lundi 30 mars 2009

récupérer des vidan­ges en plastique ou en verre jetées à la poubelle



Toloba toloba tolembi. Ba milangi oyo basokolaka yango malamo te. Mosusu ezalaki na ba produits toxiques, okomono ba mamans baza kosomba yango mpo na kotia tangawusi to mafuta. Mosoto eza koboma bato koleka SIDA.




Les bouteilles retirées des poubelles, un danger pour les consommateurs du jus de gingembre


Kinshasa, 27/03/2009 / Société
Même si ces vidanges sont lavées, les microbes vont y demeurer et constituer un danger pour la santé humaine.
Dans la ville de Kinshasa, les notions élémentaires d’hygiène sont foulées aux pieds par certains Kinois.Preuve : l’évacuation des matières fécales des par­celles résidentielles vers la voie publique pendant les pluies diluviennes et la vente de la nourriture non couverte sur la voie publique. Cette énumération n’est pas exhaustive.Ces derniers temps, un spectacle frappe les bonnes consciences. Il s’agit de la présence des personnes jouissant appa­remment d’une bonne santé mentale dans les dé­charges publiques disséminées à travers la capitale. C’est le cas de celles que l’on voit quotidiennement sur l’emplacement de l’an­cien marché Type K (dans la commune de Kinshasa), devant les Facultés catho­liques de Kinshasa (FCK), au pont Funa (sur l’avenue Lwambo Makiadi, ex-ave­nue Bokassa), au pont Bongolo non loin de l’Uni­versité Kimbanguiste.A ces endroits se trouvent des décharges publiques où les personnes se livrent au tri. Objectif visé : récupérer des vidan­ges en plastique ou en verre jetées qu’elles vont proposer à certaines ven­deuses de jus de gingem­bre. On a d’autres pour la conservation de différen­tes huiles de cuisine. Ou encore à certains tradi-praticiens pour la conserva­tion de leurs médicaments.« Même si ces vidanges sont lavées, les microbes vont y demeurer et constituer un danger pour la santé humaine », a affirmé un médecin sous le sceau de l’anonymat.A noter que pendant le tri, ces personnes ne por­tent ni gant, ni couvre-nez. Cette pratique les expose ainsi à des maladies de toutes sortes.D’où l’interpellation à l’endroit de l’autorité pour que des mesures soient prises afin d’éviter la fréquentation des décharges publiques, qui sont des endroits insalubres.(GM/Yes)Delphin Bateko/Le Potentiel

Ces pains sont vendus dans des chariots couverts de bâches au mépris de règles d’hygiènes

Yo oz'oloba kaka mpo na mapa! Biloko oyo nyonso ya kolia batekaka na zando nani akontrolak'ango? Kende kote ya ba nyama na ba mbisi okomono ndenge ba nzinzi baza! Tala ba papiers ya sak ya ciment, soki osombi mikate bitieli yo yango na kati...

Des pains impropres à la consommation vendus au marché central sous l'indifférence totale des autorités
Kinshasa, 27/03/2009 / Société
Des pains impropres à la consommation sont proposés à la vente au marché central, plus précisément au niveau du croisement des avenues Luambo Makiadi (Ex Bokasa) et Rwakadingi, sans que les autorités de la ville ne réagissent.

Ces pains sont vendus dans des chariots couverts de bâches au mépris de règles d’hygiènes. Une baguette revient à 50 Fc alors qu’elle devrait coûter plus soit 150 Fc. Les vendeurs justifient la baisse du prix par le fait que ce sont des pains qui ont des défauts de fabrication. En principe, ils ne devraient pas être proposés à la vente. Mais c’est sans compte avec la situation de misère généralisée de la population. En effet, dans cet environnement de crise internationale qui frappe durement les pays riches et amplifie les souffrances de la population de pays sous développés certains kinois ont trouvé le moyen de déjeuner à moindre frais pour se tirer d’affaire.

« Chaque matin, je me présente au croisement des avenues Bokasa et Rwakadingi où j’achète du pain « foutu », rapporte E. T. un kinois qui frise la trentaine. Cela lui permet d’économiser un peu de sou pour son transport de retour au cas où la journée serait improductive.

E. T. n’est pas le seul acheteur du pain « foutu » comme le désigne avec humour les Kinois. La vente de ces pains récolte un succès extraordinaire. Il suffit de se pointer sur le lieu aux heures de pointe, entre 6 h et 9 heures pour s’en rendre compte .De quoi donner de la matière aux reporters de télé réalités « Journal en Lingala Facile ». En fait le phénomène date d’avant la crise internationale et remonte à 5 ans, selon des témoins bien au courant de cette pratique.

Le succès de cette « affaire » tient de la précarité du pouvoir d’achat de l’ensemble de la population kinoise. Ainsi, l’on se montre moins exigent à la qualité du produit. Une façon de dire « quand on a pas ce qu’on aime manger, on mange ce qu’on a ».
Bien entendu, cela ne va pas sans conséquence sur la santé. Car ces pains proposés à la vente ont été en principe mis hors de circuit de la vente par les boulangers suite au défaut de fabrication. Des revendeurs en quête des profits faciles les récupèrent pour le revendre à vil prix.

(GM/MRod/Yes)

Rodrick Mulamba/MMC

dimanche 29 mars 2009

Les tracteurs de marque Caterpillar démolissaient des maisons

Message de mama Annie
Ndeko ngai ndeko na bino nasuki pasi ya boye tala nanu ata yo moko ndeko makambo ezo leka na mboka oyo biso toza ba congolais to ba rwandais ndeko soki na koki kozua adresse physique ya lisanga oyo naya ko expliquer epuis naya na ba documents nionso legalisés na hotel de ville ndeko pasi pasi pasi ba zongisi ata 1 likuta te

DEMOLITION MECHANTE
Mpo na nini kosala ba ndeko na biso motindo boye! Makambo ya malonga oyo bokoki kobongisa boyebi te kaka koboma oyo baninga batongo? Ba ndako kitoko boye!
Des maisons démolies sans notification à Kasa-Vubu
Mercredi aux environs de 10 heures, c'est un monde agité que nous avons vu dans le site appelé communément Koweït dans la commune de Kasa-Vubu.
Le mardi 24 mars 2009 'ÉTAIT le décor d'un site apocalyptique. Des valises sur la tête, des biens sur des chariots ou des brouettes, les habitants de ce site déménageaient. Les uns sur la toiture pour récupérer quelques tôles, les autres dégageaient avec des outils de fortune portes et fenêtres de leurs cloisonnements, d'autres encore tentaient de récupérer des fils électriques. Tout se faisait à la hâte pour sauver ce qui pouvait l'être. Un peu plus loin, quatre tracteurs de marque Caterpillar démolissaient des maisons à tour de rôle. Les chauffeurs obéissaient aux instructions et ils n'avaient pas de temps à perdre dans des discussions. Koweït est divisé en trois sites dénommés Koweït, IEM et Fonames. Le site Koweit situé à côté de la concession des Kimbanguistes a été démoli le samedi 14 mars. Mercredi les deux sites restants, situés à côté de l'Institut d'enseignement médical et de l'Ecole de prière de l'abbé Kibwila , ont subi le même sort.
« Nous n'avons pas été notifiés, ni indemnisés… » Résidant au numéro 7 de l'avenue Mbimi, dans le site IEM, Masamuna Willy a déclaré : « Nous n'avons pas été notifiés pour la démolition et nous n'avons pas été indemnisés. Nous sommes obligés de quitter nos maisons par la force ». De coquettes maisons et villas, des maisons basses et en étages, ont été construites dans ces trois sites, contrairement à ce qu'aurait dit le ministre Pierre Lumbi, qui soutient qu'il n'y aurait dans ce site que des bicoques. Ella Wonganombe habitant au numéro 5 de l'avenue Mbimi, juriste, a brossé l'historique de ce dossier. « Il y a un arrêté d'expropriation signé depuis le mois d'août 2008 par le ministère de l'Urbanisme et Habitat, a-t-elle signalé. Ledit arrêté contient trois articles qui indiquaient clairement qu'il y aura notification, indemnisation après évaluation de la construction et un préavis de 15 jours pour déménager. Les 400 maisons situées dans ces sites, 24 maisons au site Koweit, 32 à l'Iem et 12 au Fonames étaient considérées comme étant en règle pour connaître l'application dudit arrêté ministériel. Et cela en tenant compte du certificat d'enregistrement ou du contrat de location délivré par l'Etat. Les propriétaires des autres maisons qui n'avaient pas ce genre des documents suite à la lourdeur administrative de la Rd Congo vont donc tout perdre ». « La loi n'a pas été respectée… » Rien n'a été respecté pour une bonne application de l'arrêté ministériel ci-haut mentionné, a indiqué la juriste.
Au site Koweit, le gouvernement a indemnisé les personnes qui y avaient construit des maisons mais de quelle façon ? Beaucoup de propriétaires n'ont pas été indemnisés comme il se doit. Quelques uns ont reçu 50.000 dollars américains contre 300.000 suivant l'expertise des agents dépêchés par le gouvernement sur le terrain. La maison de Ella Wonganombe a été évaluée à 220.000 dollars américains. « Les tracteurs sont là pour la démolir et je n'ai rien perçu, a-t-elle affirmé. Les policiers ont dit qu'ils ont reçu l'ordre de casser d'abord, puis les gens vont ensuite aller se plaindre à la Primature, car l'hôtel de Ville n'est qu'un simple exécutant ». C'est le matin que le chef des opérations, un agent du ministère provincial du Plan qui répondrait au nom de Jésus Lorenzo s'est présenté pour annoncer le début de cette opération de démolition aux habitants, en leur demandant de faire sortir leurs biens car ils allaient tout raser, a déclaré Ella Wonganombe. Avant de faire remarquer : « j'ai reçu des fonds pour démolir les maisons et non pour indemniser ». Ainsi, tout était sens dessus dessous dans la parcelle de la juriste : livres, télévision, chaises, tôles, réchaud, clous, photos, casseroles, assiettes… La juriste nous a signalé que d'après Me Mutombo Bakafwa Nsenda, alors ministre de la Justice et droits humains, l'ensemble des maisons de ce site reviendrait à 20 millions des dollars. Le gouvernement Muzito n'a débloqué que 1.500.000 dollars Us pour indemniser les propriétaires. 1 million aurait été débloqué pour ce faire. Ce qui reste n'est pas suffisant pour indemniser les autres. La juriste déménageait mais sans savoir où elle allait passer sa nuit. C'est la situation de plusieurs compatriotes soumis à rude épreuve en une journée. Contraints par les tracteurs à sauver ce qui pouvait l'être et faisant une course effroyable contre la montre, personne n'a eu le temps de pleurer.
Il y a eu des arrestations
On rapporte que plusieurs personnes ont été arrêtées le matin par des policiers pour résistance à l'ordre. Parmi les personnes appréhendées, l'on a cité un directeur de la RVA, répondant au nom de Ngangu Mathieu et le fils du défunt chef coutumier Lingwala. L'épouse du directeur de la RVA dont la maison est située sur l'avenue Mbimi, a déclaré avoir été relâchée par la suite. Relâché lui aussi, le fils du chef coutumier était près de son ancienne résidence pour faire accélérer les travaux de récupération des biens. Il a confirmé son arrestation et sa comparution au camp Kokolo où il a été conduit avant d'être relaxé. Pour le premier lieutenant Kayi Lingwala Michel, cette arrestation relève d'une incompréhension des policiers. « Mon fils aîné voulait se suicider à l'arrivée des policiers. Avec un couteau à la main, il est rapidement sorti de la maison pour se donner la mort devant les policiers pour protester contre la démolition. J'ai suivi mon fils pour l'empêcher de commettre cet acte. C'est au moment où je mettais la main sur mon fils que les policiers nous ont arrêtés. J'ai expliqué les faits au camp Kokolo et j'ai été relâché ». « Dans cette démolition, je perds quatre maisons, a déclaré l'officier Lingwala, je n'ai pas été notifié ni indemnisé ».
Le malheur des uns…
Des militaires, des jeunes des quartiers environnants sont actifs sur ces sites. Dans le site Koweit déjà détruit, ils récupèrent des barres de fer, des fils électriques abandonnés par les propriétaires. Ce qui est triste, c'est le fait de voir ces jeunes gens se ruer sur les biens des propriétaires au moment où ces derniers tentaient de les sauver. Quelques uns ont même été interpellés. Deux militaires au site Koweit, ont signalé que les propriétaires de ces maisons ont été notifiés, indemnisés et avisés depuis trois mois, mais ils ne voulaient pas partir. A la question de savoir où était le chef des opérations, un policier a indiqué qu'il était dans une Jeep Defender de la Police nationale qui était entrée dans le site en démolition avec une sirène. Avec une lance-voix, un policier s'adressait à ceux qui étaient sur le site en ces termes : « Oyo azali na mosala awa te abima. Moto moko te azali likolo ya l'Etat » (Que celui qui n'a rien à faire ici quitte les lieux. Personne n'est au-dessus de l'Etat ».
Jean- René BompolongaKinshasa, 24/03/2009 (©Le Phare/MCN, via mediacongo.net)

samedi 28 mars 2009

Kinshasa: le plomb tue plus que SIDA

Bitekuteku etonda plomb
Tokoma kolia ba ndunda mosusu sans koyeba esika euti na ndenge baloni yango!
Ba bilanga oyo basala pembini ya ba balabala na oyo basala pembeni ya mayi ya Kalamu to ya N'jili, balobi ke etunda na plomb. Bato mingi baza kokufa mpo na yango san ke bayeba. Leta oyo ya biso akontrolaka ata eloko moko te. Okoki koteka nimporte koi moto ya kotuna yo aza te, ata eza ya koboma. Otopsie ezalaka te mpo na koyeba nini ebomi moto. Toyebi kaka oh noko abomi, tata muasi nde abomi ...
MEV

Un biologiste congolais tire la sonnette d’alarme(Jean- René Bompolonga)
L’inhalation cumulative du plomb cause des dégâts, notamment: l’hypertension artérielle,la stérilité,l’impuissance sexuelle, la cécité, l’avortement involontaire, perte de la concentration,trouble digestif,le cancer, l’irritabilité, convulsion, critinisme,etc.
Le chercheur biologiste Edmond Mumbungu a été présenté au public le samedi 28 février au Centre Wallonie Bruxelles par Dr Christian Ilunga Kabengele, président de la Société scientifique congolaise. C’était lors de la cérémonie de remise des prix à quelques scientifiques congolais. Le chercheur devrait parler en quelques mots de son innovation sur le dépistage du plomb dans le corps humain. Le Phare lui avait demandé par mail de parler en long et large de son innovation. Le chercheur n’a pas voulu s’étendre sur son innovation.«Nous avons mis au point une méthode plus rapide que celle qui est utilisée actuellement. Elle est moins chère pour les Congolais en général, les Kinois en particulier, pour pouvoir se faire dépister. C»est une méthode volumétrique utilisant une précision maximale », s’est contenté d’écrire au Phare, le chercheur.A la question du coût de l’examen avec la méthode Mumbungu, Dr Christian Kabengele avait indiqué qu’il revenait à 5 dollars américains contre 25 à l’actuelle méthode. Le biologiste estime qu’il est impérieux que les pouvoirs publics s’intéressent à cette méthode en s»associant avec lui pour son utilisation, en vue de dépister et doser cet élément chimique qu’est le plomb. Il demande aussi aux personnes désireuses de la promotion de la science, au gouvernement provincial de la ville de Kinshasa de bien vouloir participer à l»installation d’un laboratoire pouvant utiliser cette nouvelle méthode.De quoi s’agit-il ?Plus que le Sida, a expliqué Edmond Mumbungu, le plomb tue ; et les Kinois meurent chaque jour du plomb sans le savoir.Le plomb est un métal lourd très dangereux et toxique rencontré dans les minerais, les cours d’eau, et les carburants. Sa combustion (son échauffement) produit des gaz qui sont rejetés dans l’atmosphère. Ces gaz sont très toxiques pour l’homme. Ainsi donc en inhalant de l’air contenant du plomb, on introduit cet élément dans l’organisme où à partir des poumons il peut gagner le système sanguin.Ce métal est inhalé tout le jour et chaque seconde par la majorité des Kinois à travers les gaz d’échappement des véhicules utilisant du carburant contenant du plomb.Le plomb est couramment consommé par les Kinois à travers l’eau de la Regideso canalisée par la tuyauterie métallique, à travers la cigarette lors de la combustion du tabac et du goudron. On retrouve également le plomb dans les aliments préparés dans les marmites fabriquées à base de plomb Nzungu ya libanga),dans les légumes plantées le long des artères fréquentés par les véhicules, dans les boîtes de conserve par la soudure au plomb.L’inhalation cumulative du plomb cause des dégâts, notamment: l’hypertension artérielle,la stérilité,l’impuissance sexuelle, la cécité, l’avortement involontaire, perte de la concentration,trouble digestif,le cancer, l’irritabilité, convulsion, critinisme,etc.La plupart des jeunes gens recrutés dans de différents groupes tels que:KULUNA, ZOULOU, etc,sont intoxiqués par des drogues et le tabac qui contiennent du plomb à un pourcentage non négligeable qui touche leur cerveau.Le dépistage du plomb est donc plus qu’une urgence à Kinshasa.L’Office congolais de contrôle, qui a pour mission d’assurer le contrôle de qualité est donc averti.Le problème d’intoxication au plomb (saturnisme)à Kinshasa est réel. Il constitue même une menace sérieuse pour notre population. Il est donc impérieux, a dit le chercheur, que les pouvoirs publics s’y intéressent à travers son office de contrôle, afin de mettre en place un laboratoire moderne où on pourra doser et dépister le plomb dans de différents échantillons pour prévenir la population des risques qu’elle court.Il a invité la communauté internationale de bien vouloir créer un programme pour la lutte contre le plomb. 2009-03-25

A 51 ans de carrière mais, surtout de présence ininterrompue sur la scène

19 mars 1938 - 19 mars 2009 : Simaro Lutumba totalise 71 ans



Na mboka Congo musique efutaka ba musiciens malamu te. Malgré ba zembo asala, Simaro aza kovivre kaka na pasi. Na ba mboka mosusu, musicien soki asala ata album moko ya succès akolela yango na ndenge esengeli kasi na biso awa, mawa!!


Il fale famille ya Franco bapesa ye OK Jazz agerer yango kasi bango baboyi baloba ke bango moko ba kogerer yango lelo eza wapi?


Kinshasa, 23/03/2009 / Musique


A 51 ans de carrière mais, surtout de présence ininterrompue sur la scène, Lutumba Simaro est recordman de la longévité sur les planches et, à ce titre, le doyen des musiciens congolais actifs. Né le 19 mars 1938 à Kinshasa, le “Poète” Lutumba Simaro a totalisé jeudi - le jour même de sa naissance -71 ans d’âge.Simaro Masiya, qui s’est intéressé à la guitare grâce à un certain Jimmy De l’Hawaïenne avant de s’améliorer davantage au contact de Kalonji, un virtuose des six cordes, connaître carrière musicale exemplaire a plus d’un titre. Pour cause.A 51 ans de carrière mais, surtout de présence ininterrompue sur la scène, Lutumba Simaro est recordman de la longévité sur les planches et, à ce titre, le doyen des musiciens congolais actifs.Le patron de Bana OK est aussi un modèle de constance, de stabilité et de fidélité dans sa carrière. Entré dans l’OK Jazz en 1961, Simaro est resté aux côtés de Luambo Makiadi Franco 28 ans durant c’est­-à-dire, jusqu’à la mort du Grand Maître, le 12 octobre 1989. Malgré les sirènes et moult tentations de la part des tiers.C’est en 1993, parle fait de la Succession Luambo Makiadi, que Lutumba Ndomanueno a été contraint de quitter le TP OK Jazz pour aller fonder le groupe Bana OK. Avec les Josky Kiambukuta, Ndombe Opetun, Lokombé Nkalulu, Gerry Dialungana, Flavien Makabi, Elba Kuluma, Makosso...Comme auteur­ compositeur, Simaro Masiya est compté à bon droit comme un des maîtres dans la musique congolaise.Sa discographie est marquée par des oeuvres d’anthologie, dont beaucoup imposent leur auteur comme un poète et un philosophe avéré. Qui ne rêverait pas d’une si brillante carrière ?


(Milor/PKF)Kale Ntondo/Visa

C'est démoniaque, ba mama koko en danger

Duperie à Kinsantu : violer des vieilles, une recette pour s'enrichir


Oyo lisusu euti wapi? Kinsatu epeli moto. Satana abimi kunaoooooooo!!!!!

Ba jeunes filles babima bango moko eza mabe, esengeli koproteger bango. Lelo esengeli lisusu koproteger ba mibange! Toza kokende wapi? Lisuma nini bato mosusu bamitiaka na nzoto! Okamata mama koko oderanger ye mpo bayebisi yo ke okokoma riche!

Kinshasa, 24/03/2009 / Société

Effet, ces charlatans sans scrupules imposent à leurs clients une drôle de recette magique pour mener une vie de pacha, faire l’amour avec dix vieilles femme en une seule journée. Incroyable. Sur recommandation d’un féticheur, des délinquants oisifs violent de vieilles femmes pour devenir millionnaires. Phénomène inédit à Kisantu, dans la province du Bas-Congo. Depuis un certain temps dans le Bas-Congo, il n’est plus aisé pour une vieille femme de se hasarder toute seule dans la forêt. Crainte justifiée, du fait qu’on a dû y déplorer plusieurs cas de viols.Pour la petite histoire, des féticheurs d’un genre nouveau ont investi la paisible cité de Kisantu qui, jusqu’ici, n’était renommée que pour son jardin botanique et ses mangoustans. En effet, ces charlatans sans scrupules imposent à leurs clients une drôle de recette magique pour mener une vie de pacha : faire l’amour avec dix vieilles femmes en une seule journée.C’est ainsi que les délinquants de tous bords - drogués à souhait - ratissent champs et forêts pour atteindre ce chiffre record. Dans un premier temps, la population avait cru avoir affaire à des égorgeurs. Les champs ont été désertés, et les chikwangues étaient devenues rares sur les marchés. C’était donc la disette qui s’annonçait à l’horizon.Mais parmi ces vieilles femmes kongos, il y avait encore quelques braves. La semaine passée, l’une d’elles a osé braver le danger, car terrassée par la faim. Arrivée au champ, elle est tombée dans les griffes d’un de ces vampires. Après avoir rempli son contrat, le petit malappris a demandé à sa victime si elle le connaissait. Prudente, celle-ci a feint de ne l’avoir jamais vu. Malgré cela, l’homme l’a quand même étranglée. Des passants l’ont retrouvée sans connaissance, inanimée. C’est à l’hôpital St Luc de Kisantu (ex Fomulac) qu’elle a été réanimée.Après avoir retrouvé ses esprits, elle a non seulement relaté son calvaire, mais donné aussi les coordonnées sur son agresseur. C’était l’un de ces jeunes désœuvrés qui tournent les pouces au marché Nkandu. Appréhendé, le fautif a tout avoué. Il est en ce moment au gnouf.Ce n’est pas une première pour Kisantu la policée. L’année passée, des féticheurs y conseillaient aux naïfs de se régaler de la matière fécale pour être aux as. Une épouse avait même surpris son mari en plein festin avec cette nourriture singulière récupérée dans les latrines. Il ingurgitait cuillerée sur cuillerée. Choquée par le spectacle, elle s’était évanouie.Car, convaincue que l’homme de sa vie était maintenant bon pour le cabanon. Depuis lors, la bouche souillée n’a plus droit aux chauds baisers de sa moitié.(GM/Milor/Yes)Le Potentiel

jeudi 26 mars 2009

N'kolo salisa mboka RDC, pesa biso bomengo!

Petrol
Tala bomengo Nzambe apesa mboka RDC
OR Cobalt

Coltan

CUIVRE

Ndeko melesi mingi mpo na blague oyo. Yebaka ke eza ya solo. Mboka na biso etonda bomengo nyonso kasi biso tozali kokufa na pasi. Foti ya nani? Ya Nzambe te kasi ya biso moko. Ba églises etondi awa.
Diamants Fer


Toza kosenga Nzambe butu mpe moyi, taza kosenga ye bomengo, toza kosenga ye asalisa biso kasi toza kobosana ete ye asi asalisa biso kobanda akela mokili. Apesa biso nyonso koleka ba mboka ebele! Eza mawa mingi, sosola likambo oyoeeeeeeeee!!!!!!!!!!!!!!!!!
MEV
Un peu de bonne humeur!!!!!! !!!
Un jour, Dieu regardait la télé avec Jésus, et c'est Jésus qui avait la Télécommande entre ses mains, Chaque chaîne représentait un pays, Jésus Zappe sur le brésil, ils voient les joueurs contents car ils venaient de Gagner la coupe du monde, il zappe sur la chine, ils cultivent le riz Avec sourire, ils étaient contents car dans chaque pays tout le monde Travaillait et du coup Jésus dit père et la RDC alors, Dieu dit zappe un Peu là-bas j'ai failli oublié ces congolais je leurs ai donné beaucoup Trop de richesses ceux-là voyons un peu ou est-ce qu'ils en sont, en Zappant tout le monde chantait ; '' Yahvé sala '' et Dieu dit; putain C’est quoi ça, avec toutes les richesses, ils demandent toujours ???
Petit, kanga T.V to lala...
Cassiterite
Charbon













Uranium


Inga













Eloko Nzambe apimeli biso eza nini?
Réponse: Nzambe apimeli biso bato ya courage mpe ya mayele. Oyo baza honetes, oyo bakoki ko gerer mpe kosalisa peuple.

mercredi 25 mars 2009

Les Léopards en tournée, vingt mille USD à chacun





« Le football et la musique sont restées les deux plus fort symbole de la nation Congolaise car conciliante et incolorée politiquement. Merci le gars pour ce sourire que vous avez offert à vos frères et sœurs, en ce jour mémorable de 08 Mars... »
















Chaque Léopard gratifié d'une jeep et d'argent

Chaque Léopard gratifié d'une jeep et d'argent
Le gouvernement congolais a gratifié chaque membre des Léopards, l’équipe nationale de la RDC, d’une jeep 4x4 et d’une somme d’argent pour avoir remporté, dimanche à Abidjan, le 1er Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), a annoncé le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication et des médias, Lambert Mende.
Le président Joseph Kabila a aussi décidé de décerner aux Léopards une décoration honorifique, a indiqué M. Mende.










Matadi, 24/03/2009


La pluie de primes ne cesse de tomber. Le gouverneur de la province du Bas-Congo, Mbatshi Batshia, a remis une enveloppe de 20 mille USD aux Léopards, vainqueurs du Championnat d’Afrique des nations, lors de leur tournée dans ladite province.
Les « Léopards » ont reçu un accueil triomphal à Matadi, chef-lieu de la province du Bas-Congo, où ils ont effectué samedi un bref séjour d’environ cinq heures dans le cadre de la tournée inter-provinces initiée et prise en charge par l’épouse du Chef de l’Etat, Mme Marie Olive Lembe Kabila, à la suite de leur victoire du championnat d’Afrique des nations (CHAN 2009) en Côte d’Ivoire. A cet effet, le gouverneur de province, Simon Mbatshi Batshia, qui a offert une réception « intime » au onze national au flat hôtel Ledya, a remis une enveloppe d’une valeur de 20.000 USD aux Léopards à titre d’encouragement, en présence de leurs dirigeants Constant Omari et Santos Muntubile, respectivement président de la FECOFA et entraîneur de l’équipe nationale.

La force de Biberon

C'est quoi?

Kolia na muasi kolia na ndoki. Yo mokonzi mobimba, okanga motema te! Motema ekosi yo okueyi kaka boye! Yebaka ke, na jardin EDEN, Eva asalaki se motindo moko, Adamu akokaki kokanga motema te. Ata na ndako, mobali soki asiliki, muasi akosala ye jeu moke mpo alueyisa ye. Ata na ba églises, ba pasteurs mingi bakpeya kaka na ba jeunes filles ya chorale, kaka na kati ya ba veillées wana. Ata oza na motema makasi ndenge nini, soki muana muasi azuiweli décision okobika te. Ozala sango, ozala pasteur to soda oko...
MEV





Kinshasa makambo!
Un jeune cadre d’entreprise se montre correct, en tout cas strict dans son travail, évitant surtout de plonger dans la légčreté avec les femmes avec lesquelles il travaille. Ceci n’est pourtant pas du goűt de ces femmes. Un jour, une certaine Judith ose et réussit de faire tomber le chef. Ceci brise le mystčre du sérieux de Arnold, le jeune cadre
A fleur d’âge Arnold est cadre dans une grande entreprise d’Etat encore prospčre. Son caractčre ferme et honnęte lui attire la sympathie mais aussi la méfiance de certains agents. Son poste est clé, et le jeune homme s’en tire merveilleusement en traitant sans discrimination ses collaborateurs. Seul compte, la compétence lorsqu’il faut attribuer des tâches, męme rémunératrices. Rien dans son comportement ne trahit une prédisposition ŕ s’ouvrir ŕ ses collaboratrices.
Pourtant, c’est ŕ ce point précis que le chef s’attire le dépit de ses collaboratrices. D’aucuns auraient voulu le voir procéder par rotation pour les missions de service locales comme en dehors de la capitale. Personne n’ose lui faire la proposition ou la suggestion, craignant d’ętre rebouté par ce jeune cadre réputé intčgre.
Mais voilŕ qu’une mission de service, articulée autour d’une enquęte ŕ mener dans la capitale, est en vue. Encore des lamentations dans le for intérieur des agents qui crient au « toujours les męmes ». Déterminée ŕ figurer sur la liste des enquęteurs, une jeune demoiselle décide de se jeter au feu. Un matin, au moment oů Arnold s’affaire dans la paperasse, Judith surgit. Elle approche et laisse tomber ses habits comme par accident, sursaute et observe la réaction du chef. La voie est tracée ; la fille progresse et serre l’homme ŕ sa poitrine. Pour toute réaction, le chef marmonne : « Pas ici, je t’en prie ! ». Convaincue d’avoir réussi, la jeune demoiselle referme la porte du bureau ŕ clé. Elle propose un « vite fait » au chef ; ce dernier cčde et le pacte est scellé.
Un baobab au pied d’argile
Il ne s’agit plus d’un instantané ; Arnold veut perdurer, sans savoir qu’il répond justement au souhait le plus ardent de sa collaboratrice. « Arręte de baver », lui crie la jeune demoiselle, étonnée par l’avidité avec laquelle l’homme se régale. « Olakisaki lokola okata nzoloko te » (Tu donnais l’impression d’en ętre immunisé, non !), poursuit Judith qui en profite pour poser son problčme.
L’homme récupčre ŕ la vitesse de la lumičre son stylo et inscrit en lettres capitales le nom de Judith. Désormais Arnold est comme traîné par le bout du nez ; il est soumis ŕ la cadence de Judith et de ses amies. Car la fille en a parlé avec ses collčgues. Qui a dit que la rigueur, la personnalité ont de l’ascendant sur le sexe ? En tout cas n’osez point développer la these devant Arnold ; le Jeune homme ŕ le visage courbé devant celles qui lui obéissaient ŕ la lettre.

mardi 24 mars 2009

LES DIAMANTAIRES DEVIENNENT DES AGRICULTEURS

Divorcée (Mbombo est répudiée par Tatu Tshitenge qui ne veut plus vivre avec deux femmes)









Kende na Mbuij-Mayi mpe Kananga okokamua!!!!!!!!!!
Ba diamantaires oyo babalabala basi misatu minei bakomi kobengana bango mpo moyen eza lisusu te.
Fransé franga to...




Bango nyonso banzungeli mosala ya bilanga, bakomi ba cultivateurs, baza lisusu ba diamantaires te.
Surtout ba oyo batanga kelasi te bakomi bato ya mawa. Ki patron esila bango, mawa! Mingi bakomi ba feticheurs, ba mosusu bakoma ba pasteurs mpe ba ''baba'', bakoma mandefu milayi!
Le déclin du diamant fait redécouvrir aux populations du Kasaï la nécessité de l’agriculture à laquelle elles retournent

Kinshasa, 24/03/2009 / Economie
Le repli de l’exploitation du diamant face à la chute des cours des matières premières consécutive à la crise financière mondiale pousse les populations du Kasaï en RDC à retourner à l’agriculture longtemps négligé pendant les années folles des pierres précieuses

Aliment de base des Kasaïens, le maïs voit son prix baisser sur le marché au Kasaï oriental. Cette baisse s’explique par la relance de la production locale à la suite des soubresauts de l’importation du Katanga voisin. Les autorités de la province du Kasaï oriental se félicitent des mesures qu’elles ont prises pour inciter les citadins à retourner à la terre.Le prix du maïs a sensiblement baissé en près de quatre mois. Le « Meka », unité de mesure traditionnelle, environ 3 Kg, coûtait, en février, entre 550 et 600 Fc (moins d’un dollar), alors qu’en 2008, il fallait débourser 2.500 Fc (plus de quatre dollars) pour la même quantité. C’est l’importance de la production de maïs dans la région qui a fait chuter le prix. Un succès qui résulte des mesures prises par les autorités provinciales en vue d’inciter les habitants des - villes et retourner à la campagne, et à se consacrer à l’agriculture. Pour convaincre les populations, le gouverneur de province, Alphonse Ngoyi Kasanji, a d’abord encouragé son entourage, ministres, députés provinciaux et membres de son cabinet à donner l’exemple. Dans ses différentes interventions, il ne cesse de les inciter à posséder chacun un champ. Un arrêté a été pris dans ce sens. Cette interpellation donne des résultats. A Tshiala, à 35 Km de Mbuji-Mayi, Léon Lukusa, responsable des plantations d’un député, explique qu’il « travaille pour le compte d’un député provincial qui a obtenu 15 ha et y a planté le maïs, le soja et les arachides. A l’heure actuelle, nous sommes en pleine récolte sur 7 ha de terre ». Et d’ajouter : « Le gouverneur a lui-même 600 ha et chaque membre du gouvernement provincial à un champ. Moi aussi, d’ailleurs ». Les nouveaux agriculteurs bénéficient du soutien matériel du PRESAR, un projet de réhabilitation du secteur agricole et rural financé par le gouvernement r-dcongolais et la Banque africaine de développement (BAD). C’est ce projet qui est chargé de la mise en oeuvre de l’arrêté du gouverneur. Quatre sites ont été choisis pour le lancement de cette initiative, explique le Dr Christian Kamuziku Seya, le coordonnateur provincial du PRESAR : Tshiala, Kalenda Kashila, Tshitolo et Mabaya. Alternative au diamantLes agriculteurs reçoivent des terres et des semences et bénéficient en outre de l’encadrement et de l’accompagnement des agronomes. D’autres reçoivent des animaux en guise d’appui au lancement d’une activité agricole. « Le PRESAR nous a dotés de 20 paires de boeufs qui ont été distribuées dans différents sites. Ici, nous en avons reçu trois », témoigne Didier Marcel Mpina Kabanga, le représentant de la coopérative COPROMAT, à Tshiala.La population et les églises ne sont pas restées indifférentes à cet engouement. José Kalala, agriculteur à Tshiala, raconte: « Nous avons tenté d’abord avec un hectare, afin de répondre au mot d’ordre du gouverneur, avant d’élargir ». Même en dehors des sites retenus, l’initiative est accueillie avec enthousiasme.A Ngandajika, à plus de 90 Km à l’Est de Mbuji-Mayi, c’est la ruée vers la terre. Certains abandonnent leurs parcelles et maisons en ville pour aller dans les villages, comme Charles Kalonji, habitant un quartier périphérique. « Dans mon quartier, plusieurs maisons sont vides, leurs propriétaires sont allés cultiver. Certains enlèvent même les tôles des toits avant de partir », révèle-t-il. Jean-Pierre Tshimanga, 57 ans, rencontré à Tshiala, confirme. Je vivais à Mbuji-Mayi, maintenant je me suis installé ici. J’étais commerçant et les affaires n’étaient plus florissantes. J’ai donc opté pour le champ ».Le retour à la terre s’explique aussi par le repli du diamant comme source de revenu. « Dans un passé récent, les villageois pouvaient gagner de l’argent très rapidement en vendant du diamant, au lieu d’attendre trois mois pour une récolte, - explique Herman Kabangu, néo-agriculteur. Ils venaient faire leurs provisions en ville. Maintenant que le diamant n’est plus exploité, la population recommence à se tourner vers les travaux des champs. Le résultat est là, le prix du maïs a fortement baissé, étant donné l’offre sur le marché ». Denrée de première nécessité, le maïs est en effet à nouveau à la portée des consommateurs, qui s’en réjouissent. Une question reste cependant posée : ce retour à la terre sera-t-il durable? Pour cultiver un champ, il faut disposer de moyens financiers conséquents, comme l’explique José Kalala. « Pour un hectare, il faut investir au moins 750 dollars, dont près - de 200 pour le labour et 400 pour quatre sacs d’engrais chimiques », souligne-t-il. Qui va financer, lorsque le projet s’arrêtera ? Faute de réponse certaine, le conseiller Masala se veut optimiste : ne pense pas que les gens vont de nouveau abandonner l’agriculture.Des stratégies sont mises en place pour éviter le retour en arrière. L’agriculture sera mécanisée, le gouvernement provincial va se procurer des tracteurs afin de les mettre à la disposition de la population, à un prix dérisoire. Nous souhaitons également diminuer le prix des intrants agricoles pour les rendre accessibles aux populations ».
Les ex-diamantaires reduits en simples cultivateurs. Ah DV mawa!
L’intention est louable. Reste à la concrétiser...Regain de croissance de la culture maraîchère à KanangaAvec le développement de l’horticulture urbaine et périurbaine, les Kanangais ne connaissent plus la pénurie de légumes. Même en saison sèche, les marchés sont inondés de produits maraîchers variés. L’horticulture a changé la vie des producteurs et des consommateurs à Kananga, au Kasaï occidental. Personne ne s’en plaint. Tous les matins, Kananga, le chef-lieu du Kasaï occidental, vit au rythme des vendeuses de légumes qui prennent d’assaut les grandes artères de la ville ou les marchés du centre.Sur leur tête, des paniers de légumes de toutes sortes: amarantes, choux de Chine, choux pommés, feuilles de patate douce, haricots (niébés), manioc, gombo, oseille. En saison sèche comme en saison des pluies, la production est abondante. A la grande satisfaction des producteurs et des consommateurs, la culture maraîchère connaît un succès retentissant.La province s’est lancée depuis quelques années dans un vaste projet de développement de l’horticulture urbaine et périurbaine, avec l’appui technique d’organismes comme l’INADES­ Formation, le PRESAR (Projet de réhabilitation du secteur agricole rural), la FAO...« Avant, les légumes nous parvenaient des villages lointains, mais, aujourd’hui, nous produisons nous-mêmes dans les vallées qui entourent la ville. Les récoltes sont satisfaisantes, quelle que soit la saison. Les quantités produites permettent de maintenir un prix stable sur le marché. Et même les personnes les plus démunies sont assurées d’avoir de quoi manger », raconte Arlette Kapinga, vendeuse d’amarantes au marché Salongo, à Kananga II.Une activité rentableDu courage et beaucoup de volonté ont suffi pour transformer les rivières qui entourent Kananga en sites pour la réalisation de projets d’horticulture. Alphonsine Elameji, du quartier Bianky raconte : « Au lieu d’attendre le maigre salaire de mon mari, la culture maraîchère me procure le bonheur, comme le diamant pour le creuseur. Nos enfants ne meurent plus de faim ».Cultivateurs et revendeurs y trouvent leurs comptes, chacun à la hauteur de son investissement. Alphonsine cultive et revend. Pour 3.500 Fc d’investissement, elle exploite un bassin de légumes divers, gombo, salade, oseille, choux... Après la récolte, elle réalise un chiffre d’affaires de 7.000 à 8.000 FC, ce qui représente le double de son investissement.De son côté, Kabedi Bébé, un jeune homme de la paroisse Nganza Saint Martyr, vendait des cigarettes pour survivre. Aujourd’hui, grâce aux revenus que lui procure la production de légumes, il a pu s’offrir une grande maison en dur. C’est avec fierté qu’il parle de sa réussite: « Je suis dans la culture maraîchère depuis cinq ans ».En saison sèche ou pendant la saison des pluies, je cultive plusieurs sortes de légumes, ici à Kombwa. J’aime ce travail et grâce à mes revenus, j’ai pu me marier ». Les activités de maraîchage ont débuté avec la sensibilisation et la formation à la base dans les paroisses et dans les quartiers.Mulamba Raphaël, agriculteur, et Nkuna Zobena, technicien, font partie de ceux qui ont reçu un appui matériel de la FAO. Semences, houes, machettes, bêches et arrosoirs leur ont été fournis pour démarrer leurs activités dans la vallée de Nganza. Avec leur expérience, ils ont chacun contribué à lever le mythe de la pauvreté des sols kanangais en particulier, et kasaien en général, Raphaël Mulamba raconte :« Nous nous sommes organisés dans deux groupes de dix ménages et nous avons monté un projet de pisciculture au bord des rivières Nkombwa et Nganza. Les femmes s’occupent du volet horticulture et elles produisent divers légumes. Tous les producteurs ne sont pas organisés en groupements, certains préférant exploiter individuellement leurs parcelles de terre. Mais toutes les initiatives bénéficient du soutien des autorités locales ».L’horticulture urbaine et péniurbaine se développe rapidement dans la province grâce à la vulgarisation de nouvelles techniques et méthodes très simples et à la portée de tous. Le projet met à la disposition des horticulteurs des semences et des engrais verts comme le mukuna, Le niébé ou le titonia.Ignace Ndamamba, ingénieur et coordonnateur du projet, conseille l’utilisation la culture par rotation et l’utilisation des engrais verts qui contiennent de l’acide azotique, bonne pour l’agriculture. Certains producteurs sont pris en charge par des ONG qui leur assurent un encadrement sur toute la chaîne et la durée de la production, mais l’horticulture attire toutes les couches de la population.Alphonse Kalala et Monique Ngalula Kalonji, de Kananga, sont enthousiastes « Nous travaillons à la banque, mais l’expérience de champs est plus noble. Nous avons exploité 3 ha et pour l’année 2008, nous avons eu une bonne récolte de maïs et de haricots niébé ».(DN/Th/GW/Yes)

La DEPOUILLE MORTELLE DE TATU KALOMBO

Les obseques de Monsieur Albert KALOMBO wa BEYA ''Tatu Kalombo''

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Albert Kalombo Beya, « Tatu » pour les intimes, a été porté à sa dernière demeure dimanche 07 décembre 2008, en début d’après-midi, au cimetière de Kinkole dans la banlieue de Kinshasa.


Akufeli na centre medical de soeur na quartier malandi na commune ya matete

Lundi na pokua asilisi kolia pondu alobi lokola nalingi nabima muke esengeli na brosser mino pona pondu emonana te na mino atelemi libanda ako brosser mbala moko akueyi bamemi ye na dispensaire moyen te bandeko boyeba ete ba medecin bazali na greve na mboka kuna bamemi ye sikoyo na centre medical ya ba soeur na malandi na commune ya matete

Bokoki kobenga ndeko Mundanga ndanga pona kozua ba infos nionso oyo esengeli contact : Tel : 00243 815028752 Tel : 00243 897961833

Produits alimentaires périmés sur les marchés de Kinshasa


Toloba toloba tolembi. Biloko mingi to'omono na ba marchés ya Kin awa eyebani ndenge basaleli yango te. Liwa mingi bato baza kokufa mingi eza kouta na biloko toza kolia. Ezala mikate, ezala nyama, moto ya ko kontroler ndenge basaleli yango aza te. Nini bati na kati toyebi te. Kamundele mosusu, yo okomono yango musunyi kasi oyebi te soki mosunyi ya nyama nini!! Bongo ba nzinzi...


Bakomi kokamata mafuta ya moteur mpe kolambela yango. Mawa!

MEV



Produits alimentaires périmés sur les marchés de Kinshasa
Kinshasa, 20/03/2009 / Société
Des stocks de produits alimentaires dont les délais de consommation soulèvent de sérieux doutes envahissent de plus en plus les étalages des marchés de Kinshasa, pour le grand dam de la population, et cela sans que les services appropriés de contrôle ne réagissent
Ainsi que vous le lisez par ailleurs, il s’est tenu mercredi 19 mars 2009 un atelier de lancement de la formulation du Programme national de sécurité alimentaire. C’est un sujet extrêmement important pour les populations congolaises qui ne mangent pas à leur faim en dépit des potentialités agro-pastorales et des ressources humaines spécialisées dont regorge le pays.Le constat est que l’insécurité alimentaire et la dégradation consécutive des conditions de vie, de santé et d’éducation ont atteint des proportions inquiétantes. A telle enseigne qu’elles exigent des efforts de l’Etat et de ses partenaires nationaux et étrangers.Pour augmenter et assurer la sécurité alimentaire, le pays se heurte à de multiples contraintes telles que la pénurie d’intrants agricoles et vétérinaires, la détérioration avancée des voies de communication et des routes de desserte agricole.A ces contraintes, il faut ajouter le vieillissement des plantations qui entraîne la baisse de la productivité causant l’abandon des plantations industrielles et la perte de confiance des investisseurs privés dans les cultures d’exportation.En plus, les prix au producteur ne sont pas assez rémunérateurs et la multiplicité des intermédiaires dans les circuits de commercialisation, les tracasseries policières, les prélèvements illicites et les coûts excessifs de transport réduisent considérablement les marges bénéficiaires.La situation politique instable a affecté le pays au cours des dernières années avec des guerres et des rébellions (surtout à l’Est et au Nord Ouest du pays) a amplifié les difficultés économiques. Tel est le contexte morose dans le lequel baigne le secteur agricole national que l’équipe nationale chargée de la formulation du Programme national a si bien relevé dans un document qui a été remis aux participants de l’atelier.Plusieurs stratégies ont été conçues pour réduire l’insécurité alimentaire dont la réforme de la Fonction publique dans son point sur l’appui à la restructuration et à la décentralisation du Ministère de l’Agriculture et des Services agricoles.Cette réforme dont le coût est d’environ 5 millions d’euros devrait démarrer dans les prochains mois avec l’appui de la Coopération belge, mais elle se fait toujours attendre. Il est bon de souligner que cette réforme comprend six axes de travail : la réorganisation des services du Ministère, la mise en place des structures provinciales, la vulgarisation de l’information décentralisée sur les prix et les marchés, l’implantation du Conseil agricole et rural de gestion, le transfert des activités de production et l’élaboration des plans agricoles provinciaux.Il y a lieu de faire diligence. Car, à force que ces stratégies traînent à être opérationnelles, la population congolaise dont les 70 % est rurale et vivent d’agriculture perd patience et finira par développer des automatismes de se croire être des laissés pour compte. Et ce, au moment où le budget de l’Etat n’accorde qu’une proportion de 3,5 % du budget de l’Etat au secteur agricole alors que la Déclaration de Maputo au Mozambique de 2003 a recommandé que les Etats accordent une proportion de 10 % du budget à l’agriculture.C’est ce qui fait dire aux uns et aux autres que le pouvoir public n’accorde pas suffisamment d’importance à l’agriculture et aux activités connexes. Il appartient donc aux gouvernants de prouver le contraire de tout ce que pense l’opinion.(DN/Th/GW/Yes)

TSHIBELABELA : NYINYI WAAAAA

LA BOUCHERIE DE LA VIANDE DE CHIEN REVELE SA DIMENSION INTERNATIONALE

Ba DV nde babandaki kolia mbwa awa na Kin. Tozalaki koseke bango moyen te. Kasi, tala lel'oyo ba Chinois baye kotalisa ke bango nde ba champions. Bakomi kosala elevage mpo na boucherie na bango ya ba mbwa. Ba DV basepeli makasi. Ba Chinois bakosala ba elevages na ba boucherie ya mbwa minene na Kananga mpe Mbuji-Mayi. Ba Kasaiens basepeli makasi na likambo oyo.
6e chantier yango wana.
MEV


Kinshasa, 23/03/2009 / Société

Si dans les deux Kasaï et dans la capitale congolaise les habitués de la viande de chien sont assimilés aux marginaux, la source indique qu’en Chine la conception en vogue est tout autre.
La viande de chien est très convoitée en Chine où, comme l’indiquent ces images tirées de Yahoo, les demandeurs sont en nette croissance. Là, des moyens modernes sont mis à profit pour en garantir une boucherie appréciable.
Si, dans les deux Kasaï et dans la capitale congolaise les habitués de la viande de chien sont assimilés aux marginaux, la source indique qu’en Chine, la conception en vogue est tout à fait autre. En effet, fidèles au principe de la diversité dans la pluralité, des industriels du secteur agroalimentaire valorisent la viande de cet animal de compagnie notamment par la qualité de leur clientèle.Chez les Baluba, peuplades du Kasaï oriental et leurs cousins Lulua du Kasaï occidental, les passionnés de la viande de chien (appelée Tshibelabela) sont considérés comme des initiés. C’est dire que tel s’accommode à cette viande par ascendance.
A Kinshasa, des observateurs estiment que le taux de consommateurs a accru en puissance, dès la deuxième moitié de la décennie quatre-vingt-dix. De telle sorte qu’à ces jours, chaque quartier, chaque rue de la capitale en compte ses consommateurs. Cela a conséquemment donné lieu à des restaurants dits spécialisés. Ce qui est constant, c’est qu’en pleine ville, la consommation de la viande de chien a cessé d’une affaire d "appartenance tribale. Et il est courant que ceux qui ont en commun leur préférence pour le " tshibelabela " fassent l’objet d’un rejet collectif dans la société.A côté du chien, il y a le chat dont la viande est également très convoitée. Le terme vulgaire qui permet de l’identifier est : " kondoko, niama ya sima ya ndako ". (Ce qui laisse comprendre : kondoko, la viande disponible, trouvable derrière la maison). Dans le contexte kinois, il se constate que la croissance des mangeurs de ces animaux de compagnie intervient à une époque où, la paupérisation des masses coexiste paradoxalement avec une demande en hausse de la viande. L’alimentation des ménages kinois est constituée majoritairement des produits des chambres froides, les surgelés. " Il convient aussi de relever que parmi la population juvénile, l’on enregistre un fort taux de consommateurs du chanvre. A cela s’ajoute la libre circulation du whisky et d’autres liqueurs fortes. Tout cela, dans un contexte de perte collective de bonnes manières. (…) Dans les différents quartiers, l’on trouve des jeunes qui s’organisent en écurie de mangeurs de tshibelabela et de kondoko. Ils tendent des pièges aux chiens qu’ils capturent et s’arrangent à trouver des marmites de fortune, pour le besoin de la cause.
Quand la religion s’en mêleA Kinshasa
Des végétariens s’organisent en confessions religieuses, indépendamment des églises chrétiennes en foisonnement. C’est le cas de l’église dénommée " Liloba Na Nzambe ". (Pour dire : La Parole de Dieu). A l’occasion de ses nombreuses prédications, le prophète Khonde Mpolo médit rudement les inconditionnels de la viande en général et ceux habitués de tshibelabela et de kondoko en particulier. "Comme ils convoitent déjà la viande de chien et celle de chat, il ne leur reste qu’à chasser, du côté des oiseaux, le garde-bœuf et le corbeau. Cette situation est relative à la montée de la pauvreté dans les ménages et à la méconnaissance de la Parole de Dieu qui conseille notamment un mode alimentaire végétarien (…) ", a-t-il conseillé.(Milor/PKF)