samedi 9 décembre 2006

Nouvelles de la RDC

Kabila? Kanambe?
KABILA A TOUT FAUX
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Voici pourquoi Maître Marie-Thérèse Nlandu est toujours en prison...
Vendredi 8 décembre 2006.
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Lettre ouverte à la Communauté internationale
En notre qualité de femme politique, et candidate présidente de la RD Congo et à ce titre, porte-parole du peuple congolais, avons l’honneur de vous adresser la présente requête :
Attendu que celui qui s’occupe de politique internationale ne saurait négliger les questions éthiques ;
Que la question de la crise congolaise doit revêtir nécessairement une dimension d’ordre éthique ;
Que le peuple congolais tient définitivement à tourner la page des assassinats, des détournements des deniers publics, de l’inéxpérience, de l’incompétence, de la mauvaise gestion, du pouvoir par procuration, de la corruption et d’autres anti-valeurs ayant atteint leur paroxysme au cours de la présente tension ;
Etant donné, par ailleurs, la persistance des zones d’ombre sur la personne de Monsieur Kabila au moment où il accède à la magistrature suprême en RD Congo ;
Etant donné qu’aux yeux du peuple congolais, Joseph Kabila, de plus en plus appelé Hyppolite ou Christopher Kanambe, de nationalité rwandaise, tire sa force du soutien de certaines puissances financières de la communauté internationale ;
Etant entendu que son entourage immédiat a été accusé de corruption et d’indélicatesse dans la constitution d’une immense fortune personnelle sur le dos du peuple congolais ;
En regard de cette situation et pour raison d’Etat afin d’éviter le suicide collectif du peuple ;
Demandons avec insistance au Secrétaire général de l’Onu, de l’UA, aux gouvernements américain, allemand, belge, français, suisse, angolais, sud-africain, britanique et tanzanien d’obtenir de Kabila avant son investiture une déclaration sous serment pour ce qui suit :
1. Qu’il n’a jamais posé aucun acte d’indélicatesse ou de corruption dans la construction de sa fortune personnelle ;
2. Qu’il n’a jamais commis d’actes illicites ou indirects avec le groupe Forrest et qu’il n’a pas placé des fonds personnels en Tanzanie et à Dubaï, qu’il n’alimente pas ses comptes personnels par la vente des Diamants aux diamantaires d’Anvers ;
3. Qu’il déclare sous serment l’Etat de sa fortune ;
4. Qu’il n’est nullement impliqué dans des actes de corruption au Congo et qu’il est exempt de tous soupçons dans les transactions dites fatales, entre autres : Ephythéose Moanda, les contrats miniers, la vente du sol et sous-sol congolais, la gestion des entreprises publiques dont la disparition de 32 millions de dollars US payés par le Congo-Brazza à la Société Nationale d’Electricité (SNEL), les fonds destinés aux hôpitaux du Congo dans le budget 2005, les 12 millions de dollars US donnés au Mouvement Social pour le Renouveau (MSR) pour manipuler les élections, toutes les ventes suspectes de terre pendant la Transition du reste considérée comme période suspecte ;
5. Qu’il n’a jamais été impliqué dans des abus de droit de l'homme, divers assassinats et crimes contre l’humanité : 200 à 500.000 Hutus pendant l’avancée de l’Afdl de 1996 à 1997 dans l’axe Goma-Kisangani (Voir lettre ouverte du 17 octobre 2001 de Robert Garreton, rapporteur spécial de l’Onu), qu’il n’est ni de près ni de loin concerné par la mort de 5.000.000 de congolais depuis 1996 à ce jour, qu’il n’est pas lié en tant que Commandant suprême des Fardc aux exécutions sommaires du colonel Tsheke Muadi,commandant Mamba Tshiaba, Officier S3 Ilenda Désiré ni du Commandant de compagnie Etende ;
6. Qu’il infirme ou confirme sa filiation vis-à-vis de sa mère biologique Marceline Katerebe Munkangabuje et de son père Christopher Kanambe, qu’il publie et signe sous serment son curriculum vitae détaillé avec précision des années, des noms des écoles et lieux, les types d’études, des titres académiques acquis, des références de ses professeurs et témoignages de ses collègues de classe ;
Considérant que sous d’autres cieux, ces accusations donneraient lieu à un impeachment ;
De ce qui précède...
Les fonctions de Chef d’Etat qu’exerce Joseph Kabila et les engagements qu’il prend en notre nom exigent de lui une visibilité et une transparence complètes surtout, en ce moment crucial du destin d’un peuple qui sort de 40 années de soumission ;
Sous toutes réserves de droit, sous bénéfice d’urgence et tout en remerciant la communauté internationale du soutien vrai au peuple congolais sans défense, j’attends une suite à la présente requête qui m’obligerait.
Marie-Thérèse Nlandu M.N
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Vient de paraître aux éditions L’Harmattan, à Paris

Fweley Diangitukwa, " Le règne du mensonge politique en RDC. Qui a tué Kabila? "

ISBN : 2-296-01840-8 ; 13 euros

Voici enfin expliquées en détail les raisons et les circonstances de l’assassinat du président autoproclamé Laurent-Désiré Kabila, les origines de Joseph Kabila et le nouveau style de recolonisation de la République " démocratique " du Congo (plus subtil et plus stratégique) mené à partir des représentants locaux acquis aux idées des potentats étrangers. Le peuple congolais est terrorisé, trompé et appauvri à dessein afin de spolier plus facilement les richesses minières du Congo.

" Le règne du mensonge politique en RD Congo " est un livre qui doit être lu par les Congolais qui aiment profondément leur pays et par tous les amis de la RD Congo. Faites connaître ce livre autour de vous. Le tirage étant limité, veuillez commander votre exemplaire dès aujourd’hui.

4ème page de couverture

" La vie politique congolaise est réglée par le mensonge. Parmi les dossiers les plus chauds sur cette question, il y a la nationalité des soldats rwandais incorporés dans l’AFDL, le massacre des réfugiés Hutu en RDC, le vrai mobile de l’assassinat de L.-D. Kabila caché aux Congolais, le choix de son successeur, le curriculum vitae très discuté de Joseph Kabila et de plusieurs hommes politiques haut placés, les objectifs poursuivis par l’AFDL, les CPP, le PPRD, l’enrichissement sans cause des hommes politiques, etc.

A cause de son âge avancé, LDK ne pouvait plus être ce soldat à l’image héroïque de Che Guevara. Ainsi, chaque brave guerrier qui pouvait accepter de mener la guerre pour son compte devenait son allié, son ami, son confident, son frère ou son " fils ". Il a présenté James Kabarebe, sujet rwandais, comme un parfait citoyen congolais. Le président L.-D. Kabila a pactisé avec tout individu qui était capable de lui montrer le " bon " chemin, augmentant ainsi la confusion dans la question de la nationalité. Les services de renseignement étaient truffés d’étrangers qui se disaient Congolais et qui étaient présentés tels quels par Kabila lui-même. En politique, lorsqu’un homme d’État a menti une première fois, il a tendance à persévérer dans son mensonge afin de ne pas être discrédité. Voilà comment le mensonge politique est devenu un art en RD Congo. Aujourd’hui, de nombreux Congolais déclarent publiquement que la relation de consanguinité que le président Laurent-Désiré Kabila a déclarée avoir avec Joseph Kabila est un vrai mensonge.

A Rome, César fut assassiné par Brutus qu’il aimait comme son fils. Un leader politique ne peut être assassiné que par celui qui lui est très proche. Justement par un Brutus ! Mais qui est ce Brutus congolais ?

Le scénario de la mort de Lumumba s’est-il répété, celui de l’implication d’une puissance étrangère et l’accession au pouvoir du bourreau de la victime secondé et protégé par tous les arrivistes, les assoiffés du pouvoir et de l’argent facile et par la communauté internationale ?

Le Congo a besoin d’un leader de conviction, d’un homme d’Etat rassembleur, qui incarne l’esprit de développement et de progrès, appelé à sortir ce sous-continent du mensonge politique et de la démagogie ".

Fweley Diangitukwa est docteur en sciences économiques et sociales, mention : science politique (Université de Genève). Il a déjà publié plusieurs ouvrages.

Lire, du même auteur et chez le même éditeur, "Géopolitique, intégration régionale et mondialisation", mai 2006, 319 pages.

Pour connaître les autres publications de l’auteur, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous :

http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=result

or

http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=auteurs&obj=artiste&no=5038

(Cliquez sur auteur, recherche, Diangitukwa Fweley)


----- Original Message -----
Sent: Thursday, August 17, 2006 3:49 AM
Subject: [debout_congolais1] RE : Assassinat de L-D. KABILA : "Joseph-Hypolite" Kabila DOIT PARLER !!


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Nani abomaki L.D.Kabila? Ti na moyi ya lelo toyebi te nani abomaki ye! Ata muana na ye oyo aza président aza kosala ata effort moko te po na ko eclaircir assassinat oyo! Binga ya mobali, président mobimba akende na mabele kaka boye sans suite? Likambo ya soni eza nde date ya liwa naye! L.D.Kabila akufi le 16 mai, bango bakosi ete akufaki le 17 mai, balandi lokuta ya moyibi ya Sakombi! Tii lelo balingi ko rectifier te lokuta oyo te!
Aaaah Mokili ya nguma, mela ngai namela yo tomelama!
MEV

"Front Com. des Patr. Congolais" a écrit :

Congo démocratique

L'assassinat de Kabila n'a pas été élucidé

Plus de trois mois après le meurtre de Laurent-Désiré Kabila, la commission chargée de l'enquête a publié mercredi 23 mai un pré-rapport qui met en cause l'Ouganda, le Rwanda et les rebelles du RCD-Goma (qui ont tous rejeté ces accusations). Mais passe sous silence les complicités éventuelles de nombreux officiers congolais, en fuite (comme le major Bora Uzima) ou au cachot depuis fin février (comme le colonel Eddy Kapend).


«L'assassinat (de Laurent-Désiré Kabila) n'est pas un acte isolé. Il fait partie d'un Coup d'Etat préparé. L'Ouganda, le Rwanda et le RCD-Goma (mouvement rebelle pro-rwandais) ont travaillé ensemble».

Plus de trois mois après l'assassinat de l'ancien chef d'Etat congolais, le président de la commission chargée de l'enquête, le procureur général de la RDC Luhonge Kabinda Ngoy a présenté mercredi soir une version très «langue de bois» d'un événement qui a secoué toute la région et remis à l'ordre du jour des accords de paix jamais appliqués jusque là.

Selon le procureur Ngoy «des collaborateurs des services» des rebelles du RCD-Goma et de leurs alliés «étaient présents à Kinshasa et dans des pays voisins» au moment du meurtre. C'est la seule indication concrète fournie de façon officielle à Kinshasa, qui admet tout de même que toute la lumière n'a pas été faite sur cet assassinat. «Il y a des zones d'ombre que la commission n'a pu élucider» a précisé le procureur, avant de confirmer que certaines personnes arrêtées sur ordre de cette commission s'étaient «évadées». Au total 155 personnes avaient été arrêtées ou entendues dans les jours qui ont suivi la mort de Kabila, et 104 sont toujours en prison, selon le procureur.

Dès le début du conflit qui a opposé, à partir du mois d'août 1998, le Rwanda et l'Ouganda au gouvernement central de Kinshasa, «des groupes hostiles ont été constitués, dans le pays comme à l'étranger, pour fomenter un coup d'Etat» a ajouté le procureur Ngoy, selon qui «des collaborateurs de l'entourage du défunt président ont été recrutés par ces groupes». Ces « groupes hostiles » sont aussi responsables, toujours selon le procureur, de l'assassinat, après le meurtre du chef de l'Etat, de onze ressortissants libanais vivant à Kinshasa pour «effacer des traces».

Quel a été le rôle de l'Angola ?

Cette version officielle, très attendue à Kinshasa comme dans les différentes diasporas congolaises, n'apporte aucune explication convainquante sur l'assassinat de l'ancien président Kabila. Elle ne cite même pas les deux personnages clé de l'affaire. Le premier est le colonel Eddy Kapend, chef d'état-major particulier du président assassiné, qui avait littéralement exécuté le garde du corps - le commandant Rashidi - qui venait d'ouvrir le feu sur Laurent-Désiré Kabila le 16 janvier dernier au palais présidentiel. Considéré comme « le fidèle parmi les fidèles » de l'ex-président mais aussi « très proche de l'Angola », Eddy Kapend avait pris la parole à la télévision congolaise aussitôt après le meurtre et avait vraisemblablement écarté de la succession l'homme fort du moment : le ministre de l'intérieur, Gaëtan Kakudji. Sans toutefois tenter de se hisser lui même sur le fauteuil présidentiel désormais vacant. Eddy Kapend a été vite soupçonné d'avoir laissé des jeunes gardes du corps s'en prendre au président, coupable à leurs yeux d'avoir ordonné l'exécution de leur chef militaire, le général Anselme Masasu, en novembre 2000, au Katanga. Mais ce n'est que plus d'un mois après les faits qu'il a été mis aux arrêts, d'abord à Kinshasa et ensuite à l'est du pays. Question : a-t-il « parlé » ? Si oui, a-t-il confirmé les soupçons qui pèsent sur ses « amis » angolais, alors que ceux-ci sont aussi d'importants alliés de Joseph Kabila ? Aucune réponse n'a été fournie à Kinshasa par une commission d'enquête qui a disposé d'importants moyens, y compris celui d'arrêter des suspects.

Le deuxième personnage clé est le major Bora Uzima, lui aussi jeté au cachot fin février, mais qui a pu s'évader grâce à des complicités haut-placées et se trouve actuellement en Belgique. Il serait le véritable cerveau du complot. Selon le quotidien kinois Le Palmarès il aurait même admis sa participation à l'assassinat ; mais lors de son audition par la commission d'enquête il aurait « chargé » les éléments de la garde rapprochée, en ces termes : « J'avais demandé aux petits kadogos (jeunes militaires du Kivu qui ont soutenus Kabila dès le début de la révolte contre le président Mobutu) de ne pas en arriver jusqu'à tuer Kabila ; mais ils n'avaient pas voulu m'écouter ». Le gouvernement congolais aurait en vain tenté d'obtenir l'extradition de Belgique du major Bora Uzima.

L'absence du major Bora Uzima a vraisemblablement rendue vaine toute tentative sérieuse d'aboutir à des conclusions probantes. Mais, dès sa mise en place, la commission d'enquête avait peu de chances de faire « toute la lumière » sur cet assassinat, et surtout d'examiner d'éventuelles complicités angolaises, pour une raison toute simple : créée par Joseph Kabila, elle compte en son sein des représentants de tous les alliés du régime de Kinshasa, à savoir le Zimbabwe, la Namibie et surtout l'Angola.

par Elio Comarin

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"Front Com. des Patr. Congolais" a écrit :
Mise à jour du 20/01/2001
KABILA EST MORT... Les circonstances de son décès restent obscures...
Le président de la RDC est donc mort... comme il a vécu et gouverné : par les armes et dans la confusion. Si beaucoup des dernières dépêches (voir plus haut) ne sont pas forcément toujours très fiables, voici tout de même un résumé (ou plutôt un essai...) de ces derniers jours.
Le 16 janvier, on apprenait qu'une "tentative de putsch" (Reuters) avait eu lieu à Kinshasa. L'information avait été rendue publique par "une source proche des services de renseignement ougandais, il aurait été tué. Mais d'autres sources le disent grièvement blessé et dans une unité de soins intensifs dans un hôpital de Kinshasa". Des témoignages faisaient état d'une fusillade ou d'échanges de coups de feu aux abords du palais présidentiel. Très vite, la population kinoise se barricadait chez elle attendant du nouveau. Le colonel Eddy Kapend, chef d'état-major particulier de Kabila apparaissait à la télévision. Toujours selon Reuters, "Quelques heures plus tôt, les autorités de Kinshasa avaient ordonné sans explication la fermeture des frontières aériennes et fluviales avec le Congo-Brazzaville voisin". "Je demande au responsable de faction de boucler l'aéroport ainsi que notre frontière le long du fleuve Congo", avait annoncé à la télévision d'Etat le colonel Eddy Kapend, chef d'état-major particulier du président Laurent-Désiré Kabila".
Le 17 janvier, un flot de dépêches aussi incertaines que contradictoires n'éclairait que très peu une situation au comble de la confusion, les chancelleries et agences de presse occidentales ou africaines émettant plutôt des hypothèses que de véritables informations.
Interrogé par Reuters, le ministre congolais de l'Information, Dominique Sakombi, a assuré que "Kabila avait été acheminé par avion à l'étranger pour être soigné". Selon l'agence, "on a déclaré à Reuters à Harare que les autorités de Kinshasa retardaient l'annonce de la mort de Kabila pour se donner le temps de prendre des mesures de sécurité propres à empêcher le pays de basculer dans l'anarchie". Selon l'AFP, le même Dominique Sakombi déclarait ensuite à la radio nationale que : "Le gouvernement de salut public, réuni en séance extraordinaire à la cité de l'OUA, a décidé de confier la direction gouvernementale et le commandement militaire au général-major Joseph Kabila", le fils du défunt et a ajouté que "le gouvernement souhaite au président un prompt rétablissement et un rapide retour parmi nous". Reuters précisait que "l'ordre protocolaire de la liste du gouvernement place immédiatement derrière le chef de l'Etat, chef du gouvernement et ministre de la Défense, le ministre d'Etat aux Affaires intérieures, Gaétan Kakudji. M. Kakudji est un cousin de Laurent-Désiré Kabila". Au même moment, alors qu'il se trouvait en visite officielle en Lybie, Godefroid Tcham'lesso, ministre délégué à la Défense, affirmait, toujours selon l'AFP que "Kabila était mort deux heures après avoir été admis dans un hôpital de Kinshasa". De plus, il a accusé l'Ouganda et le Rwanda d'avoir "commandité" l'attentat et appelé "le peuple congolais à se préparer à la vengeance".
A propos des occidentaux, l'AFP nous informait qu'un porte-parole du premier ministre britannique avait déclaré "Nous ne sommes même pas absolument sûrs qu'il est mort. Notre ambassadeur croit qu'il est mort, mais les circonstances de sa mort ne sont pas claires" puis "le secrétaire d'Etat au Foreign office Peter Hain est pour sa part revenu sur de premières déclarations confirmant la mort de Kabila", affirmant devoir "attendre une confirmation ferme pour être absolument certain"...
Pour Louis Michel, Ministre belge des Affaires étrangères (toujours cité par l'AFP) : Kabila "est mort, abattu par un de ses gardes du corps", qui a "semble-t-il tiré deux balles" sur lui, "en présence de généraux" des Forces armées congolaises (FAC) que M. Kabila venait de limoger. "Je ne peux pas parler" de coup d'Etat, plutôt "d'un différend qui a débouché sur une certaine violence", a précisé le chef de la diplomatie belge. Dans une autre dépêche, l'AFP rapportait un communiqué gouvernemental congolais indiquant que "Pour assurer la continuité de l'Etat et maintenir la sécurité des biens et des personnes, le gouvernement, réuni en séance extraordinaire mercredi, a décidé de confier la direction de l'action gouvernementale et le haut-commandement militaire au général-major Joseph Kabila". Laurent-Désiré Kabila était, lui, "transféré à l'extérieur du pays pour recevoir des soins" tandis que les aéroports étaient réouverts et les mesures de couvre-feu "allégées". Les autorités des Etats Unis d'Amérique n'en savaient pas beaucoup plus puisque qu'elles admettaient alors être dans les "limbes sur cette question". Hubert Védrine, Ministre belge des Affaires étrangères déclarait (toujours à l'AFP) : "Nous avons eu depuis hier soir des informations faisant état de son assassinat, et d'autres, ce matin, que ce n'est peut-être pas confirmé"...
L'agence zimbabwéenne Ziana, elle, indiquait que Kabila est mort à bord de l'avion qui l'évacuait vers le Zimbabwe.
Quant aux rebelles du RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie), on apprenait par l'intermédiaire de l'Agence France-Presse (AFP) : "A l'issue de la réunion des chefs du RCD à Goma, un porte-parole du mouvement rebelle, Jean-Pierre Lola Kisanga, s'est contenté d'assurer que le RCD "déplore ce qui se passe à Kinshasa à ce stade". "Nous soulignons que nous demeurons attentifs et suivons de très près l'évolution de cette situation", a-t-il ajouté. Dans ce communiqué, le RCD rappelle également "son attachement au processus de paix de Lusaka (accord de cessez-le-feu signé par tous les belligérants à l'été 1999) ainsi qu'à la tenue effective du dialogue intercongolais" prévu par cet accord jamais entré en vigueur. "S'il s'avère que M. Kabila a été assassiné, nous condamnerons cet assassinat et poursuivrons les auteurs de ce crime", a commenté le porte-parole, ajoutant que son mouvement attendait une confirmation de sa mort. Le RCD a par ailleurs estimé que ce "coup d'Etat" a été organisé par des officiers des Forces Armées Congolaises (FAC). "Le putsch a été monté par un groupe d'officiers proches de Kabila, sous la direction du chef d'état-major, le général Sylvestre Lwecha et du conseiller militaire de Kabila, Eddy Kapend". Tous deux provenant des milices Maï Maï.
Charles Muligande, président du FPR déclarait, lui, à l'agence PANA que "tout pouvait arriver dans ce pays (RD Congo, NDLR) qui charriait tant d'oppositions politiques et de rebelles, sur fond de misère socio- économique" et avait l'espoir que "ceux qui prendront la relève se montreront plus raisonnables" avec le Rwanda.
Le 18 janvier, l'information de la mort de Kabila était confirmée par Dominique Sakombi (voir plus haut) à 19 heures GMT : "La RDC est en deuil et le gouvernement de salut public a la profonde douleur et le douloureux devoir d'annoncer la mort du président Laurent-Désiré Kabila ce jeudi 18 janvier à 10H00". L'AFP précisait que par Sakombi l'intermédiaire de Sakombi, le gouvernement de la RDC avait demandé "à tous les Congolais de demeurer sereins et calmes", "décrété un deuil national de 30 jours sur toute l'étendue" de la RDC, et que les "lundi 20 et mardi 21 seront fériés". La Belgique, quant à elle annonçait les funérailles de Kabila pour "le 23 janvier" à Kinshasa après un transfert du cadavre de Harare à Lubumbashi puis à Kinshasa.
Etienne Tshisekedi, opposant à Mobutu puis Kabila, actuellement en exil à Bruxelles, qualifiait la mort de Kabila de "secret de Polichinelle" et jugeait que les nouveaux dirigeants de Kinshasa annonceraient sa mort "quand, pour des raisons domestiques, ils pourraient le faire".
Quant à Jean-Pierre Ondekane, chef militaire du RCD il déclarait à l'AFP : "Nous n'allons pas accepter que l'on impose quelqu'un à Kinshasa sans que l'opposition armée soit consultée dans le cadre des accords de Lusaka, nous demandons l'organisation immédiate du dialogue intercongolais afin de mettre en place un gouvernement de transition" en ajoutant que si Joseph Kabila "est nommé, c'est qu'il doit appartenir au groupe qui a assassiné son père et nous ne pouvons pas cautionner cela".
Le lendemain, 19 janvier, on apprenait par l'agence Associated Press (AP) citant Dominique Sakombi que Joseph, le fils de Kabila "a été nommé chef du gouvernement par intérim de la République démocratique du Congo lorsque son père était encore vivant, a-t-il expliqué à l'Associated Press lors d'un entretien téléphonique, mais désormais ''il assume en permanence les responsabilités de chef du gouvernement et de l'armée.'' En outre, "une délégation de 25 membres conduite par le ministre de l'Education congolais Abdoulaye Yerodia, arrivée jeudi au Zimbabwe, va accompagner samedi le rapatriement de la dépouille en RDC, avant des funérailles nationales mardi à Kinshasa, a précisé l'ambassadeur congolais Kikaya bin Karubi. Un deuil de 30 jours a été décrété". Selon AP, citant des responsables de la police sous couvert de l'anonymat "à la suite de la mort de Laurent-Désiré Kabila, plusieurs gardes du corps ont été arrêtés, selon des proches de l'ancien président congolais. De même, le ministre des sports Didier Mumengi et sa femme ont également été interpellés mercredi".
Le 20 janvier, enfin, toujours selon AP "la dépouille du président assassiné Laurent-Désiré Kabila, placée dans un cercueil blanc et or, était rapatriée samedi en République démocratique du Congo à bord d'un avion présidentiel parti de Harare à destination de Lubumbashi. L'avion qui rapatriait le corps est le même que celui qui avait transporté le président congolais de Kinshasa jusqu'à la capitale du Zimbabwe (...) Officiellement, Laurent-Désiré Kabila était encore vivant lorsqu'il est arrivé à Harare". On apprenait également que la dépouille allait être exposée au public ce samedi 20/01 à Lubumbashi "ville de jeunesse du président défunt" puis "transportée par avion dans la capitale Kinshasa pour les funérailles nationales prévues mardi prochain". L'agence Reuters rapportait que "des centaines d'habitants de Lubumbashi, où la dépouille du président Laurent-Désiré Kabila doit être exposée, ont préféré fuir provisoirement la ville vers la Zambie par craintes d'incidents, rapportent des témoins. Des voitures transportant des familles entières ont passé la frontière, rouverte vendredi, pour se réfugier temporairement en Zambie en attendant la fin des cérémonies funèbres".
Si vous avez lu jusqu'au bout ce qui est écrit ci-dessus, vous avez eu bien du courage. En effet, il est toujours impossible de dire ce qui s'est réellement passé. De très nombreuses questions restent en suspens
  • Qui a tiré sur Kabila ?
  • Pour quelles raisons ?
  • Dans quel but ?
  • Quand et où est-il mort ?
  • Comment la nouvelle de sa mort a-t-elle circulé de Kinshasa à Kampala ou à Bruxelles ?
  • Quel était le véritable intérêt des autorités de RDC de maintenir le flou sur les circonstances de l'assassinat puis de la mort du chef d'état ?
  • Etc...
On le voit bien à travers cet événement et le traitement de l'information qui s'en est suivi que la RDC et ses "autorités" ne sont pas les plus aptes à informer sur ce qui se passe dans un pays qui n'est que -très- partiellement contrôlé par elles. Il est vrai que concernant ces multiples contradictions, on sait que le ridicule ne tue pas. Le gouvernement de Kabila nous avait habitué à la désinformation concernant la guerre qui se déroule en RDC. Cette méthode de gestion a continué jusque dans la mort de celui qui l'avait érigée en système.
Depuis l'assassinat de Patrice Lumumba, le Congo Kinshasa semble hanté par la violence. Le peuple congolais en soufre. La disparition du remplaçant de Mobutu (dans plusieurs sens du terme...) annonce-t-elle la fin d'une époque héritée de la guerre froide et offre-t-elle de réels espoirs à la population ? Il faut l'espérer. On entendait de plus en plus dire ces derniers temps que Kabila était le véritable obstacle à un règlement du conflit congolais... Mais était-il le seul ? Il semble rester beaucoup de chemin à parcourir vers la paix et la coexistence pacifique dans la région. Ainsi, une publication du nom de "Grands Lacs Confidentiels" le confirme dans sa dernière livraison à la fois par le contenu et par la forme :
"Grands-Lacs Confidentiel demande a ses lecteurs Congolais et amis du Congo de considérer les recommandations suivantes:

1. S'unir, gérer le triste événement avec sérénité tout en veillant
fortement sur les positions ennemies ainsi que toutes les pistes
frontalières du territoire sous contrôle du gouvernement congolais.

2. D'encourager le gouvernement actuel Congolais (par des communiqués, des manifestations, des marches de soutien ) en ce moment de crise pour qu'ils préservent l'unité du peuple Congo que LES AMERICAINS, LES BELGES, LES ANGLAIS et les acolytes tutsis (Museveni, Buyoya et Kagame) veulent démanteler. Le peuple congolais doit se souvenir de cette phrase édifiante qu'il chante chaque fois que le drapeau de son pays est hissé: 'Nous peuplerons ton sol et nous assurerons ta grandeur'.

3. A nos lecteurs Congolais de Kinshasa, de Lubumbashi et du reste du pays de veiller constamment pour traquer tout risque d'infiltration qui pourrait venir du côté ennemi.

4. LES CONGOLAIS DOIVENT FAIRE PREUVE D'AMOUR DE LEUR PATRIE POUR NE PAS RISQUER DE DEVENIR DES PALESTINIENS D'AFRIQUE."
Je laisserai le mot de la fin à un ministre participant au sommet franco-africain de Yaounde qui déclarait à l'AFP jeudi 18 janvier : "Que voulez-vous que je déclare? Si je me réjouis de sa mort, ce n'est pas diplomatique, et si je la regrette, je passerais pour un hypocrite".
Jean-Luc Chavanieux, RwandaNet, 20 janvier 2001.


Mise à jour du 20/01/2001

POURQUOI KABILA EST MORT…

Mardi 23 janvier 2001, un bulletin spécial d’IRIN (International Regional Integrated Network, agence d’informations des Nations Unies) consacré à la situation en RDC est arrivé dans ma boîte à lettres électronique. Il est daté du 22 janvier. En voici un extrait :
Bien que l'on commence à avoir plus de précisions sur l'assassinat du chef de l'Etat, l'identité des auteurs de ce meurtre ainsi que leurs motivations ne sont pas encore connues. Le ministre des communications, Dominique Sakombi, a déclaré officiellement que Kabila, qui était réuni dans son bureau avec des responsables du gouvernement, a été touché par trois balles tirées par l'un de ses gardes du corps. Le ministre a cependant nié que le président était en train de discuter d'un remaniement du haut commandement militaire avec ses généraux. M. Sakombi a également maintenu que la "mort clinique" de Kabila a été prononcée jeudi dernier au Zimbabwe et que le président n'est pas mort le jour de l'attentat survenu à Kinshasa, mardi 16 janvier. Il a refusé de donner une explication détaillée des événements avant la conclusion de l'enquête officielle.
Or, l'hebdomadaire 'EastAfrican', citant des sources proches du gouvernement de Kinshasa, a affirmé lundi que Kabila "s'apprêtait à purger un certain nombre de responsables militaires", et devait faire une annonce officielle à ce propos mardi dernier. La décision de ce remaniement au sein de l'armée aurait été suscitée par les lourdes défaites infligées récemment à l'armée régulière de la RDC et ses alliés dans la province du Katanga par les rebelles bénéficiant de l'appui du Rwanda. "Kasereka Rachidi", le garde du corps qui a assassiné le président, probablement originaire de la RDC, a été abattu, ainsi que plusieurs autres personnes, selon le journal 'EastAfrican'. Venant renforcer le climat de confusion, un groupe de militaires congolais, le 'Conseil national de la résistance pour la démocratie' (CNRD) a revendiqué l'assassinat de Kabila. Dans un communiqué parvenu dimanche à l'Agence France Presse (AFP), les "jeunes résistants" du CNRD, ont affirmé: "Nous nous déclarons solidaires du geste héroïque de notre frère d'armes, Rachidi, qui s'est sacrifié pour mettre fin aux jours de Kabila, ce monstre sanguinaire." Le CNRD faisait partie de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre (AFDL) qui a porté Kabila au pouvoir à Kinshasa en 1997. Le chef de file du CNRD était le général André Kisase Ngandu. Cet ancien allié de Kabila, qui s'était par la suite brouillé avec lui, avait disparu dans des circonstances non élucidées, peu de temps avant l'arrivée de l'AFDL à Kinshasa. Le communiqué du CNRD affirme également que le 15 janvier "47 jeunes patriotes ont été exécutés sans procès en présence de Kabila. C'est la goutte qui a fait déborder le vase".
La clef de l’énigme de la mort de Kabila est à mon avis contenue dans ces lignes. Revenons quelques années en arrière. Alors que l’AFDL (Alliance des Forces Démocratiques de Libération du Congo Zaïre) commence une guérilla digne de ce nom contre le pouvoir Mobutiste, celui que l’on n’appelait encore que Laurent Kabila n’était avec son parti, le Parti Révolutionnaire du Peuple, qu’une des multiples composantes de l’alliance soutenue par l’Ouganda et le Rwanda. Il n'était alors que le porte-parole de l’ADFL.
Un fait passé inaperçu à cette époque, du moins par les observateurs occidentaux avait retenu mon attention. Il s’agissait de la disparition dans des circonstances obscures d’un dirigeant politique, longtemps dans la rébellion contre Mobutu (et beaucoup plus crédible que ne l’était Kabila, de par leurs passés respectifs). Aussitôt, Kabila passa de la position de simple porte-parole, influent certes, à celle de président du mouvement. L’offensive de l’armée rebelle qui suivit fit tomber les restes du pouvoir mobutiste et ouvrit les portes de Kinshasa à la rébellion. Il faut se souvenir quelles étaient les différentes composantes de l’ADFL à cette époque. On y trouvait le PRP de Kabila, l’ADF (de Deogratias Bugera, d'obédience munyamulenge) et …le CNRD de Ngandu, "d'obédience maï-maï".
Se désengageant ensuite de l’ADFL, pour finalement collaborer de nouveau avec Kabila contre le RDC, l’Ouganda et le Rwanda et avec les alliés interahamwe rwandais ou les rebelles burundais du FDD, le CNRD préparait sa revanche dans l’ombre du pouvoir auquel il était associé. Il était présent à Kinshasa dans les cercles du pouvoir.
Revenons aux dépêches d'agence. Le même jour, le 22 janvier, toujours selon l'agence IRIN, le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD "tendance Goma"), par la voix de Norbert Katintima, gouverneur du Sud-Kivu, lançait, :
"un appel aux milices Mayi Mayi pour qu'elles se séparent du mouvement rebelle burundais FDD, selon l'agence de presse Net Press du Burundi. Ces hommes essayaient de mettre à profit le mécontentement grandissant des Congolais à l'encontre des éléments du FDD, notait vendredi l'agence burundaise. Selon ce bulletin d'information, les Mayi Mayi et le FDD se sont livré le 15 janvier un combat mutuel à Rugeja, dans le sud de Bukavu, au nord-est de la RDC, au cours duquel les Mayi Mayi ont perdu beaucoup d'hommes".
Ce ne sont certes pas des "preuves", mais ces différentes présomptions se rejoignent en un faisceau qui ne porte en lui aucune contradiction. La cohérence de cette hypothèse en fait la plus crédible de toutes celles qui ont pu être émises ces derniers jours. Rappelons que l'Ouganda, le Rwanda, la rébellion (ou devraient-on dire les rébellions…) ont tour à tour été accusés de l'assassinat de Laurent-Désiré Kabila (avec leurs "complices" belges ou américains) ; certains y ont vu un règlement de compte de type mafieux ou crapuleux, d'autres encore ont envisagé la participation active de son fils Joseph "de mère tutsi", pouvait-on même lire…
Ces différentes hypothèses ne sont guère crédibles pour différentes raisons, dont certaines à cause de leur provenance… Toutes ces pistes mènent à un moment ou à un autre à un "cul-de-sac".
Au moment où sont écrites ces lignes, il est permis d'affirmer que Kabila a effectivement été assassiné par un Maï-maï afin de supprimer celui qui avait fait assassiner son leader, mais surtout dont le groupe duquel il est issu était de plus en plus attaqué dans ses prérogatives par un président dont il n'a jamais été proche. De plus, les conflits entre Maï-maï et rebelles rwandais ou burundais se multiplient ces derniers temps. Le magazine 'EastAfrican', connu et respecté internationalement pour son sérieux ne nous a pas habitué à lire beaucoup d'erreurs ou de tentatives de désinformation dans ses colonnes…
Enfin, la piste "Maï-maï" avait déjà été évoquée dans d'autres termes par le RCD, en témoigne cet extrait d'une dépêche de l'Agence France Presse (AFP) datée du 17 janvier. Ni démentie ni vérifiée, cette accusation par le RCD émettait déjà l'hypothèse Maï-maï:
Le RCD a par ailleurs estimé que ce "coup d'Etat" a été organisé par des officiers des Forces Armées Congolaises (FAC). "Le putsch a été monté par un groupe d'officiers proches de Kabila, sous la direction du chef d'état-major, le général Sylvestre Lwecha et du conseiller militaire de Kabila, Eddy Kapend". Le général Lwecha est un chef des milices tribales Maï Maï, originaire de la province du nord-Kivu, qui a été nommé par le président Laurent-Désiré Kabila à la tête de son armée à la fin de l'année 1999.
Les convergences et les divergences des intérêts des uns et des autres dans cette guerre sur le territoire de la RDC ont fait se faire et se défaire de nombreuses alliances, dans la moindre ne fut pas la rupture entre Kabila et ses anciens alliés ougandais et rwandais. Les groupes Maï-maï seraient-il en train de rejoindre une rébellion qui donne l'impression, ces derniers temps, de se réorganiser et de se structurer ? Cela est tout à fait plausible....
L' actualité confirmera ou infirmera-t-elle ces lignes dans les prochains jours? A suivre…
Jean-Luc Chavanieux, RwandaNet, 23 janvier 2001.

lundi 4 décembre 2006

Arrestation à la RTK


Congo-Kinshasa: Une dizaine d'agents font irruption sur le plateau d'une chaîne de télévision et arrêtent un présentateur et un caméraman
Publié sur le web le 30 Novembre 2006
Alors qu'ils étaient en train de présenter une tranche matinale d'animation consacrée à l'insécurité grandissante dans la ville de Kinshasa due notamment aux coupures intempestives de l'électricité, Honore Kabongo et Bienvenu Ngizulu, animateur de l'émission "Ecran matinal" et caméraman à la Radiotélévision Kintuadi (RTK), chaîne confessionnelle émettant à Kinshasa, capitale de la RD Congo, ont été surpris, samedi 25 novembre 2006 vers 11h 45 (heure locale), par l'irruption d'une dizaine d'hommes armés sur le plateau.
Ces hommes, présentés comme des éléments de la direction générale des renseignements et services spéciaux de la police congolaise (DSRP), ont ordonné l'arrêt immédiat de l'émission, avant de se saisir de deux journalistes qu'ils ont brutalement conduits dans les locaux de la police communément appelée Kin Maziere. Kabongo est depuis lors détenu dans le cachot de ce service alors que Ngizulu a été libéré, 24 heures après, sans aucune explication.
Selon les informations parvenues à JED, la police reprocherait au journaliste d'avoir abordé un sujet susceptible d'inciter la population à la désobéissance civile en cette période dite sensible.
Au cours de cette intervention musclée, la police a emporté 5 caméras, 6 téléphones portables et quelques micros, et ils ont cassé plusieurs matériaux.
Le 11 novembre, le journaliste avait reçu un message sur son téléphone portable lui ordonnant de cessez tout traitement d'informations relatives à l'insécurité qui règne à Kinshasa.
JED condamne sans réserves cette arrestation qui ressemble à un enlèvement du journaliste en plein exercice de son travail et exige sa libération immédiate et sans condition.

samedi 2 décembre 2006

Journée du BRUIT et manif

-RDCONGOLIBRE-
A L'heure de l'investiture de l'imposteur
Mer 6 DEC
2006
A partir de MIDI sur tout l’étendu du territoire de la République Démocratique du Congo
Que tous ceux qui
n’ont pas voté KABILA
fassent du BRUIT :

Du bruit, du bruit, du bruit

lutu, sani, molangi, nzungu, klaxon, sifflet, etc...
MAKELELE, MAKELELE, MAKELELE
tous les jours jusqu'au départ de KANAMBE
Faites du bruit chers compatriotes
DU BRUIT pour dire à
joseph l’IMPOSTEUR que :
TANGO EKOKI EH E E
ZONGA NA KIGALI EH E E
TANGO EKOKI EH E E
ZONGA NA TANZANIE EH E E
TANGO EKOKI EH E E
YO NDE ZOBA EH E E
PEUPLE ABOYI YO EH E E

***Que les collabos chantent on verra qui les entendra….
-RDCONGOLIBRE-


Chers compatriotes,

Nous nous accordons tous sur le fait que notre chère patrie est en danger. Que les esclavagistes colons belges et français s'apprêtent à faire l'assaut finalsur la RDC, par l'entremise de leur pion l'euro-rwandais kabila kagame kanambe. Nous nous accordons aussi qu'à cet égard, il est essentiel de nous lever comme un seul homme pour sauver notre pays de cette mascarade qui ne fait qu'hypothéquer l'avenir de nos enfants.

Sur base de ces constats, je me permets de vous demander instamment de vous réveiller, de faire tout ce qui est possible qui puisse rendre ingouvernable l'Etat belgo-français installé en RDC et dirigé par l'esclave kabila. Sauvons notre honneur, sauvons l'honneur du citoyen congolais. Elevons la citoyenneté congolaise au même titre que les autres citoyennetés du monde. Refusons le mépris, l'arrogance, les insultes de tout accabit des imposteurs belges et français à l'égard du peuple congolais. Jean Pierre Bemba a tété pris en otage en montant une garde de mercenaires européens autour de lui, dans le but d'entamer facilement votre courage et détermination.

ne baissez pas les bras, rien n'est acquis, la preuve, l'eurofor commence à se décourager, car elle a compris qu'elle ne pourrait pas faire face à la guérilla ni de continuer à garder longtemps les rues de kinshassa.

Bon courage.

Docteur Georgette Tchiwawa, Politologue.

L’est de la RDC, victime de manipulation et d’escroquerie de Joseph Kabila

L’est de la RDC, victime de manipulation et d’escroquerie de Joseph Kabila

Debout congolais, longtemps meurtries, fronts courbés, désespérés depuis l’indépendance ; congolais dont les enfants ont oubliés des lendemains meilleurs, RDC, souveraineté vendue, congolais vivant par la foi, car les fondements sont écroulés dans l’attente du retour de Jésus-Christ.

De promesse en promesses, 1965-1980 semblant de prospérité qui s’effondre avec la zaïrianisation ; 1980 chute vertigineuse vers les profondeurs avec des slogans d’occuper la première place au concert des nations développés ; aujourd’hui la RDC figure parmi les pays les plus pauvres et surcroit le plus endettés de la planète.

Qui viendra donc au secours de la RDC, pays réputé riche du monde selon le plan du créateur, mais ce dernier priva au congolais des dirigeants capables d’assurer son épanouissement.

Dans sa recherche de souveraineté, course effréné du congolais, les uns ont pensé que revenir au chevet de ce peuple c’est organiser des élections quelque soit leur forme pour lui donner une occasion de se choisir par cette voie des urnes ses dirigeants.

Ironie du sort, la RDC vient de connaître encore une aventure pour ne pas dire victime d’une machination dont le couronnement est l’élection de YUSUF KANAMBE alias KABILA JOSEPH comme 1er président élu au suffrage universel depuis plus de 45 ans.

Ladite aventure est sans doute le résultat du projet machiavélique conçu dans des laboratoires occidentaux exécuté sous le label d’une certaine communauté internationale.

A Kinshasa et dans quelques salons occidentaux, le champagne coule à flot pour fêter la victoire du RAIS à l’élection présidentielle 2006 contre le CHAIRMAN JP BEMBA fils du richissime Jeannot Bemba, connu dans les milieux d’affaires et politiques congolais et dont la nationalité est incontestablement connue.

YUSUF KANAMBE dit KABILA, dernier transfuge de la vaillante armée du Front Patriotique Rwandais des années 96, fils spirituel de JAMES KABAREBE vient de réaliser un exploit, voire accomplir le noble mission lui confiée par ses pères depuis 1997. C’est la fête au pays de Charles MURIGANDE.

Les bourreaux et autres prédateurs de la RDC, moribonde ont utilisé la même porte pour ainsi concrétiser leur dessein à savoir l’est du pays, voie par laquelle ils avaient tenté de balkaniser le pays, tentative vouée à l’échec à cause de l’unité nationale qui demeure un acquis précieux des congolais.

Comme stratégie, un semblant de reconstruction, réhabilitation des infrastructures, microcrédits etc. pour amadouer le Congolais alors que d’énormes ressources minières sont exploitées au profit des commanditaires.

Ils vont choisir l’est du pays pour réaliser leur plan, même contour avec l’AFDL en 1996 et en aout 1998 avec le Rassemblement Congolais pour la démocratie(RCD) à la seule différence, l’acteur principal, le Rwanda qui opère dans l’ombre.

Il appert que le Rwanda continue à jouer un grand rôle dans les dissensions sur l’avenir de la RDC. C’est à, ce titre que nous osons affirmer que l’est a été victime d’une vaste machination, d’escroquerie de YUSUF KANAMBE qui a entrainé tout le pays dans le gouffre profond : la porte du chaos.

Pourquoi le choix de l’est et seulement lest

La faramineuse question est/ouest est la configuration politique des ennemis du Congo qui ont déjà modifié sa carte géographique, et qui continuent à croire que ce pays peut subir la partition, malgré l’entêtement des congolais.

L’est dont il est question ici comprend les provinces du : sud=Kivu, Nord Kivu, Maniema, Province orientale, avec comme quartier générale ou Etat Major Bukavu.

L’est a servi à plusieurs groupes armés de déstabiliser les régimes en place en RDC par des invasions et autres guerres fratricides venues de l’extérieur. Nous citerons la rébellion de MULELE qui a vu son couronnement au Kivu, d’où la fameuse bataille de Kamanyola pour libérer Bukavu par le général MULAMBA.
- Jean SChram et Bob Denard sont entrés par le Kivu, Bukavu ;
- L’AFDL utilise la même porte pour chasser Mobutu en 1996 ;
- Le RCD et ses alliés en aout 98 ;
- Enfin Yusuf KANAMBE s’accapare de l’est du pays pour installer une nouvelle dictature.
Pourquoi seulement l’est ? Est ce à cause de la richesse de son sous-sol ? Qui suscite la convoitise des envahisseurs, c’est à cause de sa proximité avec des voisins avides comme l’OUGANDA et le RWANDA et leurs ambitions expansionnistes ; est –ce des raisons purement de perméabilité de nos frontières mal protégées ; ou il s’agit de la naïveté ou la complicité des peuples de l’est animés par des sentiments de fédéralisme ou de cessation.

Nous ne saurons répondre à toutes ces questions dans ces lignes, nous y répondrons dans nos prochaines analyses consacrées à l’est pour aider l’opinion à comprendre cela.

Cette partie du pays est restée sous gouvernance des troupes du RCD et ses alliés depuis 1998 jusqu’à la signature de l’accord global de SUN CITRY en 2003.

Caractéristique et description politique des l’est

Géographiquement parlant, l’est de la RDC est composé des provinces du Kasaï Oriental, Kasaï occidental, Sud Kivu, Nord Kivu. Mais dans la configuration des tenants de la balkanisation, il est impossible d’incorporer les 2 Kassaï non seulement par leur éloignement de la base arrière, mais aussi par l’incapacité de convaincre les peuples de 2 Kasaï.

Il y a quelques années, les populations de l’est comme décrit précédemment étaient réputés des Mule listes càd des rebelles, partisans d’une doctrine contraire aux différents régimes qui se sont succédé.

L’est avait la réputation connue de Bastion de l’opposition, son revirement aujourdhui ne peut qu’étonner et surprendre beaucoup d’observateurs, voire les congolais. Dans ce revirement, selon les analyses faites les populations des l’est dupes et escroqués étaient prêtes à cautionner la partition du pays au prix de leur candidat YUSUF KABILA.

L’est a perdu les vertus d’autrefois pour céder à la haine, la jalousie, les coups bas, les faux montages, le rejet de l’autre, à cause de son nez, on est vite exclu sans parler de l’enrichissement facile et sans cause qui est à la base de tous les maux.

Nous est-il permis de penser que ce sont les guerres qui se sont succédés qui sont la cause du drame et de la fragilité que connaît l’est, où il s’agit tout simplement d’une pauvreté mentale et morale, de l’ignorance et le manque de culture politique dont souffre toute la RDC.

A titre d’illustration le maréchal Mobutu, très puissant en son temps et les régimes qui lui ont précédés avaient connus de déboires auprès des populations de l’est la gestion des affaires du pays, ils n’ont pas trouvés contentement auprès de ces peuples.

Pour ne parler que du maréchal, vénéré et honoré comme un dieu n’a pas visité le Kivu plus de 5 fois durant tout son règne de 32 ans, craignant de vivre le discrédit ou le déshonneur.

Kisangani des années 90, bastion de l’opposition avec des leaders opinion comme YAGI SITOLO membre de l’UDPS.

Au sud Kivu, personne ne pouvait se démarquer des options fixées par les leaders tels que BIRINDWA, BIRINGANINE, le professeur MAGABE sans oublier le monseigneur MUHIZIRWA dont nous honorons le mémoire pour avoir incarné la constance et la résistance.

Jusqu’à l’entrée de l’AFDL et es alliés en octobre 96, le sud Kivu vivait en marge du régime de Kinshasa, personne n’avait réussi à entrainer les populations du Kivu à la table du maréchal malgré la défection de BIRINDWA. Un peuple au sens élevé du discernement.

La coupure démoniaque de 5.000.000 Z dénommée DONE BEIJA ne fut pas consommé au Kivu ; il ya eu des pillages à travers tout le pays, sauf au Kivu(Bukavu) où le peuple s’était mobilisé pour empêcher ce vent de destruction, car les hommes armés qui avaient tenté de leur faire ont été démasqués et mis hors d’état de nuire.

Il suffisait d’un mot dordre donné afin que tout le peuple se mobilise derrière son leader d’opinion. En 1995, vous vous souviendrez, BANZA MUKALAYI enfant terrible du MPR/PARTI ETAT fut surpris au stade de KADUTU par des combattants en délire, voulant en découdre avec les scouts de l’ancienne brigade de la mort de la garde civile, l’ayant empêché de tenir son meeting.

En 1996, alors que les troupes de l’AFDL étaient déjà aux portes de Bukavu, BIRINGANINE, Monseigneur MUZIZIRWA ne cessaient d’appeler le peuple à la résistance : « résistez à l’ennemi, n’abandonnez pas vos maisons ni la terre de vos ancêtres » disait MUZIZIRWA, ces vaillants fils du KIVU, devaient être faits martyrs, car les générations futurs se souviendront d’eux.

La seule présence des rwandais dans les troupes de l’AFDL, a éveillé vite la méfiance des MAI MAI qui ont résisté aux avancés de l’AFDL avec les KAFUKU à BUNYAKARI, HOMBO et HAUKALE. Ils ont présenté KABILA comme une marionnette à la solde des rwandais et leurs complices occidentaux et non un libérateur.

Au nord Kivu, les MAI MAI dénommés NGILIMA n’ont pas laissé les troupes de lAFDL entré aisément à BUTEMBO, ni à BENI, ils ont opéré des surprises à plusieurs fois aux troupes de JAMES KABAREBE, faisant des morts et reculs dans les rangs des troupes ennemis, VITAL KITAMBALA en fait preuve jusqu’à ce jour.

A Kisangani, quelques jours après l’entrée des troupes de l’AFDL et leurs alliés, les étudiants, les vendeurs des marchés ont effectués des marches sur la ville pour revendiquer le retrait des troupes étrangères.

Cette résistance est restée gravée dans les mémoires de Mzee Laurent Kabila qui n’a pas croisé les bras devant pareille situation. Pour ce faire, il enverra plu tard son compagnon de maquis LWETSHA dans une mission dite de « PACIFICATION » afin de négocier avec les frères résistants en forêts.

Ce mouvement aura comme conséquence, un malaise généralisé, sur le territoire national. A Kinshasa l’on se souviendra des réactions et attitudes de sabotage des kinois au stade de KAMANYOLA à l’investiture de Mzee LD KABILA en présence des quelques présidents africains et représentants diplomatiques invités à cette cérémonie.

A la lumière de ce qui précède, n’y a t-il pas lieu de voir et comprendre que l’est était réellement le fief de l’opposition à travers diverses actions menées, qui prouvent à suffisance l’expression d’une volonté d’un peuple souverains.

Mais quelle pilule amère les populations de l’est nous ont elles fait avaler. Quel somnifère a-t-on injecté aux amis de l’est pour se laisser berner et embarquer dans une telle aventure qui frise l’escroquerie de ses auteurs.

Qu’a-t-on fait de KABONDO à Kisangani ? ; à Bukavu où sont les jeunes turcs de la BBC à KADUTU, ESSENCE ; où sont les enfants terribles de la société civile tels que : CHIRA BITONDO, MUPIRA , KANINGINI ? Tous tombés dans la corruption du pouvoir ; où est passé l’église catholique du sud Kivu et autres forces vives de changement, tous devenus marche pieds du PPRD.

Il est clair que, quand un berger abandonne ses bergers, le loup entre et dévore librement, voilà ce qui est arrivé au sud Kivu et l’est en général. Il n’ya plus de berger, les brebis nentendent plus la voix du berger, il n’y a plus de leader.

C’est pourquoi le loup est entré, il a trouvé la porte ouverte, il y a forte manipulation, la tentation tellement forte que les opportunistes ont gagné du terrain ; le peuple a cédé et a croqué à l’hameçon au nom de la paix retrouvée entre guillemets.

Mais qui sera le garant de la paix retrouvée car nos champs sont spoliés et détruits, nos femmes, grands –mères tantes et filles sont violées, nos villages détruits et cases brulées.

La paix, reconstruction, slogans des opportunistes de tout bord à la solde de l’étranger. Sans leader, le peuple s’égard par manque de connaissance, à défaut un père biologique, disent les kinois, la femme présente à l’enfant un père ou un concubin : « MAKANGU YA MAMAN, TOBE NGA YE PAPA ».

Au nom de la paix, YUSUF KANAMBE est devenu le père adoptif de l’est, il a trompé les populations pour se faire élire à la magistrature suprême du pays de nos ancêtres. Quelle honte, quel discrédit. Nos ennemis se frottent les mains, le monde se moque de l’intello congolais, naïf et corrompu.

Où sont les MAI MAI force spontanée de résistance devant l’invasion des troupes étrangères. Ils ont cédé à l’opportunisme et larbitraire qu’offre la course au pouvoir. Quel est le fruit des années des combats dans les maquis de SHABUNDA, de NZOVU et ailleurs, où est le couronnement de la résistance.

Les MAI MAI ,partant du leader qui n’en était pas un, digne de ce nom, PADIRI devenu général, dans sa nouvelle situation a oublié les troupes au maquis, aucune instruction à la base, en 2003, c’est le sauve qui peut dans une corse effréné vers la capitale. Les premiers venus à savoir frères de tribu du leader, amis, recommandés ont figuré sur les liste des promus.

Au nom du pouvoir de l’argent, les mai mai se sont divisés, autant des axes : KATANGA, KIVU, NORD KIVU, etc. …. On a trahi la nation, le sang innocent crie et réclame vengeance à cause des MAI MAI. Dans les rues de Kinshasa, ils ont perdu l’idéal, l’opulence les a aveuglés.

Qui est PADIRI ? Qui est ANSELME ENERUNGA ? Qui est de BONANE ? Qui est de PRM avec MULUNGULA et bien d’autres, RAPHAEL LUHULA, KALIBA tous devenus ennemis de la nation. Le pouvoir de Kinshasa en a fabriqué aussi, des duplicata se sont multipliés pour anéantir une force spontanée de la population. L’histoire nous jugera.

YUSUF a –t-il l’est dans son cœur ?

Répondra-t-il à toutes ces attentes des populations dupées. Inconnu par surcroit dans les milieux de l’est, par sa ruse legendaire, félin, il a utilisé des assoifés de pouvoir et dargent pour gagner les cœurs de l’est.

Les auteurs de cette vaste machination sont connus. A cause de cela, et au nom de la paix, les populations de l’est ont failli accepter la partition du pays, disant que si Kinshasa ne veut plus de notre RAIS, qu’il vienne régner chez nous, quel blasphème.

Serait-il cet homme tant attendu qui viendrait mettre en déroute et hors d’état de nuire la vaillante armée du FPR se trouvant aux portes de BUKAVU, mensonge ou utopie.

Quel est dons le sens du mariage de YUSUF contracté avec l’est de la RDC ; on serait donc ce médecin qui apporterait une thérapeutique de choc au chevet de l’est malade de plusieurs maux, insécurité, famine, viol, tribalisme, etc.…

L’est dont nous faisons partie et es populations a-t-il cherché à connaître l’homme en qui on a investi la confiance. Il est cependant prudent de penser à toute éventualité que l’est ne connaît pas cet homme, ni sa pensée, sa doctrine, pour ne pas l’avoir jamais entendu parler pour aussi mesurer ses capacités, sa conception de la chose publique.

Nous avons limités notre figure pour présenter YUSUF au regard des différents événements qui ont marqués son parcours depuis 1996.

YUSUF KANAMBE, fils adoptif de L.D KABILA, transfuge du FPR apparaît pour la première fois dans les rangs des troupes de l’AFDL le 17 mars 97 à Kisangani lorsque cette ville tombait sous le contrôle des troupes ci haut cités, en tête des quelles se trouvaient YUSUF et son compagnon d’armes MASASU. Le soir de ce samedi 17 mars, lors d’une conférence de presse de BIZIMA KAHARA, le jeune homme est présenté aux cotés de MASASU comme fils de Mzee LD KABILA.

Au fur et à mesure, le jeune homme, fils aimé de JAMES KABEREBE grandit et devient un personnage important au sein de la nouvelle armée congolaise ne formation. D’un tempérament calme, posé, fidèle et obéissant semble-t-il, mais rusé et rancunier et téméraire, il fait la fierté de ses pères et de son père LD KABILA, répondant et aussi au profil du KAMIKAZE tant souhaité et recherché par les rwandais. Il possède les atouts nécessaires pour jouir de la confiance de ces derniers, voulant lui confier avec MASASU des lourdes taches à exécuter : déstabiliser le régime et assassiner LD KABILA.

Très effacé, inconnu, réservé, cependant il mène dans l’ombre des grandes actions au sein du département des renseignements militaires : arrestations arbitraires, tortures, exécutions sommaires.
Aux yeux de son père, il trouve les mêmes égards, il est élevé au rang de chef d’état Major des forces terrestres. MASASU et YUSUF croissent dans la cour royale et deviennent des super hommes, intouchables au sein de l’armée à, la grande satisfaction des rwandais qui allaient bientôt quitter la RDC.

Contrairement à MASASU qui avait déçu leur maitre à cause des abus et nombreuses exactions commises et violations aux réglés militaires, YUSUF va exceller comme Samuel dans la maison du prophète Elie (cfr Bible).

Dans ses liens hypothétiques avec l’est, on aurait pensé à première vue ou évoqué l’éventualité de ses amitiés avec MASASU qui a des origines au sud KIVU par sa mère native de MBOBEMO (banlieue de Bukavu). On aurait supposé que dans leurs tournées militaires de routine, il aurait séjourné au Kivu une fois, pour être vu et connu aux cotés de son ami MASASU qui était devenu la star des jeunes de BUKAVU, car il voulait imiter les comportements des fils Mobutu et autres NZING NZONG de la garde civile. Jusqu’à la mort de son père, qui d’ailleurs avait perdu sa popularité au sud=KIVU, suite au conflit foncier qui l’opposait aux notables et chefs coutumiers, YUSUF demeure inconnu dans la quotidien de l’homme de l’est que je suis, mais trop connu au Katanga où il s’épanouissait.

YUSUF et son camp ont un discours teinté de haine des rwandais et tous ceux qui ont la morphologie semblable, il apparaît aux yeux des populations de l’est comme le mécène qui viendrait venger nos morts, il apparaît au regard de ceci le vrai nationaliste. La politique étant une dynamique, nous pensons que ce discours de haine n’a plus sa place, le temps est à la révision de nos relations avec nos voisins pour aspirer à une paix durable dans la région des grands lacs. Pensez=vous qu’il soit possible à YUSUF de maudire ses pères, de sinsurger contre son père spirituel au risque de déshonorer ceux qui lui ont appris le maniement d’armes.

Pour le Rwanda, il s’est débarrassé dun personnage gênant et pour lui et pour le Rwanda, à savoir MASASU qu’il a executé à PWETO au front. Ce dernier fut trahi auprès de Mzee sous prétexte qu’il fomenterait un coup d’état, une affaire dans laquelle lui-même était impliqué.

Il redoutait la popularité de MASASU qui lui était prédisposé à occuper le fauteuil de chef d’état au cas où leur forfait réussissait.

MASASU fut exécuté après être condamné à mort par un jugement rendu par la cour d’ordre militaire à Lubumbashi en complicité avec le colonel ALAMBA, ami de Joseph dans les exécutions sommaires et autres violations des droits de l’homme.

A PWETO, exécutant MASASU, il va livrer les troupes des FAC à la merci des troupes du RCD ayant occasionnées des pertes immenses en hommes et en matériel, l’opinion se souviendra de la débâcle des FAC à PWETO avec leurs alliés Zimbabwéens.

Après, il rentre à Kinshasa par la Zambie échappant ainsi à la menace de mort des troupes congolaises en débandade à cause de la trahison de YUSUF.

Chers compatriotes, résident et habitant de l’est de la RDC, pensez-vous que le personnage aussi sanguinaire, protégé du Rwanda, ayant tué son père pour le trône puisse vous porter dans son cœur ?

Peuple du sud Kivu, de Bukavu, et d’ailleurs, souvenez-vous du traitement que son père a infligé aux BAMI, chefs coutumiers, humiliés et mis aux arrêts en 1996 par GAETAN KAKUDJI sur ordre de Mzee, avez-vous oublié combien des fils du sud Kivu, Nord Kivu ont morts innocents dans les fosses communes, combien croupissent à MAKALA, où sont nos KADOGOS, avez-vous effacé de la mémoire la mort sauvage qu’ont connu MIHIZIRWA et BIRINGANINE ?

Des promesses d’électricité, des routes, de paix peuvent-elles ressusciter les morts de KASIKA, de MAKOBOLA et d’ailleurs, sans doute des promesses alléchants, voilà les stratèges du diable quand il prépare la proie à abattre.

Les auteurs de la machination

Ils sont connus, précisément au sud KIVU où YUSUF a promis d’établir son quartier général. Ils ont connus ceux là qui ont servi de marche pieds à l’ami du Rwanda.

Ce sont des fils du terroir, en quête de positionnement politique, envieux d’acheter des maisons et rouler carrosse, ressembler un peu à la famille des Mobutistes qui ont joui du régime. Nous citerons :
1) Vital KAMERHE, chef de file, fils de KAMERHE, un ancien directeur retraité de la CADECO ; peu connu à Bukavu dans les milieux des garçons BK, transfuge du MPR/ Parti ETAT, actif dans le FROJEMO, il a séduit toute la jeunesse du Kivu par son art de parler, il s’entoure aussi des jeunes de son clan, tel que Placide KAMANZI dont la nationalité est mise en doute, il a joué le rôle de banquier tout au long de la campane, distribuant le dollar à dessein.
2) Marcellin CHISHAMBO, cousin éloigné de Vital, ancien belgicain, sans emploi, repêché dans la famille PPRD ; un ancien du collège mariste de NYANGEZI, peu connu aussi dans les milieux des garçons BK(Bukaviens).
3) Madame CHIBI CHA BENE, une affairiste de longue date, transfuge du MPR/PARTI ETAT où elle a joué un grand rôle dans la CONDIFA, transplantée à Kinshasa depuis 1996 avec la bénédiction de 1er ministre de BIRINDWA. Elle a joué un rôle dans la propagande du Nouveau Zaïre(NZ), analphabète, elle est en très bonne position vers la porte du parlement, suppléante de Vital KAMERHE.
4) Les notables et chefs coutumiers, particulièrement le MWAMI DE NWESU qui avait refusé de marcher avec le RCD avec son confrère de KABARE dont nous n’osons pas cité ici par respect du pouvoir coutumier, ils ont vulgarisé des messages et mené la campagne en faveur de YUSUF au prix dimportantes sommes d’argent et autres promesses, VITAL témoin.
5) Il y a eu l’appui des quelques parlementaires cooptés par le PPRD, comme ILUMBE, MUIZALYA, MUBALAMA, et autres professeurs de l’ISP/ Bukavu.
6) L’Église catholique qui influence d’autres églises protestantes à voter massivement pour le candidat indépendant du PPRD. L’abbé MAROY élevé au rang d’archevêque de Bukavu et actuel leader d’opinion au sud KIVU a joué un rôle très capital dans l’élection de YUSUF dans cette province et à travers toute la communauté catholique. Il a réussi à mobiliser les ONG locales avec des moyens matériels importants mis à disposition pour mener des campagnes d’alphabétisation des populations locales : leur apprendre l’orthographe du nom de JOSEPH KABILA.
Les vieillards et autres incapables d’assimiler la leçon, il leur était simplement inculqué la simple leçon de citer le nom de JOSEPH, père de JESUS, simple rappel de catéchisme, facile à gober. Bref le nom de JOSEPH KABILA fut évangélisé à outrance par au Sud-Kivu et ailleurs par les prêtres catholiques, tous bien rémunérés pour le travail accompli à travers les CV (SHRIKA en SWAHILI). Les catholiques ont réalisés un travail de titan, contrairement à leur mission d’évangéliser le monde à venir à Jésus Christ pour le salut qui s’avère presque difficile depuis lépoque coloniale, si bien que elle n’a pas réussi à réconcilier les congolais par la force de l’évangile.

7) que dirions nous de l’intello du sud Kivu qui a aussi sa part de responsabilité dans la
transmission de la culture politique. Les intellectuels ont brillés par leur passivité
manifeste affichée à toute la cabale des politiciens kinois. Ils se sont sous estimés et ont baissé la garde au profit des porteurs de mallette de YUSUF KANAMBE. Ou sont passés les avocats de renom : Me NTABARUSHA, KAJANGU, BYAPO et autres ; les ingénieurs, toute la crème intellectuelle de Bukavu. Là où le bas blesse, c’est de voir que les grands noms connus à BUKAVU n’ont pas été votés, ils ont été effacés de la course électorale à cause des slogans de l’argent Kinois. Quelle ingratitude chers frères de BUKAVU. Nous avons oublié le mérite de CHIRA pour le combat mené, Mama NZITA qui vient au secours des pauvres, des femmes désœuvrés ; nous avons oublié BISHIRWA avec PLD ; les fils qui ont souffert avec nous pendant des moments difficiles : à bon mentir qui vient de loin, que Dieu nous pardonne.
Coolles commerçants quant à eux, ne rêvent que des marchés qui seront soumissionnées
bientôt à la réhabilitation des infrastructures. Ils ont préféré rester en marge des
Candidatures se refusant de postuler au risque d’y perdre son capital. Ceux qui ont osé
l’ont fait pour la surenchère politique, ils ont été vite convoqués à Kinshasa pour un
marchandage. Le cas de figure est celui de MANU BIRATO, jeune marchand prospère
qui s’est vu obligé d’abandonner la course pour Vital KAMERHE. Le poste fut
négocié à 30.000 $ US prix de sa notoriété et dépenses engagés pour la précampagne.

9) Les Mai-Mai du sud KIVU par contre divisés en eux-mêmes à cause du clanisme ont carrément cessé de fonctionner comme entité ; chacun a pris sa route. Ils n’osent plus se regarder dans les yeux à cause de la traitrise, la haine et la jalousie. Les opportunistes comme KALIBA, MULUNGULA, TAMBUE MUZURI cherchent la tête d’ENERUNGA, pourtant combattant MAI-MAI de 1ere heure.
10) La diaspora congolaise du Rwanda ou les congolais d’expression rwandophone venu du Rwanda. La loi électorale n’a pas tenu de la diaspora congolaise, cette catégorie des congolais a été exclue de la course électorale. Mais il est surprenant qu’il a été autorisé aux congolais vivant au Rwanda de venir voter alors que la RDC a neuf pays voisins qui lentourent qui rongent l’économie de notre pays.

Pourquoi seulement ceux du Rwanda. Ils étaient alors nombreux estimés à plus au moins 18.000 électeurs à traverser le frontière ce 29 octobre 2006-11-29. De Gisenyi, de Cyangugu pour soutenir massivement leur frère YUNSUF KANAMBE.
Pendent cette période à KIGALI, à notre passage dans cette belle ville en chantier, des effigies, T.SHIRTS étaient visibles, des affichettes gravées sur des voitures des motos et téléphones portables.

Bravo Vital pour le combat mené à l’Est, contrairement à THEOPHILE MBEMBA et son confrère de fortune MARCO BANGULI qui ont essuyé échec dans le BANDUNDU et KINSHASA. Enfin, le vin et tiré, il faut le boire, aléa jacta est point n’est besoin de continuer à discourir ou à crever, YUSUF est élu, l’histoire nous jugera à cause de chaque acte posé, bientôt le temps va nous rattraper.

Kisangani : jadis 3eme ville économique, aujourd’hui moribonde, en ruines Goma, ville cosmopolite ; Bukavu, toi qui étais la verte, petite suisse d’Afrique aux secteurs de sapins, d’eucalyptus, transfigurée à causé de la destruction de écho. Système, les écolos ont des larmes aux yeux, plus d’espaces verts à cause du slogan « BUKAVU YETU ».

Peu importe l’option que vous avez choisie, chers frères résidants et habitants de l’Est des villes précipitées et d’ailleurs, BUTEMBO, BENI, BUNIA, ISIRO, d’aucuns diraient que cela n’engagent que les auteurs de machination, mais d’autres diront que l’avenir et le destin d’une nation qui sont en péril. D’autres bouches mal intentionnées diraient simplement que l’Est nest pas le Congo, de la même manière que ceux de l’Est ont proféré des menaces aux Kinois pour dire que Kinshasa n’est pas le Congo lors de la fameuse bataille électorale entre le CHAIRMAN du MLC et YUSUF.

Chers frères Congolais de l’est, en âme et conscience, vous qui avez estimé les compétences de YUSUF et sa capacité de donner à manger et du travail aux Congolais, soyez alors des interlocuteurs valables auprès de ce dernier pour que l’Ouest ne soit pas oublié dans le développement de la RDC, car nous pensions que les investisseurs sérieux et les multinationales sont aux portes du Pays en lieu et place des aventuriers Indo Pakistanais et autres Libanais qui rongent l’économie de notre pays.

Notre souhait est que l’est fasse preuve de porte de ce développement dans la mesure où YUSUF KABIKA en sera conscient et enclin à relever le défi afin que lest cesse définitivement d’être la porte des conflits armés.

L’est a sous estimé et renié le soutien de Kinshasa dans la circonstance actuelle mais lon se souviendra de la guerre de MUTEBUSHI où MBUZA MABE a donné le meilleur de lui-même pour remanger la paix et l’envoi de dix milles hommes du MLC de Jean Pierre Bemba. Que YUSUF KABILA ramène la paix à l’est dans la région des grands lacs, pour que bientôt, le Rwanda et le Burundi disent que c’est vrai au Congo Kinshasa, il ya un gouvernement responsable. Depuis la guerre de l’AFDL de 96, l’homme fort du Rwanda, Paul KAGAME n’a cessé de déclarer sans émanes qu’il sera au Congo jusqu’à ce qu’il y aura un gouvernement responsable. A cela, nous osons croire que YUSUF est le précurseur de ce gouvernement responsable capable de désarmer les interhemwe qui pillent et sèment la terreur dans n os villages et autres bandes armées, au lieu de les réarmer pour des causes inconnues.

Nous pensons que YUSUF, ce d’un gouvernement responsable mettra la paix entre frère lendu et hema dans l’Ituri, au lieu que ça soit un problème de la communauté internationale. Nous avons l’espoir que la paix régnera entre les peuples du Kivu qui cohabitant difficilement avec leurs frère Banyamulenge, incapables de rentrer à Bukavu de peur d’être lapidé ou méprisé. La non-résolution des conflits ethniques est une pierre d’achoppement qui risque d’embraser une fois de plus les localités con cernées.

Que tous les peuples de la RDC, peu importe leur origine, tous créent à l’image de dieu le créateur mettant à profit leur capacité afin que la RDC accède au développement intégral, que tous les peuples vivent en RDC, terre de nos ancêtres, dans le respect des libertés fondamentales des peuples, selon les lois et les règles édictées par la constitution, car il n’ya que les hommes et non des sous-hommes, tout égaux. Que vive la RDC, vive l’unité nationale et la paix.

Gare : Groupe d’actions républicaines, Groupe d’analystes
PHILIPPE KANKOLONGO