lundi 30 avril 2007

Me Marie Thérèse Nlandu acquittée

Topesi Nzambe melesi mpo na acquittement ya Me Marie T. ... esengeli badédomager ye mpo na ba tortures nyonso avivre. Yo Kabila a ko vivre yango. Na mokili tour na tour, lelo ya moninga lobi ya yo

Justice : Me Marie Thérèse Nlandu acquittée

http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&a=13068
Le tribunal militaire de garnison de la Gombe a acquitté ce lundi 30 avril Me Marie Thérèse Nlandu Mpolo et ses 9 codétenus, après 5 mois de détention au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa, CPRK. Il a estimé que les preuves n’étaient pas suffisantes pour appuyer les accusations du ministère public, rapporte radiookapi.net
Me Nlandu avait été arrêtée le 21 novembre 2006 par les services spéciaux de la police. Elle était accusée d’être à la base du mouvement insurrectionnel qui a causé l’incendie de la Cour suprême de justice et de détention illégale d’armes de guerre. Pour le tribunal, le pillage et l’incendie de la Haute cour étaient l’œuvre de manifestants incontrôlés. Il n’y a pas de preuves qui appuient ces accusations, a-t-il tranché. De même, le tribunal a relevé une confusion sur le lieu de saisie des effets militaires dont Me Nlandu était accusée de détenir. Pour le collectif de ses avocats, ce jugement est un signe de vraie démocratie. «Nous pensons que toute démocratie commence par la justice. Nous pensons que la décision de ce jour doit donner de l’espoir au peuple congolais. Avec la libération de Me Nlandu, nous avons au moins la preuve que la justice peut être indépendante», a déclaré Me Joseph Mukendi.

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COMMUNIQUE
La représentation du Parti pour la Paix au Congo (en sigle Congo Pax) a le
plaisir d'annoncer à l'opinion internationale que Maître Marie-Thérèse
NLANDU a été acquittée ce lundi 30 avril 2007 par le Tribunal de garnison
de Kinshasa/Gombe. Il s'agit incontestablement d'une victoire pour la
justice congolaise et d'un pas positif vers l'établissement d'un Etat de droit en
République Démocratique du Congo.
Pour Congo-Pax,
Le Représentant au BENELUX,
Didier NKINGU

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Cher Congolais:
Moi, Mbuta Mengi, suis ni un Avocat, ni un specialiste en justice!
Toutefois, je pense la famille de Me Marie Thérèse Nlandu Mpolo devrait
porter en justice:
1. Le Chef de la Police d'Intervention Rapide (PIR) de Kinsasa
2. La Police d'Intervention Rapide (PIR) de Kinsasa
3. La Police Nationale Congolaise
4. Le Chef de la Police Nationale congolaise
5. Le Ministre de la Justice de la République démocratique du Congo
6. Le Mistère de la Justice de la République démocratique du Congo

pour fausse arrestation, chomage, et souffrances de notre soeur
pacifiste Me
Marie Thérèse Nlandu Mpolo.
Que YHWH, Notre Dieu, continue à benir la famille de Me Marie Thérèse
Nlandu Mpolo, notre soeur pacifiste!

Yenge ye nzola,

Mbuta Mengi



Insécurité à Kinshasa : La population prête à se faire justice !

Insécurité à Kinshasa : La population prête à se faire justice !
La fréquence de plus en plus croissante des cas d’insécurité exaspère la population de Kinshasa qui manifeste des comportements dans le sens de faire justice.
Dans la nuit du samedi à dimanche dernier, un groupe de bandits à main armée a failli faire le frais de cette justice populaire dans la commune de Ngaliema après l’extorsion d’un téléphone portable et des souliers d’un jeune garçon qui se promenait dans le quartier Manenga. Ce jeune homme qui a eu le malheur de croiser ces brigands sur son chemin, est vite accouru vers un groupe de paisibles citoyens en pleine conversation quelques mètres plus loin de l’endroit où il a subit le calvaire. Aussitôt mis au parfum de ce braquage, un groupe de jeunes gens du quartier se sont lancés sur les traces des bandits qui n’ont eu la vie sauve grâce aux armes à feu qu’ils détenaient.
Dans leur retraite, ces bandits tiraient des coups de feu, mais Dieu merci, il n’y a pas eu mort d’homme. Néanmoins, la puissance de feu qui a accueilli les poursuivants obligés de rebrousser chemin, a maintenu plus d’un en respect et les fugitifs en ont profité pour se sauver à travers un couloir qu’ils se sont créés pendant que les autres habitants se terrer.
Entre-temps, une personnalité bénéficiant de la garde des policiers dans les environs a pu alerter un poste de police de proximité et la police d’intervention rapide (Pir)..., pour le malheur de l’agent en faction devant son domicile. Cet élément qui a cru nécessaire de signaler sa présence aux bandits et de les éloigner en faisant usage de son arme, sera accusé d’avoir dissipé les munitions par ses collègues de la Pir descendus sur place longtemps après la fuite des malfaiteurs. Et malgré la protestation de la population, ce policier fut embarqué dans la jeep de la Pir et emmené auprès des autorités de cette unité, dit-on. Pourtant, ce vaillant policier a été également d’une grande contribution parmi les facteurs qui ont dissuadé les bandits à poursuivre leur opération dans le quartier, au moment où d’autres éléments dans un poste proche n’ont pas daigné secourir ces victimes, pour une raison ou une autre.
Le courage qui anime désormais les Kinois devant certains malfaiteurs laisse craindre un lynchage en règle qui ne tarderait plus à se réaliser, à l’instar du cas déploré hier dans la ville de Goma. Ici, un bandit en tenue militaire a tiré sur un civil la nuit de samedi dans le quartier Katoyi, indique radiookapi.net. La source précise que le bandit a ensuite été tué à coups de pierre par la population. La première victime était un infirmier encore étudiant à l’université CIDEP de Goma, poursuit la source. La ville de Kinshasa n’est pas loin de poser un tel acte, s’il ne l’est pas déjà.
P.M

Rappel: les images en vidéo des événements du 23 mars à Kinshasa

Rappel: vidéo des événements du 23 mars à Kinshasa

Pour voir, cliquez ici:
http://congoconnect.blogspot.com/

samedi 28 avril 2007

Mobutu danse avec Bobila Dawa

Images: Mobutu danse avec Bobila Dawa

Cliquez ici:
http://www.youtube.com/watch?v=lhxdD-_IrlA&mode=related&search=

Dernier message de Doudou Ngafura

Denier message de Doudou Ngafura.

Cliquez ici:
http://www.youtube.com/watch?v=3_HKEdJ3z-I&NR=1

Danse nini oyo?

Cliquez ici:
http://www.youtube.com/watch?v=K5_4pXuv1lc%20

LOPELE ROBOTIQUE
http://www.youtube.com/watch?v=y4cq6XoimAY

Un téléphone volé sonne dans la poche de la veste d’un pasteur

Likambo ya kokamua! Ba pasteurs ya Kin baza kokamuisa biso...


Commune de Ngaliema

Un téléphone volé sonne dans la poche de la veste d’un pasteur

Triste fait divers. Un long bus desservant la ligne Pompage-Marché Gambela a embarqué hier jeudi près d’une cinquantaine de passagers à l’arrêt Dgi sur la route de Matadi, dans la commune de Ngaliema. Aussitôt que le bus a démarré, un pasteur s’est mis débout devant et a commencé à prêcher sur le péché du vol. Tout à coup, une passagère assise à la banquette arrière du bus crie au voleur. Elle vient de constater à peine, la disparition de son téléphone portable. Le pasteur interrompt sa prédication et demande qu’une enquête soit ouverte ici et maintenant.

Le chauffeur arrête aussi son moteur et exige à son receveur de fermer les deux portières du véhicule. La procédure adoptée à l’unanimité était celle de composer le numéro du téléphone perdu. A la surprise générale, c’est dans la poche de la veste du pasteur que retentit la sonnerie du téléphone. Mouillé de honte, le pasteur ne savait pas s’expliquer sur cette situation malencontreuse.

L’homme de Dieu est resté bouche bée dans une attitude qui manquait de dignité. Les uns se moquaient de lui, les autres compatissaient. D’aucuns ont même préconisé l’arrestation du pasteur. Proposition qui sera rejetée par la majorité des passagers.

Mais la question qui taraude les esprits est celle de savoir comment l’homme de Dieu s’est-il déplacé de là où il était devant pour subtiliser le téléphone de cette passagère assise à la banquette arrière du véhicule ? Soit c’est un voleur qui a piqué ce téléphone portable qu’il a enfin glissé malignement dans la poche de la veste du pasteur afin de le ridiculiser. C’était là l’avis général de l’opinion publique. L’incident clos, les bonnes consciences ont appelé tous les passagers à la retenue pour préserver la dignité de l’homme de Dieu. Eugide Abalawi

vendredi 27 avril 2007

Peter Karim du FNI qui ensanglante l'Ituri décoré et promu colonel!

Criminel oyo aza koboma bato mawa te, ye wana ba décoré ye mpe bamatisi ye grade, akomi colonel ya armée regulière! Population ya Kivu bakomi ko regretter na ndenge ba votaki Kabila, eza mawa mingi.

Dépêche: Peter Karim du FNI qui ensanglante l'Ituri décoré et promu colonel!

Officiellement, la guerre d'agression est finie au Congo. Mais à l'est du pays les mêmes conditions persistent.

Deux questions fondamentales se posent: En quoi consistera une armée nationale au Congo, composée des criminels de guerre de nationalité rwandaise, ougandaise, burundaise...

Toutes les grandes puissances du monde ont les yeux tournés vers le Congo, pour securiser leus intérêts et assurer leur profit éhonté. Ces puissances souhaitent un Congo fragmenté, faible, pillé, pauvre dont le peuple est affaibli par des agressions, viols, massacres...

Les brigades "mixées" ne rassurent toujours pas! RD CONGO

Les jours sont devenus amers pour les habitants du territoire de Rutshuru, à 72 km de Goma, dans le parc national des Virunga, depuis que l'état-major des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a décidé pour des raisons dites d'intérêts nationaux de réintégrer les troupes fidèles au général déchu Laurent Nkunda et ses hommes au sein de l'armée nationale. La brigade Bravo, la deuxième à être mixée, déployée dans le territoire de Rutshuru, dans l'est de la RDC pour prendre la relève de la 9ème brigade intégrée du colonel Smith Kitshanga est l'une des cinq brigades mixées dont les essentiels des hommes sont issus de la milice de Laurent Nkundaba.

Homme des mains de Paul Kagame, Laurent Nkunda a par cet accord acquis d'énormes privilèges: la réintégration et la reconnaissance de l'ensemble de ses hommes qui viennent d'être dotés des matériels nécessaires, et la reconnaissance des grades de ses militaires dont nombreux ont reçu de promotion de la part de leur chef.

Sous la houlette du général Major John Numbi, chef d'état-major des forces aériennes, cinq brigades ont été mixées jusqu'à ce jour. Et dans l'ensemble des effectifs mixés, plus de 70% des militaires qui composent ces brigades, sont des éléments venus de Kichanga, le quartier général du CNDP. Et ces 70% sont tous rwandophones à prédominance tutsi. Ce qui fait craindre une armée ou des brigades monoéthniques, contrairement à l'esprit d'une armée nationale intergée et restructurée.

Le mixage n'a pas seulement offert ces seuls avantages. La plus grande des récompenses c'est l'ouverture des axes jusque là non contrôlés par Laurent Nkunda. Aujourd'hui tout Masisi, tout Rutshuru est sous son contrôle. Ses hommes qui ne répondent qu'à ses ordres pourtant faisant parti désormais des FARDC ne laissent pas libres les autorités locales.

Mon frère, c'est ra victoire pour re peupre rwadais. Ir faut savoir seurement que re peupre congorais est naïf, sa ribération n'est pas pour demain, r'attente sera rongue...hahaha!

Merci beaucoup mon frère

Le Comédien Koko dia Nzombo a été victime d'un accident

Soki omoni état ya car okokamua ndenge abikaki, depuis abanda kosambela akomi kotambola na loboko ya Nkolo. Thom, Nasengi yo otika nzela ya Nzambe lisusu te, te. Batela libota nayo malamo.
MEV
SOS : Le Comédien Koko dia Nzombo (Thomas Nsingi) a été victime d'un accident grave.
Soki olingi kokomela ye, tida message no na adresse oyo: thommaty@hotmail.com

Thomas Nsingi

jeudi 26 avril 2007

Ngaliema ; un terrain de football envahi par des ordures

Bosoto eleki, bato bakomi kobuaka fulu na nzela mpe na ba places publiques. Na ba parcelles mingi place ya kotimola lisusu libulu ya kokunda matiti eza te mpo bakunda kunda place esila, ba puits perdus etonditondi, bakonzi ya mikol'oyo makambo masi maleki bango, nani akotala likambo ya kolokota ba fulueeeeee! Tokufieeee! Sonieee! Soloeeeee!

photo Véronique Durruty

Ngaliema ; un terrain de football envahi par des ordures

Par Le Potentiel

La gestion des ordures et des immondices ménagères devient de plus en plus un problème sérieux pour la population de Kinshasa. Par manque de services appropriés de ramassage d’immondices, certains caniveaux et terrains de football sont devenus des dépotoirs d’ordures. C’est le cas du terrain de football «cite baudouin », situé au quartier K, cité des Anciens Combattants, dans la commune de Ngaliema. Terrain qui se trouve actuellement menacé par une montagne d’immondices. Ces dernières empêchent les jeunes du quartier de se livrer librement à leurs activités sportives. En effet, c’est souvent tard la nuit que des personnes non identifiées jettent toutes sortes de déchets et résidus dans ce terrain. Cela se fait malgré les pancartes implantées à côté, interdisant formellement le rejet d’ordures à cet endroit. La population de ce coin de la capitale craint d’être victime des maladies, et interpelle l’autorité communale à prendre des mesures appropriées, afin de mettre fin à cette situation. A en croire un habitant de ce quartier, c’était seulement pendant la période de la campagne électorale qu’un candidat député avait entrepris les travaux d’assainissement dudit terrain.

Russel Subayi Mbaya (stagiaire)

Le troc refait surface

Toza kokende liboso to toza kozonga sima? Ba billets de banque eza komonono ndenge esengeli te. Oyo mboka te! Toza kokende wapi?

Le troc refait surface dans la province de l’Equateur libérée par le Mlc

Le troc, une pratique ancienne utilisée dans les échanges commerciaux consistant à l’échange d’objets sans intermédiaire de la monnaie, a refait surface dans certaines entités de la province de l’Equateur.
Le Dr Célestin Munzele, médecin traitant à l’hôpital de référence de Gemena, actuellement en Carpes communesséjour à Kinshasa, a déploré, lors d’un entretien avec l’ACP, le fait qu’à Zongo, et dans d’autres localités du Nord et du Sud-Ubangi, la rareté de la monnaie fiduciaire se fait de plus en plus sentir.
Les malades, a-t-il souligné, sont contraints de négocier leurs soins en échange des chèvres, volailles et autres denrées issues de la chasse ou de la pêche, donnant ainsi du fil à retordre aux centres de santé pour s’approvisionner en intrants de laboratoire et autres produits pharmaceutiques.
La pauvreté, fait remarquer la source, se lit sur tous les visages et la plupart des patients se livrent à l’automédication et ne sollicitent des soins appropriés que très souvent en retard quand ils n’ont pas eu gain de cause auprès des tradi-praticiens.
La conséquence de ce déviationnisme est, a affirmé le Dr Munzele, le taux élevé de mortalité dans les centres de santé et la recrudescence des maladies endémiques. Il appelle les autorités nationales et provinciales à se pencher sur cet aspect du problème avec diligence, la santé étant inscrit dans les cinq chantiers du Chef de l’Etat pour le quinquennat en cours.
Des efforts, estime-t-on, par ailleurs, doivent être consentis pour réorganiser les circuits bancaires en vue d’injecter le franc congolais sur toute l’étendue de la République et de payer régulièrement les agents et fonctionnaires de l’Etat à l’intérieur du pays.
ACP

mercredi 25 avril 2007

Congo-Kinshasa- L'espoir est en train de disparaître

Makambo muasi ya mundele oyo akomi eza ya solo, mbuta aza ko comprendre ata eloko moko. Mikolo nyonso ba minganga baza ko examiner ye, bapekisi ye kosalaka mosala mingi, basengi ye apemaka mingi compte tenu ya age na ye. Donc, un président incopetent, un premier ministre incapable physiquement, eza mobulu quoi. Ngurutage! Nasengi bino bo proposer ba solutions...
MEV




Tshisekedi zonga oya kotala makamboeee!

Congo-Kinshasa- L'espoir est en train de disparaître
Marie-France Cros
francecr1
envoyée spéciale à Kinshasa
Mis en ligne le 25/04/2007
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Les Congolais sont inquiets de la quasi-absence de leur gouvernement. Deux mois après son investiture, rien n'indique que le travail a commencé.

Q uatre mois après l'investiture du président élu, Joseph Kabila, et près de deux mois après l'entrée en fonction du Premier ministre, Antoine Gizenga, le désenchantement est palpable à Kinshasa. L'espoir suscité par le processus électoral semble pratiquement disparu. "Il y a eu un petit résultat positif : la fin du régime de transition", honni des Kinois pour sa corruption, dit un employé. "Mais cet avantage a été vite oublié tant les problèmes s'accumulent."
Y a-t-il un gouvernement ?
Le problème, c'est d'abord et avant tout, pour le Kinois moyen, inquiet, la quasi-absence du gouvernement. Ce dernier, depuis son investiture, ne s'est réuni que trois fois, dont deux fois brièvement, pour mettre au point un communiqué, et une fois pour discuter de... la vente d'alcool en sachets. Une action à son actif : la récupération de plusieurs dizaines de voitures appartenant à des ministères et indûment accaparées par l'équipe de la transition, sortante.
Comme les analystes le craignaient, le cabinet Gizenga (1) est plombé par l'âge du Premier ministre (83 ans), qui le rend incapable de fournir l'énorme quantité de travail nécessaire pour remettre le pays en route; par l'insuffisance d'élites dans son parti, le Palu (parti lumumbiste unifié); par l'inexpérience de ses ministres.

"Au total, la seule partie du gouvernement qui est honnête n'a pas les moyens de rester longtemps au pouvoir", dit un sexagénaire du Bandundu, le fief du Palu et de M. Gizenga. "Je suis inquiet, ajoute notre interlocuteur. A cette allure, on va vers une explosion du cabinet."
Volonté ou capacité ?
"Le Premier ministre est mou, il ne dit rien, alors on a l'impression qu'il n'y a pas de gouvernement", renchérit un journaliste kasaïen. "On en est revenu à la transition, quand on passait des mois sans voir un conseil des ministres et quand chacun d'entre eux vaquait à ses affaires propres. Le seul changement, c'est que le pouvoir de Kabila s'est accru."
"On s'interroge avec inquiétude, dit un autre ressortissant du Bandundu. Gizenga est-il dans la logique du chef coutumier à qui on a fait des promesses et qui se contente d'être chef, sans se préoccuper de servir ? C'est son bras droit, Godefroid Mayobo", ministre près le Premier ministre "qui a présenté le programme du gouvernement - non chiffré, sans priorité claire ni timing - et prend des décisions à sa place. Gizenga semble n'être pas capable de le faire, parce que voilà des années qu'il est éloigné de la politique, qu'il ne lit pas ni n'écrit."
Mais le gouvernement Gizenga peut-il agir ? Les caisses ont été vidées par les politiciens de la transition. "C'est vrai, mais il y a des mesures qui ne coûtent rien", intervient le père Martin Ekwa, un jésuite - originaire lui aussi du Bandundu - très respecté à Kinshasa, directeur du Cadicec, qui forme, depuis des décennies, des cadres et gestionnaires pour les PME. "Gizenga pourrait s'adresser à la population pour la mettre au travail. Il a une autorité morale, les gens l'écouteraient. Or, il n'en fait rien."

Séminaires et fêtes
Le père Ekwa s'inquiète surtout de "l'inaction. Dans tous les ministères, quand vous appelez, ils sont en séminaire. Moi-même, on m'invite sans cesse à des séminaires - sur une série de sujets qui ont déjà été traités cent fois. Tout se passe comme si personne ne voulait prendre ses responsabilités. Comme si on ne cessait de parler parce que personne ne sait comment entamer le travail. Certains croient qu'ils ont travaillé parce qu'ils se sont réunis, alors qu'il n'y a pas de rapport de réunion, ni de suivi des décisions prises. Et on fait des fêtes !... De très nombreuses nominations à des postes publics ont été fêtées; on vous invite pour cela dans un restaurant à 11h du matin, en semaine; c'est pourtant une heure où chacun est censé travailler... En ville, ce n'est pas comme au village : si vous ne travaillez pas, vous ne pouvez survivre que grâce à la corruption. Si cela continue, au lieu de diminuer, je crains bien qu'elle augmente."
(1) M. Gizenga est Premier ministre parce que Joseph Kabila le lui avait promis, entre les deux tours de la présidentielle, en échange d'un appel du patriarche à voter Kabila plutôt que Bemba. Le premier étant de l'est et le second de l'ouest, on pensait que le Bandundu (ouest) voterait Bemba.

La vente illégale de notre forêt équatoriale

Zamba na biso! Tokotikala na ninieeeeeeeeeee?????????
Cher Compatriote,
Le mouvement pour la protection de l'environnement Greenpeace qui a dénoncé la vente illégale de notre forêt équatoriale, mène une campagne auprès du ministre britannique au développement international Mr Hilary Benn. L'idée est de pousser le ministre à user de son influence auprès de la banque mondiale pour que la destruction de notre forêt soit arrêtée. Nous vous prions par conséquent d'appuyer cette action lancée par Greenpeace. Veuillez cliquer sur le lien ci-dessous et signer la pétition de Greenpeace.
Nous vous remercions d'avance pour votre acte patriotique. Participez-y où que vous soyez dans le monde. Courage et nous gagnerons!
Mokengeli ya Mboka
RESISTANCE CONGOLAISE

Finances publiques et décentralisation : le torchon brûle entre Kinshasa et les provinces

Bat'oyo ba comprendre kaka te...

Finances publiques et décentralisation : le torchon brûle entre Kinshasa et les provinces
(Jacques Kimpozo Mayala)

Jeudi dernier à Goma, le ministre de l'Intérieur, Denis Kalume Numbi, a essuyé de sévères critiques de la part des membres de l'Assemblée provinciales du Nord-Kivu, alors qu'il y séjournait en mission de collecte de données à caractère sécuritaire. Cette levée de boucliers était en fait l'expression du sentiment général d'indignation que l'on rencontre aux quatre coins de la République depuis que l'intéressé a pris la malheureuse initiative de réunir les gouverneurs des onze provinces du pays à Kinshasa, pour élaborer, avec leur concours, les budgets de leurs entités à intégrer dans le projet de budget gouvernemental 2007.
A Kinshasa, à Matadi, à Bandundu, à Mbandaka, à Kananga, à Lubumbashi, à Kisangani, Kindu, à Bukavu comme à Goma, on ne décolère plus au regard d'une démarche qui a tout l'air de mettre une croix sur la large autonomie de gestion politique, financière, sociale et culturelle que la Constitution de la 3me République accorde aux exécutifs et parlements provinciaux par rapport au pouvoir central. L'appel au calme et à la patience lancé par le ministre de l'Intérieur a été accueilli comme de la provocation délibérée.

Forum National sur la Décentralisation sans objet

Les députés provinciaux trouvent sans objet le projet d'organisation d'un " Forum National sur la Décentralisation ", tel que préconisé par le ministre de l'Intérieur. De leur point de vue, cette matière a déjà été réglée par le législateur. On en veut pour preuve le panel d'articles de la Constitution touchant aux finances publiques. Les férus du droit citent au hasard l'article 3 qui stipule que " les provinces et les entités territoriales décentralisées de la RDC sont dotées de la personnalité juridique et sont gérées par les organes locaux " ou encore l'article 171 qui dispose que " les finances du pouvoir central et celles des provinces sont distinctes ". Quant à l'article 204, il renseigne que " sans préjudices des autres dispositions de la présente Constitution, les finances publiques des provinces sont de la compétence exclusive des provinces ".

Kinshasa rien ne semble marcher: le pouvoir en place donne une réelle impression d’être déconnecté des réalités du pays

Moyen ya kosala eza te...Oyo eza système ya lifelo...
Plus d’un trimestre après la mise sur pied des institutions de la 3ème République au Congo-Kinshasa rien ne semble marcher et le pouvoir en place donne une réelle impression d’être déconnecté des réalités du pays.

Au regard de la de la détérioration très grave de la situation politico socio-économique sur l’ensemble du pays, les Congolais ne se posent qu’une question, celle de savoir à quand le démarrage effectif de cinq chantiers de Joseph Kabila, lesquels chantiers sont considérés comme des canons de sauvetage par les passagers du grand bateau Congo aujourd’hui à bord du naufrage.
En effet, le miroir du Congo qui est Kinshasa la capitale, vit aujourd’hui dans une insécurité constante. Les Kinois vivent sans eau ni électricité des jours durant comme si ils étaient au village! Plusieurs maladies épidémiques ont refait surface et on assiste à l’augmentation du taux de mortalité dans tous les grands centres urbains où les populations vivent avec des revenues en dessous de la moyenne permise car, dix dollars américains par mois est une fortune pour tout Congolais moyen.
D’où, il est même difficile d’enterrer un mort à Kinshasa car, il faut recourir à la contribution de toute la famille, voir des personnes extérieures de bonne volonté pour faire face aux frais funéraires hors porté du Congolais moyen.
Que dire des routes ? Sinon qu’elles sont inexistantes en ville comme à la campagne. L’état de dégradation est indescriptible et il faut une fortune importante pour arriver à réhabiliter les routes congolaises. Il y a aussi le problème d’habitat qui est loin de trouver une bonne solution dans les jours d’aujourd’hui partout à travers le pays.
Une petite enquête menée dans quelques villes du pays (Kinshasa, Kananga, Mbuji-Mayi et Lubumbashi) nous renseigne qu’une pièce, sans toilette ni cuisine et qu’on appelle là bas studio, coûte 30 et 50$ US par mois et le bailleur exige 10 à 12 mois de garantie locative, voir plus. Somme qui représente plus d’un an de salaire d’un fonctionnaire de l’Etat. Signalons qu’un huissier touche à peine 10$ par mois et que le directeur a 30 ou 40 dollars par mois. Quand on sait que la Rdc a un taux de chômage très élevé, on comprend aisément comment vivent les Congolais d’aujourd’hui.
ImageD’aucuns ne voient l’avenir du Congo en rose. Beaucoup disent même qu’ils étaient mieux sous la 2ème République du dictateur Mobutu que maintenant sous le régime Kabila qu’ils n’arrivent pas encore à qualifier. Les méchantes langues vont jusqu’à dire que Kabila et Gizenga ne sont pas capables de sauver le bateau Congo de son naufrage qui, disent-ils, est programmé.
Ici, on fait allusion à la situation trouble du pays aujourd’hui. Les récentes tueries massives à l’arme lourde en pleine capitale Kinshasa et celles d’il y a plus d’un mois intervenues dans plusieurs villes de la province du Bas-Congo et qui ont fait, comme nous avons eu à l’écrire déjà, plusieurs morts inutiles, les Congolais trouvent que les responsables actuels du pays ont le sang sur les mains et sont loin de répondre à leurs attentes tant ils sont habités par l’esprit de répression et hostiles à toute contestation.
ImageOn ajoute à cette liste noire, la situation toujours critique qui prévaut dans quelques contrées des provinces de Nord et Sud-Kivu où les exécutions sommaires et arrestations arbitraires sont légions rapporte la Monuc dans son rapport mensuel de mars ainsi que dans l’Uturi où le pouvoir n’a toujours pas le contrôle effectif de la situation. On n’oublie pas aussi l’occupation récente d’une partie du territoire de Kahemba, dans la province du Bandundu, par les forces armées angolaises et de Moba par l’armée régulière de la Zambie qui alimente les conversations à Kinshasa et qui démontre clairement l’incapacité du pouvoir actuel de faire face à la situation.
Dans ce contexte pour le moins critique que vit le Congo de Lumumba, le pessimisme gagne tout le monde quant au démarrage des 5 chantiers de Kabila qui, il faut le souligner, ont donné lieu à toutes les ironies dans les quartiers populaires où l’on lit le désespoir chez tout le monde, présageant un avenir sombre pour ce pays qui n’en aura pas fini avec ses malheurs de plus 45 ans d’indépendance.
Les observateurs de la scène politique congolaise trouvent anormal qu’un régime qui se veut démocratique recoure toujours à l’usage de la force pour réprimer toute contestation au lieu de privilégier le dialogue qui du reste, est l’expression de la démocratie par excellence...
Richard Kabamba

mardi 24 avril 2007

RDC: grève dans une entreprise diamantifère au Kasaï oriental

RDC: grève dans une entreprise diamantifère au Kasaï oriental

KINSHASA, 24 avr 2007 (AFP) - Une grève générale paralyse depuis lundi la Minière de Bakwanga (Miba), une société d'extraction de diamant, établie dans le chef-lieu de la province du Kasaï oriental (centre), a-t-on appris mardi de source syndicale.
"Le service médical, les enseignements et les services administratifs sont paralysés par une grève du personnel de la Miba qui réclame le paiement de leurs salaires qui accuse un retard de plus de sept mois", a dit à l'AFP un responsable syndical sous couvert de l'anonymat.
Selon le syndicaliste, cette société, autrefois l'un des fleurons de l'économie congolaise, est depuis plusieurs mois au bord de la faillite en raison de la vétusté de l'outil de travail, de l'arrêt de la production, du non-paiement du salaire du personnel et de la suppression des avantages sociaux comme la distribution de vivres.
"Le mouvement de grève ne sera levé que si toutes nos revendications sont satisfaites" , a-t-il prévenu.
"Nous ne sommes pas loin du démembrement de la Miba, à l'instar de ce qui est arrivé à l'autre géant minier, la Générale des carrières et des mines (Gecamines)" , a ajouté le syndicaliste. Selon lui, la situation s'est aggravée avec l'insécurité grandissante au sein des installations de l'entreprise qui a connu récemment le meurtre de trois de ses gardes.
"Nous demandons au gouvernement central de parer au grand risque que court la Miba d'aller vers une faillite totale", a averti le syndicaliste rappelant que l'Etat congolais doit 64 millions USD à la société, endettée à hauteur de plus de 140 millions USD.
Selon un cadre de la Miba interrogé mardi par l'AFP, "la sortie de crise passe par une indispensable recapitalisation de l'entreprise" .
La ministre congolaise du Portefeuille a indiqué que les négociations étaient en cours depuis lundi avec les responsables syndicaux de la Miba.
"Nous avons avancé sur les scénarios et sur les stratégies possibles de sortie de crise", a déclaré Jeanne Mabunda mardi sur la radio Okapi, parrainée par l'ONU, avant d'appeler "au calme" et "au sang froid" le personnel de la Miba.
La Miba est une société d'économie mixte détenue à 80% par l'Etat congolais et à 20% par la société panafricaine Mwana Africa, cotée sur le marché AIM (Alternative Investment Market) de la Bourse de Londres.
La Miba, qui s'étend sur une concession de 45.000 km2 au Kasaï oriental (centre), a produit pour les cinq dernières années une moyenne de 6 millions de carats de diamants par an.

Vidéo: transport à Kinshasa

Ndeko tala ndenge popultaion aza komono pasi na Kisasa mpo na transport. Transport eza moko ya ba chantiers Kabila alobaki, ti lelo eloko moko esalami te. Toni kaka 1e chantier esi abandi kombo na yango massacres na terreur (Bas-Congo na Kinshasa), 2e chantier eza ba arrestations na enlevements mawa!
MEV

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http://www.tv5.org/TV5Site/info/jt_ja.php?edition=20070422&par=6

Disparition d’un corps de la morgue de Kintambo

Likambo eza buro! Bakolo mowei baye koluka ebembe na bango bakuti yango te! Bato ya lopitalo ya Kintambo babandi kobeta monoko, ebembe eza komonono te, basi bakundaki yango na bato mosusu! Bakokende kokundola yango to boni?
MEV

Disparition d’un corps de la morgue de Kintambo
Les autorités de l’hôpital confondent la rumeur

La rumeur qui s’enfle sur la disparition d’un corps féminin de la morgue de Kintambo, n’a pas laissé indifférentes les autorités de l’hôpital. Un entretien avec la presse, jeudi dernier, leur a permis d’apporter de la lumière autour du problème. Il s’agit, ont dit les autorités, d’un cas de confusion qui revêt du reste un caractère accidentel, plutôt que d’une disparition. Les services concernés se sont activés, autant qu’ils ont pu, pour parvenir à confronter les deux familles. En plus de cet effort, la Police municipale a été saisie et à ce jour, son travail se poursuit à cet effet.

Les auteurs de la rumeur ont fait croire à l’opinion que le corps disparu serait celui d’un proche d’un officier supérieur de l’armée. Et que depuis, l’hôpital serait en tiraillement avec la famille concernée. Cette campagne n’a pas apprécié la hauteur des implications sur l’image de marque de cet établissement sanitaire. L’entretien a donc été une opportunité, pour l’opinion, d’en avoir le cœur net sur cette situation digne de passion. Ce qui est survenu dans cet hôpital était un cas de confusion, indique la source. Cela veut dire qu’une famille a retiré de la morgue un corps à la place d’un autre.

L’affaire remonte à une semaine. C’étaient, poursuit la source, deux corps de femmes majeures, qui sont décédées l’une et l’autre, dans des circonstances analogues. Donc, après l’accouchement. Il nous revient qu’à l’hôpital de Kintambo, la morgue reste ouverte jusque tard, même à minuit. Mais à cette heure-là, elle travaille à sens unique, pour recevoir uniquement les corps. Et les deux cas de décès sont venus également de l’extérieur, l’un après l’autre. Souvent, dans de tels cas, des secouristes s’interposent, en qualité d’auxiliaires de la médecine légale. Les arrivées des corps concernés ont trouvé sur les lieux nos agents commis à la médecine légale qui ont, à leur niveau, procédé dûment aux formalités de routine. Les deux corps ont été conservés pendant environ une semaine. Selon les autorités de l’hôpital, la confusion est advenue dès lors que la personne qui a déposé le premier corps, s’est fait représenter au moment de la sortie.

Il est de coutume dans un hôpital, explique la source, que les agents qui exécutent la mise en bière ne peuvent tirer le corps de la morgue qu’avec le concours d’un proche du défunt. Sa présence permet de rassurer les agents de l’identité du corps qui va être mis dans le cercueil. C’est seulement après avoir obtenu cet accord, d’une personne supposée responsable et proche du défunt que les agents procèdent aux toilettes funéraires.

Dans la vie courante, maintes personnes ne font pas preuve de sang froid, pour regarder fixement un mort. Cette attitude est due à la peur ou l’émotion. Dans ce cas précis, il y a de quoi subodorer qu’un sentiment similaire aurait habité la personne appelée à collaborer avec le service de l’hôpital, pour libérer le corps concerné. Et comme on le comprend, cela a entraîné un déficit de responsabilité, avec comme conséquence l’acceptation d’un corps tiers.

La mort est une réalité présente dans l’existence individuelle et sociale. Pour éviter de tels dérapages dans d’autres circonstances, les autorités de l’hôpital ont mis un accent sur le ses de responsabilité. « Nous demandons aux familles de bien suivre les instructions qui leur sont données, en matière d’entrée et de sortie de corps de la morgue. Il est donc souhaitable que la personne qui a été présente lors de l’entrée du corps à la morgue, agisse de même à l’occasion de la sortie. Car les agents commis à tous le niveaux de la médecine légale, ne peuvent se passer de la collaboration des familles endeuillées. Et cela est ainsi, jusqu’à la sortie du corps », a relevé la source.

Le décalage entre la sortie du premier et du deuxième corps n’a pas été important, en terme des jours. Et cette fois-ci, c’est la réaction de l’autre famille qui a permis de comprendre qu’une confusion s’était glissée. Il aurait donc suffi à cette dernière famille d’un brin de déficit de responsabilité, à l’instar de la première, pour que les choses se passent comme si de rien n’était. L’hôpital a assumé ses responsabilités, en confrontant les deux familles. C’était, précise la source, au moyen d’une enquête qui a permis de remonter la filière et d’interpréter des indices en présence. Pour faire face à cette situation qui n’était aucunement négligeable, l’hôpital s’est employé à déployer des énergies de partout : de la haute direction à la police de garde, en passant par les différentes étapes constitutives de la Médecine légale.

Pour l’heure, l’hôpital se dit loin d’avoir les pieds dans l’eau. Ses apaisements, affirme-t-on sur place, trouvent sa substance dans le cheminement même de l’affaire. Car contrairement à la rumeur, les autorités de l’hôpital affirment que les deux familles ont accepté l’idée d’un rapprochement. Et partant, envisager un dénouement dans un climat qui ne soit pas de nature à offrir l’opportunité au démon de la division. Car, comme l’inspire une sagesse : « Ce n’est pas parce que des irresponsables ont brûlé une case que les sages décideraient, eux, de raser tout le village. Car un sage et un irresponsable se reconnaissent l’un et l’autre, à travers des détails de la vie courante ».

Payne

L'équipe des incompétents

Awa ozomona, vieux na Kabila baza kosolola na swahili. Muana ya Mobutu na vieux mosusu batikali kidiba, mawa!


Moyibi ya kala!

RDC : LA VERITE SUR LE MYTHE GIZENGA 23 10 2006

DEUX MOTS AU SUJET DE GIZENGA ANTOINE DE PRAGUE UN MYTHE QU'IL FAUT DENONCER

L'acte sans scrupule que Gizenga a posé en se ralliant à Kabila pour le second tour de l’élection présidentielle, en face du monde médusé, ne nous surprend pas du tout, nous qui le connaissons depuis longtemps. Le mythe Gizenga doit être dénoncé devant tous ceux qui lui ont fait une confiance aveugle, pour qu'ils puissent faire un examen de conscience sérieux afin de qualifier l'homme de tous les qualificatifs qu'il mérite. Il faudra être patient pour comprendre l'histoire récente de notre pays pour laquelle Gizenga s'est illustré par la médiocrité. La voici. Ses préférences : la musique et les femmes.

Gizenga est un défroqué. Après avoir quitté la soutane, il trouve du travail à la banque du Congo Belge, à Kikwit, en qualité de commis. Suite à ses malversations financières, l'homme est arrêté et mis en prison. Après sa libération, il se rend à Léopoldville, ville tentaculaire où il est difficile de pointer quelqu'un du doigt. Ici, Gizenga est engagé à l'administration publique comme commis à la direction générale de la sûreté, à Kalina. Lorsqu'on découvre qu'il s'agit d'un repris de justice, il est révoqué.

En 1953, nous il se retrouve à Yolo-Nord où il cohabite avec Pauline Franka, une femme mubunda, successivement sur les Rues Mgr Six, Bagata et Kisantu, à côté de Mobutu et de Moanda Vital. Près de celui-ci habitaient Marie, la sœur de Gizenga avec son mari sur la Chaussée de Kimwenza. Grâce à ses relations, Gizenga fut recommandé chez Maurice Alhadeff qui l'engagea comme caissier à l'ouverture du grand magasin de lux, RODINA, actuellement Congo-Lux.

Quelques jours à peine avaient suffi : Gizenga détourna une somme de 2.000 francs congolais. Il est arrêté et conduit chez sa sœur Marie pour récupérer l'argent volé. Un des commissaires de police qui le détenait, traita Gizenga d'imbécile parce qu'il a rendu tout l'argent et va faire la prison pour rien. L'histoire ne s'arrête pas là. Ses relations particulières lui trouvent encore une occupation chez le Baron de Rosée en qualité de chef de poste à Bolobo-Yumbi, sur le fleuve congo. Là aussi, la situation ne tarde pas à tourner mal.

De retour à Léopoldville au moment où, avec l'encouragement du R.P. Arthur du Vernay, se créait une chorale gréco-latine à la Paroisse St Gabriel de Yolo-Sud, Gizenga en prit la direction grâce à son talent musical. C'est ici qu'il fut découvert par les missionnaires de Scheut et fut engagé comme instituteur, notamment à l'école St-Charles Lwanga, située sur l'avenue Kabambare près de Ndolo et au Collège Ste-Anne.

Au moment du lancement de partis politiques, - fin 1958 - début 1959, en sa qualité de doyen, Gizenga fut désigné Président général du Parti Solidarité Africaine, P.S.A en sigle. Il s'associa à Kasavubu et Kalonji comme fédéralistes contre le M.N.C./Lumumba, l'unitariste. Ils entreprirent quelques démarches en faveur de l'indépendance en Belgique particulièrement et obtinrent le principe d'un dialogue qui aboutira à la Table ronde de Bruxelles. Maintenant Gizenga vit dans l'opulence parce que l'argent afflue dans la caisse du parti avec les cotisations généreuses des membres. Il oublie Pauline, sa campagne d'infortune.

lundi 23 avril 2007

NECROLOGIE

La Fédération congolaise de football Association en deuil

Le Sg Jean-Claude Chiyhoka Bashige décédé

M. Jean-Claude Chiyhoka Bashige, secrétaire général de la Fédération congolaise de football Association (Fecofa) est décédé le mercredi 18 avril 2007 à 22 heures 45 à la Clinique Ngaliema des suites d’une insuffisance rénale. C’est ce que l’on a appris hier jeudi matin de source proche de la Fédération.

Il est venu à Kinshasa il y a une vingtaine d’années comme sociétaire de la Ligue de football du Kivu qu’il représentait depuis à la Fecofa avant d’être porté à ce poste de secrétaire général lors de la dernière assemblée générale extraordinaire élective de notre association nationale tenue en mars 2006 à Kisangani dans la province orientale.

En attendant le programme des funérailles, programme que la Fecofa établira de commun accord avec la famille du défunt, le corps de J.C. Chiyhoka repose à la morgue de la Clinique Ngaliema.

Aussitôt informé du décès inopiné du secrétaire général, le président de la fédération Constant Omari Selemani a interrompu son séjour parisien pour rentrer d’urgence à Kinshasa qu’il a regagné hier jeudi à 17 heures 30.

Constant Omari devait finaliser les démarches au sujet de l’arrivée à Kinshasa d’une bonne dizaine de pros congolais évoluant en Europe devant prendre part au match Rdc-Ethiopie du 29 avril prochain comptant pour la 3è journée des éliminatoires de la Can Ghana 2008.

F. Mukaku Lalabi Muke

dimanche 22 avril 2007

Les filles en pantalon pourchassées dans la rue

Les filles en pantalon pourchassées dans la rue

Bana basi bamoni pasi na Kikwit, bapekisi bango kolata patalo. Boyokisi mingi soni, ba déshabiller bango en public, bakatikati bango ba patalo sans respect, balobi que balingi bamono basi na patalo liusu na RDC te. Eza soni mingi mpo na mboka na biso Congo.

Le retour des barbares : des filles en pantalon pourchassées dans la rue à Kikwit
(F.M.)


Le boulevard Lumumba qui est l'artère principal de la ville de Kikwit a été l'objet le dimanche dernier des scènes indicibles caractérisées par une chasse aux filles en pantalon. Des agents de la police nationale se sont lancés à la poursuite de toute personne de sexe féminin qui avait le malheur de porter le pantalon. Comme à l'époque des Kadogos venus des montagnes de l'Est, les ciseaux ont été mis à profit pour déshabiller les pauvres filles et femmes attrapées, cela au grand dam des passants qui ne comprenaient pas ce qui se passait. Existe-t-il une loi qui interdit le port des pantalons en RDC ? Se sont interrogés les badauds et les victimes de ces actes de violation des droits de l'homme posés par des hommes sensés pourtant protéger les personnes et leurs biens.

En un temps deux mouvements, le boulevard Lumumba s'est vidé, les personnes de sexe dit faible se sont sauvées pour se réfugier dans des maisons d'habitation et de commerce situées le long de cet artère principal de la ville de Kikwit. Les récalcitrantes ou celles qui n'ont pas eu le temps de se mettre à l'abri ont été brutalisées par ces agents en furie et l'on déplore quelques blessés graves que l'on a pu acheminer vers certains centres médicaux où elles sont arrivées avec des habits en lambeaux.
Approché, le colonel Sébastien, le commandant de la Police du District de Kikwit, s'est dit lui-même très surpris par cette opération : " aucun ordre de la hiérarchie n'a été donné pour procéder à cette opération ". Il a promis une enquête et des sanctions graves contre tous les fauteurs des troubes.

vendredi 20 avril 2007

LE FRONT DE LIBERATION DU GRAND KASAI

Ba DV balingi nini lisusu? Esngeli RDC etikala unie, makambo ya kokabuana eza te. Kalonji asalaka Etat Autonome lelo aza wapi? Bandeko botika makambo oyo, muluba, mukongo, musuahili na mungala biso nyonso toza bana ya tata moko mama moko. Mbote muanetu.
MEV
LE FRONT DE LIBERATION DU GRAND KASAI A ACCUEILLI AVEC FERVEUR L'ACTE DE LIBERATION DE SES COMBATTANTS A LA MINIERE DE BAKWANGA (MIBA)


CiakudiaSon Excellence Monsieur Julien Ciakudia
Aujourd'hui le professeur Ciakudia est a la tete d'un mouvement politico-miliatire denomme Front de Liberation du Grand Kasai (FLGK) qui milite pour la Republique du Grand Kasai et la preservation des interets et droits du peuple du Grand Kasai.
SUITE AUX DERNIERS EVENEMENTS SURVENUS A LA MIBA, SOCIETE D'EXPLOITATION DU DIAMANT , LE PRESIDENT DU FLGK ET TOUTE LA DIRECTION POLITICO MILITAIRE DU MOUVEMENT FELICITENT ET ENCOURAGENT SES COMABATTANT DE LA LIBERTE. POUR LE FLGK, LES ACTIONS DE SABOTAGE ECONOMIQUE MENEES PAR LES FILLES ET FILS DU GRAND KASAI POUR LEUR LIBERTAION TOTAL DU GOUVERNEMENT TRIBAL ET MONO-ETHNIQUE DU TANDEM KABILA-GIZENGA DOIVENT CONTINUER ET SE MULTIPLIER.
AINSI LE FLGK, SON PRESIDENT ET LA DIRECTION POLITICO-MILTAIRE ENCOURAGENT LES HOMMES ET FEMMES D'AFFAIRES DU KASAI :
LEVEZ-VOUS FILLES ET FILS DU KASAI,
BOYCOTTER ECONOMIQUEMENT CE GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE BANANIERE DE JOSEPH KABILA - VOUS KASAIENS QUI REPRESENTEZ 80 % DE L'ECONOMIE TAXABLE DE LA RDC -
VOUS DEVEZ JOUER VOUS LES ENFANTS DE NOTRE KASAI, VOTRE ROLE DE MOTEUR POUR LA LIBERATION ET LE RESPECT DE NOTRE PEUPLE DU KASAI..
CESSONS D'ETRE LES MARCHES PIEDS DES AUTRES.
KATUENA BA NGOMBA WA MABELA TO, TO TO
BANUA MABELA BASHIPA NGOMBA.
JOSEPH KABILA , ANTOINE GIZENGA ET LEURS COMPLICES KINOIS SE SOUCIENT DU BONHEUR DE CONGOLAIS ET DU CONGO DE LA MEME MANIERE QU'UN SERPENT S'OCCUPE DE SES PETITS.
LE FRONT DE LIBERATION DU GRAND KASAI COMBAT POUR L'INSTAURATION IMMEDIATE DES ETATS UNIS DU CONGO OU CHACUN DOIT ETRE UTILE CHEZ LUI, DANS SON TERRITOIRE NATAL POUR CONSTRUIRE ET DEVELOPPEZ.
STOPPONS LES AVENTURIES DE KINSHASA DANS LEUR ACTION DE PILLAGE.
COURAGE MES FRERES ET SOEURS DU KASAI.
POUR LE FLGK ET LA REPUBLIQUE DU GRAND KASAI
PROF. REV. JULIEN CIAKUDIA
PRESIDENT
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Nous Proclamons ainsi la date du 15 Aout de chaque annee, date du debut du Genocide de notre peuple au Katanga, une date de memoire pour tous les kasaiens de l'interieur et de l'exterieur.
Cette date doit etre une journee libre et sans travail, une journee de celebration par la priere, les manifestations culturelles et la reflexion profonde de l'identite kasaienne pour le peuple du Grand Kasai a travers le monde entier a l'instar des autres peuples juifs ou tutsis, victimes du genocide.
POUR LE FRONT DE LIBERATION DU GRAND KASAI
Dr John KOLAMOYO
Colonel
Secretaire general
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Kinshasa, 07/04/2007 / Politique
Trois morts et six blessés graves est le bilan d’une attaque contre les agents de la Miba à Mbuji-Mayi. Trois gardes abattus à bout portant, plusieurs blessés, c’est le bilan d’une agression armée, suivie du pillage de plusieurs carats de diamant au sein des installations de la Miba à Mbuji Mayi. Cette compagnie traverse une situation sociale peu propice, avec des arriérés énormes pour ses employés; pourtant les hauts cadres du Comité de gestion affichent une santé de fer et étalent un luxe insolent, qui sont à la base du mécontentement des travailleurs. La sécurité qui était assurée correctement dans les années d’auparavant n’est plus qu’un souvenir, ce qui a permis aux voleurs de pénétrer jusqu’au cœur du système et commettre leur forfait avant de prendre la fuite.
Une négligence cou­pable dans le chef des dirigeants actuels de la Miba
La Miba a toujours été avec la Gécamines au Katanga, un des fleurons de l’économie congolaise. Ce qui arrive aujourd’hui était inimaginable au sein de cette entreprise vingt ans plus tôt. Cela amène l’opinion à s’interroger sur le changement observé depuis cette époque. La Miba est aujourd’hui une compagnie à participation mixte, où l’Etat détient des capitaux à part plus ou moins égale avec une filiale d’une mul­tinationale spé­cialisée. Mais on remarque que le climat so­cial présent, est un des plus mauvais que cette compagnie ait jamais eu à affron­ter. Il est fait de tension latente avec en toile de fond, une démotivation avérée des travailleurs.
Cette si­tuation s’aggrave, du fait des signes d’opulence ex­térieure affichée par les cadres du Comité de ges­tion de cette unité de pro­duction de diamant. Pen­dant que les travailleurs accusent plus de huit mois d’arriérés de salaire im­payé, il ne se passe pas trois jours au bas mot, sans que les hauts cadres qui traînent au Comité de ges­tion, ne prennent l’avion qui pour Londres, qui pour An­vers ou une autre place forte où se négocie le dia­mant.
Le gouvernement doit prendre ses responsa­bilités
La Miba est une en­treprise stratégique. Même en ces temps de vache mai­gre les revenus provenant de la vente de diamant sou­tiennent encore à concur­rence de plus de 30% l’éco­nomie nationale. Dans un passé récent, c’est encore la Miba qui a plus ou moins sauvé le régime nationaliste de Laurent Désiré Kabila de la débâcle pendant la guerre d’agression. Aujourd’hui le compte à rebours a commencé pour re­mettre cette Société sur des bons rails.
Car sans Miba pas de diamant et sans diamant, Mbuji mayi ne vaut pas un penny.

(Ern.)

L’Avenir

L’armée rwandaise en RDC de « manière officielle »

Tosala boni na bat'oyoeeee????? Bake koyokana na armées ya ba Rwandais, Ougandais na Burudais mpo baya ko neutraliser peuple! Nini oyo? Tozalaki kobokola muana ya nyoka! Mbua atalisi ezaleli naye, 2e chantier yango wanaooo!!! MEV


Les deux James, les deux Army's chiefs of staff. À g., le Rwandais Kabarebe. À d., l'Ougandais Kazini.

Neutralisation des « forces négatives », l’armée rwandaise en RDC de « manière officielle »

Par Angelo Mobateli

Les Congolais expriment déjà des inquiétudes en apprenant le contenu des quatre scénarios de l’Acte final conclu mercredi à Bujumbura, « en vue de l’éradication définitive des forces négatives opérant dans les Grands Lacs », par les responsables des états-majors généraux des armées congolaise, rwandaise, burundaise et ougandaise.

« Du côté de la RDC, c’est le 3ème scénario qui a le plus inquiété. Il s’agit de la possibilité d’une intervention militaire conjointe des autres Etats, le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi, pour lancer une offensive contre les forces négatives. S’agit-il d’un nouveau retour des Etats jadis agresseurs de la RDC ? Mais, cette fois-ci d’une manière officielle ? », rapporte Radiookapi.net.

Armée Rwandaise en RDC par la grande porte

(JPEG)

Des soldats rwandais
Le 1er scénario, qui a soulevé des réticences entre les parties, « engage la Rdc à intensifier son offensive contre les forces négatives basées sur son territoire. Et ce, dès la signature du rapport, au plus tard dans les 2 mois qui suivent », selon la radio onusienne. Un autre scénario, qui définit un nouveau mandat plus robuste, est « une demande des chefs d’état-major à l’Union africaine et aux Nations unies », ajoute-t-elle.

LE « PAS QUESTION » DE KISEMPIA

Les effets collatéraux, qu’engendreraient des opérations militaires conjointes (RDC-Rwanda-Burundi-Ouganda) dans le mental des populations sinistrées du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de la province Orientale, interpellent également.

« Ces pays nous ont agressés, ont occupé une partie de notre territoire national. Ils ont tué nos compatriotes, en faisant près de quatre millions de morts sans qu’ils aient indemnisé les familles des victimes ni présenté des excuses à l’Etat congolais. Et, maintenant, ils veulent encore revenir de manière officielle. Ce n’est pas sérieux », s’est indigné jeudi un cadre des Fonus (Forces novatrices pour l’union et la solidarité), qui a requis l’anonymat.

«Non, le retour d’une force quelconque sur le sol congolais, il n’en est pas question. Il s’agit ici de finaliser les recommandations des différentes rencontres de nos chefs d’Etat et de nos ministres de Défense, à la recherche des mécanismes d’asseoir la paix, la sécurité et le développement dans les Grands lacs », a rassuré le chef d’état-major des FARDC, le général Kisempia Sungilanga cité par Radiookapi.net.

« Pour ce faire, il y a des coordinations qui sont impératives entre les pays des Grands lacs. Entre autres, les coopérations et les coordinations militaires. Il ne s’agit pas d’amener les troupes étrangères sur le sol national », a-t-il indiqué.

Entre-temps, des voix réclament l’intervention de l’Assemblée nationale dans ce dossier délicat. « Les députés doivent interpeller le ministre de la Défense sur l’opportunité d’un Acte final signé par le chef d’état-major des FARDC et qui autorise officiellement des pays, autrefois agresseurs, à envoyer leurs armées sur le territoire congolais sous le subterfuge d’y participer à la neutralisation des forces négatives », suggèrent-elles.

Une messe d’action de grâce

Invitation à la prière, en mémoire des nombreuses Congolaises et des Congolais, fauchés par « Joseph Kabila » et ses nervis.

La communauté Congolaise de France est invitée à venir se recueillir pour notre pays, pour nos plus de cinq millions (5 000 000) de morts et pour les victimes des massacres du Bas Congo et de Kinshasa. Une messe d’action de grâce est organisée ce samedi 21 avril 2007 à 18h, en l’Eglise « LA GLOIRE DE DIEU » à Pantin.

5 000 000 de morts: "Plus jamais çà !"

Que les nôtres reposent en paix et que DIEU tout puissant, l’ETERNEL DES ARMEES, étende sa main sur le Congo et son peuple.

Grande marche à Paris

4 avril 1992 - 4 avril 2007 : Il y a 15 ans mourait l'artiste

Mboka oyo ezalaki na bayembi minene, tika tokanisa moko na bango oyo akika mokili. Nasengi yo esika oza wana obeta to oyemba moko na nzembo ya Soki. MEV

4 avril 1992 - 4 avril 2007 : Il y a 15 ans mourait l'artiste musicien Emile Soki Dianzenza

Le 4 avril 1992, Kinshasa s'était réveillé sous une triste nouvelle. Les médias annoncent : « l'artiste musicien Emile Soki Dianzenza n'est plus. Il est mort de suite d'une crise cardiaque ». Telle une traînée de poudre, cette information a fait l'effet d'une bombe. C'est la consternation parmi les mélomanes qui l'ont connu. Quelle perte énorme pour la musique congolaise qui venait de perdre un grand nom. Celui-là même qui avait fait bouger tout le pays de sa voix juvénile.

tinéraire d'un artiste hors-pair Le destin d'Emile Soki Dianzenza était intimement lié à celui de son grand frère Max Soki Vangu. On ne pouvait pas parler de l'un sans l'autre.

En 1969, Emile était sorti premier d'un concours de la chanson organisé par le grand Gérard Madiata. Nous sommes donc en 1970. Emile a seize ans et son grand frère Max vingt trois ans. Celui-ci vient de quitter la Kasapa où il était étudiant, pour venir former avec son frère l'ensemble Bella Bella. Il est né sur les cendres de l'orchestre Miredo de la commune de Kasa-Vubu alors Dendale.

Tous les kinois ne juraient que par cette formation musicale qu'était Bella Bella. Très vite, Emile est devenu la coqueluche des kinoises et kinois. De David-bar à Malandila en passant par Petrous bar sans oublier Vat 33, les deux frères volaient la vedette aux autres artistes. Accompagnés des guitaristes Johnny Roger et Jean Bosco, les deux frères Soki étaient inégalables sur le plan artistique. Les tubes comme Baboti bapekisi, Sylvie, Alexandrine, Mwasi ya moto, Luta et tant d'autres sortis sous le label des éditions La Musette de Lukelo, ont fait danser à l'envie les mélomanes de partout.

Vers la fin de 1970, l'orchestre change le fusil d'épaule et intègre l'Ecurie Vévé de Verckys qui en était à ses débuts. C'est la défection en masse des musiciens de Bella Bella. Mais contrairement à ce que tout le monde croyait, l'orchestre est monté encore en flèche avec l'apport de Emmany Kahamba Shaba (bassiste), Kinzunga Tonton Ricos (soliste), Dino Vangu (soliste), Bissikita (accompagnateur), Kayembe (mi-soliste), Nkuka Nono (drummer), Kialungila (saxo), Michael (saxophoniste), Domain (trompettiste), Manzenza (trompettiste) Wawanko Zoé (tambourineur). A l'allure où les choses allaient , l'orchestre Bella-Bella est devenu l'un des ensembles musicaux les plus prisés des Kinois.

Mais comme toute médaille a son revers, on a pu remarquer que les Soki ne pouvaient plus supporter le poids du succès. Ils commençaient à sécher les concerts et les répétitions, abandonnant Bella-Bella à son triste sort. A la suite d'une brouille avec quelques artistes, Maxime embauchera Danos Canta Nyboma qui donnera un nouveau souffle à l'orchestre. Des chef-d'œuvres comme Lina, Mandendeli, Mbuta, Bipale ya pembeni, Sofele et tant d'autres ont fait rage à cette époque et ont remonté la côte de Bella-Bella. Mécontent, Emile Soki quittera le groupe pour aller créer son propre ensemble musical dénommé Le Bella-Mambo avec la bénédiction de Daudet Matolu dit Papy Tex et NKanda Bongo.

Il faut relever qu'à cette époque, l'orchestre Empire Bakuba avait déjà vu le jour. Ses ténors Pépé Kallé, Papy Tex et Dilu Dilumona avaient un sérieux problème d'instruments de musique pour jouer des concerts. Ils étaient contraints de se débrouiller chacun à sa façon. C'est ainsi que Pépé Kallé va intégrer le Bella-Bella durant quelques mois. Il prêta sa voix dans les chansons tels que Mbuta, Kamale, Kimbundi, Lipua Lipua, Sola, pour ne citer que celles-là.

De son côté, Emile Soki faisait fureur avec Tongo etani et Mazina de Kanda Bongo. Tout cela se passait entre 1972 et 1973. Les nostalgiques qui fréquentaient cet orchestre se souviennent encore d'un sympathique portier qui mesurait à peine 1,50m et qui aimait tellement l'orchestre qu'on l'avait surnommé Bella-Bella. Mémoire vivante de cet orchestre. Il habite encore sur Makanza à Ngiri-Ngiri.

Fin 1973, Emile Soki abandonne Bella Mambo pour regagner son frère dans Bella Bella. Mais, ce seront les dernières heures de l'orchestre chez Verckys. Se sentant floués par cet éditeur, les deux inséparables frères Soki décidèrent de partir de l'écurie.

Emile Soki : succès fou

Voici donc les frères Soki réconciliés et prêts à poursuivre leur carrière musicale. Mais une question se pose : où trouver le financement ? Les mécènes sont devenus rares. Pour s'autofinancer, les deux frères créent les éditions « Allez-y frères Soki ». Ils lancent deux chansons sur le marché avec l'apport de Dizzy Mandjeku. Il s'agit des chansons « Bienvenue Doudou » de Maxime Soki Vangu et « Sentina » d'Emile Soki Dianzenza. Avec ces deux tubes, ils avaient récoltés un succès fou à tel point que les artistes Tedia, Kilola, Diasi, Mboma Julien ont intégré le groupe pour prêter main forte à Pongi Mananga Firmin le cousin et Shaba, le compagnon de tous les temps de frères Soki.

L'aventure recommence, Bella-Bella reprend du poil de la bête et mobilise les foules dans tous les bars où il se produisait. Les deux frères ne tarissent pas en composition à succès. Mwana yoka toli, Menga, De base, tikela ngai mobali, Pambindoni, Nganga, Houleux-houleux, Zamba, et tant d'autres chansons envahissent les discothèques durant deux bonnes années. Les affaires fleurissent. Soki Vangu construit un immeuble de trois étages dans la commune de Bandalungwa. Il roule carrosse et effectue des voyages en Europe. Il parraine Papa Wemba et son Viva-La-Musica en mettant à sa disposition des instruments de musique.

La fin du destin d'Emile Soki

En dépit des apparences, le climat n'est pas si serein au sein du groupe. En 1977, Maxime Soki Vangu emmène son frère Emile en Voyage en Europe pour une série de concerts. Coup de théâtre, le jeune homme rentre à Kinshasa après trois jours parce qu'il ne pouvait pas supporter le froid. Sa santé devient préoccupante. Ses nerfs semblent touchés et il abandonne définitivement l'orchestre Bella-Bella. Curieusement, on l'aperçoit ci et là à travers la ville de Kinshasa en train de jouer des concerts play back notamment au bar « Zaïre » ou « Haut Zaïre ». Il était en piteuse mine pratiquement réduit à l'état de mendicité. Les nerfs du jeune homme avaient craqué.

Pendant ce temps, son frère Maxime Soki tente tant bien que mal de tenir le coup mais peine perdue. Les musiciens désertent les uns après les autres. Maxime se rend à Abidjan en Côte d'Ivoire où il enregistre Zizina. Grand succès au pays, mais ce n'est qu'un baroud d'honneur. Plus rien ne marche. Maxime est obligé de baisser les bras. Nous sommes à la fin des années 70.

En 1980, les choses tournent sérieusement au vinaigre. Les proches collaborateurs de Bella-Bella comme Shaba, Pongi Mananga et Diasi Kadi rallient l'orchestre Afrisa de Tabu Ley. Pendant ce temps, une autre partie de l'orchestre Bella-Bella choisit l'option de sécher sciemment les séances de répétition pour s'égayer dans la nature. Conséquence, Bella-Bella n'avait plus pignon sur rue et ne faisait plus de recettes. C'est la traversée du désert.

En désespoir de cause, Maxime Soki gagne l'Europe en 1982 pour tenter de faire « un come-back ». On l'aperçoit tantôt à Belgique, France, Suède ou encore en Allemagne où il avait établi son Quartier Général. C'est toujours l'impasse à Kinshasa pour son petit frère Emile Soki. Celui-ci traînait de bar en bar chanter ses vieilles chansons moyennant une aumône que lui versaient les nostalgiques de la belle époque.

jeudi 19 avril 2007

L’Udps d’Etienne Tshisekedi dit Niet à Ruberwa

Ya Tshitshi ake kopema na Afrique du Sud awa batikali kolela ye na tenor. Tango ayebisaki bango bayokaki te lelo oyo baya kolelela ye! Ah mokilieeee! Bozoba esala ngando... Muana soki aza kosakana na moto tika ye naino azika sima akoyoka yo, lelo JP Bemba aza wapi?
Ndeko yebaka, mpo mbok'oyo ebonga esengeli E. Tshisekedi amisimbela yango ye moko, nyonso oyo eza liseki, mopepe ya pamba...
MEV

L'UDPS d'Etienne Tshisekedi dit Niet à Ruberwa
(L'Avenir Quotidien 19/04/2007)


* La rentrée politique de Maître Azarias Ruberwa ressemble à un coup de feu dans l’eau, tiré à bout portant. Le président du Rassemblement congolais pour la démocratie a au cours d’un point de presse tenu ce mardi 16 avril 07, appelé à la reconnaissance de son statut d’opposant et à la réconciliation avec l’Udps. * Cette espèce de reprise en mains a été très mal interprétée par l’Union pour la démocratie et le progrès social, Udps d’Etienne Tshisekedi. * Ce parti qu’on appelle « la fille aînée de l’opposition », dit non à ce qu’il appelle « une main tendue inutile » de la part du chef du Rcd. * Son Porte parole, Guy Bakuma ne voit aucun intérêt à s’allier au Rcd, une formation politique qui a fait partie intégrante du système 1+4, alors que l’Udps avait prédit que ce conglomérat de dirigeants mis en place à la faveur des négociations de Sun City, en Afrique du sud, allait échouer dans sa mission de conduire la Transition...

Sa promesse d’aller prendre contact avec l’Udps d’Etienne Tshisekedi et son appel du pied en direction de ce parti, vient d’être rejetés en bloc par les cadres de cette formation politique, pour qui cela apparaît comme une insulte à leur endroit. Pour l’Udps, après avoir dîné avec le diable, le chef du Rcd se trompe en pensant huiler les lèvres des dirigeants de l’Udps comme on le ferait d’un enfant sevré. On sait très bien qu’un compromis politique trouvé entre les partis qui se regroupent ne peut contredire les options fondamentales que ces partis ont présentées à leurs électeurs...
Certains leaders politiques composaient avec Tshisekedi pour combattre Mobutu, et lorsque ce dernier leur proposait des postes ministériels, ils quittaient l’opposition et devenaient membres de la mouvance présidentielle. Lorsqu’ils perdaient encore ces postes juteux, ils revenaient à l’opposition. C’était tellement ridicule que le président actuel du Sénégal, Abdoulaye Wade a dit que les politiciens congolais n’ont pas de maturité politique.



mercredi 18 avril 2007

Combats de rue à gogo

Matete : Razzias et combats de rue à gogo !
(Tshieke Bukasa)

Reconnue comme l'une des zones chaudes de la capitale, Matete, surnommée " Onu britannique ", confirme sa triste réputation au regard des scènes de violence qui s'y déroulent au quotidien. La nouveauté réside maintenant dans l'organisation des " Kuluna ", sorte de razzias planifiées et exécutées en plein jour par des jeunes-gens versés dans les arts martiaux. Ceux-ci sont regroupés au sein des écuries portant divers noms de guerre : Zoulous, Armée noire, Soweto, Dragons forces, Bureau 2. Leurs victimes de prédilection se recrutent dans les rangs des vendeurs et vendeuses opérant le long des routes. Armés généralement d'outils tranchants et bâtons, ces professionnels du pillages cassent et emportent tout sur leur passage : chaises en plastique, bassinets de pain, argent, etc. Les paisibles passant qui ont le malheur d'être sur leur chemin sont tout simplement dépouillés de leurs biens (téléphone portable, bijou, porte-monnaie, etc.).
Les adeptes des opérations " Kuluna " justifient leurs actions de représailles par le souci de venger un des leurs " durement traité " (tabassé, arrêté ou menacé) dans un autre quartier.

La semaine qui vient de s'écouler a été très riche en combats de rue à Matete. Le jeudi 12 avril, des jeunes venant des quartiers Pululu et Baboma ont organisé une expédition punitive dans les quartiers Batandu, Viaza, Maï-Ndombe et Banunu, rossant sérieusement toute jeune personne, voire des adultes, identifiés comme résidents des quartiers précités. Le vendredi 13 avril, des jeunes de Ngilima, rejoints par ceux d'Anunga, sont allés " corriger " ceux de Kunda et Ngufu. Ici de la bataille n'a pris fin que grâce à l'intervention des policiers qui se sont éparpillés sur le lieu en tirant des coups de feu en l'air. Malheureusement, c'est une balle perdue qui est allé faucher gratuitement un père de famille, habitant le quartier Kunda.
Le même jour, dans un autre quartier, un des leaders des clans qui terrorisent Matete, un nommé Mobondo, a blessé grièvement à coup de machette 3 personnes lors d'une descente. Quant à son compère, Bengazi, qui règne en souverain absolu à Pululu angoisse tous ceux qui se retrouvent sur sa route.
Tous ces actes de violence mettent mal à l'aise tous matetois censés qui ne peuvent plus exercer tranquillement leurs activités commerciales, voire organiser une petite fête en toute sérénité, à moins de faire appel à d'autres anti-gangs pour se faire sécuriser. Et ce sont des moyens financiers supplémentaires à engager…
Face à ces abus, la population pointe encore et toujours un doigt accusateur à l'endroit des policiers qu'ils jugent complaisants, voire complices vis-à-vis des délinquants. " Ils arrivent toujours en retard pour intervenir alors que leurs conteneurs ne sont pas loin. D'ailleurs, eux-mêmes nous arrachent nos téléphones cellulaires, lors de rencontres nocturnes et appellent cela ''premier soin''" témoigne un Matetois.

RDCongo : alerte à la fièvre aphteuse

Ba bibuele ( ba nyama) eza kokufa pambapamba, bokono oyo ya mabe ekoteli biso na mboka. Eloko eza kobangisa eza ndenge bato baza kolia ba nyama oyo emikufeli, baza kobanga te, balobi, moto moyindo akufaka microbes te, eza mawa mingi. MEV

RDCongo : alerte à la fièvre aphteuse

2007-04-10 17:22:08

KINSHASA, 10 avril (XINHUA) -- Des centaines de bêtes sont mortes ces derniers mois dans la province de l'Equateur, au nord- est de la RDCongo, sans qu'on en connaisse la cause. Les médecins vétérinaires provinciaux parlent de la fièvre aphteuse.

L'alerte a été donnée au mois de février dernier par des voyageurs venant de Basankusu, un territoire de la province de l'Equateur. Ils faisaient état d'une "mystérieuse maladie" qui décime des centaines de têtes de bétail. La localité de Waka, située à 350 km de Mbandaka (chef-lieu de la province), est particulièrement touchée. En mission de vérification du processus de paix dans la région, une délégation de la Mission de l'ONU au Congo (MONUC) a confirmé les témoignages des voyageurs.

Se confiant à Xinhua, un spécialiste de santé publique a affirmé qu'à Mbandaka, les médecins vétérinaires parlaient d'une éventuelle épidémie de fièvre aphteuse.

D'origine virale et très contagieuse, cette maladie s'attaque surtout aux bovins et aux porcins. Elle est transmissible aux moutons, aux chiens et parfois à l'homme. http://www.africatime.com/rdc/index.asp