokola tata ya Franco aza Mutetela mama naye Mukongo, decision ekouta kaka epayi ya mama kasi tata te. Bandeko bolanda coutume.
Kinshasa, 07/10/2009 / Musique
Sa famille biologique s’en est émue à bon droit et a estimé que le très honorable fils ne kongo, ambassadeur de sa culture et très attaché de son vivant à cette culture-là, n’était pas vraiment à sa place au cimetière de la Gombe.
Comme on le sait, le Grand Maître Luambo Lo Kanga Lua Dju Pene Makiadi alias Franco De Mi Amor décédé le jeudi 12 octobre 1989 à Namur (Belgique) totalise 20 ans dans l’au-delà, cette année.Et chacun sait que les précédents anniversaires ont été plutôt ternes, on dirait indignes du monument et baobab de la musique congolaise et continentale qu’a été Oncle Yorgho, le sorcier de la guitare.Sa famille biologique s’en est émue à bon droit. Et a, dans la foulée, estimé que le très honorable fils ne kongo, ambassadeur de sa culture et très attaché de son vivant à cette culture-là, n’était pas vraiment à sa place au cimetière de la Gombe où sa dépouille repose pour l’éternité. A la merci de toute éventuelle profanation...Le projet d’exhumation et de ré-inhumation à Sona-Bata, terre natale du guitariste défunt a à cet effet été rendu public il y a quelques mois.Interrogé à ce propos, Luambo Emongo, le tout jeune garçon qui avait ému le monde, guitare de son père à la main aux funérailles du Grand Maître Franco en octobre 1989 à Kinshasa, a confirmé que le projet restait bien à l’ordre du jour.« Nous y tenons toujours .Mais, Papa avait cessé d’appartenir à sa seule famille biologique. Il était devenu un patrimoine national. Voilà pourquoi nous avons écrit à ce propos au Gouvernement. C’est de ce dernier que dépendra l’exhumation ou non au corps de notre père. Pour notre part, la réinhumation dans le Bas-­ Congo nous tient vraiment à cœur », a déclaré Emongo aujourd’hui adulte et qui, à ce titre, a aujourd’hui voix au chapitre au sein de la famille biologique du Grand Maître Luambo Makiadi.Pour l’heure, ce qui est acquis, c’est qu’avec le Prof. Bazin Kulubika en harmonie avec le « Poète » Lutumba Simaro, le groupe Bana OK jouera ce samedi 10 octobre dans la soirée chez Kintoni Mayard, rue Lukandu n°42, commune de Kasa-Vubu, dans le cadre des 20 ans du Grand Maître Franco dans l’au-delà. « Kintoni Mayard », on le sait, est un des lieux emblématiques à côté de « Un, Deux, Trois -Mama Kulutu », « Faubourg » et dans une certaine mesure, le bar « Porte Noire » à
Franco Luambo, 1956
Lemba où jouait le T.P. OK Jazz à son apogée.L’hommage à l’Oncle Yorgho se poursuivra le dimanche 11 octobre à l’Espace Sébastien à Bibwa sur la route de Kinkole avec le même Bana OK du « Poète » Simaro Masiya recordman de longévité aux côtés de Franco avec 28 ans ininterrompus de fidélité au Grand Maître Ya Fuala.Le lundi 12 octobre, il est prévu le dépôt de gerbes de fleurs sur la tombe du défunt patron du TP OK Jazz. L’apothéose, avant un festival au stade Tata Raphaël au mois de décembre tel que prévu par Luambo Emongo, c’est un concert v.i.p. au Salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa, le 17 octobre prochain.Si l’initiative en revient aux proches de feu Luambo Makiadi, le Congo politique et culturel reste bien interpellé devant la mémoire d’un artiste qui aura porté très haut et bien loin au-delà des frontières nationales l’étendard de la culture de la Rdc. L’occasion de prouver qu’à ses dignes fils, la nation est bien et restera à jamais reconnaissante !
(Tkm/BT/PKF)Kale Ntondo/Visa

mardi 6 octobre 2009

Marié à 4 femmes

Un Sud-africain se marie avec quatre femmes le même jour

Nayebi te soki yo omoni boni na likambo oyo. Mpo na nga, il ne fale pas Djo oyo asangisa basi naye nyonso esika moko mpe abala bango au même moment. Akokaki kosala mariage minei (4) différents mpo na kotemoigner amour na chake femme.
Bino basi!
Zuwa ekozanga!
Elombe oyo akomikabola denge nini!

TSHALA MUANA PARLE DE MJ 30


MJ 30






Tshala muana










Djo oyo aza na kanda makasi



Tshala Muana awangani makambo nyonso, boyoka bino moko, cliquez sur ces liens:



vendredi 2 octobre 2009

Le chat et la souris

Un chat poursuit une souris. La souris court de toutes ses forces afin d'échapper au danger. Elle voit une cathédrale, elle s'y glisse et y entre. Le chat ne la lâche pas. Il entre à son tour et rejoint la souris dans la cathédrale.



Fatiguée, la souris s'arrête à côté de l'autel et dit au chat : " ici on aime son prochain comme soi même, on ne tue pas et on ne fait pas du mal à quelqu'un, c'est un lieu saint".


Et au chat de lui répondre: " ici là même, on mange le corps de Jésus et on boit son sang, ce n’est pas pour toi qu'on va changer les choses aujourd'hui deh". Tu vas subir le même sort que le Christ, je vais manger ton corps et boire ton sang et je serais sauvé de ma fin.

jeudi 1 octobre 2009

DECES DU MINISTRE ANDRE PHILLIPE FUTA


Ministre,Andre Phillipe Futa
En escale à Paris, sur le chemin de retour à Kinshasa, il a été trouvé mort dans sa chambre d’hôtel dans la capitale Française.
Information donnée par l’ambassadeur de la RDC sur place. Les précisions sur les circonstances de temps de son décès ne sont pas encore fournies. Le président national du parti national de l’unité (PANU), un parti congolais et coordonnateur de l'Alliance pour la Majorité Présidentielle (AMP), a entamé ses études primaires à Miabi avant de les poursuivre à l’École des Père Scheut à Mérode, toujours au Kasaï oriental. En 1966, il termine ses études secondaires à l’Institut Saint François Xavier et entre à l’Université officielle du Congo, l’actuelle Université de Lubumbashi, où il termine avec distinction les études des sciences agronomiques.Après un court passage à la Compagnie des Grands élevages de Katongola de Kamina en qualité de chef de secteur, il devient assistant à l’Université nationale du Zaïre en 1972. Deux ans plus tard, il quitte le pays avec toute sa famille pour se rendre aux Etats-Unis d’Amérique où il intègre l’Université de Floride. En 1976, il décroche son diplôme de maitrise en économie des ressources naturelles.En 1980, la famille s'installe à Abidjan, Côte d'Ivoire, où Futa rentre à la Banque africaine de développement (BAD) au sein de laquelle il gravira les échelons. En 1997, il sera détaché à l’International Center for Insect Physionomy and Ecology (ICIPE) comme Directeur. Deux ans plus tard, il retourne à la BAD en tant que directeur de l'Afrique de l'Est au bureau régional d'Addis-Abeba en Éthiopie.En avril 2001, André Philippe Futa revient à Kinshasa entre au gouvernement en tant que ministre de l’Agriculture, Pêche et Élevage. Le président Joseph Kabila lui renouvellera sa confiance en le nommant au ministère de l’Économie en novembre 2002. Plus tard, il sera nommé au poste de ministre des Finances en remplacement de Modeste Mutombo Kyamakosa. En 2004, il est élu président du Conseil des gouverneurs de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. Après avoir servi honorablement à ce poste, Futa quittera le ministère des Finances et ce consacrera aux activités de son parti, le Parti de l'Alliance Nationale pour l'Unité (PANU), auquel il sera élu président national le 6 mars 2006 lors du premier congrès du parti.En janvier 2007, il se fait élire Sénateur de la Province du Kasaï Oriental. Futa est rappelé au gouvernement le 25 novembre 2007 en tant que Ministre de l’Économie nationale et du Commerce, suite au remaniement ministériel du gouvernement Gizenga.André-Philippe Futa Mudiumbula Tshitumbu Tshipadi est né le 26 août à Miabi au Kasaï oriental en 1946. Il laisse une veuve et dix enfants.

J’ai choisi de me tuer moi-même




Bandeko eza pasi mingi na EST kuna. Déspoir ekomi makasi! Nani akosalisa bandek'oyo!

MEV




Kinshasa, 29/09/2009 / Société
Sans espoir, de plus en plus de personnes, surtout des jeunes, se suicident à Bukavu. Traumatisés par les guerres et la pauvreté, ceux-ci perdent le goût de vivre. Des changements de comportement signalent en général leur désespoir. Y être attentif peut leur sauver la vie.
Un vieux de 72 ans s’est récemment pendu à Bukavu. Sa femme ne pouvait pas lui donner à manger, car leur foyer manquait d’argent. Ce dernier cas a porté à onze le nombre de suicides enregistrés, entre janvier et juin 2009, dans la capitale de la province du Sud-Kivu, à l’est de la RDC. Les jeunes des bidonvilles pauvres sont les plus touchés. D’abord confiants dans l’avenir, ils sont rapidement désemparés en voyant leurs espoirs entravés par l’incompréhension des plus âgés, de la société et même de leurs égaux. Les cas de suicide se multiplient et leur annonce circule mieux grâce au téléphone portable.Les guerres successives, l’insécurité toujours présente, les pillages récurrents, les assassinats fréquents, l’appauvrissement ont perturbé l’harmonie des familles et la cohésion sociale. « Quand on a en face de soi une communauté où les pauvres et les affamés sont les plus nombreux, le stress et les traumatismes sont au rendez-vous », analyse Jean-Bosco Waso Kazamwali, responsable d’Initiative d’évolution dans la communauté responsable (INECOM), une association qui accompagne les personnes du troisième âge.
« J’ai perdu le goût de vivre »
« Depuis cinq ans, j’ai perdu le goût de vivre », témoigne A. H., un garçon de 23 ans qui a tenté plusieurs fois de se tuer, mais a été sauvé de justesse par des proches. « Après chaque attaque, des cadavres étaient étendus dans les rues », se rappelle-t-il. Les hommes armés tuent sans pitié. Ils inventent la guerre pour tuer et même quand il n’y a pas de guerre ils tuent aussi et pire que durant les affrontements. A l’école, on nous a pourtant appris à respecter la vie ». « C’est pourquoi, confie-t-il, au lieu d’attendre qu’un autre vienne y mettre fin, j’ai choisi de me tuer moi-même. Plusieurs fois, j’ai essayé avec une corde.Les voisins m’ont sauvé, reprend-il en riant. Après, je me suis promené la nuit pour tenter de tomber dans les mains des bandits. En vain. Il a déclaré à ses amis que sa vie n’avait plus de sens à ses yeux. « C’est pour cela que nous continuons à le surveiller même à son insu », déclare l’un d’eux. « Prendre le poison, on pourrait me faire vomir. J’ai utilisé la corde et j’ai été sauvé de justesse », regrette un autre jeune. Mais tous n’ont pas eu cette chance.
Des signes avant-coureurs
La perte d’intérêt pour ce dont ils raffolaient, l’isolement, l’exposition au danger... sont des signes qui signalent des tendances suicidaires. Comme s’ils voulaient avertir leur entourage qu’ils voulaient mettre fin à leurs jours. « Depuis huit mois, H. K. avait changé son mode de vie, révèle la mère d’une fille qui s’est pendue en mai dernier. Elle avait changé de compagne d’école, n’allait plus à la messe le dimanche, rentrait plus tard que de coutume... »Les témoignages des voisins et des compagnons sont révélateurs. « H. K. disait qu’elle pourrait se suicider si elle échouait aux examens d’Etat », se rappellent les collègues de classe de la jeune fille qui s’est pendue avec son pagne après avoir passé les examens oraux de français et s’être saoulée avec ses camarades.Le suicide est un acte impulsif qui suit pourtant un processus complexe. Avant d’agir, la victime y songe longuement et le plus souvent, en parle à quelqu’un. Oswald Rubasha Muhemeri, un psychologue qui accompagne les victimes des guerres, prévient : « Les suicidaires sont des personnes ayant accumulé des chocs qui les rendent pessimistes, peureuses, relativistes, désespérées. Ces chocs aiguisent leur susceptibilité, leur fait perdre le goût de vivre. Ce point de non-retour conduit le plus souvent à la solution raccourcie : le suicide ».Le copain d’un garçon suicidé se souvient : « Depuis 5 mois, notre regretté ami était devenu alcoolique. Des soupçons de toxicomanie pesaient même sur lui, car il fréquentait déjà nuitamment des débits de boisson en compagnie de fumeurs de chanvre », regrette Jonas Balitalike, un étudiant.On ne se donne pas la mort par hasard et les personnes traumatisées ne veulent pas nécessairement mourir. Elles veulent seulement mettre un terme à la souffrance qu’elles endurent depuis longtemps. Elles s’exposent au danger pour hâter les choses, versent dans l’usage des stupéfiants « pour oublier les soucis », disent-elles souvent. « Lorsqu’une personne longtemps traumatisée change brusquement de caractère, de manière ostentatoire, c’est dangereux, avertit Oswald Rubasha. A ce moment-là, un entourage avisé peut encore sauver la situation.»(Tkm/GM/PKF)Thaddée Hyawe-Hinyi/Syfia Grands Lacs/Le Palmarès

La femme congolaise fait l'objet d'une scandaleuse exploitation

Esengeli leta afongola miso mpo na kopekisa situation oyo. Bino mpe bandeko ya basi bomipesa valeur. Botika kondima bindimela te. Bakosi yo na mua mikemike otiki nzutu libanda obandi kobina soni te!
MEV
Kinshasa, 05/09/2009 / Société
Il est de notoriété publique que la femme congolaise fait l’objet d’une scandaleuse exploitation par les musiciens et toute l’organisation du show-biz dans le pays. Dès lors comment entendent réagir les leaders féminins qui prétendre s’impliquer dans le combat du Genre
Pour attirer du public, les musiciens de Kinshasa comme de Brazzaville, n’hésitent pas à faire monter sur scène, ou à montrer dans les clips, des danseuses très peu vêtues qui s’exhibent sans pudeur. Ces filles qui servent d’appât choquent de nombreux Congolais, surtout les femmes.Vingt-deux heures trente, ce 5 août, la 7è édition du Festival panafricain de musique (Fespam) bat son plein. Sur les planches du stade Eboué, c’est la prestation de Ferré Gola, un artiste de RD Congo. Quatre danseuses vêtues de jupettes qui s’arrêtent à mi-cuisse et de cache-coeurs qui laissent le nombril à l’air, s’agitent au rythme de « Qui est derrière toi ». « Le port de tenues sexy nous permet de danser tranquillement et de captiver notre public lors des concerts. Il est vrai que ces tenues laissent parfois apparaître nos parties intimes » reconnaît Bibi, une de ces danseuses, avant de monter sur scène. Danseuses et chanteuses, qui accompagnent presque toujours sur scène les groupes musicaux, sont nombreuses aujourd’hui à s’habiller ainsi. Cette utilisation du corps des femmes, voire de très jeunes filles, en tenues jugées indécentes par les Congolaises, suscite leur indignation.Atteinte aux bonnes mœursCertes, la femme est la principale source d’inspiration des auteurs compositeurs congolais : sur 20 chansons, 18 lui sont consacrées. Ce qui fait dire à Jean Serge Essou, 75 ans, leader des Bantous de la capitale qu’ « il est plus facile de composer sur la femme que sur autre chose. Parce que la femme c’est le quotidien, le passé, le présent et le futur. Sans elle, la chanson va se raréfier et peut-être même disparaître, c’est elle qui vend la chanson ». Selon une étude menée en 2002 par Jean Bruno Mitsoko, journaliste chercheur, et publiée en février 2008, sur plus de 16 000 chansons et clips réalisées entre 1945 et 2002 à Brazzaville et Kinshasa, plus de 14.000 parlent de la femme.Sur scène comme dans les clips des chansons des deux rives, les déhanchements et les contorsions des femmes occupent une place de choix, constate-t-il. Dans Alia, l’Une des vidéos de Koffi Olimidé, on pouvait voir des jeunes filles presque nues se roulant sur un lit de manière lascive, ce qui, pour les Congolais, est une atteinte aux bonnes mœurs. La tenue de scène des hommes est toujours normale et décente, remarque aussi ce chercheur, alors que ce n’est le cas que pour 20 % des danseuses.Le 5 août, au Palais du Parlement, lors de l’élection Miss Fespam, les candidates ont défilé en caleçon ce qui, selon la culture bantoue, est une manière d’humilier la femme. « La cellule familiale au Congo en a pris un coup, car certains parents ne contrôlent plus les filles. L’autorité parentale n’a plus ses assises dans la famille. C’est pourquoi nous assistons à ces spectacles où les chefs d’orchestre et certains responsables de la culture congolaise laissent les filles à demi nues », se lamente madame Bernadette Ebaka, directrice au ministère de la Promotion de la femme, à Brazzaville.Prostitution déguiséeNon seulement la tenue des flues frise la honte, mais les paroles de certaines chansons sont aussi choquantes, décrivant crûment des scènes érotiques avec de nombreux détails. Pourtant, les autorités ne les interdisent pas toujours, par faiblesse dans l’application de la loi, comme l’a reconnu le ministre de la Culture de la République du Congo, Jean-Claude Gakosso, lors d’un entretien à propos des dérapages des artistes.La femme n’est pas seulement utilisée pour les productions musicales. A moitié nue, elle agrémente aussi les soirées dansantes. Aujourd’hui, il est difficile de voir un orchestre sur une estrade, de Brazzaville tout comme de Kinshasa, sans filles. Deux musiciens sur trois affirment que celles-ci jouent un rôle capital dans leur succès.Pour autant ces danseuses, dont on exploite le corps, sont en général très mal voire pas du tout payées pour leurs prestations. Quatre sur cinq d’entre elles avouent qu’en marge des soirées dansantes, elles pratiquent une prostitution déguisée pour compléter les maigres sous que leur proposent les chefs d’orchestre. Pas question de salaire, tout juste des perdiem, variables selon la tâche demandée et l’ancienneté.« Elles servent également de coussins nocturnes aux chefs d’orchestre et à certains chanteurs chevronnés. Lors des tournées à l’étranger, certaines paient de leur charme dans l’espoir de faire partie du voyage et vont parfois jusqu’à hypothéquer leurs perdiem pour obtenir des billets d’avion. Une fois en Europe, révèle Jean Bruno Mitsoko, elles organisent des joutes sexuelles dans les couloirs sombres des dancings. »(DN/Milor/GW/Yes)Marien Nzikou-Massala/Le Potentiel

18 millions d'analphabètes en RDC, mawa!

Toloba epai tozonga epai, ba analphabètes baza kobakisama kaka. Okokuta na kati ya famille awa na Kin, soki moto aza na bana 6, 7 to 8 akokoka kofutela bango nyonso kelasi te, akopono 3 to 4 oyo baza na mua mayele asali ba sacrifices akotisi bango kelasi, oyo ba mosusu bavandi na ndako mpo moyen eza te. Kelasi eza kokuter cher moyen te! Minerval, uniforme, ba kayers, kofina molakisi etc... D,ici 10 ans nombre ya ba bulumbulu ekomata makasi mpo na ba mboka (villages) mingi kelasi eza te.
Kinshasa, 11/09/2009 / Société
Etant un droit humain et un facteur de développement, l’alphabétisation est considérée cette année comme facteur d’autonomisation. Ce thème développe un accent sur le rôle que joue l’alphabétisation dans l’épanouissement de l’individu.
Selon Boubakar Diara, représentant résident de l’Unesco /RDC, ce moment d’arrêt et de réflexion au cours de l’année offre l’opportunité de rappeler l’importance de l’alphabétisation dans la vie des citoyens et citoyennes. Etant un droit humain et un facteur de développement, l’alphabétisation est considérée cette année comme facteur d’autonomisation. Ce thème développe un accent sur le rôle que joue l’alphabétisation dans l’épanouissement de l’individu.
Malgré le fait que l’alphabétisation joue un rôle de plus en plus important dans l’autonomisation, les statistiques montrent que près de 776 millions de personnes, sur la planète, sont analphabètes. A cela s’ajoute 75 millions d’enfants qui sont exclus du système scolaire. Ces chiffres montrent à suffisance l’ampleur de la tâche qui est celle de l’alphabétisation. Pour ce qui est de la RDC, la situation n’est pas satisfaisante, a confirmé le représentant résident de l’Unesco. Avec ses 18 millions d’analphabète, la RDC est placée parmi les 35 pays où l’analphabétisme représente un danger public.Pour leur part, les instructeurs en alphabétisme de la RDC ont exigé la relecture, par le Parlement, de la loi-cadre sur l’enseignement national. Au gouvernement, la prise en charge des établissements de l’éducation informelle pour leur fonctionnement. Car ces établissements fonctionnement jusqu’à ce jour dans un bénévolat. Pour ce qui est des partenaires bilatéraux et multilatéraux du gouvernement, ces instructeurs ont exigé un appui significatif.Représentant le ministre des Affaires sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale, le secrétaire général de ce ministère, Jean de Dieu Kaseya, a soutenu que cette célébration coïncide avec la 7ème année de la décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation déclarée en février 2003 à New York. Celle-ci a pour but la réduction de moitié du taux de l’analphabétisme d’ici 2012. Comme le représentant de l’Unesco, le représentant du ministre a aussi déclaré que cette situation demeure préoccupante.Car avec ces 18 millions d’analphabètes, la RDC est classée parmi où l’analphabétisme constitue un enjeu critique. Il est vrai que devant ce défi, quelques réalisations sont accomplies à travers le pays. Il s’agit de la formation des instructeurs en alphabétisme à travers le pays.Et ce, avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD). La sensibilisation et formation des éducateurs au centre de rattrapage scolaire dans le pays avec l’appui de l’Unicef.La récolte des données statistiques de l’éducation non formelle à travers les territoires nationale avec l’appui de l’Unesco et BAD. Il faut par ailleurs signaler que plusieurs bénéficiaires en alphabétisme ont démontré, à travers des récits leurs performances en alphabétisme.(Milor/GM/PKF)Yves K./Le Potentiel