vendredi 29 juin 2007

LES PRATIQUES RELIGIEUSES AU CONGO-KINSHASA


Eza mawa mingi mpo na peuple congolais, ba pasteurs baza kosakana na esprit ya bato trop! Okomono ata ba intellectuels bakomi kokpeya na piège oyo, kobina, kopumbua, koloba en langue, ko crier pambapamba lokola bato ya liboma! Mbisi ya ebale akomi likayabo na wenzeee!

Eza lokola: soki olalisi mbisi na kati ya mungua ekokoma likayabo, kasi soki ohiti yango na moto ekokoma mbisi ya kokauka...sosola oyebaeeeeeeee!




REGARD SUR CERTAINES PRATIQUES RELIGIEUSES AU CONGO-KINSHASA : Cas de la transe


1. Introduction

Pour attirer toujours plus de fidèles dans les églises, les pasteurs de réveil au Congo et dans les autres pays en développement rivalisent de diverses façons. Les dénominateurs communs de leurs stratégies restent le recours à l'hypnose et les témoignages. Une autre arme forte qu'emprunte les "apôtres" ou autres "bishops" est l’effet spectacle de la transe. Dans sa publication du 31 janvier 2001, le journal Libération sous la plume de Christophe Ayad écrit que « les discours dans les églises de réveil sont quiétistes du type: "Si tu as la foi (et que tu passes à la caisse), Dieu t'aidera ».


Dans la plupart des pays en développement, il est observé une poussée d’églises pentecôtistes dites de « réveil ». Le terme est bien choisi, mais certaines de leurs pratiques sont sujettes à caution. Face à la situation, les gouvernements sont pris au dépourvus. Mais, les fonctionnaires de l’État y voient une source personnelle de revenus dans des taxes et frais administratifs inventés de toute pièce.


Le psychologue Steeve Mvé qui a décortiqué la manière dont les prêtres des Eglises "de réveil" et aussi ceux du Renouveau charismatique catholique constate que le "prédicateur- vedette" abuse de prestige présumé et use la domination de l’esprit des personnes à posteriori fragilisées par la lutte pour le quotidien. Les observateurs s’accordent que certains faits tels que : l’escorte par les hôtesses et de gardes du corps… se rapprochent aux comportements typiques des leaders totalitaires.


2. Analyse et paquet minimum sur la transe

Le déclenchement de la transe chez les "frères et soeurs en Christ" est en fait le fruit du recours à l'hypnose. Selon le docteur Mvé, il existe, plusieurs techniques d'induction à la transe qui varient avec l'opérateur. La majorité de prédicateurs ont établi différentes phases pour saisir toutes les opportunités de déstabilisation physique et psychologique des participants.

Parmi les phases utilisées. Primo, la préparation mentale du public par la publicité. Secundo, la relaxation par l'animation de la réunion. Tertio, l'entrée théâtrale du prédicateur-vedette dans la salle. Quarto, la prédication au cours de laquelle l'orateur utilise la technique de la saturation de la conscience et celle de la métaphore. Quinto, l'explosion émotionnelle et l'entrée en transe après une prédication marathon.

Quant aux techniques utilisées, trois sont édifiantes:


  1. La technique de la culpabilisation avec amour. Elle consiste à tirer sur la fibre émotive de l'auditoire pour le pousser à se précipiter sur l'offre qu'on lui fait, tout en l'intimidant au moyen de menaces psychologiques séculaires sanctionnées par Dieu.

2. La technique du training autogène de Schultz est une technique d'autohypnose et sert à favoriser l'instauration d'un climat "magique" entre les candidats à la transe et le prédicateur. Les mouvements convulsifs dont le tempo est de plus en plus rapide et la prise de positions corporelles inhabituelles qui activent la modification des perceptions et induisent à la transe recherchée.

3. Enfin, la technique de la surprise qui est proche de la confusion. Le prédicateur, à un moment précis, peut se comporter d'une manière inattendue ou illogique. Il peut toucher ou effleurer la tête ou la poitrine d'un adepte sans le prévenir. Un tel geste oblige l'adepte à en rechercher la signification dans un autre cadre. Ses repères perdus, il accepte plus facilement ceux que "l'homme de Dieu" propose. (Journal L'Union Plus du 20 Mars 2007)

3. Leçon à tirer sur l’impact de la transe

Le phénomène de la transe n’est pas nouvelle et n'a vraiment rien de spirituel. Elle était déjà valorisée par les féticheurs au Congo. Les psychiatres chrétiens et des experts laïcs relèvent que son utilisation non-clinique dans les rassemblements populaires et religieux est dangereuse à long terme sur la santé mentale, sociale, physique et psychique de l’être humain. Enfin, quelles que soient les conditions de vie très difficile alourdies par l’injustice sociale et la mauvaise gouvernance du Congo et d’Afrique, il est important pour chacun de conserver sa dignité, l’Amour et l’espoir. Les beaux jours viendront, le miel coulera au Congo et partout en Afrique.


Revue & synthèse de : Pierre Lutumba, 26 juin 2007


hôpital Mama Yemo

Tala ndenge hôpital Mama Yemo ekomi, mawa!

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Tueries et massacres de grande envergure

Assassinat et persécution des prêtres au Nord-Kivu : l’Eglise catholique de Goma dans la tourmente.

Laurent Nkundabatware opère tous ces crimes à ciel ouvert, dans une impunité totale et absolue, avec la bénédiction, les encouragements et les applaudissements frénétiques de son frère et ami Hyppolite Kanambe, alias « Joseph Kabila ».


La partie Est de la RDC, et surtout le Nord-Kivu, a été le théâtre des conflits interethniques en 1993 avant d‘être la porte d‘entrée de la guerre dite de libération du Congo en 1996 par l‘AFDL.


Depuis lors, la situation socio-politique de cette contrée reste marquée par une insécurité qui fait tant de victimes, insécurité causée par la présence des forces armées opposées et constamment en lutte.

Etant donné que les luttes elles-mêmes sont par ailleurs attisées par la haine et l‘exclusion entre diverses tribus, les conséquences sont aussi nombreuses et néfastes:


-enlèvements et disparition forcée des personnes: beaucoup de cas bien identifiés et connus , passés tout comme récents, seraient à signaler.

-pillages, parfois organisés et criminels.

-déplacement des populations par suite des combats et par peur des exactions.

-paupérisation continuelle des mêmes populations et, partant, incapacité de scolariser les enfants et de supporter les soins médicaux.

-tueries et même massacres de grande envergure: beaucoup de villages sont menant peuplés plus par des veuves et des orphelins.

Dans cette situation dramatique, les consacrés n‘ont point été épargnés. Au contraire ils ont souvent été ciblés on dirait, voire éliminés sans aucune autre forme de procès ultérieure.


Nous pouvons citer les Abbés Conrad Ndyanabo à Mutongo, Bénoît Nirere et quatre sœurs de Saint Vincent de Paul à Jomba dont Collette Vunabandi, Préfet de l’Institut Virunga de Jomba, Paul Juakali à Mweso, Emmanuel Nsengiyumva et diacre Charles Kanyamanza à Nyakariba, Constantin Gatuku, André Munyankuyo et une autre sœur de Saint Vincent puis Isidore Munyanshongore à Buhimba. Tous ont été victimes des tueries aveugles et barbares qui, hélas, ne cessent d‘endeuiller les populations de cette contrée d‘une manière ou d‘une autre.

Deux prêtres missionnaires bien connus ont dû quitter le diocèse dans la précipitation car poursuivis et menacés. Ainsi, le Père Laurent des Missionnaires d‘Afrique qui a osé révéler les massacres perpétrés dans les camps des réfugiés rwandais d‘alors où il se rendait parfois pour l‘apostolat, s‘est trouvé recherché et traqué par les militaires AFDL maîtres de la situation à l‘époque. S‘étant trouvé sans aucune défense, il échappa et partit par une voie lui tracée par la seule Providence. Dans le même contexte, le Père Francesco des Missionnaires Xavériens reçut l‘ordre de quitter Goma sinon le Congo dans moins de 24 heures à cause seulement de son franc-parler sur des situations dont il dénonçait l‘injustice et il partit dans les mêmes conditions.


Des abbés se sentant en insécurité sont partis également en cascade les uns après les autres et en ordre dispersé. C‘est le cas des abbés Herman, Pascal, Robert qui se trouvent en Europe et des abbés Sylvain, Guillaume, Jérémie et Maurice qui seraient à Kinshasa. Quant aux départs, plus récents encore, des prêtres Ildefonse, Jean Damascène, Canisius, Vivien témoin gênant de l’assistanat de Richard Bemeriki sont plutôt un signal de révolte contre un malaise qui règne dans le Diocèse et qui, ne changeant pas, bien au contraire, ne saurait être supporté au delà des certaines limites. Monseigneur Ngabu, évêque du Diocèse parfaitement au parfum de tout ce qui se passe en porte une lourde et ignoble responsabilité.


Il est très malheureux que les assassinats comme les départs des prêtres aient souvent été interprétés en fonction de leur appartenance ethnique ou leur origine devenues, hélas, critère de base en tout jugement même au sein de l‘Eglise et il y a de quoi.. De toute façon, les enlèvements et les tueries sélectifs dans la région avec complicité ou dénonciation dans la plupart des cas démontrent et justifient bien ce critère. Aussi, le cas des prêtres assassinés ou obligés à l‘exil pour la plus part appartenant à plusieurs ethnies autres que tutsi est un tableau noir pour une Eglise locale qui malheureusement et continuellement assiste, impuissante, à sa propre „destruction“ et constamment accusée à tord où à raison, ça dépend des cas non vérifiables ou vérifiables, d‘y avoir grande part de responsabilité. On dirait, non sans tristesse et déception, une autodestruction programmée! Comme quoi, après Monsieur Ngabu, ce serait le déluge.

www.gomafocus.org

Ils étaient munis de lances, flèches et machettes

Mouvement oyo ekomi kopanzana na ba provinces nyonso ya RDC. Bango babangaka te, baza koloba ké esengeli RDC ezala liberée, ata ndele...
Entrée spectaculaire à Kananga des adeptes de Nzambi a Pungu
Un important dispositif de sécurité a été déployé à une dizaine de kilomètres de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Occidental, pour escorter la vingtaine d’adeptes de Nzambi a Pungu, un mouvement politico-religieux, qui a fait son entrée dans la ville. Ces personnes ont été encadrées et conduites au camp militaire Bobozo où elles ont été verbalisées lundi matin. Le gouverneur intérimaire du Kasaï-Occidental a justifié ce dispositif sécuritaire par le fait que ces adeptes étaient munis d’armes blanches. Ils étaient munis de lances, flèches et machettes .Toutefois, aucun grief n’est encore retenu à leur charge, à part d’avoir ravi deux vélos en cours de route. Les adeptes de Nzambi a Pungu qui marchaient pieds nus étaient habillés en tenues traditionnelles : pagnes de rafia, avec des ornements en plumes, des coquillages, des perles, des statuettes et d’autres bricoles attachés au cou, aux bras et aux pieds.

mercredi 27 juin 2007

Commune de Bandalungwa: deuils, même des communes lointaines, sont centralisés sur l’avenue Lubumbashi à Bandalungwa

Tapages nocturnes et nuisances sonores des veillées mortuaires à Bandalungwa
(Joachim Bongeye w’Esongola Matondo)


Ce qui se passe dans la commune de Bandalungwa est loin de cadrer avec la volonté du peuple congolais dans son aspiration légitime de voir s’installer l’Etat de droit au pays.
En effet, depuis un certain temps, il s’est installé une tradition extraordinaire, jamais vécue auparavant dans les us et coutumes des populations de la ville-province de Kinshasa en général, et celles de la commune de Bandalungwa en particulier : deuils, même des communes lointaines, sont centralisés sur l’avenue Lubumbashi à Bandalungwa. Les jours de pic, il arrive qu’on enregistre 6 à 7 veillées funéraires, chacune alignant un orchestre, des tam-tams, bref des décibels pleins les tympans et bonjour le boucan. De sorte que nul ne peut plus dormir tranquillement et qu’aucun enfant ne peut faire ses devoirs en toute quiétude.


Protestation des habitants de l’avenue Lubumbashi

Devant cette situation qualifiée de « calvaire », les habitants de l’avenue Lubumbashi ont protesté. Pour formaliser leur réaction, les résidents concernés de cette avenue ont adressé une correspondance datée du 28 décembre 2006 à l’autorité communale. Dans ladite correspondance, ces administrés de la commune de Bandalungwa réclamaient la réglementation de ces manifestations funéraires. Voulant justifier cette pratique, les autorités municipales, en l’occurrence la Bourgmestre d’alors, Mme Makayabu et son adjoint, Fidèle Mpayi (ndlr : ce dernier assume actuellement l’intérim de la titulaire suspendue pour autre raison), réagissent à travers la presse audiovisuelle nationale. Pour cette population, « cette pratique percutante et nuisible », déclare une jeune fille résidente de ladite avenue et finaliste des prochains examens d’Etat, avant qu’un autre voisin ne clament : « c’est le règne de l’impunité et de la récréation qui continue » a-t-il renchérit. Se confiant également au phare, Mme Mbuyu Kwedolo Patience, une des résidentes concernées de l’avenue Lubumbashi, affirme ce qui suit : « les deuils survenants dans les autres communes sont centralisés à Bandalungwa sur l’avenue Lubumbashi, face à nos habitations ». Poursuivant son propos, Mme Mbuyu, visiblement désespérée et ne sachant à quel saint se vouer, ajoute : « est-il normal que ces autorités communales puissent fouler aux pieds les droits les pus élémentaires de leurs administrés que nous sommes ? Nous estimons quant à nous que nos droits priment sur les intérêts égoïstes de ces autorités » a-t-elle martelé.
Devant la gravité de la situation caractérisée par ce que ces habitants estiment « le piétinement de leurs droits fondamentaux », notamment le droit à la santé, à la tranquillité, au repos, à un environnement salubre, à l’inviolabilité de leurs propriétés privées lors de ces veillées funéraires, à une bonne éducation et aux loisirs pour leurs enfants, les résidents concernés ont adressé une pétition au Gouverneur de la ville-province en date du 5 janvier dernier. C’est ainsi que dans le cadre du principe de la continuité des services publics, ces victimes s’en remettent au nouveau Gouverneur de la ville-province de Kinshasa, André Kimbuta Yango, pour « ordonner la cessation immédiate des tapages nocturnes exagérés et nuisances sonores en vue de préserver la tranquillité et la santé des résidents de l’avenue Lubumbashi et de permettre à leurs enfants de s’adonner quotidiennement à leurs devoirs à domicile », conclut la pétition.

Deux bandes rivales de jeunes gens se sont affrontées

Epayi boye ba policiers na ba soda baza kobotola bato biloko, epayi boye ba bandits, tokosuka wapi?

Insécurité : affrontement entre les jeunes de Barumbu et de Kinshasa

Par Tshiala David

L’insécurité qui refuse de quitter les lèvres des Kinois. Elle a de nouveau fait parler d’elle dans la soirée du dimanche 24 juin dernier dans les communes de Barumbu et Kinshasa où deux bandes rivales de jeunes gens se sont affrontées. Regroupés au sein de «Armée rouge» pour ceux de Barumbu et de «Ampicillines » pour ceux de la commune de Kinshasa, les deux groupes de voyous ont engagé une bataille rangée qui a fait quelques blessés dans les rangs de gangsters et parmi les innocents. Dépêchée sur le terrain, la police a tiré des coups de feu pour disperser la foule sans parvenir à mettre la main sur les coupables. Lundi matin, elle a procédé à l’arrestation de jeunes gens sans distinction. L’on déplore le fait que même les innocents ont été pris dans cette opération. Selon les habitants de ces communes, il suffit d’un passage d’un membre d’une «écurie» par une rue d’une municipalité, vice-versa, pour que la situation dégénère en conflit. A noter également que ces affrontements, devenus fréquents dans toutes les communes de la capitale, sont un véritable fléau qui tue à petit feu la jeunesse kinoise. Les pouvoirs publics sont appelés à ouvrir l’œil pour décourager et démanteler ces bandes d’inciviques qui, d’ailleurs, ne sont pas à leurs premiers méfaits.

Souffrance

Pasi eleki, bana baza kolala nzala!

Le corps médical s’intéresse plus à la perception des frais qu’aux malades, même ceux se trouvant dans un état critique

Toza na pasi! Yango wana omonoko moto aza na mbongo te soki abeli akokimela apa ya ba pasteurs mpo bambela mpo na ye maladi esila to akei epayi ya ba guerisseurs basalisi ye na matiti ya mboka. Tala ndenge mama oyo ayei kokufa kaka mpo na bozangi mosolo!

Clinique Bondeko : une femme meurt faute d’assistance médicale

Par Tshiala David

Une bonne partie de l’opinion est tentée de croire que le corps médical oeuvrant dans les institutions hospitalières, tant publiques que privés de la ville de Kinshasa, s’intéresse plus à la perception des frais qu’aux malades, même ceux se trouvant dans un état critique. Ce, au regard de son désintéressement face aux personnes qui arrivent, sans argent, dans les différentes formations médicales de la capitale. Même certains médecins foulent aux pieds le serment d’Hyppocrate. Pas plus tard que la semaine dernière, une femme d’une trentaine d’années est décédée dans la concession de la clinique Bondeko dans la commune de Limete, à la suite de douleurs qu’elle éprouvait au bas-vendre. Cette dernière n’a pas eu droit d’être reçue et traitée par manque d’argent. Même pas les premiers soins. Chose grave et ... inhumaine, le corps de la pauvre dame n’avait même pas été admis à la morgue pour la même raison. Des cas semblables sont légion dans les institutions hospitalières tant publiques que privés. Pis, certains établissements hospitaliers augmentent les frais de consultation et les prix de produits pharmaceutiques pour tout nouveau cas enregistré aux heures tardives. Les signes extérieurs de richesse des accompagnateurs du patient infirmiers et leurs «semblables» le poussent parfois à agir ainsi. Ces agisements provoquent l’«exode» de beaucoup de malades vers les tradi-praticiens. Auprès de qui l’accès ne pose pas assez de problèmes.

dimanche 24 juin 2007

Un petit porteur de marque russe a fait un crash

Ba avions toz'omona awa na Kin eza ba fulafula to ba kimalumalu? Bake kolokotela biso ba karakasse ya ba avions russes nyonso oyo babuakabuaka baye kofongola n'ango ba kompanie awa! Bato bakosila na kokufa na ba accidents ya avions. Moto ya kokipé aza te, eza mawa mingi!

Encore un crash dans le ciel congolais : Un LET 41O se renverse lors du décollage à Kamina
(Eddy Kabeya)

Un LET 41O, un petit porteur de marque russe a fait un crash spectaculaire hier dans l’après-midi à l’aéroport national de Kamina lors du décollage. Le bilan est lourd : un mort et 15 blessés graves qui ont été acheminés vers l’hôpital de référence de la ville grâce au concours des éléments de la Croix Rouge locale et des gens de bonne volonté accourus. L’université de Lubumbashi vient ainsi de perdre l’un des ses professeurs répondant au nom de MBUYA qui dispensait les cours à la faculté de médecine vétérinaire, extension de Kamina. La personne décédée est un député à l’assemblée nationale pour le compte de l’Union des Nationalistes et Fédéralistes du Congo, UNAFEC en sigles.

Selon des témoins qui ont vécu cet évènement tragique, des signes avant coureurs de l’accident ont été perçus avant le décollage. Tout d’abord, les membres de l’équipage ont procédé au remplacement de la batterie qui était à plat. C’est pendant les manœuvres du décollage que l’irréparable est survenu : le gouvernail de l’avion a d’abord touché le sol, suivi de l’aile gauche avant que l’avion ne se renverse pour se retrouver avec les pneus en l’air dans un marécage situé au-delà de la piste d’atterrissage.

Les avertissements de l’Union Nationale des Pilotes du Congo jetés à la poubelle

On précise qu’appartenant à la compagnie aérienne KARIBU AIRWAYS dirigée par M. Francis FOTO, cet avion était le seul à assurer le jeudi de chaque semaine la liaison entre la capitale de la province du cuivre et la ville de Kamina. Cet accident grave survenu lors du décollage remet sur la sellette la question de la sécurité aérienne, surtout celle concernant des avions de marque russe. On dénombre plus d’une dizaine des cas d’accidents tant au décollage, en l’air qu’à l’atterrissage de ces aéronefs venus de la Russie et d’autres pays de l’ex-empire soviétique. Le plus grave demeure celui provoqué par l’Antonov 32 lors du décollage au niveau du marché Type Ka le 8 janvier 1996 et qui a causé la mort des 832 personnes dont 572 identifiées. Plus récemment, un autre Antonov cargo en provenance de Goma pour Kindu est tombé aux environs de la localité de Walikale et un autre a crashé à l’atterrissage près de l’aéroport de Buta dans la province Orientale.
On rappelle aussi qu’à l’époque, l’Union Nationale des Pilotes du Congo avait attiré l’attention des autorités administratives et politiques sur le danger posé par ces cercueils volants du fait que les pilotes russes ne remplissent pas les conditions exigées et que la plupart de ces engins ont dépassé l’âge requis et devraient être jetés au cimetière. Il est temps que l’autorité aéronautique prenne le taureau par les cornes pour éviter au pays des drames de ce genre. F.M.

samedi 23 juin 2007

Le lotoko est une boisson prohibée!

Moyen bapekisa masanga ya lotoko eza te mpo bango moko ba soda na ba polisié nde bameli monene ya lotoko. Kende na corps de garde na butu okoyoka solo ya lotoko makasi. Kende na Matete otala ebele ya ba nganda ya lotoko, ba nani batondi kuna? kaka ba soda na ba polisié, Baza koloba ké: Muasi aboya nga kasi koto ya masanga te



La boisson indigène Lotoko, un danger pour la santé


Par Véron-Clément Kongo

Le lotoko est une boisson prohibée par les autorités politiques à cause de son taux élevé d’alcool (plus de 50%) et ne répond pas aux normes des boissons alcoolisées autorisées. Elle est donc déclarée comme un danger public pour la santé, a révélé à l’ACP un vendeur de boisson qui a requis l’anonymat. Selon la source, le lotoko est la boisson alcoolisée indigène à base de maïs et de manioc fermenté. Aussi, est-il rapporté qu’une consommation abusive de lotoko peut provoquer diverses maladies, notamment la cirrhose de foie. Il est triste de constater que plusieurs jeunes Kinois choisissent ce « cycle court » à l’enivrement ; même les jeunes filles s’y adonnent, affirme l’ACP, ajoutant qu’il suffit de se rendre au marché Lufungula et dans son voisinage pour rencontrer les adeptes de cette boisson qui s’attablent dans ces bars de fortune dès 6 heures du matin. Son prix particulièrement attractif (200 à 300 Fc) comparativement aux prix des bières industrielles (600 Fc), semble être une des raisons de cet engouement.


Kin la poubelle

Ndeko tala ba vidéo moko na moko omono ndenge Kin ekomi: Kin la poubelle















Des domestiques ambulants

Kobeta libanga





Kinshasa : les domestiques ambulants payés à la tâche


Par REGINE KIALA


retour de lessive à l'orphelinat Saint JosephDes domestiques ambulants, hommes et femmes payés à la tâche est un nouveau genre d’emploi qui s’observe ces derniers temps dans certaines communes de la ville-province de Kinshasa, a constaté l’ACP. Ces domestiques qui sillonnent les rues, en passant dans chaque parcelle pour offrir leurs services, sont payés à la tâche. Après avoir exécuté certains travaux ménagers, principalement la lessive, la vaisselle et le repassage des habits. Ce nouveau type d’emploi plus ou moins rémunérateur, selon certaines femmes, généralement les employées dans les entreprises et autres sociétés, ou services, allège leurs charges ménagères et assure leur pain quotidien. Interrogée, l’une de ces domestiques ambulantes, Mme RK a déclaré que, faute d’un capital pour démarrer une petite activité commerciale, elle a préféré, en attendant les jours meilleurs, exercer ce métier qui lui permet de subvenir, tant soit peu, à ses besoins au lieu de se livrer à la débauche. Mme RK, renseigne-t-on, est une habituée de ce métier au quartier Yolo Nord.


jeudi 21 juin 2007

L’inauguration d’un puits d’eau potable de 22 mètres de profondeur au quartier Mpasa I

5 chantiers yango wana. Kabila alobi ké tobanda komele mayi ya mabulu. Biso tozalaki kozela ba pompi ya mayi bango bakomi kosalela biso mayi ya mabulu na Kati ya Kin. Gouverneur mobimba akende ko inaugurer libulu ya mayi! Moko pamba! Sonieeeeee!


Jean Kimbunda







Jean K., Gouverneur de la Ville de Kinshasa





Inauguration d’un puits d’eau à N’sele


Par Tshiala David






Le gouverneur de la ville André Kimbuta Yango, a procédé le week-end dernier à l’inauguration d’un puits d’eau potable de 22 mètres de profondeur au quartier Mpasa I dans la commune de la Nsele. La cérémonie s’est déroulée en présence du bourgmestre de cette municipalité et des chefs coutumiers. Pour l’Union des jeunes techniciens en eau potable et assainissement pour le développement en milieu rural (UJEPADR), cette fontaine va aider les milliers d’âmes qui vivent dans ce recoin de la capitale à s’approvisionner en eau potable. Le gouverneur de la ville a fait savoir que ce geste n’est pas un don, mais plutôt un droit de la population. Image de l\Avant de démontrer son engagement d’aider la population confrontée aux problèmes d’accès à l’eau potable et à l’électricité. Il a, par ailleurs, révélé que l’Hôtel de ville envisage de construire des châteaux d’eau ou des fontaines dans des communes urbano- rurales pour permettre à la population de faire face à ses difficultés.

Le jour comme la nuit, les habitants de certains coins de la capitale vivent de véritables cauchemars

Insécurité

Des agents de l’ordre cités dans l’opération « Shida »

Par Tshiala David

L’on ne cessera pas de sitôt de parler de l’insécurité dans la ville de Kinshasa. Le jour comme la nuit, les habitants de certains coins de la capitale vivent de véritables cauchemars. L’augmentation des bandes d’inciviques et la liberté dont jouissent ces fauteurs de trouble inquiètent les victimes qui se sentent abandonnées à leur triste sort.

Au moment où le phénomène «Kuluna» fait encore parler de lui et est loin d’être démantelé, un autre vient de voir le jour : «Shida». Un gang composé, comme l’autre, d’hommes forts appelés «Pomba» qui opèrent en complicité avec certains agents de l’ordre inciviques. Si dans le «Kuluna», les jeunes gens s’affrontent pour des raisons multiples, le «Shida» a une particularité : le pillage dans les milieux ciblés au préalable. Et cela est facilité par la présence des «agents de l’ordre» qui «interviennent» sous prétexte de mettre la main sur les bandits et autres fauteurs de trouble. Ils font croire qu’ils dissuadent les malfaiteurs en tirant des coups de feu en l’air. En réalité, il est question de paniquer et disperser la population en vue de faciliter le vol, le pillage.

Pas plus tard que le lundi 18 juin dernier, les membres des «Ecuries» (organisation des jeunes délinquants) «Zoulou» et «Allemands», tous du quartier Yolo Sud dans la commune de Kalamu, se sont livrés à cette sale besogne en procédant au pillage de certains commerces ciblés installés sur les avenues et rues de ce quartier. Certaines personnes ciblées également n’ont pas échappé à la furie de cette bande.

Au cours de cette opération, plusieurs biens ont été emportés notamment divers articles exposés aux abords de routes, et certains passants ont été attaqués pour se voir pillés ce qu’ils détenaient sur eux. Un habitant du quartier Yolo Sud raconte : «Nous sommes dépassés en vivant ces réalités, pratiquement au quotidien. Autrefois, c’était le Kuluna, actuellement, c’est le Shida. Ce qui est grave, c’est que les personnes censées assurer l’ordre et la sécurité publics ne font pas leur travail. Un comportement qui suscite des commentaires en sens divers et qui est décrié du reste par la population. L’étonnant est le fait que quand certaines arrivent sur le théâtre d’événements, elles n’arrêtent personne. Par contre, quand il s’agit de Kuluna, des cas d’arrestation sont opérées». La semaine dernière, ces bandes d’inciviques s’étaient rendues dans la commune de Limete où elles ont opéré de la même manière. L’insécurité dans les quartiers est en train de prendre des allures inquiétantes à tel point que la population ne sait plus à quel saint se confier. Les autorités politico-administratives sont ainsi invitées à redoubler de vigilance pour démanteler tous ces groupes qui foisonnent et d’accorder à leurs administrés paix et tranquillité.

Ils appellent l’autorité urbaine de Kinshasa de ne ménager aucun effort pour faire appliquer des mesures de salubrité publique dans les communes de la

Malaria eza koboma bato koleka SIDA, surtout bana mike nde baza koleka lokola nzinzi. Bosoto na ba mayi eza ko trainer partout nde eza kobokola ba moustiques, okomele kisi cure eseli ba ngungi mosusu eyei kosuwa yo lisusu, malaria ezongeli kaka bongo na bongo. Ba kisi eza lisusu na effet te, tokomi kotalela kaka Nzambe...Kisi mpe talo moyen ikele ve!

prises à moustiques

Kinshasa : les causes de la recrudescence de la malaria pendant la saison sèche

Par Le Potentiel

Pendant la saison sèche, les moustiques ne se reproduisent guère à cause du froid, mais la malaria reste toujours une des maladies recrudescentes dont souffrent des milliers de Kinois même pendant ce rude climat. Ce paradoxe serait la résultante de plusieurs causes.

matongue10Selon des personnels soignants, la recrudescence du paludisme à la saison sèche est généralement causée par le sporozoide inoculé à l’homme par la piqûre de l’anophèle deux à trois mois avant que ce climat ne puisse commencer.

«Tout au long de la saison des pluies, les anophèles pondent des larves sur la surface des eaux stagnantes dans de divers caniveaux mal entretenus disséminés à travers la ville de Kinshasa ou dans plusieurs avenues, des parcelles de la ville. Et c’est le sporozoide inoculé aux gens par des moustiques femelles adultes, voire trois mois avant la saison sèche, qui est à la base de la recrudescence de la malaria pendant ce climat sec », a renseigné docteur Wazinga Anderson .

matongue121Sur la même lancée, un autre médecin a déclaré «Pendant la saison sèche, malgré l’absence d’eau, les œufs de certaines espèces de moustiques peuvent subsister des semaines, même des mois, en attendant le retour de l’humidité ou de la saison de pluies. Et même s’il ne pleut pas, les fuites d’eaux de la Regideso sont également à la base des eaux stagnantes qui favorisent la reproduction des moustiques au cours de la saison sèche ».

«Les males vivent de deux à trois semaines, les femelles qui sont porteuses des germes du plasmodium qui cause le paludisme, subsistent de trois à quatre mois. Et cette résistance des anophèles à la saison peut également expliquer la recrudescence de la malaria pendant ce climat », a-t-il souligné.

Un médecin de l’hôpital général de Kinshasa (HGK) qui a requis l’anonymat, a, quant à lui, martelé qu’aussi bien à la saison sèche qu’à celle de la pluie, la recrudescence de la malaria est également due à l’automédication ou au manque de respect des normes prescrites pour la cure de cette maladie. A cet effet, ce personnel soignant a déclaré que des responsabilités sont partagées entre des non professionnels de la santé, tenanciers des pharmacies, qui induisent en erreur des paludéens qui se confient à eux et des patients qui négligent les conseils du personnel soignant ou ne consultent ce dernier que quand la maladie devient grave.

SENSIBILISER LA POPULATION

Par ailleurs, ce médecin a fait savoir que ce sont des enfants de zéro à cinq ans qui sont les plus exposés et atteints par le paludisme. Car, «le taux de mortalité infantile ( NDLR : à Kinshasa) s’élève entre 80 et 95 % », a-t-il estimé. Avant de poursuivre que ce sont des familles pauvres qui sont beaucoup plus exposées à cette endémie qui est la première cause de mortalité infantile dans les pays en voie de développement.

MESURES DE SALUBRITE

Au regard des immondices qui envahissent la ville de Kinshasa, certains médecins et associations qui luttent contre le paludisme pensent que la population kinoise n’est pas suffisamment sensibilisée sur l’assainissement de l’environnement pour éradiquer cette maladie. Par contre, les autres estiment que les kinois sont sensibilisés, mais ne suivent guère les consignes parce qu’ils sont « préoccupés par la conjoncture actuelle ».

LUDI CARDOSO (STAGIAIRE)

mercredi 20 juin 2007

Serge Maheshe, Journaliste et secrétaire de rédaction à Radio Okapi Bukavu

Images: homage à Serge Maheshe, Journaliste et secrétaire de rédaction à Radio Okapi Bukavu
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http://www.tv5.org/TV5Site/info/jt_ja.php?edition=20070619&par=3

A. Gizengi est GRAVEMENT malade

Vieux Gizengi aza gravement malade, yango wana batindi ye d'urgence na poto mpo na kokende ko soigner ye. Zanga, muana ye Sese Seko Mobutu nde atikali kosala interim naye. Toyebisaki vieux atika biloko oyo alingi koyoka te. Ye atikali na tango ya : sala oliya okanisa la vie, mikolo mitikali mosika te ...Ata yo moko à l'age ya 83 ans, bakosaka yo lokola muana moke!
Image:Gizenga.jpg
Vieux ya moto, tika kaka ba bilok'ango mpo peuple asepeli te.

Anne-Marie Kalanga, présentatrice d’une émission à la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC),

Balingaki koboma muana muasi oyo mpo na makambo alobaka na télévision, ba critiques asalaka efungolaka bato miso makasi yango wana balingaki koboma ye na ba hiboux ya Général John Numbi, na tango toza koloba awa aza na pasi makasi mpo babeti ye masasi na makolo nyonso mibale.
MEV


Une journ aliste de la RTNC grièvement blessée par balles à Kinshasa
(Afriqu'Echos Magazine 19/06/2007)


Une journaliste de la télévision publique de République démocratique du Congo (RDC) a été grièvement blessée par balles dimanche à Kinshasa par trois hommes en tenue de policier, a-t-on appris lundi auprès de la direction générale de la télévision.

Anne-Marie Kalanga, présentatrice d’une émission à la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC), et son jeune frère ont été atteints par des balles tirées par trois hommes qui tentaient de pénétrer à leur domicile dans un quartier de l’ouest de la capitale, a affirmé à l’AFP l’administrateur- délégué général de la RNTC, Emmanuel Kipolongo Mukambilwa.

La journaliste, atteinte de deux balles à la jambe, et son jeune frère atteint d’une balle également à la jambe, sont hospitalisés à la Clinique Ngaliema, a ajouté M. Kipolongo.

Les trois agresseurs ont réussi à s’enfuir sans rien emporter, selon le quotidien kinois Le Phare citant les témoins.

La « tentative de meurtre » de Anne-Marie Kalanga a été dénoncée « avec rigueur » lundi par l’Observatoire des médias congolais (OMEC) dans un communiqué publié par la presse.

Cet incident survient alors que Serge Maheshe, journaliste congolais de la radio Okapi, parrainée par l’ONU, a été abattu mercredi dernier à Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, par deux inconnus en civil, alors qu’il s’apprêtait à monter dans sa voiture de service, marquée du sigle des Nations unies (pour en savoir plus, cliquez ici).

Une série de manifestations sont prévues « à partir de ce mardi » à Kinshasa par des organisations professionnelles des médias pour« protester contre l’assassinat de Serge Maheshe et la tentative de meurtre de Anne-Marie Kalanga », selon l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC).

Un « sit in » est également prévu devant l’état-major général des Forces armées de la RDC (FARDC), précise l’UNPC.

Les organisateurs espèrent obtenir des autorités congolaises « la cessation du cycle de violence à l’égard des hommes des médias ». les agences

lundi 18 juin 2007

La Fédération congolaise de football association (Féco­fa) n’ayant pas su se comporter en conséquence, il a réglé les ¾ de la facture

lundi 18 juin 2007, a 14:34

Président mobimba aza kotambola na mbongo ya leta na poche! Ba jouers ebele ndenge wana apasi bango kaka $ 1000 ya pamba! Desordres eza na mboka oyo naino namona te, equipe eza na match, ba voyager le meme jour ya kobeta match! Chaque fois que ba sportifs na biso baza ko voyager mpo na ba competitions bakutanaka kaka na ba difficultes! Mpo na nini boye!

Quand Joseph Kabila sauve les Léopards de la débâcle. Les Congolais concèdent un nul (1-1) à Windhoek en dépit des difficultés rencontrées. Le Comité national de soutien aux Léopards (CNSL) n’a pas fait les choses à moitié. Après avoir mené à bon port les démarches d’obtention de l’affrètement d’un avion pour Windhoek, en Namibie, et soutenu matériellement et psycho­logiquement les joueurs de l’équipe nationale de football seniors au cours de leur préparation, il a volé à leur secours vendredi fin après-midi en contribuant en grande partie aux frais de leur repas au restaurant VIP de l’aéroport internatio­nal de N’Djili. Arrivés en ce lieu depuis 11 heures et la Fédération congolaise de football association (Féco­fa) n’ayant pas su se comporter en conséquence, il a réglé les ¾ de la facture de cet établissement, l’autre partie ayant été laissée au ministère de la Jeunesse et des Sports. Ce geste et les conseils des membres de cette structure ont réussi à convaincre le capitaine Trésor Lualua et Fuanda Kinkela de ne pas mettre à exécution leur menace de rentrer à la maison.

Comme le chef de l’Etat, Joseph Kabila, ren­trait le soir même de Ca­pe Town, en Afrique du Sud, les joueurs avaient décidé de l’attendre et de solliciter une audience qui leur avait été accordée vers 22 heu­res au salon présidentiel de l’aéroport. Entretien entre le numéro un du pays, le capitaine Lualua et Mbayo Kibemba ainsi que le prési­dent de la Fécofa, Constant Omari, auquel avait été peu après associé l’entraîneur principal, le Belge Henri Depireux. Une enveloppe qu’on dit de 100 mille dollars leur a été remise assortie de la promesse présidentielle de s’occuper désormais de manière efficiente, de leur préparation aux éliminatoires de la 26ème Coupe d’Afrique des Nations dont la phase finale est prévue du 20 janvier au 10 février 2008 au Ghana.

Le décollage a eu lieu à 00h09’ pour un voyage de 2h48’ dans une région où sévit présentement l’hiver austral, soit 1° Celsius la nuit. C’est presque aux alentours de 6 heures que les membres de la déléga­tion ont pu se mettre au lit dans leurs hôtels respectifs, les joueurs étant descendus au palace Kalahari Sands. Et ils n’ont tâté le terrain du stade de l’Indépendance que quelques minutes avant le coup d’envoi donné par l’arbitre zambien Cornelius Mwanza.

Alors que l’on avait peur que la fatigue ne laisse des traces sur les corps des acteurs, ils ont pu tenir le coup ...
(Yes)Siki Ntetani Mbemba

vendredi 15 juin 2007

Que cache ces nominations clientélistes?

Ba nomination oyo epesi biso mawa na bobangi mingi, John Numbi akomi mokonzi ya ba mbila nyonso ya RDC, tokosuka wapi mpo tango azalaki na forces aériennes azalaki kolimuisa bato mpe kokanga mingi, ba tortures pambapamba, lokola bapesi ye police ekozala monyokoli makasi mpo na population, ba enlevements, ba assassinats... Ah tobebieeeee!!!!!!!!!!

Kuna na Bandundu batindi moto moko azanga mawa, colonel RAUS, mpo na komater ba nguashi mpo baza na Kanda na likambo ya Kahemba, soki balongoli vieux Gizengi mopepe mobulu ezala te.

Katanganisation de l’armée

Lieutenant général Dieudonné KAYEMBE MBANDAKULU (Kasaï Oriental mais né au Katanga) a été nommé chef d’état-major général des FARDC en lieu et place du lieutenant général Philémon KISEMPIA SUNGILANGA. Ancien des FAZ comme son prédécesseur, KAYEMBE fut nommé vice ministre de la Défense le 15 mars 1999 dans le gouvernement de M’Zee Laurent Désiré KABILA.

Le général-major Rigobert Masamba Musungu, originaire du Bas-Congo et ancien commandant de la Base aérienne de Kamina (Katanga), prend la tête de la Force aérienne. Le général Didier Etumba Longila, originaire de l’Equateur et ancien chef du renseignement militaire, est nommé à la tête de la Force navale. De son côté, le général Gabriel Amisi Kumba, originaire du Maniema et étiqueté RCD-Goma, l’ex-mouvement rebelle pro-rwandais, est maintenu à la tête de la Force terrestre. Le général-major John Numbi Banza, l’homme de confiance de Kabila, originaire du Katanga, qui dirigeait depuis mars 2001 la Force aérienne, devient l’inspecteur général de la police nationale, en remplacement du général Daniel Katsuva wa Katsuvira (Nord-Kivu). Selon des informations non confirmées, le très redouté « colonel » Raüs Chalwe Ngwashi, directeur de la tristement célèbre Direction des renseignements généraux et des services spéciaux de la police (Kin-Mazière) , aurait été muté dans la province de Bandundu. Un nouvel administrateur délégué général arrive à la tête de l’Agence nationale du renseignement (ANR): Jean-Pierre Daruwezi Mokobe, originaire de la Province orientale et membre depuis 2003 du cabinet du conseiller spécial du président en matière de sécurité, remplace Mira Ndjoku Manyanga. Quant à la direction des services du renseignement militaire (ex-Demiap), elle a été confiée au général Kitenge Tundwa, un « Katangais » en charge du Service national (service civil d’encadrement de travaux, essentiellement agricoles, pour la réinsertion de jeunes des rues et des démobilisés). Selon une bonne source, l’officier est marié à une Rwandaise. A signaler que le général Damase Kabulo a été nommé secrétaire général du ministère de la Défense nationale dont le titulaire est un autre « Katangais ». Il s’agit de Chikez Diemu. Ces nominations interviennent 24 heures après une réunion du Conseil supérieur de la défense au cours de laquelle Joseph Kabila a appelé l’armée et la police à « se préparer pour assurer l’établissement de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du pays, notamment au Nord et Sud-Kivu ». Question : Que cache ces nominations clientélistes autant que le réveil, pour le moins tardif, sur la situation dans les provinces du Kivu ?

jeudi 14 juin 2007

Pour arriver en ville le matin, il est impératif de quitter la maison aux environs de 07 heures et être en

Tokomi lokola ba nyama! Soki otali ba mituk'ango okondima te! Leta atalaka ata eloko moko te. Elections balobaki ondiré eye kobakisa pasi na monyokoli! Toza na sisteme ya lifelo vedire moto eza kopela kasi toza kozika te. Oyo mboka teoo...

Oyo nini?


« Hep Taxi ! »
Le cauchemar des transports en commun à Kinshasa

Prendre les transports en commun à Kinshasa relève d’un véritable chemin de croix que pourtant les Congolais empruntent chaque jour bon gré mal gré. Bus et mini-bus plein à craquer, chauffeurs et receveurs capricieux et incivils, la loi de cette jungle urbaine est impitoyable : premier arrivé, premier servi. Reportage.

Le transport en commun : Un défi pour les kinois

mardi 29 mai 2007, NUMERO


Depuis longtemps à Kinshasa pour se déplacer, il faut se réveiller très tôt. Vous pouvez monter à bord d’un taxi avant 6 H00 sans vous bousculer et transpirer. Dépassée cette heure il faut s’attendre à tout ; les disputes entre clients sont monnaie courante, au vol à la tire des pickpockets et aux caprices des chauffeurs. Par exemple pour arriver en ville le matin, pour ceux qui viennent des coins lointains, il est impératif de quitter la maison aux environs de 07 heures et être en ville vers 11H:00.

Les difficultés s’aggravent aux heures de pointe. Les gens ont pris l’habitude de constituer des groupes et réquisitionner un véhicule utilitaire et ils deviennent pratiquement des abonnés auprès du conducteur de ce véhicule. Malheureusement cette approche ne constitue pas une solution, car les difficultés s’accentuent tous les jours. Pour les gens qui exercent leurs activités au marché central, ils sont obligés de quitter les terminus officiels pour aller attendre les taxis bus en cours de route afin d’avoir une chance de trouver une place assise. C’est ainsi que pour aller à mbinza Delvaux ou à barret le soir il faut aller attendre son taxi- bus soit du côté de l’avenue du vingt quatre novembre ou encore sur l’avenue batetela. Et ainsi de suite pour les autres destinations.

Forts de leur importance, les chauffeurs s’entêtent et créent ce qu’ils appellent " demi terrain ". D’autres exigent que les gens achètent d’abord le billet avant de monter dans le bus. Le système de demi terrain se justifiait par le désir des transporteurs de rentabiliser les courses sur des longues distances. Bien que l’Hôtel de ville a revu à la hausse le tarif sur toutes les lignes, la situation du transport public laisse toujours à désirer. Les chauffeurs adoptent le même comportement évoqué ci haut. Beaucoup d’entre eux continuent avec leurs habitudes de demi terrain. Ceux qui sont un peu gentils, préfèrent transporter des gens qui vont plus loin, afin que celui qui se dirige à une destination différente de celle que le receveur crie, paye de la même façon que tout le monde. Dans le nouveau tarif, la distance entre le marché central et Delvaux par exemple est fixée à 250 francs congolais. Le soir le taxi souhaite aller à matadikibala où le tarif est fixé à 400 francs congolais. La personne qui descend à kintambo magasin est obligée de payer 400 francs à son arrivée comme les autres passagers.

Les usagers de ce transport ne peuvent que se courber devant la loi de l’offre et de la demande. Surtout, il ne faut pas trop réclamer sinon le receveur te jette dehors pour te remplacer par un autre client qui accepte de prendre ta place sans hésiter.

La source de tous les maux se situe au niveau de l’absence des pouvoirs publics. Ces sont des particuliers qui prennent le devant. A peine deux sociétés de transport urbain venaient de voir le jour entre autres, la société de transport urbain congolais (stuc), et Congo bus. Les bus que ces compagnies présentent aux kinois ne sont pas fabriqués selon les normes des réalités congolaises, et kinoises en particulier. Les sièges qui ont la capacité de recevoir au moins trois personnes, sont attribués à cinq personnes à Kinshasa avec plusieurs autres qui sont alignés debout dans le couloir. Dans ces conditions on a du mal même à respirer convenablement. Avant longtemps ces bus vont disparaître notamment par manque d’entretien. Une réalité qui demande une grande réforme. Nous en reparlerons.

Furaha Banga (Stagiaire /Fck)

Serge Maheshe de Radio Okapi assassiné

Bukavu : Serge Maheshe de Radio Okapi assassiné

14 Juin 2007 à 09:00:53

Serge Maheshe, Journaliste et secrétaire de rédaction à Radio Okapi Bukavu n'est plus! Notre confrère est décédé hier mercredi dans la soirée, abattu en pleine rue de Bukavu par des civils en armes. Pour l'instant, on n'a pas beaucoup de détails sur cette nouvelle qui plonge la famille Okapi dans une profonde tristesse, rapporte radiookapi.net

Licencié en droit de l’Université Catholique de Bukavu, âgé de 31 ans, marié, père de deux enfants, Serge Maheshe, a fait ses preuves dans la couverture de l’actualité en zone de conflit et dans des situations tendues. Parlant le français, l'anglais, le swahili, le lingala et plusieurs dialectes du Sud-Kivu, Serge Maheshe a couvert l'actualité en Ituri, à Goma, à Kisangani, à Kinshasa, à Uvira, sur les hauts plateaux de Minembwe et à Bukavu son poste d'attache.
Engagé pour la paix, Serge a marqué de sa présence l’actualité nationale congolaise dominée par divers conflits armés. Mais aussi par l'engagement de la population vers la démocratie, l'Etat de droit et la fin de l'insécurité. Affable, disponible, On retiendra aussi de Serge Maheshe la rigueur dans le travail. Malgré les risques liés aux conditions de sécurité volatiles à l'Est, Serge Maheshe, a servit les millions de Congolais qui écoutent chaque jour radio Okapi et qui font confiance à nos journalistes, qui, comme lui, font tout pour donner une information honnête et impartiale. L’assassinat de Serge Maheshe vient allonger la liste des journalistes abattus en RDC ces deux dernières années comme Bapuwa Mwamba et Franck Ngyke.

Sans commentaire

Samedi prochain, une messe d’action des grâces sera organisée par ses proches en sa mémoire à la paroisse Notre Dame de Fatima, à l’occasion du 18 ème

18 ans après sa disparition, l’héritage du cardinal Malula suscite toujours un éveil des consciences
(JRT)

Qui était le cardinal Joseph-Albert Malula ?

Avant d’ouvrir un coin de voile sur cet héritage qui mobilise des millions des fidèles catholiques et inspire les chrétiens d’autres confessions religieuses du Congo, jetons un regard scrutateur sur ses origines.
Ce pasteur a vu le jour, un certain 17 décembre 1917 à Léopoldville, aujourd’hui Kinshasa, dans une famille d’un couple des chrétiens : Papa Remoche Ngalula et Maman Marie Josée Bolumbu.
Comme les enfants éveillés de son époque, il a fait ses études primaires à l’école catholique de Léopoldville et entre en 1931 au Petit séminaire de Mbata-Kiela au Mayumbe où il achève ce cycle de formation religieuse en 1936. L’année suivante, c’est au Grand séminaire de Kabwe au Kasaï qu’on va retrouver le jeune Malula obnubilé par la passion de devenir un prêtre.
Son rêve s’est réalisé le 9 juin 1946, au stade reine Astrid (actuellement stade Tata Raphaël, lors de la cérémonie grandiose de son ordination en tant que prêtre.
13 ans plus tard, c’est une promotion fulgurante qui commence avec son sacre en qualité d’évêque auxiliaire et archevêque de Kinshasa en 1964. Rome qui suivait ses activités pastorales et tenait à responsabiliser les pasteurs pour mieux conduire les millions des brebis, l’élèvera en 1969 au rang de cardinal.

Une vie pastorale de partage de responsabilité missionnaire
Une fenêtre ouverte sur sa vie pastorale, le cardinal Joseph-Albert Malula étonne plus d’un. Au delà de ses idées africanistes, il va lancer son projet d’ « une église congolaise dans un Etat congolais » tirée de son homélie prononcée au stade reine Astrid, aujourd’hui stade Tata Raphaël, lors de son sacre comme évêque. Et initie la messe en rite congolais, fruit d’une décolonisation mentale. Tam-tams, xylophones, likembe et autres ngongi font leur entrée dans la chorale où le rythme langoureux des chants grégoriens cède la place au rythme cadencé et emballant des chansons religieuses en langues vernaculaires.

Dans la foulée des innovations du cardinal Joseph-Albert Malula, relevons la création en juillet 1964, à Limete, de la Maison des Filles de Sainte Thérèse, qui reçut pour la première fois onze postulantes reconnaissables non plus avec des soutanes et des voiles, mais avec un camisole et des pagnes.
Le but poursuivi, a-t-on expliqué à l’époque, était de leur donner une solide formation religieuse en vue de leur engagement pastoral.
Sous sa direction éclairée et à son initiative personnelle, les laïcs chrétiens sont organisés dans plusieurs branches aux missions bien distinctes. C’est de là que les « Bakambi », ces encadreurs spirituels, feront leur apparition à la tête des paroisses où manquaient des prêtres.


Un intellectuel dont les publications attirent encore l’élite congolaise
On retiendra de lui, et dans sa foi en Dieu, un grand cœur et un sens élevé de générosité envers ses semblables. Cet esprit de partage l’a rendu accessible à toutes les couches de notre population qui ne trouveront plus aucun pasteur de sa trempe et de ses talents particuliers.
Le cardinal Joseph-Albert Malula s’intéressait également à l’éducation et à la santé.

Signalons que samedi prochain, une messe d’action des grâces sera organisée par ses proches en sa mémoire à la paroisse Notre Dame de Fatima, à l’occasion du 18 ème anniversaire de sa mort qui rappelons-le, était intervenue le 14 juin 1989 aux Cliniques universitaires St Raphaël de Louvain en Belgique. Demain, des témoignges sur ce pasteur vénéré.

Tshala Muana

La présence des terrasses dans tous les coins de rue avec une musique très forte perturbe énormément la sérénité des paisibles citadins

Ba nganda eleki mingi na Kin!

Nuisances


Le cas des terrasses à Kinshasa



Que l’on soit la journée ou la nuit, le corps humain a besoin de calme pour se refaire ou simplement vivre normalement. Malheureusement, cette exigence devient de plus en plus difficile à tenir à Kinshasa. Et le grand coupable est sans doute le tapage tant diurne que nocturne.

La présence des terrasses dans tous les coins de rue avec une musique très forte perturbe énormément la sérénité des paisibles citadins. Situation cocasse, vous trouverez alignés sur une même avenue plus de cinq terrasses à moins de cent mètres de distance, chacune ayant sa musique à un volume maximum. Les voisins malheureux sont obligés de supporter ces bruits jusqu’aux heures souvent tardives après minuit. Quelle détresse donc pour les enfants dont la bonne croissance exige le calme. D’un enfant qui naît et qui grandit dans le bruit, on ne peut attendre de lui un comportement qui respecte le calme. En plus, ni la recherche scientifique ni les études scolaires ne peuvent atteindre le niveau optimum.

Dans le même coin, il existe des hôpitaux où les malades ont besoin du silence pour leur guérison, mais avec ces tapages comment espérer une récupération correcte des forces aussi vite que possible ? Sous d’autres cieux, le silence s’inscrit parmi les droits fondamentaux de l’homme. Le tapage est puni par la loi. En Suisse par exemple il est quasiment impossible la journée de faire du tapage sans que la police ne vous rappelle à l’ordre. Il est même inscrit dans les valves des immeubles qu’il est interdit de faire du bruit avant 7H00 et après 21H00 sous peine d’amende contraventionnelle . La personne qui veut se divertir par la musique n’a pas le droit de déranger son voisin. Même pas pour célébrer son anniversaire ou un mariage, les salles de fête bien isolées sont prévues à cet effet. Il vous suffit de les louer. Ainsi à chaque fois que la musique dépasse le seuil de tolérance, le voisin qui est dérangé a ainsi le droit d’interpeller l’autre sinon de téléphoner la police. Si celui-là s’entête, une contravention lui sera établie par la police qui est chargée de veiller à la paix des cités.

Konono No1, New York, (Eyre-2005)Au lieu donc de jouer la musique à un fort volume la journée ou la nuit, les terrasses pourraient bien fonctionner avec une musique douce et pourquoi pas faire des salles qui engloberaient terrasses, dancing, bars et autres salles de jeu , de cinéma …pour la distraction de la population. Puisque la loi contre le tapage diurne et nocturne existe également dans le code de notre pays , il ne reste plus à présent à l’autorité que de quitter cette attitude complaisante de tolérance qui annihile la loi afin que nos enfants et les paisibles citoyens retrouvent les conditions requises de tranquillité utiles au développement du pays.

FURAHA BANGA (stagiaire fck)