vendredi 21 décembre 2007

on va lui enlever une tumeur au visage qui a enflé depuis l'âge de trois

Marlie Casseus, une jeune Haïtienne de quatorze ans, va entrer en salle d'opération pour une opération chirurgicale plutôt inhabituelle: on va lui enlever une tumeur au visage qui a enflé depuis l'âge de trois ans pour peser pas moins de sept kilos aujourd'hui. Cet énorme amas en pleine face est non seulement très embêtant pour une fille de quatorze ans mais il cause aussi des problèmes respiratoires à Marlie. Une trachéotomie lui permet de respirer jusqu'à présent.

L'opération doit durer une dizaine d'heures. Elle a été financée par une campagne de dons aux Etats-unis, en Europe et en Asie car l'hôpital de Miami où Marlie va se faire opérer a annoncé une facture de 95 000 dollars.

une voyante

voyance

voyante

Il parait que muas'ango soki alakisi yo mosapi esili mpo na yo.

Abolo : destruction d'une dizaine de maisons des familles accusées de sorcellerie

Par Véron-Clément Kongo

Au moins dix maisons ont été détruites méchament à Abolo. Les faits se déroulent depuis trois mois dans la collectivité Abolo, près de Banalia, à 128 kilomètres au nord de Kisangani. Les propriétaires de ces maisons ainsi que d'autres personnes sont accusés de sorcellerie par une voyante. Ils sont parfois passés à tabac, selon les témoignages de certaines victimes, rapporte radiookapi.net Mosindo Lekabusia, l'une des victimes de ces exactions, est venu, comme certaines d'autres victimes, porter plainte à Kisangani. Il relate les faits : «Une fois la voyante vous accuse de sorcellerie, elle vous fait payer des amendes : des chèvres, de l'argent. De son côté, le chef de collectivité vous arrête et vous jette au cachot. Lui aussi vous fait payer une amende de 100 voire de 200 dollars. Les maisons ainsi que les biens des victimes sont complètement détruits. Le chef a déjà arrêté beaucoup de gens. Maintenant si les» Bana Etats-Unis «[Ndlr : appellation locale des jeunes gens qui passent les victimes à tabac] rencontrent l'une des victimes, ils la tabassent et la dépouillent de tout le contenu de sa poche. Aujourd'hui, ils commencent à tabasser même des innocents. Nous avons informé le chef de collectivité. Il nous a dit qu'il ignorait tout. Nous avons également informé le commandant de la police. Ce dernier a rétorqué que nous pouvions nous entretuer ou même aller accuser à Kisangani si nous nous sentions capables. C'est pourquoi nous sommes ici» Le ministre provincial en charge de l'Intérieur et sécurité affirme que ce dossier des victimes Abolo a été débattu le week-end dernier à la réunion du comité provincial de sécurité. Un rapport de l'administrateur du territoire de Banalia est attendu pour avoir toute la lumière sur cette affaire, ajoute-t-il.

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Kinshasa, ville très sale
(Jean- René Bompolonga)

On ne cessera jamais de dire que l’environnement de la capitale est malsain. Les gouverneurs qui se succèdent à l’Hôtel de ville passent sans les résoudre de manière durable. Au début de chacun de leurs mandants, ils font des discours annonciateurs du changement sans pour autant les traduire dans les actes.

Des avenues inondées de sable

L’un des rares périmètres présentant des avenues sans sable à Kinshasa se situe au niveau des tronçons des routes passant à côté de l’Hôtel de ville. Mais à cent mètres de là et sur les mêmes routes, c’est la déception. Des dunes de sables se rencontrent partout, au point de cacher plus de la moitié des chaussées, le boulevard du 30 juin compris.
Dans les communes périphériques, la situation est alarmantes. Les pluies diluviennes, en rendant le sable un peu plus lourd, font croire à l’autorité que la poussière a été maîtrisée, alors qu’il ne s’agit que d’une illusion.
La ville est pleine de sable, de boues et d’immondices malgré la mise sur pied, il y a quelques années, d’une brigade de salubrité. Certains observateurs affirment que la ville est plus sale qu’avant la création de ladite brigade. Et, ils n’ont pas totalement tort. Cette brigade est minée par deux problèmes, à savoir la modicité de la motivation et l’incertitude de l’emploi. Tous les membres de la brigade de salubrité sont des journaliers. Mal payés et victimes de renvois à la moindre peccadille, les « brigadiers » de la salubrité donnent un rendement qui laisse à désirer. Après avoir longtemps œuvré comme journaliers, certains récusent leur statut et se battent pour être engagés comme fonctionnaires de l’Etat. Ainsi le travail abattu sur le terrain est proportionnel à la rémunération couplée à un lendemain incertain. Ce n’est pas un fait rare de voir un brigadier de la salubrité mendier 50Fc auprès des passants pour l’achat d’un sachet « d’eau pure ». Ce qui met à nu la dureté des conditions de leur travail.
Un autre problème serait le nombre de ces brigadiers de la salubrité. Est-il suffisant par rapport aux besoins d’assainissement de la capitale congolaise ?
Pour se rendre compte de l’omniprésence de la poussière à Kinshasa et de la différence entre le périmètre de l’Hôtel de ville et ailleurs, il suffit de sillonner l’avenue Colonel Ebeya de part et d’autre. Cette avenue passe devant l’Hôtel de ville et permet d’avoir une idée la situation.

Des montagnes d’immondices


Outre le problème de poussière, les habitants de la ville de Kinshasa doivent faire face à des montagnes d’immondices et aux odeurs nauséabondes qui s’en dégagent. Ces détritus sont la conséquence directe de l’absence des structures d’assainissement dans la ville. Les Kinois ne savent où aller jeter leurs ordures.
Dans certaines communes, les tireurs des chariots spécialisés dans le ramassage des déchets ménagers facilitent la tâche à plusieurs familles ayant les moyens de payer régulièrement leurs services. Celles qui n’en ont pas s’arrangent la nuit pour jeter les ordures là où il fait noir. Peu importe le lieu. Ainsi, dans la commune de Bandal, les tireurs des chariots vont déverser les ordures à la Pépinière. Elles sont ensuite utilisées comme « fumiers » les mamans maraîchères.
L’Hôtel de ville ne semble pas en mesure d’engager une lutte contre ce problème. A la hauteur du pont Lunda Bululu, à droite, la population de Kintambo a transformé le coin en dépotoir. Faute d’une bonne politique en la matière, aujourd’hui, c’est une montagne d’ordures qui se dresse et étend petit à petit son périmètre.
Quand la nature entre en danse la situation ne fait que se compliquer pour la ville de Kinshasa. La rivière Kalamu, au lendemain de la pluie du 26 octobre, avait créé une montagne d’immondices à côté du pont situé à l’entrée de l’avenue Bokassa à Funa.
Y a-t-il un endroit approprié pour jeter les ordures dans chaque commune de Kinshasa ? S’il y en a par miracle, quelle structure étatique a la mission de vider ces dépotoirs ?
Autre conséquence de l’abandon de ces ordures sur la place publique est le retour des herbes aux abords des artères publiques. Dans les grandes villes, on fait un effort de planter des fleurs pour la beauté du milieu. Mais, à Kinshasa, on laisse les herbes grandir sans que l’on sente la présence d’une main humaine. Et l’apparition des serpents venimeux ou pas n’est plus qu’une question de semaines.
Aujourd’hui, aux abords du pont Lunda Bululu, surtout dans la partie située dans la commune de Bandal, des herbes sont en train grandir au jour le jour et rien n’est fait pour les couper.

Les sachets
Ayant pratiquement chassé les papiers comme emballage des biens à Kinshasa, les sachets sont un peu partout dans la capitale congolaise. Il a été décidé un moment de fermer les usines qui les produisent, mais ce qui se passe en-dessous des tables a réglé le problème, et les sachets règnent en maîtres absolus à Kinshasa.
Cela entraîne comme conséquence l’imperméabilité du sol face aux eaux de la pluie. Ce constat quoique amer est là et le gouvernorat de la ville de Kinshasa a jeté l’éponge pour trouver une solution.
Les sachets sont là et constituent un problème environnemental sérieux. Quand les eaux n’arrivent pas à franchir les sachets, elles cherchent ailleurs un chemin et cette recherche risque de causer des dégâts sur les infrastructures.

Des eaux puantes
Ce n’est un secret pour personne. L’eau ne coule plus dans les caniveaux de Kinshasa, mais à plusieurs endroits et dans plusieurs communes elle est stagnante et sa couleur a viré au vert. Certains habitants comme à Bandal, Lemba et Ngaba ont ces eaux sales dans des caniveaux passant devant leurs parcelles.
Que peuvent faire ces habitants quand la canalisation devant accueillir les eaux sales de leurs terrasses est aussi bouchée ? Maintes fois, les habitants de certaines communes ont fait le curage de leurs caniveaux et terrasses, mais le travail final, celui d’aller jeter des immondices ailleurs, n’étant toujours pas fait par la municipalité a fini par les décourager. L’hôtel de ville est appelé à veiller à cette situation qui rende certaines familles ridicules. Pour ne pas l’être, d’autres ont décidé tout simplement de remplir de sable de la partie de la terrasse passant devant leurs maisons rendant ainsi difficile la circulation des eaux.

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Des fumées noires polluent
Bien des véhicules circulant à Kinshasa ne devraient plus sortir car ils polluent l’atmosphère. De vieux véhicules polluant l’environnement avec leurs fumées noires rendent irrespirable l’air.
Si leur présence n’est pas remarquable dans les grandes artères de la ville, ces vieux véhicules circulent dans la périphérie de Kinshasa. Là, ce sont ces véhicules qui assurent le transport des Kinois, et de ce fait l’autorité urbaine qui n’a rien à proposer en contrepartie aux usagers a décidé tout simplement de fermer l’œil. Ces automobiles aux fumées noires devraient en principe être interdites de circulation, mais comme l’Etat est encore dans la phase de restauration de son autorité, ces véhicules ont encore de beaux jours devant eux.

2007-11-21

vendredi 7 décembre 2007

les hommes préfèrent les femmes claires

Eza mawa mingi na komono ke ba mama bakomi kobeba loposo boye! Nyonso oyo kaka mpo na kozala pembe. Nzambe abota yo moyindo mpo na nini okomimonisa pasi ya boye!
S’éclaircir la peau : Attention danger !

Aujourd’hui partout dans le monde, un grand pourcentage de femmes et d’hommes noirs s’adonnent à l’éclaircissement de la peau.

Plusieurs femmes invoquent comme raison qu’elles sont persuadées que les hommes préfèrent les femmes claires. Voici que ces mêmes hommes, surtout ceux originaires des 2 Congo, s'y mettent aussi.

Or, l’utilisation prolongée des produits éclaircissants entraîne des affections dermatologiques.

En effet, importés par divers réseaux parallèles, ces produits à la composition rarement précisée ou mensongère, contiennent des substances dangereuses comme l’hydroquinone (Soi-disant 2%).

L’hydroquinone C6H6O2 (autrement appelée Benzenediol ou Dihydroxybenzene) est utilisée dans plusieurs secteurs industriels dont la photographie, l'industrie du caoutchouc, les peintures, vernis, huiles à moteur et carburants, les produits agrochimiques, le traitement de l'eau …
Ces produits contiennent aussi des corticoïdes qui sont des anti-inflammatoires dont l'utilisation prolongée constitue une overdose et favorise l’apparition d’affections dermatologiques comme les mycoses (maladies de la peau dues aux champignons).

Ce sont souvent des préparations artisanales confectionnées sur place par mélanges comprenant plusieurs ingrédients dont le mercure. Celui-ci est un agent fortement toxique avec des implications de santé très sérieuses. En outre, il y a le diprosone, la cortisone, le xhessal, les stéroïdes et bien d’autres.
Différents panachages à base d’eau de javel, de soude utilisée pour les peintures, de crèmes contre la calvitie, de produits ménagers et de produits contenant de l’acide sont aussi utilisés. Les utilisateurs hibernent pendant quelques jours pour éviter la lumière du jour. Le résultat est révélateur, ils éclaircissent.
Mais au fils du temps, la peau s’abîme, des tâches noires apparaissent et certaines femmes commencent à avoir de la barbe. La peau devient hypersensible, elle dégage une odeur de poisson frais. Pire, la destruction de la mélanine, cette protection naturelle contre les rayons X du soleil peut être fatale. Privée ainsi de vitamine D, la peau est vulnérable à toutes les agressions solaires. Voilà qui ouvre la voie au cancer de la peau, voire aux leucémies (les cancers de sang). La cicatrisation des blessures devient compliquée. Ce qui peut être fatale après une opération chirurgicale.

Parmi les affections dont souffrent ces personnes figure la dermatophitie de la peau glabre. Elle se présente sous forme de plaques. L’humidité et la chaleur, en plus de la dépigmentation, constituent des facteurs favorisant le développement de la maladie. Il en est de même du pityriasis versicolore. Elle se manifeste par de petites tâches de pigmentation différente de la peau et apparaît sur le visage (masques de Zorro), sur le dos, le décolleté …
En plus de ces infections dues à des champignons, il existe une autre infection parasitaire qui fait souffrir ceux qui s’adonnent à la dépigmentation. Il s’agit de la gale, apparaissant sous forme de boutons généralement sur les mains, le cou ou les fesses, occasionnant des démangeaisons. Elle est très contagieuse et peut affecter une famille entière.
Les utilisateurs recourent souvent à plusieurs produits et en changent dans le temps. C’est comme une drogue dont la dose ne fait plus d’effet. Il faut recourir à un produit plus fort, ce qui va aggraver encore la situation. Le paradoxe est que lorsqu’ils arrêtent, le teint est plus foncé que la couleur originelle. D’où les rechutes et la spirale continue …

Ces personnes subissent une forte influence. L’une d’elles déclare : « Eclaircir sa peau est peut-être dégoûtant pour certaines personnes, mais quand la couleur de votre peau vous est montrée comme une tare dès votre enfance, je peux comprendre certaines personnes noires fragilisées, et influençables puissent passer malheureusement à l'acte. »

Une autre avoue : « C’est une amie qui m’a montrée comment je pouvais m’éclaircir la peau. Je complexais de ne pas être désirable et pensais que cela venait de ma couleur. Cette amie qui s’en sert beaucoup, m’a conseillée différents produits susceptibles de m’aider. J’ai commencé ce traitement que je m’achète dans les boutiques asiatiques à Bondy ou africaines à Paris du côté de château rouge. Certaines marques sont interdites à la vente mais on en trouve toujours là bas. J’ai obtenu un résultat satisfaisant et depuis je continue à unifier ma peau. Mon nouveau petit ami ne le sait pas et j’ai peur de le perdre si j’arrête ces produits... ».

Toute personne de race noire qui se dépigmente la peau est un grand complexé, qui a complètement honte d'être né noir quand bien même personne au monde ne choisit son lieu de naissance, ses parents biologiques, sa couleur de peau et surtout son sexe. Il serait vraiment temps que les africains, hommes et femmes se reprennent et soient fiers de leur peau afin de mieux revendiquer leur identité culturelle.

Tout est devenu matière à imitation sans souci de sélection préalable.

Si cela n’est pas, nous nous acheminons vers une auto-extermination de la race noire. A une crise d'identité et à la déperdition des mœurs. Aujourd'hui, l’africain n'a plus de repères pour s'orienter. Tous nos actes et pensées sont singés, mimés sur l'Occident et l'Amérique.

Il est clair que l'intérêt d'être noir sur la terre des hommes existe, il appartient à chacun d'engager une recherche personnelle afin de se découvrir c'est-à-dire de savoir pourquoi il est noir.

Pour tout dire, la dépigmentation de la peau soit-elle à outrance ou pas est une véritable aliénation culturelle qui mérite d'être combattue avec beaucoup d'énergie. D'autant plus qu'elle entraine des problèmes de santé graves.

Il est tout à fait déplacé d'associer de quelque manière que ce soit la notion du laid ou du beau avec le noir ou le blanc.


Diverses sources
(Counterpunch - Essimag - Volcreole - La Conscience- Dr Tumba)
Adaptation Celong Connexions - Décembre 2007

mardi 27 novembre 2007

Gizengi 1 = Gizengi II

Kabila akomi kosala makambo lolkola Mobutu azalaki kosala...ba remaniements ezanga tina! Pasi eleki, bato baza kokufa nzala. ba kisi ezangi mpo na kosalisa bato na lopitalo. Ba nzela ekufi nyonso. Bango moko bavandeli kaka moyibi ya mbongo ya leta. Te te te ! Elekaka te!




Equipe Gizenga II, L'INCARNATION DU MAL : Traîtrise, Bouffonnerie, Analphabétisme, Immobilisme pathologique, Prime au banditisme d'Etat, etc..

Le Révélateur, 27 novembre 2007
Attendu depuis la fin septembre, le gouvernement Gizenga II a été publié dimanche 25 novembre tard dans la nuit. Sans membres de l’Opposition comme supputé autrefois, la gouvernance à la Sarkozy n’a pas eu lieu. Joseph Kabila y a nommé dix nouveaux ministres et cinq vice-ministres, réduisant sensiblement sa taille de 61 à 46 membres, dont un nouveau portefeuille chargé des ‘‘Relations avec le Parlement’’.

Plusieurs départements ont été fusionnés, notamment la Justice (qui a vu le départ de Georges Minsay Booka) et les Droits humains (Eugène Lokwa), le ministère de l’Environnement et le ministère du Tourisme ne font plus qu’un seul : le ministère de l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme. Il en est ainsi d’autres six ministères qui sont aujourd’hui la fusion des 12 autres. Toussaint Tshilombo Send quitte le ministère de l’Information alors qu’il était en train de mener des réformes audacieuses dans la fournaise des médias. C’est ce qui fait dire à certains commentateurs qu’on retombe à la philosophie de la Deuxième République qui sanctionnait ceux qui faisait quelque chose de palpable.
Les caractéristiques de la nouvelle équipe
On ne compte plus que 3 ministres d’Etat, Mobutu Nzanga, Denis Kalume et Nkulu Kilomo. Sylvain Ngabu, qui a fait bastonné des journalistes n’est plus qu’un simple ministre de l’Urbanisme et Habitat. Mbusa occupe malgré tout son portefeuille des Affaires étrangères, de même que Pierre Lumbi qui conserve son fauteuil des Infrastructures, Travaux publics et Aménagement du territoire. Pour donner beaucoup plus de souplesse à un gouvernement accusé d’immobilisme, deux commissions gouvernementales ont vu le jour. Il s’agit de la commission politique, sociale et culturelle, dirigée par Denis Kalume et de la commission économique et des infrastructures, dirigée par Mobutu Nzanga. On note également le retour aux affaires de Jose Endundo a l’Environnement et Philippe Futa à l’Economie nationale. Sur le Plan Politique, les partis membres de l’AMP (PPRD, CODECO, MSR, etc. raflent la mise), ainsi que le PALU se partagent les portefeuilles clés (Finances, Economie, Défense, etc.). On compte seulement cinq femmes dans la nouvelle équipe, dont quatre ministres et une vice-ministre. Elles étaient 9 avant le réaménagement de ce jour.
L’Opposition donne son avis
Les principaux partis de l’Opposition ont tenté de donner leur point de vue. Le Mouvement de libération du Congo (MLC), le parti du leader de l’opposition institutionnelle Jean-Pierre Bemba pense qu’Antoine Gizenga a écouté ses critiques en réduisant le nombre de ministres. Lucien Busa, a fait savoir que son parti avait qualifié dès le départ le premier gouvernement d’éléphantesque. Aujourd’hui, le gouvernement le rejoint, indique-t-il. Quant aux rumeurs sur le débauchage au sein de l’Opposition, ‘‘nous avons estimé dès la formation du premier gouvernement Gizenga que le MLC ne participait pas au gouvernement et jouait son rôle d’opposition démocratique. C’est logique que dans le remaniement présent, les cadres du MLC ne figurent pas. C’est clair. Il est clair que dans ce régime démocratique, le MLC s’est inscrit dans la logique de l’opposition, une opposition démocratique donc responsable.’’, a indique Busa. Pour sa part, le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) estime qu’il n’y a qu’une petite diminution. C’est du moins ce que pense le sénateur Moïse Nyarugabo : ‘‘C’est vrai qu’on a retouché. Mais le gouvernement est toujours composé de plus ou moins 45 personnes. C’est la première observation. La deuxième, il n’y a pas eu de changement dans le fond. Presque tout le monde est resté en place. Si c’était un remaniement qui devrait tenir compte de l’évaluation du gouvernement, en tout cas tout le monde a bien travaillé. On va donner encore de la chance à cette nouvelle équipe, peut-être qu’il peut y avoir des miracles.’’A Kinshasa, le réaménagement de l’équipe gouvernementale s’est passé dans l’indifférence de beaucoup de gens dont les conditions de vie se sont davantage dégradées depuis le début de cette année. Nombre d’entre eux ne croient s’attendre à rien de notable malgré le changement des personnes. Beaucoup sont déçus de retrouver Maître Nkulu et Sylvain Ngabu dans la nouvelle équipe alors que Gizenga aurait dû les démettre. Est-ce la prime sur les morts du crash de Kingasani ou du tabassage des journalistes ?

Kinshasa : une femme se suicide au marché central

DESESPOIR ekomi kotinda bato mingi na nzela ya liwa. Bato ebele baza komipesa liwa sans que baloba yango. Toza na pasi na mbokòyoeeeeeeeeee!!!!!!!!!!!!!!!!!!



Kinshasa : une femme se suicide au marché central
Par Le Potentiel
Une femme non encore identifiée avec une grossesse à terme, la quarantaine révolue, s’est donnée la mort la semaine dernière en buvant l’eau de javel au marché central de Kinshasa, confirme l’ACP. Selon Nelly Kabwe auprès de qui la victime a acheté le produit, cette dernière s’était renseignée sur les effets de l’eau de javel dans le corps humain. Après échange, l’acheteuse lui avait confié les difficultés auxquelles elle est butée dans sa vie. Après l’avoir encouragée de tenir bon, la vendeuse et sa voisine l’ont dissuadé de ne pas se faire du tort. Contre toute attente, elle a bu ce produit. Interrogée par les enquêteurs venus constater le fait, la vendeuse a laissé entendre que l’infortunée était désespérée du fait que sa famille l’avait rejetée, car l’auteur de sa grossesse était inconnu et que personne n’allait la prendre en charge avec le bébé qui allait naître.

lundi 22 octobre 2007

Un homme d’une quarantaine d’années, a répudié sa femme le week-end dernier suite ŕ la naissance dans sa famille de deux jumeaux albinos

Biso bato moindo toza ba racistes moyen tein! Ba ndundu (albinos) baza bato lokola biso mpo na nini tolingaka bango te? Tango mondele asalaka discrimination epa na biso tomonaka mabe kasi oyo biso tosalelaka ba ndundu (albinos) elekieee... Okomono baza koloba oh baza ba ndoki, baza mistike, nyonso wana si eza discrimination raciale ya monene!
Pieter Hugo

Une femme qui a derničrement accouché des jumeaux albinos dans une polyclinique de la commune de Lemba s’est vu refuser le retour au toit conjugal pour la seule raison qu’elle était un porte-malheur pour avoir engendré des enfants non tolérés par le mari

Un homme d’une quarantaine d’années, a répudié sa femme le week-end dernier suite ŕ la naissance dans sa famille de deux jumeaux albinos. Déjŕ, ŕ la maternité Expérencia dans la commune de Lemba, la tension était vive aprčs la naissance des deux jumeaux aujourd’hui ŕ la base du divorce de leurs parents.

Pour le mari qui cultive de sérieuses appréhensions sur la race des albinos, il s’agit d’une malediction que d’avoir dans sa famille des enfants appartenant ŕ cette race qu’il considčre comme maudite. En effet, dčs son enfance, il aurait vécu avec des voisins albinos qui vivaient, selon le témoignage qu’il apporte, dans une sorte de malediction car tout ce qu’ils entreprenaient échouait toujours. Toujours en guise de justification ŕ son comportement, explique que sa propre famille n’a jamais compté un seul albinos dans ses rangs et est saine et pure. D’aprčs ses dires, cette situation procéderait du mariage contre nature qu’il aurait contracté avec la famille de sa femme oů les naissances des albinos ne se comptent plus.

D’oů sa conclusion selon laquelle sa femme était une véritable porte-malheur, mieux, une source de malediction pour sa vie. C’est dans ce contexte que Monsieur qui, visiblement, était sous-informé sur l’albinisme, a pris la résolution de chasser sa femme des sa sortie de la maternité. Or, il s’avčre que cette situation s’explique sur le plan scientifique. Cette anomalie résulte de l’absence congénitale et héréditaire de la matičre colorante de la peau et des poils. Aussi l’enfant qui né sous ces conditions ŕ un corps d’un blanc mat. Chez le garçon, les yeux sont rougeâtres. Cet effet de carence de pigmentation s’observe aussi chez les poissons, les oiseaux et d’autres espčces.

En tout cas, plusieurs personnes parmi les proches du mari considčrent son agissement comme un manque de considération ŕ l’égard de sa femme qui ne méritait pas un tel traitement. Nonobstant le fait que sa femme lui ait donné deux beaux petits garçons, le mari est demeuré ferme dans sa décision.

Une petite fille est née dans la nuit de jeudi à vendredi à bord du vol Kinshasa-Bruxelles de la compagnie belge Brussels Airlines

Kobotama na pepo! Mawa!

Une naissance dans le vol Kinshasa-Bruxelles au dessus du Sahara

Kinshasa, 17/10/2007 / Société
La naissance a eu lieu vers 02h00 GMT alors que l’appareil, un Airbus A330-300, survolait le désert du Sahara. « En l’absence d’aéroports proches pour dévier l’avion, l’accouchement a eu lieu à bord » a expliqué la compagnie. Une petite fille est née dans la nuit de jeudi à vendredi à bord du vol Kinshasa-Bruxelles de la compagnie belge Brussels Airlines lorsque l’avion survolait le Sahara, a indiqué la compagnie dans un communiqué.


Le bébé, qui a reçu le prénom de Daniella, celui du copilote du vol et la maman, une ressortissante de la République démocratique du Congo de 31 ans, « se portent bien grâce aux soins donnés par deux médecins qui se trouvaient à bord ainsi que par l’équipage », précise Brussels Airlines.

La naissance a eu lieu vers 02h00 GMT alors que l’appareil, un Airbus A330-300, survolait le désert du Sahara. « En l’absence d’aéroports proches pour dévier l’avion, l’accouchement a eu lieu à bord », a expliqué la compagnie.

« Dès l’atterrissage à Bruxelles, la mère et la nouveauté ont été transportées à l’hôpital et, d’après les dernières nouvelles, toutes deux se portent très bien. Le vol SN352 avait donc 233 passagers à bord au départ et 234 à l’arrivée », conclut Brussels Airlines.

(Milor)

Le Palmarès

L’Etat malmené par des particuliers

Etikali kaka bateka biso bato,toyebi te soki basi bateki biso kalaeee... Ba Libanais, ba Indiens na ba Chinois bakomi kosomba patrimoine nyonso ya leta. Ba places mingi oyo bozo komona na Kin awa esi etekama kala!

RDC, tout est à vendre : Ambassades, mines, écoles, terrains, cimetières, pépinières…
(Jacques Kimpozo Mayala)

Après la valse de ventes des bâtiments de nos ambassades à l’étranger entre 1970 et 1980, nos compatriotes assistent, depuis l’entrée du pays dans la spirale d’interminables transitions et de la 3me République, au bradage de tout ce qui bouge. Sous prétexte de difficultés de trésorerie dans le chef des sociétés et services publics, d’écoles, de communautés de base, d’hôpitaux ou d’administrations des ministères, on voit des réseaux maffieux faire tranquillement main basse sur nos mines, nos espaces verts en milieux urbains, nos pépinières, nos zoos, nos jardins botaniques, nos bâtiments publics et même nos cimetières. « Cette parcelle n’est pas à vendre », lit-on sur les murs de beaucoup de parcelles à Kinshasa. Le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel l’a rappelé si heureusement à tous hier du haut de la tribune de l’Assemblée Nationale, pour souligner la psychose collective face à la fièvre de l’expropriation foncière sauvage. Celle-ci est d’autant ravageuse que l’administration des Affaires foncières passe le plus clair de son temps à valider et invalider des certificats d’enregistrement, profitant en cela de la clause du législateur congolais qui rend inattaquable un titre foncier au bout de deux ans. Et, généralement, c’est le faux, dont les traces sont subtilement effacées dans les archives par quelque fonctionnaire corrompu, qui prend le dessus sur le vrai.

L’Etat malmené par des particuliers

Selon les dépositions des ministres Mobutu Nzanga de l’Agriculture, Toussaint Tshilombo de la Presse, Information et Communication Nationale, Maker Mwangu de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel et Didace Pembe de l’Environnement, le principal mobile qui pousserait des mandataires publics et des fonctionnaires de l’Etat à vendre le patrimoine de l’Etat au plus offrant serait la misère. En conséquence, des particuliers, le plus souvent expatriés, présentés comme des sauveteurs de l’Etat miséreux, sont occupés à ratisser large dans le domaine public comme privé de celui-ci.
Mais en tournant et retournant les contrats sous examen (Athénée de la Gombe, Athénée de la Gare, Zoo de Kinshasa, Pépinière de la Gombe en face de l’ISC, Concession de l’Agence Congolaise de Presse), le constat qui s’en dégage est que l’Etat congolais est roulée dans la farine à travers des accords à durée indéterminée ou courant sur des périodes de temps aussi longs que ceux du passage de toute une génération de Congolais. La sous-évaluation de la valeur des biens publics concédés est patente. Le caractère flou des dividendes (loyers) consentis au Trésor public est établi. En réalité, ce sont des individus (mandataires publics, fonctionnaires et leurs associés) qui se font du beurre sur le dos du commun des Congolais.
Ce dont on est maintenant sûr, c’est que les personnes ayant reçu des parcelles de pouvoir pour gérer les biens collectifs en abusent impunément, en les aliénant au mépris de toutes les règles de procédure.

Une vieille pratique favorisée par l’impunité

La vente du patrimoine foncier ou immobilier de l’Etat n’est en fait qu’une vielle pratique héritée de la seconde République. Il est écoeurant de la retrouver dans les mœurs des gouvernants de l’AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo) ainsi que de ceux de la toute récente transition congolaise (2003-2006) et de la Troisième République. Des compatriotes de mauvaise foi se permettent de jouer de mauvais tours à l’Etat pour la simple et bonne raison que leurs actes inciviques restent impunis.
A l’issue de la plénière d’hier au Palais du Peuple, émaillée par des déballages en série dans tous les dossiers fonciers et immobiliers discutés, la question qui revient à l’esprit est de savoir si les députés nationaux, au terme des conclusions des commissions d’enquête qu’ils s’apprêtent à diligenter à Kinshasa et en provinces, iraient jusqu’au bout de leur logique, à savoir la sanction des coupables. Le commun des Congolais souhaiterait que tous ceux et toutes celles dont les responsabilités seraient établies dans les cas d’aliénation des immeubles, des terrains, des concessions d’écoles et de zoo, des cimetières soient sévèrement frappées administrativement et judiciairement.
Si l’Assemblée Nationale veut être effectivement celle de la rupture avec le passé, il faudrait absolument que ses questions orales ou interpellation apportent non seulement des éléments d’éclairage sur la gestion du patrimoine national mais fassent sentir aux vautours et à leurs complices que les portes des prisons sont largement ouvertes pour les spoliateurs des biens de l’Etat. Si les vampires épinglés par les députés lors de la plénière d’hier sont frappés à la mesure de leurs méfaits, d’autres candidats au même sport battraient automatiquement en retraite. Et la bonne gouvernance pourrait s’ouvrir plusieurs brèches dans la société congolaise d’aujourd’hui.

Sans lion, ni éléphant, ni hippopotame, ni girafe, encore moins d’ours, cette réserve artificielle d’animaux n’a pour occupants actuels que deux léopa

Bato ya solo baza na biloko ya kolia te kaka ba nyama nde bakozua yango? Musunyi oyobapesaka basali mpo boliesaka ba Leopards bango moko badegrenaka yango bamemi yango na ndako mpo na koleyisa bana.

Animaux endemiques en Reublique Democratique du Congo

Zoo de Kinshasa : Des animaux affamés derrière un complexe commercial
(Tshieke Bukasa)

Autrefois un des fleurons de la capitale, le Jardin zoologique de Kinshasa est à ce jour un sinistre lieu qui fait énormément pitié à ceux qui l’ont connu pendant ses heures de gloire. En effet, les passants occasionnels et quelques rares visiteurs qui fréquentent encore ce site constatent que « le zoo de Kinshasa » n’existe plus que de nom.
Sans lion, ni éléphant, ni hippopotame, ni girafe, encore moins d’ours, cette réserve artificielle d’animaux n’a pour occupants actuels que deux léopards, une horde de singes, quelques vieux crocodiles et serpents, et une peuplade hétérogène d’animaux domestiques ou sauvages (oiseaux, poules, coqs, pigeons, lézards, etc.)

Et pourtant, il y a 20 ans, de nombreux visiteurs savouraient la présence des résidents de ce jardin. Excellent lieu de détente pour les petits enfants de l’époque, le zoo attirait de nombreuses personnes à travers des excursions et visites guidées qui y étaient régulièrement organisées. Malheureusement, c’est le contraire qui se vit maintenant : pas d’engouement de visiteurs, hormis des personnes qui prennent le raccourci pour traverser en direction ou en provenance de l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa.

Espace didactique sacrifié, enseignement au rabais

Les éducateurs sont tous d’avis que l’enseignement des sciences naturelles doit être accompagné des démonstrations et illustrations afin de permettre aux apprenants d’avoir des idées claires sur les espèces animales et végétales. Pour le cas précis du cours de zoologie enseigné en 2ème année du secondaire et tant des leçons consacrées à l’étude du milieu dispensées dans le secteur primaire, le Jardin zoologique de Kinshasa devrait servir d’espace didactique approprié permettant aux enfants de lier la théorie aux réalités du terrain. Cependant, en lieu et place de sanctuaire des animaux, il s’est érigé un complexe commercial avec magasins et buvettes n’ayant aucun rapport avec le monde animal.
Le zoo devrait pourtant servir de complément aux leçons de sciences naturelles et de zoologie, de manière à aider les enfants kinois de différencier les ovipares des vivipares, les herbivores des carnassiers, les ruminants des non ruminants, etc. Les élèves se contentent à ce jour des leçons magistrales sans possibilité de voir ne serait ce qu’une fois tout ce qui est longuement enseigné durant l’année scolaire en matière d’ animaux. Threat Displays
Pour nombre de petits, les animaux comme le lion, le léopard, l’éléphant, le tigre, l’ours, l’hippopotame, le python apparaissent comme des êtres de légende, à l’image des dinausores et mammouths des temps anciens. Ils contemplent sur les écrans de télévision et dans les pages des livres alors que leurs pères et mères pouvaient les voir de visu, à moins d’un mètre, dans les cages du zoo de Kinshasa.

Des animaux traumatisés, vieillots et affamés

Les rares visiteurs de ce lieu témoignent du traumatisme dans lequel vivent les animaux. En effet, dans un environnement vicié, caractérisé par une puanteur insupportable, les bêtes en cage endurent également la famine au quotidien. Les rares fois où ils sont approvisionnés, c’est avec une nourriture soit avariée, soit maigre en quantité. A ce sujet, des témoins affirment qu’il y a quelques semaines, des crocodiles ont même refusé de manger un stock de viande leur jeté dans la marre pour la bonne et simple raison qu’elle puait à mille lieux.
Et pourtant, c’est à leur détriment que le site est cédé aux différents commerçants tant nationaux qu’étrangers, dans des circonstances encore obscures. Il y a lieu de se poser quelques interrogations sur la nature des contrats ayant permis l’occupation du site du jardin zoologique, sur la valeur exacte de ces opérations, sur le montant rétrocédé au jardin, les personnes qui le gèrent pendant que les animaux rescapés des années de disette continuent de broyer du noir.

dimanche 21 octobre 2007

la rage est une maladie infectieuse et contagieuse mortelle due à un virus inoculé par la morsure d’animaux atteints (le chien surtout

Vaccination ya ba imbua ezalaka lisusu te, ba imbua ebele baza na rage koleka.

Bas-Congo : la rage fait des victimes à Mbanza-Ngungu

Par Le Potentiel

Les animaux domestiques deviennent des dangers pour la vie des humains. La rage des chiens vient de totaliser trois victimes à Mbanza-Ngungu. Il s’agit de deux adultes et du petit «Achille», âgé de six ans. Ce dernier est décédé suite à une morsure. Transféré aux cliniques universitaires à Kinshasa, pendant un mois d’hospitalisation, les médecins de cette formation hospitalière n’ont pu sauver le petit infecté. A titre de rappel, la rage est une maladie infectieuse et contagieuse mortelle due à un virus inoculé par la morsure d’animaux atteints (le chien surtout), qui se fixe sur le cerveau et provoque, soit des paralysies, soit un état d’agitation allant jusqu’aux délires furieux.

NICKY MPOYI (STAGIAIRE)

jeudi 4 octobre 2007

la police appelée à sécuriser les offices KOL ne pouvant contenir cette foule de manifestant s'est servie des armes à feu

Kolwezi : La police tire sur des creuseurs en colère (MCN)

Jeudi aux environs de 11h00 dans le centre ville de Kolwezi, les mineurs venus manifester contre l'arrêt de travail imposer par la société minière Kamoto Operating Limited (KOL) - selon la compagnie, pour des raison de minages - se sont heurtés aux forces de l'ordre. Ces derniers ont été amenés à user de leurs armes sur les manifestants entraînant le décès d'un mineurs de suite de ses blessures.
Bien que les circonstances de ce drame ne soient pas encore totalement éclaircies, il semblerait, d'après nos informations, que la tension existant entre la société KOL partenaire de la Gécamines dans les concessions de T-17 à Musonoi et les mineurs qui travaillent sur ce site n'avait cesser de se détériorer depuis que la compagnie KOL avait pris la décision de restreindre (en vue de les stopper) les activités des creuseurs dans ses installations.
Les mineurs accusant la Garde Industrielle (GI) de la Gécamines chargée de la surveillance des sites de la Gécamines à Kolwezi d'harcèlement contre leurs outils de travail et d'abus d'autorité; la GI de son côté se plaignant de l'accroissement du nombre de cas de vols d'hétérogenite par les mineurs.
C'est ainsi que l'information d'interruption de travail des mineurs publiée jeudi matin par KOL en vue d'un minage fut interprétée par les mineurs comme une ruse pour les faire déguerpir une bonne fois pour toutes de T-17. Voulant protester contre cette décision, les mineurs en nombre avaient décidé de se rendre au bureau de KOL situé sur l'avenue Kasa-Vubu au centre ville.
Hélas, la police appelée à sécuriser les offices KOL ne pouvant contenir cette foule de manifestant s'est servie des armes à feu, blessant 3 creuseurs dont un succombera quelques heures plus tard des suites de ses blessures. A la question de savoir pourquoi n'ont-ils pas fait office de gaz lacrymogène, d'autant qu'il y avait tout autour de la ville beaucoup de curieux n'ayant rien avoir avec ces événements, un élément nous avouera qu'il n'en avait plus, d'autant qu'il venait de s'en servir une semaine plus tôt contre la foule qui voulait lyncher des bandits armés : " Telle est la pauvre situation de la police " nous dira cet agent.
Entre-temps la situation n'a cessé de se dégrader, les creuseurs en colère pour venger les leurs, tombés sous des balles, se sont pris à la maison du Commandant de la GI Kamulete qu'ils tenaient responsable de ces actes. La maison fut ainsi incendiée. Les esprit surchauffés bloquèrent ensuite toutes les artères principales du centre ville jusqu'au soir ou la situation bien que tendue reprenait son cours normale.
A quand une action concrète des autorités tant locales que provinciales, ainsi que des sociétés minières de Kolwezi et des associations des mineurs pour enfin parvenir à mettre en œuvre une solution au problème de délocalisation et relocalisation de ces mineurs. Depuis le départ du Groupe Bazano des installations Gécamines et le désir des nouveaux partenaires de la Gécamines de faire cesser le hands-picking, beaucoup de promesses ont été faites mais jusque là aucun acte concret n'a été posé. Combien de morts et d'actes de violence faudrait-il encore (au risque de faire fuir les investisseurs) avant de parvenir à une solution négociée et concrète ?

Maison du Commandant de la GI Kamulete en feu

Barrière sur une artère

mercredi 3 octobre 2007

Après avoir commis ce crime, la bande des criminels s’est sauvée avec leur butin laissant derrière elle, un nouveau né gisant dans la marre du sang de

Awa naza kokoma mayi ya miso eza kotanga nga. Tukosuka wapi na mboka oyo?

La pègre frappe à nouveau à Mikondo : un couple tué pour 6 chaises en plastique
(Freddy Kilubi)

On ne le dira jamais assez ! L’insécurité qui sévit à Mikondo ne cesse de faire des victimes. Les habitants de ce quartier pauvre de la banlieue Est de Kinshasa, en plus de leurs difficultés quotidiennes liées à la crise socioéconomique, doivent encore faire face à l’insécurité de plus en plus grandissante.

En effet, il ne se passe pas une nuit sans que les hommes en uniforme, non autrement identifiés rançonnent, blessent ou carrément tuent dans ce quartier.
Leur dernier forfait en date, c’est l’assassinat d’un couple dans la nuit de lundi à mardi.
Selon les témoignages de plusieurs sources, notamment des voisins de victimes, l’homme avait ramené de son travail 6 chaises en plastique. A en croire ces sources, ce sont ces chaises qui auraient mis la puce à l’oreille des malfaiteurs qui l’ont pris en filature. La nuit tombée, les bandits de grand chemin ont visité la famille. Après des tirs de sommation, l’infortuné finit par leur ouvrir la porte.
Après avoir arraché les six chaises, ils ont exigé de l’argent. Comme ce dernier n’en avait pas, ils lui ont logé trois balles dans le crâne devant sa femme et son bébé de deux mois. Stupéfaite, la femme n’a même pas eu le temps de crier au secours lorsque ces malfrats lui tireront à son tour deux balles en plein poumon.
Après avoir commis ce crime, la bande des criminels s’est sauvée avec leur butin laissant derrière elle, un nouveau né gisant dans la marre du sang de ses géniteurs. « Nous avons trouvé un bébé pleurant drapé d’une étoffe ensanglanté à côté de deux corps de ses parents », a affirmé un témoin.
Ce crime crapuleux est le énième que connaissent les habitants de Mikondo. « On ne comprend pas à partir de 19 heures déjà, nous voyons des policiers faire des patrouilles, soit disant pour sécuriser le quartier. Mais curieusement, dans la nuit profonde les éléments armés s’introduisent dans nos maisons pour piller, tuer, violer et s’enfuir sans que la police n’intervienne » a déploré un habitant de ce quartier éploré.

lundi 1 octobre 2007

La secte ACK s’adonnait à un recrutement massif des adeptes de BDK.

Kabila apesi mbuta Menga ba mbongo mpo abotola BDK bandimi na ye nyonso. Diviser pour regner, opposition spirituelle, bakobomana bango na bango mikol'oyo.

Vive tension à Matadi entre les adeptes de BDK et ceux de l’ACK

Matadi, 24/08/2007 / Société
Le chef spirituel Menga Menga de l’ACK a été pris en otage mardi dernier pendant plus de 3 heures par des activistes de BDK au motif que sa secte s’adonnait à un recrutement massif des adeptes de BDK. Menga Menga, le chef spirituel de l’Ack (Association culturelle Kintuadi), un mouvement religieux se réclamant de la tradition ancestrale Kongo, a été pris en otage mardi dernier pendant près de trois heures par des activistes de BDK (Bundu’ dia Kongo) au motif que sa secte s’adonnait à un recrutement massif des adeptes de BDK.

Informés de la situation, les fidèles de l’Ack se sont rapidement mobilisés pour investir le quartier général de BDK situé dans la commune de Nzanza, en vue de libérer leur chef spirituel, mais ce dernier a invité ses partisans au calme avant d’engager des discussions avec l’actuel responsable de BDK à Matadi, Ne Nlandu. A l’issue des chaudes discussions, le chef spirituel Menga Menga a quitté le quartier général de BDK sous la bonne escorte de ses partisans qui scandaient des cris hostiles contre les extrémistes de BDK.

Il convient de rappeler que comme BDK, l’Ack prie également le Dieu des ancêtres « Nzamibi a Mpungu » tout en défendant en même temps la culture Kongo, mais à la différence de BDK, l’Ack n’intègre pas la dimension politique dans son action.

Le Palmares

Les tombes sont transformées en étals où sont vendues différentes denrées alimentaires

Biso nyonso toza na bandeko ebele oyo bakundami na cimetiere oyo, toza kosepela ata moke te na komono makambo eza kosalema kuna.

Nécessité de clôturer les anciens cimetières de Kinshasa

Par DIOSSO OLIVIER

La profanation des cimetières dans la capitale congolaise se vit au quotidien. La plupart des Kinois ne font preuve d’aucun respect dû au «pays des morts». Ce qui est contraire à nos us et coutumes. Les cimetières sont devenus des lieux de débauche, de négoce et sont souvent envahis par des jeunes désoeuvrés consommateurs de chanvre et autres drogues. Au cimetière de Kintambo, par exemple, les tombes sont transformées en étals où sont vendues différentes denrées alimentaires. Légumes, manioc et autres tubercules ainsi que la farine de maïs sont proposés à la vente. Les acheteurs ne manquent pas. Les vendeurs, assis sur les tombes d’à côté, se croient dans un marché. Souvent accompagnés d’enfants, ceux-ci choisissent les tombes pour se soulager. Plus loin, c’est un groupe de fumeurs de chanvre que l’on aperçoit. Sans être inquiétés et sans se soucier le moins du monde du respect à observer dans ce lieu, ils fument en fredonnant à tue-tête des airs musicaux des orchestres de la place. C’est surtout pour débiter des propos obscènes. Parmi eux figurent parfois des jeunes filles d’une dizaine d’années ayant abandonné les études. A noter également que ce cimetière, déjà désaffecté depuis de nombreuses années par l’autorité urbaine, continue à recevoir des morts avec la complicité, sans nul doute, des agents de l’Etat y affectés.

La ferraille volée est vendue sur le marché noir aux personnes qui construisent les maisons

Bakonzi baza koyiba population mpe eza koyiba. Tango ya pillage oyo elekaka, bato bayibaka ba couveuses, ba sachets ya makila na kati ya lopitalo.

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Kanyama-Kamina : poteaux des lignes électriques et boulons fixant les rails ont été volés sur cet axe ferroviaire, à 680 kilomètres de Lubumbashi, plusieurs poteaux de ligne téléphonique et des boulons fixant les rails ont été volés cette semaine. Le constat est d’une équipe de contrôle des génies de la Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC), direction de Kamina, rapporte radiookapi.net

Selon le directeur de cette société d'Etat, Samy Ilunga, cette ferraille volée est vendue sur le marché noir aux personnes qui construisent les maisons en cette période. Il redoute que ces actes de vandalisme provoquent des déraillements de train si on n'y met pas un frein. « Lorsque quelqu’un vole un écrou, un boulon, il n’en voit pas la conséquence ! Il peut y avoir de graves incidents comme des déraillements qui peuvent conduire à des morts d’homme. C’est un jeu très dangereux à la quelle la population s’adonne là. Ce que la SNNCC peut faire c’est d’abord la surveillance journalière qui s’opère. Chaque jour, un garde route passe de gare en gare pour visiter la voie.

C’est eux souvent qui trouvent de tels actes de sabotage et corrigent en nous signalant. Deuxièmement, nous sommes entrain de saisir, chaque fois qu’on a des cas de vandalisme comme ça, les autorités politiques et administratives, pour sensibiliser la population. Nous sommes aussi entrain de saisir le parquet parce que lorsqu’on tombera sur des cas palpables, on va le considérer comme un crime et on va en référer aux instances judiciaires au parquet pour qu’ils répondent de ces actes de vandalisme. »

jeudi 27 septembre 2007

condamnation à 20 ans de prison

Bandeko bobosana pasteur Kutino te, aza kaka na prison. Boyebaka ké ye nde moto ya solo oyo aza kofongola peuple miso, yango wana bakangaki ye.

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Prolongations suspectes pour Kutino au Tribunal militaire de garnison de Gombe
(Kimp.)

Le pasteur Kutino Fernando de l’église « Armée de Victoire » et son interprète, le Bishop Bompere, poursuivent leur séjour à l’ex-prison centrale de Makala, avant comme après leur condamnation à 20 ans de prison par le tribunal Militaire pour atteinte à la sûreté de l’Etat, détention illégale d’armes et de munitions de guerre. La défense ayant soulevé le point de l’incompétence de cette juridiction d’exception pour juger des prévenus civils et celle-ci ayant été dissoute de facto par le législateur congolais, leur nouveau juge naturel devrait être le tribunal de Grande Instance de Kalamu.

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Le tribunal Militaire avait néanmoins transmis, en ce qui concerne l’infraction d’association de malfaiteurs et tentative d’assassinat du pasteur Ngalasi, l’examen du fond des incidents juridiques à la Cour Militaire de Garnison de Gombe. Mais depuis que le dossier a atterri dans cette juridiction, après l’arrêt du tribunal Militaire rendu le 27 août 2007, c’est un silence de cathédrale qui enveloppe le dossier.
Dans les milieux du collectif d’avocats de Kutino et Bompere, l’on soupçonne une main noire de tout faire pour bloquer la fixation de ce dossier judiciaire. L’immobilisme qu’affiche le Tribunal militaire de garnison de Gombe n’aurait d’autre visée que de prolonger la détention des deux condamnés précités au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK). Les personnes éprises de paix et de justice interpellent les autorités judiciaires, militaires et civiles, compétentes, pour accélérer la fixation, au niveau du tribunal militaire de garnison de Gombe, de l’affaire Kutino et consorts.

2007-09-25

lundi 24 septembre 2007

Transparence et bonne gouvernance exigeraient que tout ce qui engage les intérêts du grand nombre soit discuté sur la place publique, dans le souci de

Esengelaki ba contrats oyo eleka na parlement liboso ya ko signer yango. Chaque fois bazuaka nyongo na kombo na biso sans que ba bong'ango esalisa biso na pasi. Pays etikalaka kaka na ba nyongo...

Le premier train de Lubumbashi arrivant à Kindu après la rénovation de la ligne en 200x.

Les nouveaux contrats effrayent
(Jacques Kimpozo Mayala)

Nos compatriotes ne savent pas s’ils doivent jubiler ou craindre pour leur avenir, à l’annonce du partenariat que viennent de conclure le gouvernement congolais et des investisseurs chinois. Les domaines ciblés, à savoir routes, chemins de fer, hôpitaux, universités, logements, semblent s’inscrire dans la droite ligne de l’exécution des cinq chantiers du Chef de l’Etat. 6,5 milliards de dollars, a-t-on appris, vont être décaissés par la partie chinoise, en contrepartie des recettes d’exportation de deux minerais : le cuivre et le cobalt. En principe, dans 36 mois, tous les projets retenus dans le secteur des infrastructures de base seraient traduits en réalisations palpables.

Exigence des débats de clarification

Echaudés par les dossiers encore pendants des contrats souvent léonins présentement en pleine revisitation par une commission ad hoc dans le secteur des mines et des hydrocarbures, des observateurs de l’environnement économique national veulent comprendre les tenants et les aboutissants du nouveau « montage financier » congolo-chinois. Pour d’aucuns, l’offre d’une si précieuse opportunité de financement des infrastructures à travers le pays aurait dû faire l’objet des débats au sein des structures où siègent des élus du peuple congolais : Sénat, Assemblée Nationale et Assemblées Provinciales.
Au retour des vacances parlementaires des Sénateurs et Députés par exemple, l’on est en train d’apprendre des tas des choses sur les besoins de nos populations en termes de routes, voies ferrées, aéroports, ports, écoles, universités, hôpitaux, bâtiments publics, fermes, champs, étangs, barrages hydroélectriques, usines de traitement d’eau potable, industries de transformation, etc. Les rapports produits par les uns et les autres représentent des mines d’information susceptibles de mieux guider les décideurs politiques et les investisseurs dans le choix des priorités en rapport avec la reconstruction nationale.
Des débats au sein des assemblées délibérantes, à Kinshasa comme en provinces, et pourquoi pas dans les cercles d’intellectuels ( médecins, ingénieurs électriciens, mécaniciens ou en bâtiments, architectes, agronomes, etc) enrichiraient certainement le contenu des accords déjà ou à signer. Les échanges d’idées sont d’autant nécessaires que les priorités, en matière d’infrastructures, ne sont pas faciles à définir, au regard des urgences qui se présentent partout.
Il n’est pas trop pour les sénateurs et députés, actuellement en session, d’exiger un droit de regard sur des engagements qui hypothèquent des richesses de notre sous-sol à la hauteur de 6,5 milliards de dollars USD, pour une durée de remboursement de la dette non précisée.

Quel désenclavement ?
Des millions de compatriotes s’interrogent sur la philosophie qui guident les signataires des accords avec les Chinois au sujet du désenclavement du pays. En matière de routes par exemple, plusieurs chefs-lieux de provinces voisines restent coupés les uns les autres : Bandundu avec Kinshasa, Mbandaka et Kananga ; Mbandaka avec Kisangani ; Kisangani avec Kindu, Goma et Mbuji-Mayi ; Kananga et Mbuji-Mayi ; Lubumbashi et Bukavu., etc. Un réseau routier interconnecté, dans la configuration d’une véritable « nationale », serait le début d’un désenclavement digne de ce nom.
Quant aux voies ferrées, l’heure doit être non pas à leur réhabilitation mais plutôt à la construction de nouvelles lignes des chemins de fer. En effet, il n’est un secret pour personne que l’écartement actuellement en usage en RDC, inférieur à 1,20 mètre, est largement révolu. Un peu partout dans le monde, l’écartement standard tourne autour de 1,80 mètre. Techniquement parlant, il faut rénover entre Kinshasa et Matadi, entre Lubumbashi et Ilebo, entre Lubumbashi et Kindu, entre Ubundu et Kindu, entre Bumba et Mungbere.
Par ailleurs, il faudra acheter de nouvelles locomotives ainsi que de nouvelles voitures, dans le genre TGV, capables de relier Lubumbashi ou Beni à l’Océan en une journée. La faible moyenne de vitesse des trains congolais, dont certains ne dépassent pas 50 kilomètres à l’heure, à cause d’un écartement qui ne garantit pas la stabilité des convois, est loin de rencontrer l’objectif d’un vrai désenclavement.
Demi-continent, la RDC a besoin de trains capables de faire déplacer, sur de longues distances et en temps record, d’importantes quantités de marchandises et un grand nombre de personnes. Est-ce que cette donne est prise en compte dans le partenariat passé avec les Chinois ? Ce n’est pas sûr.

Vers de nouveaux contrats léonins ?
Certains analystes pensent qu’avant de se lancer dans des nouveaux montages financiers avec des Etats ou des particuliers, le gouvernement congolais aurait pu attendre les conclusions des travaux de ses experts sur les contrats miniers et pétroliers qui continuent de poser problème. Ce qu’il faut craindre pour le moment est qu’on se rende compte, sur le tard, que le pays s’est engagé aujourd’hui dans une voie qui pourrait lui coûter cher dans 20 ou 30 ans.
L’expérience a démontré que chaque fois que les décideurs congolais négocient des milliards de dollars en faveur du pays, celui-ci est rarement gagnant. D’où, pour éviter les erreurs du passé, il serait prudent de soumettre à la critique des spécialistes désintéressés, les contrats annoncés avec fracas, dans le secteur des infrastructures, sous le couvert des 5 chantiers du Président de la République. Transparence et bonne gouvernance exigeraient que tout ce qui engage les intérêts du grand nombre soit discuté sur la place publique, dans le souci de préserver l’avenir collectif.

Au fur et à mesure que ces déchets traînent, ils sèchent et retournent dans leurs milieux d’antan

Kozanga koyeba eza liwa ya dambo...Bazelaka avion na aéroport kasi na libongo teooooo!!!!!!!!!! Soki mbula ebeti bosoto nyonso oyo si ekozonga kaka na esika bobimisaki yango! Mayele mokuse...


matongue121


Kinshasa : l’Hôtel de ville buté au problème d’évacuation des immondices

Par Le Potentiel

Après les travaux de curage des caniveaux initiés par l’Hôtel de ville de Kinshasa, les immondices sont abandonnées dans leurs milieux respectifs. C’est ce qu’on remarque dans certaines communes de la ville. Initiative pourtant saluée par la population, mais dans plusieurs coins, notamment les communes de Kalamu et de Limete, ce service n’a jamais songé à évacuer les ordures. A la place Victoire, au quartier Matonge, depuis que les caniveaux sont vidés, les immondices traînent et dégagent une odeur insupportable. Tout au long du boulevard Lumumba, dans la commune de Limete, ces amas regroupés trônent le long des caniveaux. Ces vidanges sont des matières pourries, aux conséquences néfastes pour la santé humaine. Au fur et à mesure que ces déchets traînent, ils sèchent et retournent dans leurs milieux d’antan. Et on n’a jamais vu un quelconque camion de salubrité de l’Hôtel de ville rôder dans les parages.

John Kabeya (stagiaire).

vendredi 21 septembre 2007

la multiplicité des cartes au cours de la course provoque un manque à gagner certain

Okomono boye, taxi-bus ya 15 to 20 places, bato ata 10 babimisibimisi ba cartes, baloti ké bango bafutaka te, baza ba: policiers, militaires, agents de sécuruté, agents ya transport, sportifs, handicapés, baba... Versement nyonso eke na mayi.

(JPEG)

Transport en commun : les « faux têtes » ciblées par la police congolaisePar Le Potentiel

Depuis le début de cette semaine, les agents de la Police nationale congolaise mettent la main sur toute personne utilisant une carte de service comme laissez-passer pour la gratuité dans un transport en commun. Et cela, en collaboration avec les chauffeurs et les receveurs des taxis et taxis-bus qui n’hésitent pas à livrer ces «faux têtes» - terme kinois pour désigner toute personne qui ne paie pas le ticket du parcours entre les mains des agents de police. Ceci, afin de vérifier la conformité du document présenté. Pour les transporteurs, cette mesure est à encourager. Car, la multiplicité des cartes au cours de la course provoque un manque à gagner certain. Etant donné qu’ils ne peuvent pas soumettre ces détenteurs de cartes aux prescrits de la loi. Loi qui n’attribue ce privilège qu’aux agents de la police ou de l’armée en uniforme. Local transportCependant, ils se disent aussi victimes d’intimidations de la part de ces mêmes agents qui, une fois en tenue civile, évitent toute collaboration. samedi dernier, à l’arrêt «Sous-region», un militaire en tenue civile n’a pas hésité, au niveau du camp Kabila, (ex-camp Mobutu) à relever sa chemise pour exhiber son revolver en lieu et place de l’argent ou de la carte que lui exigeait le receveur.

YVES KADIMA (STAGIAIRE)

jeudi 20 septembre 2007

Images vidéo : exposition du corps

Pour visionner la vidéo du deuil de Madilu Système, cliquez sur ce lien:

Aurevoir, mbote ya suka...

Les teneurs les plus élevées en plomb, indique la source, ont été observées à la pépinière de Bandalungwa

Banda kala wana bozalaki wapi mpo na koloba ké bitekuteku ya Bandal eza contaminés? Biso tokoli n'ango, banda bomuana toza kaka kolia yango. Elingi koloba ké avant osomba ndunda esengeli otuna moteki soki abukaki yango wapi! Bongo mayi ya Makelele, Kalamu na N'jili oyo batiaka na ndunda oyo! Aaaah bato bakosilaeeeeeeeeeee!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
MEV


Les légumes cultivés le long des voies publiques impropres à la consommation

Par REGINE KIALA

Les légumes cultivés le long des voies publiques dans la ville de Kinshasa sont contaminés au plomb et constituent un danger pour la population kinoise, relève les études réalisées dans la ville de Kinshasa par la communauté scientifique et dont les conclusions sont parvenues mardi à l’ACP. Les résultats ont clairement accusé la présence de taux de plomb plus élevé dans les échantillons des sites à circulation automobile. Les teneurs les plus élevées en plomb, indique la source, ont été observées à la pépinière de Bandalungwa, site à trafic motorisé le plus intense. Ces résultats permettent d’affirmer que les légumes cultivés le long des voies publiques dans la ville de Kinshasa sont impropres à la consommation et qu’ils représentent un danger pour la santé des Kinois. En effet, le plomb n’est pas un constituant normal des tissus animaux ou végétaux. (JPG)C’est au contraire un poison pour les systèmes hématopoïétique et nerveux humains typiquement cumulatifs. Le plomb qui contamine les légumes cultivés le long des voies publiques provient des gaz d’échappement des véhicules et des automobiles à essence. Le plomb sous forme tétraéthyle est ajouté à l’essence comme antidétonant procurant ainsi à cette dernière le caractère de super carburant.

mercredi 19 septembre 2007

C’est un essaim des mouches qui a fini par réveiller la curiosité de passants voyant passer un chargement trop suspect.

Soki ezala ba zinzi na solo te mbele ata moto moko akokaki koyeba te ké cercueil wana bakundolaki yango na cimetiere, babuaki moweyi na mabele pamba! Bilamba nyonso ya mowei bake kotek'ango na "buaka nzoto", na "galerie Mongo"...

Cercueil Chêne I

Un voleur de cercueil arrêté par la police
(A.Vungbo)

Kinshasa vit de nouveau le retour au galop de certaines pratiques qui remontent à un autre temps. En effet, les éléments de la police du sous Ciat de Bongolo dans la commune de Kalamu ont mis la main la semaine dernière sur un conducteur de chariot portant un cercueil. C’est un essaim des mouches qui a fini par réveiller la curiosité de passants voyant passer un chargement trop suspect.



C’est ainsi qu’appréhendé par la population qui avait été alertée par une odeur de corps en décomposition, celui-ci va être conduit à la police avec son colis encombrant, et c’est après un sérieux interrogatoire qu’il va avouer son forfait en déclarant qu’il s’apprêtait à aller revendre le cercueil auprès de l’une de pompes funèbres du quartier. Quant à l’origine du pot au rose, le « pousse-pousseur » sans cœur va révéler que le commerce de la revente de cercueils volés au mort dans les cimetières de Kinshasa est florissant depuis quelque temps et que c’est une bande de « sans cœur » qui se charge habituellement des opérations d’exhumation.
Par la même occasion, ce malfrat a fait aussi savoir que certains vêtements communément appelés « Bwaka Nzoto » ou des habits de seconde main vendus sur la place de Kinshasa proviendraient de stocks d’habits retirés aux morts. Malheureusement, de la mémoire de Kinois, cette affaire vient de nouveau confirmer toutes les rumeurs folles qui circulaient jadis faisant état de telles pratiques abominables qui frisent la bestialité et qui sortent de l’ordinaire.
Cependant sans alimenter la chronique, une de questions qui vient à l’esprit est celle de savoir ce que fait l’autorité urbaine pour garantir le repos éternel aux Congolais défunts. Car même morts, ceux-ci doivent continuer de bénéficier de la protection de l’Etat dans leur sommeil éternel. Il faut que la police mette toutes les batteries en marche, afin d’arrêter et de sanctionner avec sévérité les auteurs de tels actes de déshumanisations.



2007-09-18

Kolimbisa eza kobosana te

Kolimbisa moto eza kobosana likambo te. Tonyokamaki mingi na tata oyo. Soki lelo mboka ekufi eza en grande partie mpo na système naye. Soki andima ba resolutions ya CNS mbele toza na situation oyo te. Lelo Nzanga ye wana aza kosala na Kabila, baza koboma mboka elongo, soki akufi bana naye mpe bakoya kosenga bolimbisi... Souvenirs totikala n'ango ya Mobutu eza koboma bato, kokanga, koyiba mbngo ya leta, kobinela ye mabina lokola Nzambe.

Les fils Mobutu demandent pardon aux opprimés de la dictature



Mobutu Sese Seko est décédé en 1997, à l'âge de 66 ans. Arrivé au pouvoir lors d'un coup d'Etat militaire le 24 novembre 1965, cinq ans à peine après l'indépendance du Congo, il avait dirigé le pays durant 32 ans.

Deux fils de feu le président Mobutu Sese Seko, décédé le 7 septembre 1997 au Maroc, ont demandé pardon à tous ceux qui ont été opprimés par le régime dictatorial de leur père, lors de la commémoration du dixième anniversaire de sa mort, a rapporté l'agence de presse APA (indépendante) . Ils se sont exprimés ainsi vendredi à Kinshasa au cours d'une messe d'action de grâces célébrée en la cathédrale Notre-Dame du Congo dans la commune de Lingwala, l'une des 24 que compte la capitale congolaise.

"En son nom, nous demandons pardon à tous ceux qu'il a blessés de son vivant", a dit l'un deux, Giala Mobutu, au nom de la famille biologique du deuxième président de la République démocratique du Congo (RDC), rebaptisée Zaïre durant la seconde partie de son "règne". Giala a loué les qualités paternelles de son défunt père que lui, ses frères et soeurs avaient surnommé "le pater". "Il nous emmenait avec lui profitant des vacances scolaires pour parcourir le pays, en vue de prendre contact avec les populations régionales", a-t-il témoigné.

"C'est une journée de pardon, nous avons des reproches à nous faire nous-mêmes. C'est l'occasion également de pardonner tous ceux qui nous font du mal", a déclaré à la presse l'aîné des fils vivants du défunt maréchal, Joseph-François Nzanga Mobutu, à l'issue de cette messe organisée simultanément dans les différentes églises des chefs-lieux des provinces du pays, selon un communiqué des organisateurs remis à la presse.

mardi 18 septembre 2007

La population est traumatisée

Oyo mboka te!



Insécurité à Kinshasa


La population de Mikonga traumatisée


En dépit de nombreuses mesures que prennent les autorités pour sécuriser la population, autant de crimes continuent à se commettre à travers la ville province de Kinshasa. Dans la capitale congolaise, d’une façon générale, on a l’impression de vivre une insécurité totale. La semaine passée, précisément le mardi 28 août 2007, une dame habitant la commune de N’Djili et faisant le commerce entre Brazzaville et Kinshasa aux côtés d’une fille âgée d’une vingtaine d’années ainsi que de deux garçons, avaient été enlevés en pleine journée sur le boulevard du 30 juin au niveau de la Bcdc par un taximan qui devrait, en principe, les déposer au beach Ngobila. Mais, chemin faisant ce taximan est parvenu à déjouer ses clients jusqu’à les emmener dans une parcelle de la commune de la Gombe où attendaient ses complices. A peine s’était-il débarrassé de sa cargaison et qu’il avait repris la route en quête d’autres « clients », les garçons dont on ne connaît pas le sort à présent ont été dépouillés de leurs biens et la fille violée par une vingtaine d’hommes armées. La dame, elle, n’a eu sa vie sauve que grâce à l’intervention d’un de ses hommes armés qui lui a permis de s’enfuir… A Mikonga, dans la commune de la N’Sele, chaque nuit qui passe apporte son lot de malheurs. Des maisons sont pillées par des hommes armés non autrement identifiés, des femmes violées dans des bâtisses non achevées, des biens de valeur emportés,… Dans la nuit du lundi 3 au mardi 4 septembre 2007 vers 2 heures du matin, une maison située sur la rue Kinkole n°43 avait été la cible d’une bande armée. Alertés, trois éléments du Sous Commissariat de Mikonga, au péril de leur sort, sont arrivés sur place pour sécuriser les occupants de cette maison. Après échange des coups de feux, les bandits ont battu en retraite et non sans avoir commis quelques dégâts matériels… C’est qui est regrettable dans tout cela, c’est le fait que pour la cité de Mikonga où l’on compte plus au moins 17.500 habitants, il n y a qu’un Sous Commissariat avec 9 policiers seulement. Ces éléments n’ont même pas un véhicule à leur disposition pour se déplacer et ils manquent même des moyens de communication adéquats. Plus grave, nous signale notre source, tout en sollicitant l’implantation à Mikonga d’au moins 2 postes fiables de la Police avec des infrastructures à la dimension de notre capitale, on souhaiterait que les autorités de la branche de « Renseignements », puissent songer à envoyer vers cette cité en pleine expansion, un agent bien formé qui permettra, de part son travail à éclairer la lanterne de l’autorité quand à la sécurité des personnes ainsi que de leurs biens dans cette partie de la capitale congolaise. Ceci ressort du fait que celui qui est en service là-bas et qui évolue sous le pseudo d’Antenne, ne serait plus qu’un valet qui entretient la maffia dans le coin. Contacté par la presse, le chef coutumier de Mikonga, Pedro Mibu Montali, n’a fait que confirmer ce qui se passe sur le terrain où l’insécurité qui bat pavillon dans son secteur n’est qu’une étincelle qui peut, comme ça, un jour, embraser toute la ville province de Kinshasa si l’on n’y prend garde.


Kingunza Kikim Afri

Avant d’accéder dans sa chambre, il faut passer par celle des parents

Ba papa bokeba, soki osokoli na begnoire esengeli ko desinfecter yango mpo na ko eviter situation ya boye. Soki muana na yo ya muasi ayei kosokola na kati kuna yebake ké risque ezali, akoki kozua zemi neti jeu soki osokolaki begnoire malamo te, tetard moko ekoki ko s'infiltrer mpe ko causer ba dégats. Bo comprendre kaka... Tanga histoire ya tata oyo oyoka.

La grossesse d’une fille oppose ses parents

Par Donatien Ngandu Mupompa

A cause de sa grossesse, une fille a failli causer le divorce de ses parents. Le diagnostic des médecins est formel. Le bébé en gestation appartient à son propre père. C’est la surprise, pour cet homme qui dit n’avoir jamais commis d’inceste. Sacrilège ! Voilà le mot, de la part de cette fille consacrée. Car, selon la coutume, sa dot revient à un oncle paternel resté au village.

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Une fille devient mère. Mais le bébé est issu d’une grossesse non désirée. Cette famille de Lubumbashi est désemparée. Car, la mère accuse son mari d’en être l’auteur. Mais, ce dernier nie tout. En effet, c’est l’expertise des médecins qui a apporté la paix dans la famille. Sinon, le divorce était consommé. Mais voilà comment est survenu ce stupide incident. La fille est protégée dans un véritable bunker. Avant d’accéder dans sa chambre, il faut passer par celle des parents. Cette famille nantie entoure de tous les soins possibles sa fille unique, d’ailleurs promise à un grand avenir. Mais un jour, la fille protégée se retrouve enceinte.

La désolation est totale, ses parents voient leur honneur souillé. La fille est tabassée à satiété, elle endure toutes sortes de supplices. Mais malgré les tortures subies, elle continue à clamer son innocence. Devant cet entêtement, le père se résout même de répudier son épouse qui n’a pas su faire délier la langue de sa fille. Les relations sont restées tendues, jusqu’à la naissance du bébé. Pour être rassurée, la mère emmène sa fille chez un gynécologue. Surtout que le nouveau-né ressemblait comme une goutte d’eau à son mari.

Femme africaine avec son bébé endormiA l’issue des tests répétés, le médecin a livré son diagnostic : c’est le père qui est le père du bébé de sa fille. A cette nouvelle, la mère reste interdite. « Mon mari et ma fille m’ont donc trompée », s’exclame-t-elle.

De nouveau, la situation s’empire dans ce foyer. La femme ne veut plus sentir ni son mari ni sa fille. Pour sauver l’honneur, l’homme exige une contre-expertise. Le résultat est le même : c’est lui l’auteur de la grossesse. Il reste maintenant un petit problème : comment le bébé va-t-il appeler le père de sa mère…grand-père ou père ?

mardi 11 septembre 2007

Kwanga emati talo

Mpo na kpwanga moto akokufaeeeeeeeeee! Moto asimba te, yango nde eza kobikisa biso.



N’Djili : accrochage entre les vendeurs de chikwanges et leurs clients



Par Le Potentiel


Les acheteurs de chikwangues ont manifesté le mercredi 5 septembre. A la base : majoration du prix de la chikwange considérée comme l’aliment de base par de nombreux Kinois. Les faits se sont déroulés au quartier 7, dans la commune de N’Djili.


kwanga


D’après les manifestants, le prix de la chikwange qui revenait à 100 Fc est vendue à 200 Fc, ces derniers temps, par les grossistes. Les détaillants sont, à leur tour, obligés de majorer le prix. Interrogés, les grossistes qui achètent les chikwangues dans des villages périphériques de la ville de Kinshasa ont justifié cette augmentation de prix par des difficultés auxquelles ils font face. Notamment celles liées de transport et aux tracasseries de la part de certains agents de l’Etat dues au paiement des taxes. Face à cette situation, les grossistes demandent l’intervention de l’autorité urbaine pour y mettre un terme.


JOHN KABEYA (STAGIAIRE)

Biso tolingaki baloba ké ekozala ata année de la défense du peuple congolais! Bango baza kopesa valeur mingi na ba nyama aussi longtemps que biso bato toza na pasi koleka.

2 frogs

2008 décrétée année de la défense des grenouilles


Par Le Potentiel

L’année 2008 a été décrétée celle de la défense des grenouilles, dont la moitié risque de disparaître dans les années à venir de la surface de la terre en raison du recul de leur habitat naturel et du changement climatique, a annoncé le rapport mensuel du mois d’août du Waza (Association mondiale des zoos et aquariums). Pour la conservation de la nature (UICN), 1856 de 5743 espèces recensées d’amphibiens sont menacées d’extinction. Cette campagne de protection des grenouilles prévoit un fonds de 60.000.000 dollars américains. La Waza a pris l’initiative d’une pétition appelant tous les Etats à agir pour sauver les batraciens en danger et a convenu de lancer un programme d’élevage de grenouilles en captivité baptisé «Arche de Noé.» La Waza regroupe des défenseurs de l’environnement. Elle existe depuis 1946 et compte 237 grands zoos et aquariums ainsi que vingt-quatre fédérations régionales ou nationales rassemblant 1100 zoos et aquariums supplémentaires, rappelle l’Agence congolaise de presse.

R.K.

lundi 10 septembre 2007

Le roi du Swaziland a ordonné mercredi à 40.000 vierges du pays d'aller danser les seins nus, devant lui.

Oyo nini oyo? Oyo mokonzi ya ndenge nini oyo?

Les vierges ramassent des roseaux pour danser devant le

Le roi du Swaziland, le dernier monarque absolu d'Afrique, a ordonné mercredi à 40.000 vierges du pays d'aller ramasser des roseaux qu'elles utiliseront ce week-end pour danser, seins nus, devant lui.

Les jeunes filles affluent depuis lundi dans la capitale spirituelle du pays Ludzidzini, à 15 km au sud de la capitale, pour cette cérémonie annuelle qui attire de plus en plus d'étrangers dans le petit royaume d'Afrique australe.

"Nous nous attendons à un très bon événement", a déclaré à l'AFP le coordinateur de la fête, Ntfonjeni Dlamini, en affirmant qu'une équipe de la chaîne de télévision Al-Jazira basée au Qatar et une autre venue de Taïwan étaient déjà arrivées pour couvrir la cérémonie.

L'an dernier, l'augmentation du nombre de touristes et leurs photos des jeunes filles dénudées avaient suscité des critiques dans le pays, certains craignant que l'événement n'attire surtout les voyeurs et les touristes sexuels.ATT00567.jpg (113K, 800 x 600)

La cérémonie des roseaux est l'un des plus importantes dans le petit royaume, très attaché à ses traditions. Elle est organisée pour rendre hommage à la reine mère.

ATT00564.jpg (108K, 800 x 600)

Sa fille aînée, la princesse Sikhanyiso, 17 ans, guidera cette année les autres vierges pendant la "danse des roseaux" et continuera de le faire jusqu'à ce qu'elle se marie.