lundi 22 octobre 2007

Un homme d’une quarantaine d’années, a répudié sa femme le week-end dernier suite ŕ la naissance dans sa famille de deux jumeaux albinos

Biso bato moindo toza ba racistes moyen tein! Ba ndundu (albinos) baza bato lokola biso mpo na nini tolingaka bango te? Tango mondele asalaka discrimination epa na biso tomonaka mabe kasi oyo biso tosalelaka ba ndundu (albinos) elekieee... Okomono baza koloba oh baza ba ndoki, baza mistike, nyonso wana si eza discrimination raciale ya monene!
Pieter Hugo

Une femme qui a derničrement accouché des jumeaux albinos dans une polyclinique de la commune de Lemba s’est vu refuser le retour au toit conjugal pour la seule raison qu’elle était un porte-malheur pour avoir engendré des enfants non tolérés par le mari

Un homme d’une quarantaine d’années, a répudié sa femme le week-end dernier suite ŕ la naissance dans sa famille de deux jumeaux albinos. Déjŕ, ŕ la maternité Expérencia dans la commune de Lemba, la tension était vive aprčs la naissance des deux jumeaux aujourd’hui ŕ la base du divorce de leurs parents.

Pour le mari qui cultive de sérieuses appréhensions sur la race des albinos, il s’agit d’une malediction que d’avoir dans sa famille des enfants appartenant ŕ cette race qu’il considčre comme maudite. En effet, dčs son enfance, il aurait vécu avec des voisins albinos qui vivaient, selon le témoignage qu’il apporte, dans une sorte de malediction car tout ce qu’ils entreprenaient échouait toujours. Toujours en guise de justification ŕ son comportement, explique que sa propre famille n’a jamais compté un seul albinos dans ses rangs et est saine et pure. D’aprčs ses dires, cette situation procéderait du mariage contre nature qu’il aurait contracté avec la famille de sa femme oů les naissances des albinos ne se comptent plus.

D’oů sa conclusion selon laquelle sa femme était une véritable porte-malheur, mieux, une source de malediction pour sa vie. C’est dans ce contexte que Monsieur qui, visiblement, était sous-informé sur l’albinisme, a pris la résolution de chasser sa femme des sa sortie de la maternité. Or, il s’avčre que cette situation s’explique sur le plan scientifique. Cette anomalie résulte de l’absence congénitale et héréditaire de la matičre colorante de la peau et des poils. Aussi l’enfant qui né sous ces conditions ŕ un corps d’un blanc mat. Chez le garçon, les yeux sont rougeâtres. Cet effet de carence de pigmentation s’observe aussi chez les poissons, les oiseaux et d’autres espčces.

En tout cas, plusieurs personnes parmi les proches du mari considčrent son agissement comme un manque de considération ŕ l’égard de sa femme qui ne méritait pas un tel traitement. Nonobstant le fait que sa femme lui ait donné deux beaux petits garçons, le mari est demeuré ferme dans sa décision.

Une petite fille est née dans la nuit de jeudi à vendredi à bord du vol Kinshasa-Bruxelles de la compagnie belge Brussels Airlines

Kobotama na pepo! Mawa!

Une naissance dans le vol Kinshasa-Bruxelles au dessus du Sahara

Kinshasa, 17/10/2007 / Société
La naissance a eu lieu vers 02h00 GMT alors que l’appareil, un Airbus A330-300, survolait le désert du Sahara. « En l’absence d’aéroports proches pour dévier l’avion, l’accouchement a eu lieu à bord » a expliqué la compagnie. Une petite fille est née dans la nuit de jeudi à vendredi à bord du vol Kinshasa-Bruxelles de la compagnie belge Brussels Airlines lorsque l’avion survolait le Sahara, a indiqué la compagnie dans un communiqué.


Le bébé, qui a reçu le prénom de Daniella, celui du copilote du vol et la maman, une ressortissante de la République démocratique du Congo de 31 ans, « se portent bien grâce aux soins donnés par deux médecins qui se trouvaient à bord ainsi que par l’équipage », précise Brussels Airlines.

La naissance a eu lieu vers 02h00 GMT alors que l’appareil, un Airbus A330-300, survolait le désert du Sahara. « En l’absence d’aéroports proches pour dévier l’avion, l’accouchement a eu lieu à bord », a expliqué la compagnie.

« Dès l’atterrissage à Bruxelles, la mère et la nouveauté ont été transportées à l’hôpital et, d’après les dernières nouvelles, toutes deux se portent très bien. Le vol SN352 avait donc 233 passagers à bord au départ et 234 à l’arrivée », conclut Brussels Airlines.

(Milor)

Le Palmarès

L’Etat malmené par des particuliers

Etikali kaka bateka biso bato,toyebi te soki basi bateki biso kalaeee... Ba Libanais, ba Indiens na ba Chinois bakomi kosomba patrimoine nyonso ya leta. Ba places mingi oyo bozo komona na Kin awa esi etekama kala!

RDC, tout est à vendre : Ambassades, mines, écoles, terrains, cimetières, pépinières…
(Jacques Kimpozo Mayala)

Après la valse de ventes des bâtiments de nos ambassades à l’étranger entre 1970 et 1980, nos compatriotes assistent, depuis l’entrée du pays dans la spirale d’interminables transitions et de la 3me République, au bradage de tout ce qui bouge. Sous prétexte de difficultés de trésorerie dans le chef des sociétés et services publics, d’écoles, de communautés de base, d’hôpitaux ou d’administrations des ministères, on voit des réseaux maffieux faire tranquillement main basse sur nos mines, nos espaces verts en milieux urbains, nos pépinières, nos zoos, nos jardins botaniques, nos bâtiments publics et même nos cimetières. « Cette parcelle n’est pas à vendre », lit-on sur les murs de beaucoup de parcelles à Kinshasa. Le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel l’a rappelé si heureusement à tous hier du haut de la tribune de l’Assemblée Nationale, pour souligner la psychose collective face à la fièvre de l’expropriation foncière sauvage. Celle-ci est d’autant ravageuse que l’administration des Affaires foncières passe le plus clair de son temps à valider et invalider des certificats d’enregistrement, profitant en cela de la clause du législateur congolais qui rend inattaquable un titre foncier au bout de deux ans. Et, généralement, c’est le faux, dont les traces sont subtilement effacées dans les archives par quelque fonctionnaire corrompu, qui prend le dessus sur le vrai.

L’Etat malmené par des particuliers

Selon les dépositions des ministres Mobutu Nzanga de l’Agriculture, Toussaint Tshilombo de la Presse, Information et Communication Nationale, Maker Mwangu de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel et Didace Pembe de l’Environnement, le principal mobile qui pousserait des mandataires publics et des fonctionnaires de l’Etat à vendre le patrimoine de l’Etat au plus offrant serait la misère. En conséquence, des particuliers, le plus souvent expatriés, présentés comme des sauveteurs de l’Etat miséreux, sont occupés à ratisser large dans le domaine public comme privé de celui-ci.
Mais en tournant et retournant les contrats sous examen (Athénée de la Gombe, Athénée de la Gare, Zoo de Kinshasa, Pépinière de la Gombe en face de l’ISC, Concession de l’Agence Congolaise de Presse), le constat qui s’en dégage est que l’Etat congolais est roulée dans la farine à travers des accords à durée indéterminée ou courant sur des périodes de temps aussi longs que ceux du passage de toute une génération de Congolais. La sous-évaluation de la valeur des biens publics concédés est patente. Le caractère flou des dividendes (loyers) consentis au Trésor public est établi. En réalité, ce sont des individus (mandataires publics, fonctionnaires et leurs associés) qui se font du beurre sur le dos du commun des Congolais.
Ce dont on est maintenant sûr, c’est que les personnes ayant reçu des parcelles de pouvoir pour gérer les biens collectifs en abusent impunément, en les aliénant au mépris de toutes les règles de procédure.

Une vieille pratique favorisée par l’impunité

La vente du patrimoine foncier ou immobilier de l’Etat n’est en fait qu’une vielle pratique héritée de la seconde République. Il est écoeurant de la retrouver dans les mœurs des gouvernants de l’AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo) ainsi que de ceux de la toute récente transition congolaise (2003-2006) et de la Troisième République. Des compatriotes de mauvaise foi se permettent de jouer de mauvais tours à l’Etat pour la simple et bonne raison que leurs actes inciviques restent impunis.
A l’issue de la plénière d’hier au Palais du Peuple, émaillée par des déballages en série dans tous les dossiers fonciers et immobiliers discutés, la question qui revient à l’esprit est de savoir si les députés nationaux, au terme des conclusions des commissions d’enquête qu’ils s’apprêtent à diligenter à Kinshasa et en provinces, iraient jusqu’au bout de leur logique, à savoir la sanction des coupables. Le commun des Congolais souhaiterait que tous ceux et toutes celles dont les responsabilités seraient établies dans les cas d’aliénation des immeubles, des terrains, des concessions d’écoles et de zoo, des cimetières soient sévèrement frappées administrativement et judiciairement.
Si l’Assemblée Nationale veut être effectivement celle de la rupture avec le passé, il faudrait absolument que ses questions orales ou interpellation apportent non seulement des éléments d’éclairage sur la gestion du patrimoine national mais fassent sentir aux vautours et à leurs complices que les portes des prisons sont largement ouvertes pour les spoliateurs des biens de l’Etat. Si les vampires épinglés par les députés lors de la plénière d’hier sont frappés à la mesure de leurs méfaits, d’autres candidats au même sport battraient automatiquement en retraite. Et la bonne gouvernance pourrait s’ouvrir plusieurs brèches dans la société congolaise d’aujourd’hui.

Sans lion, ni éléphant, ni hippopotame, ni girafe, encore moins d’ours, cette réserve artificielle d’animaux n’a pour occupants actuels que deux léopa

Bato ya solo baza na biloko ya kolia te kaka ba nyama nde bakozua yango? Musunyi oyobapesaka basali mpo boliesaka ba Leopards bango moko badegrenaka yango bamemi yango na ndako mpo na koleyisa bana.

Animaux endemiques en Reublique Democratique du Congo

Zoo de Kinshasa : Des animaux affamés derrière un complexe commercial
(Tshieke Bukasa)

Autrefois un des fleurons de la capitale, le Jardin zoologique de Kinshasa est à ce jour un sinistre lieu qui fait énormément pitié à ceux qui l’ont connu pendant ses heures de gloire. En effet, les passants occasionnels et quelques rares visiteurs qui fréquentent encore ce site constatent que « le zoo de Kinshasa » n’existe plus que de nom.
Sans lion, ni éléphant, ni hippopotame, ni girafe, encore moins d’ours, cette réserve artificielle d’animaux n’a pour occupants actuels que deux léopards, une horde de singes, quelques vieux crocodiles et serpents, et une peuplade hétérogène d’animaux domestiques ou sauvages (oiseaux, poules, coqs, pigeons, lézards, etc.)

Et pourtant, il y a 20 ans, de nombreux visiteurs savouraient la présence des résidents de ce jardin. Excellent lieu de détente pour les petits enfants de l’époque, le zoo attirait de nombreuses personnes à travers des excursions et visites guidées qui y étaient régulièrement organisées. Malheureusement, c’est le contraire qui se vit maintenant : pas d’engouement de visiteurs, hormis des personnes qui prennent le raccourci pour traverser en direction ou en provenance de l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa.

Espace didactique sacrifié, enseignement au rabais

Les éducateurs sont tous d’avis que l’enseignement des sciences naturelles doit être accompagné des démonstrations et illustrations afin de permettre aux apprenants d’avoir des idées claires sur les espèces animales et végétales. Pour le cas précis du cours de zoologie enseigné en 2ème année du secondaire et tant des leçons consacrées à l’étude du milieu dispensées dans le secteur primaire, le Jardin zoologique de Kinshasa devrait servir d’espace didactique approprié permettant aux enfants de lier la théorie aux réalités du terrain. Cependant, en lieu et place de sanctuaire des animaux, il s’est érigé un complexe commercial avec magasins et buvettes n’ayant aucun rapport avec le monde animal.
Le zoo devrait pourtant servir de complément aux leçons de sciences naturelles et de zoologie, de manière à aider les enfants kinois de différencier les ovipares des vivipares, les herbivores des carnassiers, les ruminants des non ruminants, etc. Les élèves se contentent à ce jour des leçons magistrales sans possibilité de voir ne serait ce qu’une fois tout ce qui est longuement enseigné durant l’année scolaire en matière d’ animaux. Threat Displays
Pour nombre de petits, les animaux comme le lion, le léopard, l’éléphant, le tigre, l’ours, l’hippopotame, le python apparaissent comme des êtres de légende, à l’image des dinausores et mammouths des temps anciens. Ils contemplent sur les écrans de télévision et dans les pages des livres alors que leurs pères et mères pouvaient les voir de visu, à moins d’un mètre, dans les cages du zoo de Kinshasa.

Des animaux traumatisés, vieillots et affamés

Les rares visiteurs de ce lieu témoignent du traumatisme dans lequel vivent les animaux. En effet, dans un environnement vicié, caractérisé par une puanteur insupportable, les bêtes en cage endurent également la famine au quotidien. Les rares fois où ils sont approvisionnés, c’est avec une nourriture soit avariée, soit maigre en quantité. A ce sujet, des témoins affirment qu’il y a quelques semaines, des crocodiles ont même refusé de manger un stock de viande leur jeté dans la marre pour la bonne et simple raison qu’elle puait à mille lieux.
Et pourtant, c’est à leur détriment que le site est cédé aux différents commerçants tant nationaux qu’étrangers, dans des circonstances encore obscures. Il y a lieu de se poser quelques interrogations sur la nature des contrats ayant permis l’occupation du site du jardin zoologique, sur la valeur exacte de ces opérations, sur le montant rétrocédé au jardin, les personnes qui le gèrent pendant que les animaux rescapés des années de disette continuent de broyer du noir.

dimanche 21 octobre 2007

la rage est une maladie infectieuse et contagieuse mortelle due à un virus inoculé par la morsure d’animaux atteints (le chien surtout

Vaccination ya ba imbua ezalaka lisusu te, ba imbua ebele baza na rage koleka.

Bas-Congo : la rage fait des victimes à Mbanza-Ngungu

Par Le Potentiel

Les animaux domestiques deviennent des dangers pour la vie des humains. La rage des chiens vient de totaliser trois victimes à Mbanza-Ngungu. Il s’agit de deux adultes et du petit «Achille», âgé de six ans. Ce dernier est décédé suite à une morsure. Transféré aux cliniques universitaires à Kinshasa, pendant un mois d’hospitalisation, les médecins de cette formation hospitalière n’ont pu sauver le petit infecté. A titre de rappel, la rage est une maladie infectieuse et contagieuse mortelle due à un virus inoculé par la morsure d’animaux atteints (le chien surtout), qui se fixe sur le cerveau et provoque, soit des paralysies, soit un état d’agitation allant jusqu’aux délires furieux.

NICKY MPOYI (STAGIAIRE)

jeudi 4 octobre 2007

la police appelée à sécuriser les offices KOL ne pouvant contenir cette foule de manifestant s'est servie des armes à feu

Kolwezi : La police tire sur des creuseurs en colère (MCN)

Jeudi aux environs de 11h00 dans le centre ville de Kolwezi, les mineurs venus manifester contre l'arrêt de travail imposer par la société minière Kamoto Operating Limited (KOL) - selon la compagnie, pour des raison de minages - se sont heurtés aux forces de l'ordre. Ces derniers ont été amenés à user de leurs armes sur les manifestants entraînant le décès d'un mineurs de suite de ses blessures.
Bien que les circonstances de ce drame ne soient pas encore totalement éclaircies, il semblerait, d'après nos informations, que la tension existant entre la société KOL partenaire de la Gécamines dans les concessions de T-17 à Musonoi et les mineurs qui travaillent sur ce site n'avait cesser de se détériorer depuis que la compagnie KOL avait pris la décision de restreindre (en vue de les stopper) les activités des creuseurs dans ses installations.
Les mineurs accusant la Garde Industrielle (GI) de la Gécamines chargée de la surveillance des sites de la Gécamines à Kolwezi d'harcèlement contre leurs outils de travail et d'abus d'autorité; la GI de son côté se plaignant de l'accroissement du nombre de cas de vols d'hétérogenite par les mineurs.
C'est ainsi que l'information d'interruption de travail des mineurs publiée jeudi matin par KOL en vue d'un minage fut interprétée par les mineurs comme une ruse pour les faire déguerpir une bonne fois pour toutes de T-17. Voulant protester contre cette décision, les mineurs en nombre avaient décidé de se rendre au bureau de KOL situé sur l'avenue Kasa-Vubu au centre ville.
Hélas, la police appelée à sécuriser les offices KOL ne pouvant contenir cette foule de manifestant s'est servie des armes à feu, blessant 3 creuseurs dont un succombera quelques heures plus tard des suites de ses blessures. A la question de savoir pourquoi n'ont-ils pas fait office de gaz lacrymogène, d'autant qu'il y avait tout autour de la ville beaucoup de curieux n'ayant rien avoir avec ces événements, un élément nous avouera qu'il n'en avait plus, d'autant qu'il venait de s'en servir une semaine plus tôt contre la foule qui voulait lyncher des bandits armés : " Telle est la pauvre situation de la police " nous dira cet agent.
Entre-temps la situation n'a cessé de se dégrader, les creuseurs en colère pour venger les leurs, tombés sous des balles, se sont pris à la maison du Commandant de la GI Kamulete qu'ils tenaient responsable de ces actes. La maison fut ainsi incendiée. Les esprit surchauffés bloquèrent ensuite toutes les artères principales du centre ville jusqu'au soir ou la situation bien que tendue reprenait son cours normale.
A quand une action concrète des autorités tant locales que provinciales, ainsi que des sociétés minières de Kolwezi et des associations des mineurs pour enfin parvenir à mettre en œuvre une solution au problème de délocalisation et relocalisation de ces mineurs. Depuis le départ du Groupe Bazano des installations Gécamines et le désir des nouveaux partenaires de la Gécamines de faire cesser le hands-picking, beaucoup de promesses ont été faites mais jusque là aucun acte concret n'a été posé. Combien de morts et d'actes de violence faudrait-il encore (au risque de faire fuir les investisseurs) avant de parvenir à une solution négociée et concrète ?

Maison du Commandant de la GI Kamulete en feu

Barrière sur une artère

mercredi 3 octobre 2007

Après avoir commis ce crime, la bande des criminels s’est sauvée avec leur butin laissant derrière elle, un nouveau né gisant dans la marre du sang de

Awa naza kokoma mayi ya miso eza kotanga nga. Tukosuka wapi na mboka oyo?

La pègre frappe à nouveau à Mikondo : un couple tué pour 6 chaises en plastique
(Freddy Kilubi)

On ne le dira jamais assez ! L’insécurité qui sévit à Mikondo ne cesse de faire des victimes. Les habitants de ce quartier pauvre de la banlieue Est de Kinshasa, en plus de leurs difficultés quotidiennes liées à la crise socioéconomique, doivent encore faire face à l’insécurité de plus en plus grandissante.

En effet, il ne se passe pas une nuit sans que les hommes en uniforme, non autrement identifiés rançonnent, blessent ou carrément tuent dans ce quartier.
Leur dernier forfait en date, c’est l’assassinat d’un couple dans la nuit de lundi à mardi.
Selon les témoignages de plusieurs sources, notamment des voisins de victimes, l’homme avait ramené de son travail 6 chaises en plastique. A en croire ces sources, ce sont ces chaises qui auraient mis la puce à l’oreille des malfaiteurs qui l’ont pris en filature. La nuit tombée, les bandits de grand chemin ont visité la famille. Après des tirs de sommation, l’infortuné finit par leur ouvrir la porte.
Après avoir arraché les six chaises, ils ont exigé de l’argent. Comme ce dernier n’en avait pas, ils lui ont logé trois balles dans le crâne devant sa femme et son bébé de deux mois. Stupéfaite, la femme n’a même pas eu le temps de crier au secours lorsque ces malfrats lui tireront à son tour deux balles en plein poumon.
Après avoir commis ce crime, la bande des criminels s’est sauvée avec leur butin laissant derrière elle, un nouveau né gisant dans la marre du sang de ses géniteurs. « Nous avons trouvé un bébé pleurant drapé d’une étoffe ensanglanté à côté de deux corps de ses parents », a affirmé un témoin.
Ce crime crapuleux est le énième que connaissent les habitants de Mikondo. « On ne comprend pas à partir de 19 heures déjà, nous voyons des policiers faire des patrouilles, soit disant pour sécuriser le quartier. Mais curieusement, dans la nuit profonde les éléments armés s’introduisent dans nos maisons pour piller, tuer, violer et s’enfuir sans que la police n’intervienne » a déploré un habitant de ce quartier éploré.

lundi 1 octobre 2007

La secte ACK s’adonnait à un recrutement massif des adeptes de BDK.

Kabila apesi mbuta Menga ba mbongo mpo abotola BDK bandimi na ye nyonso. Diviser pour regner, opposition spirituelle, bakobomana bango na bango mikol'oyo.

Vive tension à Matadi entre les adeptes de BDK et ceux de l’ACK

Matadi, 24/08/2007 / Société
Le chef spirituel Menga Menga de l’ACK a été pris en otage mardi dernier pendant plus de 3 heures par des activistes de BDK au motif que sa secte s’adonnait à un recrutement massif des adeptes de BDK. Menga Menga, le chef spirituel de l’Ack (Association culturelle Kintuadi), un mouvement religieux se réclamant de la tradition ancestrale Kongo, a été pris en otage mardi dernier pendant près de trois heures par des activistes de BDK (Bundu’ dia Kongo) au motif que sa secte s’adonnait à un recrutement massif des adeptes de BDK.

Informés de la situation, les fidèles de l’Ack se sont rapidement mobilisés pour investir le quartier général de BDK situé dans la commune de Nzanza, en vue de libérer leur chef spirituel, mais ce dernier a invité ses partisans au calme avant d’engager des discussions avec l’actuel responsable de BDK à Matadi, Ne Nlandu. A l’issue des chaudes discussions, le chef spirituel Menga Menga a quitté le quartier général de BDK sous la bonne escorte de ses partisans qui scandaient des cris hostiles contre les extrémistes de BDK.

Il convient de rappeler que comme BDK, l’Ack prie également le Dieu des ancêtres « Nzamibi a Mpungu » tout en défendant en même temps la culture Kongo, mais à la différence de BDK, l’Ack n’intègre pas la dimension politique dans son action.

Le Palmares

Les tombes sont transformées en étals où sont vendues différentes denrées alimentaires

Biso nyonso toza na bandeko ebele oyo bakundami na cimetiere oyo, toza kosepela ata moke te na komono makambo eza kosalema kuna.

Nécessité de clôturer les anciens cimetières de Kinshasa

Par DIOSSO OLIVIER

La profanation des cimetières dans la capitale congolaise se vit au quotidien. La plupart des Kinois ne font preuve d’aucun respect dû au «pays des morts». Ce qui est contraire à nos us et coutumes. Les cimetières sont devenus des lieux de débauche, de négoce et sont souvent envahis par des jeunes désoeuvrés consommateurs de chanvre et autres drogues. Au cimetière de Kintambo, par exemple, les tombes sont transformées en étals où sont vendues différentes denrées alimentaires. Légumes, manioc et autres tubercules ainsi que la farine de maïs sont proposés à la vente. Les acheteurs ne manquent pas. Les vendeurs, assis sur les tombes d’à côté, se croient dans un marché. Souvent accompagnés d’enfants, ceux-ci choisissent les tombes pour se soulager. Plus loin, c’est un groupe de fumeurs de chanvre que l’on aperçoit. Sans être inquiétés et sans se soucier le moins du monde du respect à observer dans ce lieu, ils fument en fredonnant à tue-tête des airs musicaux des orchestres de la place. C’est surtout pour débiter des propos obscènes. Parmi eux figurent parfois des jeunes filles d’une dizaine d’années ayant abandonné les études. A noter également que ce cimetière, déjà désaffecté depuis de nombreuses années par l’autorité urbaine, continue à recevoir des morts avec la complicité, sans nul doute, des agents de l’Etat y affectés.

La ferraille volée est vendue sur le marché noir aux personnes qui construisent les maisons

Bakonzi baza koyiba population mpe eza koyiba. Tango ya pillage oyo elekaka, bato bayibaka ba couveuses, ba sachets ya makila na kati ya lopitalo.

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Kanyama-Kamina : poteaux des lignes électriques et boulons fixant les rails ont été volés sur cet axe ferroviaire, à 680 kilomètres de Lubumbashi, plusieurs poteaux de ligne téléphonique et des boulons fixant les rails ont été volés cette semaine. Le constat est d’une équipe de contrôle des génies de la Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC), direction de Kamina, rapporte radiookapi.net

Selon le directeur de cette société d'Etat, Samy Ilunga, cette ferraille volée est vendue sur le marché noir aux personnes qui construisent les maisons en cette période. Il redoute que ces actes de vandalisme provoquent des déraillements de train si on n'y met pas un frein. « Lorsque quelqu’un vole un écrou, un boulon, il n’en voit pas la conséquence ! Il peut y avoir de graves incidents comme des déraillements qui peuvent conduire à des morts d’homme. C’est un jeu très dangereux à la quelle la population s’adonne là. Ce que la SNNCC peut faire c’est d’abord la surveillance journalière qui s’opère. Chaque jour, un garde route passe de gare en gare pour visiter la voie.

C’est eux souvent qui trouvent de tels actes de sabotage et corrigent en nous signalant. Deuxièmement, nous sommes entrain de saisir, chaque fois qu’on a des cas de vandalisme comme ça, les autorités politiques et administratives, pour sensibiliser la population. Nous sommes aussi entrain de saisir le parquet parce que lorsqu’on tombera sur des cas palpables, on va le considérer comme un crime et on va en référer aux instances judiciaires au parquet pour qu’ils répondent de ces actes de vandalisme. »