vendredi 18 décembre 2009

Soupu na tolo


Ba masanga bato bakoma komele eyebana esika eutaka to esalema te. Lotoko to cycle court ekoma ti na ba bars. Alcool mosusu ya ba Indiens ekoti partout. dedré n'ango ya alcool eyebani te. Drogues epayi, masanga ya makasi epayi, leta aza kotala se pamba... Mawa!

MEV




Cliquez ici: http://www.youtube.com/watch?v=sDgqTBz_K8Q

Kinshasa, 11/12/2009 / Société
La ville de Kinshasa est sérieusement menacée par la consommation des alcools forts qui viennent s’ajouter au chanvre et à d’autres stupéfiants importés, fabriqués localement ou tout simplement indigènes.
Dans presque toutes les communes de la capitale, le phénomène bat son plein. Outre la bière dont le degré d’alcool est connu (5 %) et indiqué sur l’étiquette de la bouteille, certaines boissons alcoolisées circulent librement et se consomment du matin au soir. Ces boissons sont exposées le long des artères principales, vendues et consommées au vu et au su des autorités et des agents de l’ordre.La consommation désordonnée et ininterrompue des alcools forts a de conséquences néfastes, tant pour les consommateurs eux-mêmes que pour la communauté. En effet, le consommateur met sa santé en péril, car dit-on, tout excès nuit. Affaibli, le consommateur n’a plus le courage et la force pour travailler. Devenu alcoolique, il perd sa dignité, même devant ses propres enfants à cause de son comportement irresponsable. Il est souvent colérique et parfois même manque d’appétit. Il ne peut, en aucun cas, se passer de l’alcool.
Par ailleurs, le consommateur des alcools forts, comme c’est le cas de nos jeunes, parvient à s’associer à d’autres alcooliques pour créer un gang de malfaiteurs. C’est ainsi que l’on constate que les « kuluna » se créent un peu partout, malgré les sanctions brandies par le gouvernement central. Ces jeunes n’ont pas peur de l’Etat. Ils se croient plus forts et plus organisés que l’armée et la police réunies.On comprend bien le sort de la communauté et du pays tout entier si l’on laissait ainsi nos enfants continuer à s’adonner à la consommation des boissons indigènes et autres importées sans discipline. La communauté est ainsi victime de sa jeunesse qui, par manque d’encadrement efficace, risque de la détruire et de se détruire aussi, si l’on n’y prend garde. Mais à qui la responsabilité dans cette situation qui ruine à petit feu la jeunesse kinoise et pourquoi pas congolaise ?Sans chercher à jeter la pierre sur qui que ce soit, on doit en toute logique voir l’Etat qui a toute la charge d’encadrement et d’orientation aussi bien des jeunes, des adultes et que des vieux. Or, la dérive de la jeunesse congolaise ne date pas d’hier. On se souvient de la période où, durant la deuxième République, la mesure fut prise pour supprimer la religion dans les écoles pour la remplacer par une leçon de civisme en l’occurrence du mobutisme. Quelques années après le constat a été amer. D’année, en année c’est la perdition au niveau des écoles et des familles jusqu’à ce jour. A cela s’ajoute le chômage dont le coup d’envoi fut une série de pillages dans les années 90. Les chômeurs kinois ont perdu l’espoir dans l’avenir et se sont mis à noyer leurs soucis dans les boissons. Ils ont mis au monde des enfants alcooliques qui ont grandi dans des conditions que l’on peu imaginer.Une autre responsabilité incombe aux parents et aux jeunes eux-mêmes. On ne peut pas tout mettre sur le dos de l’Etat alors que le danger est imminent et que nous avons la volonté pour l’éviter. Les parents doivent donc faire leur travail d’encadrement. Le consommateur aussi doit savoir que son avenir est hypothéqué à cause des maladies provenant de l’alcool.

Vivre au moyen de MABONZA

Ekoma nini? Mombongo!

Kinshasa, 17/12/2009 / Société
Les jeunes kinois sans emploi avec des titres de graduat et de licence, ont trouvé un palliatif pour rendre leur vie plus supportable, en se transformant en diseurs de la bonne nouvelle dans des endroits peu appropriés tel que les taxi-bus et marchés publics.
L’informel a rendu les Congolais très imaginatifs pour subvenir à ses besoins élémentaires. Ainsi, dans un pays où le chômage, le sous-impatiemment, le manque d’encadrement des jeunes à la recherche de l’emploi de la part des pouvoirs publics font cruellement défaut, à force de rechercher partout tous les moyens pour arriver à se nourrir convenablement, à s’habiller décemment, à se loger proprement, à se procurer correctement les produits élémentaires nécessaires pour la vie quotidienne.De guerre lasse, les jeunes kinois, des diplômés souvent, bardés parfois des titres de licence, ont trouvé un palliatif pour rendre leur vie plus supportable. En se transformant en diseurs de la bonne nouvelle dans des endroits peu appropriés pour cet exercice : les taxi-bus et les nombreux marchés publics. Sans en avoir pour autant la vocation. Question de survivre. La débrouille, donc.Amedi, la trentaine florissante, résidant dans un des quartiers périphériques les plus déshérités de la capitale, avoue : « J’ai un graduat de technicien, mais après avoir frappé à toutes les portes, je me suis résolu à devenir évangéliste itinérant dans les bus et taxi­-bus. Au début, c’était pour obtenir de quoi manger, mais aujourd’hui, je sens que l’esprit divin est sur moi. Voilà pourquoi malgré moi, je ne me suis pris non pas au jeu, mais suis devenu un accro de la prédication dans les taxi-bus. Contrairement aux autres qui demandent l’offrande, j’attends que les volontaires le fassent de leur propre gré ».Il confesse qu’il pratique sa prédication-automobile depuis bientôt plus de 10 ans. Au cours desquelles il a connu des bons et de mauvais moments. Le meilleur souvenir qu’il garde de ses prêches est le jour où un passager est tombé à ses pieds pour lui que son prêche du jour correspondait avec un rêve qu’il a fait pendant la nuit.Matondo, lui, s’active dans un des grands marchés de la capitale. Il se lève aux premières heures de la journée pour rejoindre son lieu de prédication où, à la longue, il s’est adjoint deux auxiliaires. Ses longues années de prédication dans ce lieu, et sa réputation d’honnêteté lui ont valu l’estime des vendeurs et vendeuses qui viennent religieusement écouter ses prêches et communier à l’unisson avant de commencer leurs activités. Il faut reconnaître que le kinois, en dehors de sa forfanterie, est très croyant. Si pas crédule, car il croit facilement aux histoires des mami-wata, loups-garous, sorciers, occultistes dont il est d’ailleurs friand. Il en fait sa consommation habituelle en conversations journalières. Il ne faut pas oublier, que fervents croyants et pratiquants où pas, les kinois sont obnubilés par les affaires de spiritisme. Ce qui explique d’ailleurs leur affluence pour les séances de prière dans les stades où les différentes places publiques.Faut-il mettre en doute la sincérité de ces jeunes gens qui, tout au long de la journée, sillonnent les artères kinoises en prodiguant la bonne nouvelle aux passagers des taxi-bus ou bus ? Ou encore ceux qui, arpentent les allées des marchés pour ramener au seigneur les âmes perdues?Bien sur, il y a des brebis galeuses parmi ce troupeau. N’empêche, au sein de ce troupeau, il existe de gens honnêtes qui n’ont rien à envier à ces rassembleurs des foules immenses sur le boulevard triomphal. Ou encore dans des stades à coups de publicités tapageuses.Mais, au moins, parmi les évangélistes et pasteurs mobiles (des transports en commun et des marches), des solides vocations sont nées et ont donné naissance à des églises bâties sur « la pierre ». Cherchez-les à Kinshasa et vous les trouverez.Le Palmarès

VIOL ET RICHESSE



Satana akotikoti na mboka, akomi kosalisa bato ba makambo ezanga tina. Ba nganga bayebisi bango ke, soki ovioler jeune fille to muana moke okozua chance mingi mpe okokoma riche. Plus tu viole plus tu t'enrichis. Ba zoba wana ba parvenir kobenisa bana ya bato ebele!
MEV


Kinshasa, 16/11/2009 / Société
Au Katanga, c’est dans les mines qu’on enregistre le plus grand nombre de viols et de crimes commis par des creuseurs artisanaux, à qui des féticheurs font croire qu’ils trouveront la fortune en abusant de toutes jeunes filles rencontrées, même de trois ans, selon l’ONG locale Maison Wengi qui encadre les enfants abandonnés.
Ces dénonciations sont confirmées par le Fonds des Nations unies pour la popula­tion (Fnuap). Dans son rapport publié en mai dernier sur les viols au Katanga entre janvier et mai 2009, près de la moi­tié (45 %) des 227 cas recensés sont le fait de creuseurs de minerais.« La plu­part de viols ont été commis parce que leurs auteurs espè­rent avoir plus d’ar­gent », affirme Issa, Okende, chef d’an­tenne du Fnuap à Lubumbashi, faisant allusion aux faus­ses croyances féti­chistes qui laissent penser que coucher avec une fillette por­té chance aux cher­cheurs de minerais. Jeunes sans emploi: 24 %, hommes en uniforme (militaires et policiers 21 %‘ et d’autres catégories socioprofessionnelles (agents d’entreprises ou fonctio­nnaires : 10%) sont aussi cités comme auteurs de viols dans ce rapport.Dans le piège de la pauvretéLe creuseurs artisanaux de mine­rais (cuivre, cobalt) piochent dans des parcs miniers sou­vent abandonnés de la Gécamines, de­puis la faillite de cet­te grosse entreprise publique. Celle-ci a cédé une bonne part de ses conces­sions aux nombreux minings privés qui ont été créés ces dix dernières années. Les creuseurs pro­fitent généralement de la promiscuité dans ces mines pour abuser de toutes jeu­nes flues et dé fem­mes qui viennent y exercer le petit commerce.Un peu partout au Katanga, de petits villages de fortune se sont en effet formés prés des concessions miniè­res, où des femmes souvent pauvres accompagnées de leurs enfants es­sayent de gagner maigrement leur vie à côté de ceux qui, dans la mine, sont à la recherche d’une fortune.A Likasi, autre ville minière à environ 100 km de Lubumbashi, c’est la car­rière appelée Lave­ne qui fait scandale. « Profitant de la pro­miscuité qui y règne, les creuseurs utili­sent la ruse pour at­tirer dans la nuit des petites filles », racon­te Liliane Nkomba de l’Ong Action commu­nautaire de l’enfance défavorisée. Mélanie Mangi dénonce, elle, la vie sans scrupule que vivent les gens de la mine à Kam­bove, cité minière proche de Likasi.« Ils n’ont pas froid aux yeux pour avoir des rapports sexuels avec de toutes jeunes », témoigne cette femme qui fait l’inter­médiaire entre ven­deurs et acheteurs de pierres précieu­ses à Kafunda.

ASSASSINAT DE LA SOEUR DENISE

La vague d’assassinats qui fait des milliers des victimes actuellement à l’Est de la R.D.Congo n’épargne personne. Toutes les couches de la population sont touchées physiquement, moralement, matériellement, etc. . Un des derniers cas, objet de cette dépêche, est ce qui s’est passé dans l’archidiocèse de Bukavu théâtre d’un double assassinat ignoble en l’espace de 48 heures. Dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 décembre, l’Abbé Daniel Cizimya Nakagama (51 ans) avait été abattu dans son presbytère à Kabare. Le lendemain, soit le lundi 7 Décembre 2009, c’est le tour de la moniale trappistine beniluberoise, la REVERENDE SŒUR DENISE KAHAMBU MUHAYIRWA, du Monastère Notre Dame de la Clarté-Dieu de MURHESA. La Sœur Denise Kahambu se préparait à fêter ses 45 ans d’âge le samedi de la semaine où elle a été abattue. Elle a donc été assassinée par balles 4 jours avant son anniversaire de naissance.
Les circonstances de la mort de la Sœur Denise Kahambu
Au soir du Lundi 7 décembre, après la prière des complies et le Salve de la Solennité de l’Immaculée Conception du Mardi 8 Décembre, Sœur Denise était allée ranger la salle à manger de l’Hôtellerie du Monastère et s’assurer que les visiteurs venus de Goma avaient tout ce qu’il fallait pour la nuit. Pendant qu’elle entretenait les visiteurs, les hommes en armes sont arrivés devant la grille de l’accueil avec un air menaçant. Ils étaient, selon les témoins rescapés, minces et très grands de taille, avec une morphologie qui a fait pensé qu’ils étaient des rwandais. S’ils avaient ouverts leurs bouches les témoins n’auraient pas eu de la peine à savoir d’où ils viennent à partir de leur prononciation de certaines lettres et syllabes distinctives. Les visiteurs auraient aussi aperçus dans la parcelle quelques civils à la morphologie congolaise que d’aucuns soupçonnent éclaireurs voire commanditaires. A la Justice Congolaise de répondre à toutes ces questions d’identification des tueurs.

Voyant le danger venir, Sœur Denise a voulu se retirer en hâte pour alerter ses consœurs. Sans dire un mot, sans rien demander, ces malfrats ont pourchassé la sœur qui était à un pas de la porte du cloître. C’est alors que l’irréparable est arrivé. Les malfrats ont tiré dans sa cuisse gauche. Elle est tombée la face contre terre et morte exsangue quelques minutes après, faute de secours. Les autres moniales prises de peur à la suite des coups des balles au monastère, n’avaient pas pu sortir en temps pour secourir la Sœur Denise.

Les faits curieux sont nombreux ! Les malfrats n’ont pas poursuivi outre mesure les visiteurs qui étaient avec Denise. Ils n’avaient rien dit et rien demandé comme feraient des bandits à la recherche de l’argent ou des biens de grande valeur. On peut dire aussi qu’ils n’avaient pas non plus l’intention d’entrer dans le cloître du Monastère car s’ils en avaient l’intention, ils auraient exigé à la sœur Denise de leur montrer les endroits du monastère qui les intéressaient. Comme dans les autres cas d’assassinat à l’Est du Congo, les observateurs pensent qu’ils étaient tout simplement venus pour tuer une religieuse du Monastère ou peut-être la sœur Denise… Les tueurs seraient restés surveiller le Corps de Sœur Denise gisant dans son sang pour s’assurer peut-être qu’elle n’était pas secourue et qu’elle était bien morte au moment de leur retrait.






La regrettée Sr Denise Kahambu Muhayirwa est née le 12 Décembre 1964 à Kiluvo à Masereka en Territoire de Lubero de papa Kahindo MILOLERE Boniface et de maman Kahindo Kyungulo Véronique.
Images de l’Assassinat de Sr Denise Kahambu à Bukavu



















La messe des funérailles de la Sœur Denise Kahambu a eu lieu le 9 décembre 2009 en la Cathédrale de Bukavu sous la présidence de Mgr Maroy, Archevêque de Bukavu.
Les consœurs de Denise qui selon leur règlement ne sortent jamais du monastère, étaient toutes venues à Bukavu sur demande de l’évêque. L’émotion était grande dans cette cathédrale devenue le lieu de passage des martyrs de l’intégrité territoriale de la R.D.Congo




DETERRER LES OSSEMENTS HUMAINS

Eza mawa mingi. Bakomi kotonga ba ndako na cimetiere okokuta ba mikuwa ya bato bakufa libanda na ba croix babuakibuaki na fulu mpe batongi ba ndako esika ezalaki lilita. Respect ata moke eza lisusu te. Ba familli bakomi koya mpo na kotala lilita ya ndeko oyo bautaki kokunda il y a 6 mois, bakuti ndako esi etelemi esika lilita ezalaki...mawa eza lisusu te ndeko na nga.

MEV
Kinshaas, 10/12/2009 / Société
Comme les morts sont morts et ne peuvent pas écrire des mémorandums et encore moins sortir dans la rue pour revendiquer leurs droits, leurs dernières demeures sont spoliées au grand jour, au vu et au su de tout le monde.
Le cimetière de Mikonga II, dans la commune urbano-rurale de la N’sele à Kinshasa fait l’objet d’une profanation. En effet, des maisons habitées s’y trouvent pendant qu’ailleurs s’amorcent des travaux de construction. Les tombeaux et les pierres sépulcrales, les croix et autres signes commémoratifs font l’objet d’une destruction méchante. Les restes des corps y compris ceux en putréfaction dont l’inhumation date à peine de quelques mois sont déterrés et profanés sans ménagement ni respect dû aux morts. Pour la population environnante qui considère cet acte comme une grave atteinte à la dignité humaine et à la moralité publique, l’autorité urbaine devrait appliquer la loi en la matière (article 111 du code pénal, livre II et 258 du code civil, livre Ill). Elle devait également interdire tous les travaux de construction dans ce cimetière et ordonner de démolir les constructions y érigées, de désinfecter ces lieux, de poursuivre en justice les auteurs de la spoliation et de la profanation de cimetière, de restituer le cimetière à ses occupants, les morts et de dédommager les familles des victimes.Selon certains témoignages, les morts ne reposent plus en paix comme jadis. L’exode rural de ces dernières années a occasionné l’érection de constructions anarchiques sur les cimetières. Les croyances et traditions donnant les cimetières pour des endroits inhabitables ci pas fréquentables la nuit à cause des esprits des morts qui rodent semblent être loin derrière.Au cimetière de Kimbanseke, il manque même de la place pour déposer les morts. A Kintambo, un cimetière longtemps en fermeture, plusieurs habitations y sont érigées et les constructeurs ne se gênent pas de jeter de côté les os et les croix pendant les travaux. Et comme les morts sont morts et ne peuvent pas écrire des mémorandums et encore moins sortir dans la rue pour revendiquer leurs droits, leurs dernières demeures sont spoliées au grand jour, au vu et au su de tout le monde. Le pire c’est que cela ne semble pas déranger grand monde.Fait étonnant, les locataires vivants côte à côte des cimetières affirment avoir des documents légaux et des autorisations de bâtir en bonne et due forme. A la question de savoir pourquoi ces personnes construisent sur un cimetière, un habitant admet qu’il n’y a plus de parcelles libres en ville. L’autorité coutumière leur aurait demandé de chercher un endroit libre et de le lui proposer, ce qu’ils continuent de faire.Plus d’une bagarre ont été enregistrés entre ceux qui viennent enterrer leurs morts et les habitants du quartier des cimetières. Ces derniers ne veulent pas que des passages soient crées dans leurs parcelles pour faciliter l’accès aux tombes. Souvent, les cercueils sont déposés à même le sol le temps d’en finir avec les palabres.Le Palmarès

jeudi 17 décembre 2009

Un policier voleur


Ba policiers bakomi ba moyibi koleka ba civili. Soki bati ye akengele eloko sukasuka akoyiba yango.

Tala policier oyo ayibi ba sacs ya masango, ba civili bakangi ye...

MEV



Un policier surpris en fragrant délit de vol de maïs à la FIKIN.
Par Le Potentiel
Un policier surpris en fragrant délit de vol de maïs à la FIKIN. C’est un don du gouvernement japonais entreposé dans les installations de la Foire internationale de Kinshasa (FIKIN) par le ministère du Plan, rapporte l’Agence congolaise de presse (ACP). A en croire la source, le policier affecté à la FIKIN a détruit le dépôt contenant des tonnes de maïs pour en extraire une cinquantaine de sacs de maïs aux environs de 2 heures 30 du matin. Ce sont les surveillants civils qui ont découvert le malfrat en train de rassembler les 50 sacs de maïs. C’est ainsi qu’ils ont alerté les autres éléments de la police pour les appréhender.
S. K.

mardi 8 décembre 2009

Maladi ya ndeke

Kinshasa, 17/11/2009 / Société
Pour soi­gner les épilepti­ques, la plupart de familles au Bas­-Congo recourent aux tradi praticiens ou aux sectes reli­gieuses plutôt que d’aller dans les hôpitaux. Ce qui in­quiète les médecins de cette province ou cette maladie est surtout considérée comme un mauvais sort...
« Si je pense à mon passé, je vis de nouvelles crises », dit P. les larmes aux yeux .Cette femme d’une quarantaine d’armée vit à Matadi, capitale de la pro­vince du Bas-Congo à 365 km de Kinshasa. Son mari l’a quittée depuis quelques années l’abandonnant avec les enfants, parce qu’elle est épileptique.Aujourd’hui elle vit seule avec son fils cadet. « Cette maladie a brisé mon mariage. « C’est ma tante qui m’a ensorcelée par jalousie », raconte-t-elle, enragée. Une de ses soeurs explique que leur père a dépensé tout son argent pour la faire soigner, l’ame­nant d’un tradi praticien à un autre, mais en vain. « Le plus dur, c’est de voir mes enfants délaissés et ne plus aller à l’école », s’apitoie P.1. Dans cette région où les croyances à la coutume sont très enracinées, la po­pulation perçoit l’épilepsie comme une maladie mys­térieuse due à une posses­sion démoniaque ou à une initiation à la sorcellerie. Robert Kabeya qui se pré­sente comme tradi praticien moderne, explique que, « 70 % des cas: d’épilepsie sont d’origine surnaturelle. « Re­présentant spirituel d’une église locale proche des Kimbanguistes appelée l’Association confessionnelle Kintuadi (Ack) et tra­di praticien ancestral, Menga Menga pense lui, que l’épilepsie est une infection « causée par un choc brutal, une brûlure au niveau de la tête pendent l’enfance, un paludisme mal soigné ou la sorcellerie ».
Croyances d’un autre âge
Forts de ces croyances, tradi praticiens et églises de réveil prétendent être les seuls capables de guérir cette maladie. Ils atti­rent dès lors des milliers de malades. « Ce sont des pos­sédés qu’il faut délivrer », madame Matala Muanda, de l’Assemblée chrétienne Lu­mière du monde. Depuis 2008, l’Ack dit avoir reçu plus de 6000 cas au Belvédère, son centre d’inter­nement au nord de Matadi. Là, les épileptiques sont soignés avec des tisanes à base d’une plante, « Zola nsi aku » (aime ton pays) qui sont parfois mélangées aux écorces de manguier « lors­que la cause est naturelle ». En cas de sorcellerie « dé­tectée par un celle spirituel », explique Menga Menga, le traitement est différent. « Des délivrances sont or­ganisées pour chasser le mauvais esprit par des pu­rifications avec lavement et purge à l’eau bénite asso­ciée aux tisanes ».De nombreux inter­dits sont alors imposés aux personnes qui souffrent de la maladie, comme ne pas regarder un cadavre ni con­templer l’eau ou le feu, ne pas manger le poulet ou de la volaille... Les crises con­vulsives provoquées par l’épilepsie sont même comparées à l’agonie du poulet, d’où l’appellation « maladi ya ndeke » (maladie de l’oiseau, en lingala) qu’on lui donne dans le pays. D’après ces croyances, eux qui n’observent pas ces interdits s’exposent à la mort ou au retour des crises.Des interdits qui l’expliquent peut-être l’inca­pacité des églises et des tradi praticiens à véritable­ment guérir les malades. « Il y a des cas difficiles qui nous échappent », avoue en effet Menga; Menga. Chose que reconnaît aussi Matala Muanda qui explique que souvent, le démon revient pour posséder les malades. « Du coup les crises repren­nent et nous leur recom­mandons souvent de s’at­tacher à Dieu et de bannir toute distraction, car le ma­lin est rusé », dit-il.
Se confier au médecin
Ces croyances em­pêchent les gens d’aller vers les hôpitaux. Mais ceux qui s’affranchissent de ces ta­bous y vont. Ainsi en 2008, le Centre de santé mentale de Matadi a-t-il reçu 131 cas d’épilepsie. « C’est une ma­ladie neurologique qui se manifeste par une répétition de crises convulsives sans fièvre », explique Dr Robert Niati, spécialiste en santé mentale. Il rassure que les épileptiques peuvent bel et bien être traités par la mé­decine moderne, même si cela prend du temps. « Nous leur donnons du fénobarbu­tol à prendre chaque jour au coucher pendant 18 mois, renseigne-t-il.Mais, comme le té­moigne P.I. qui s’est finale­ment confiée à un médecin après avoir été sans succès chez des tradi praticiens, le plus difficile c’est d’aller jus­qu’au bout du traitement. « Le médecin m’a prescrit des médicaments et je me portais bien quand je les prenais, reconnaît-elle. Mais quand j’arrêtais les cri­ses réapparaissaient.Marie-Louise Ikele Poba/Le Phare

samedi 21 novembre 2009

Kudia nsunsu kudia maki

Un pasteur engrosse sa propre fille à Tshimbulu au Kasaï Occidental

Kinshasa,
Le pasteur incestueux, indique la source, avait l’habitude d’amener sa fille partout dans des missions d’évangélisation à l’intérieur ou en dehors du territoire de Dibaya, jusqu’au jour où il a rendue grosse.
Une fille de dix sept ans, non autrement identifiée, a été rendue grosse par son propre père, pasteur responsable d’une communauté religieuse de la place à la cité de Tshimbulu, chef-lieu du district de la Lulua au Kasaï Occidental, a-t-on appris, lundi, des voyageurs en provenance de cette cité. Le pasteur incestueux, indique-t-on, de même source avait l’habitude d’amener sa fille partout dans des missions d’évangélisation à l’intérieur ou en dehors du territoire de Dibaya, jusqu’au jour où il a rendue grosse.La haute hiérarchie de son église qui a été saisie du problème, a décidé de l’excommunier allant jusqu’à le déloger de la résidence qu’il occupe en plus de l’encadrement et de la prise en charge de la communauté, souligne-t-on.Les défenseurs des droits de l’homme de cette contrée ont, de leur côté porté plainte devant la justice contre ce prétendu homme de Diseu pour viol.ACP

Vol dans les églises

Moyibi ekoti na kati ya ba eglises mingi. Soki oza kosambela keba! Sac à main, portable, porte-feuille etc.

Kananga : un pasteur se fait voler sa moto devant l’église.
Par Le Potentiel
Kananga : un pasteur se fait voler sa moto devant l’église. Elle venait à peine d’être déposée à cet endroit pour permettre au pasteur de participer à une réunion de son église. Après des recherches sans succès, le responsable de la moto a décidé de porter plainte contre inconnu. Le vol des biens et autres effets personnels prend une ampleur inquiétante lors des cultes au sein de bon nombre d’églises à Kananga. Les téléphones et les sacs à main sont les plus visés, rapporte l’Agence congolaise de presse (ACP).
Sylvain Kapuya

lundi 16 novembre 2009

Les soins pour les enfants "Kizengi"


Esengeli leta asalisa bana oyo babotami na problemes. Bana oyo baza komono pasi mingi na kati ya famille oyo babotami, moto ya kotala bango aza te. Na ba famili mosusu baza koloba bango ke baza ba ndoki. Eza mawa mingi, bokono ya kizengi eza lokola ba bokono nyonso, esengeli bana oyo bazua lisalisi lokola bana nyonso.

MEV


Les enfants nés avec handicap mental
Par Le Potentiel
Les enfants nés avec handicap mental sont de plus en plus nombreux en République démocratique du Congo. Mais ils grandissent sans bénéficier d’une attention particulière. Bien souvent, rien n’est fait pour leur assurer l’éducation élémentaire, rapporte radiookapi.

Pire encore, dans certains milieux, ils sont considérés comme des personnes porteuses d’un mauvais sort. Comment alors faire pour les aider à mieux s’intégrer au sein de la communauté ? Ce sont les psychothérapeutes qui sont appelés à apporter une solution à cette question.
S. K.

La banane



Kinshasa, Santé
La consommation de la banane, un fruit riche en potassium, permet de fortifier les os et de diminuer le risque d’hypertension et d’accident vasculaire cérébral. La consommation de la banane, un fruit riche en potassium, permet de fortifier les os et de diminuer le risque d’hypertension et d’accident vasculaire cérébral. Selon la revue Health, la banane contient non seulement de l’acide folique, une vitamine B qui est capitale pour les femmes enceintes ou en âge de procréer parce qu’elle prévient les anomalies congénitales, mais possède aussi d’autres minéraux essentiels, tels que le magnésium qui favorise la solidité des os en leur permettant de fixer le calcium.En outre, la revue précise qu’une protéine de banane est constituée de 18 acides aminés, au nombre desquels tous ceux dont l’organisme a besoin parce qu’il en produit insuffisamment ou pas du tout. Ce fruit contient également 22% de glucides, fournisseurs d’énergie, car la banane est facilement assimilable.ACP

Les deuils sont devenus un lieu de débauche où les hommes viennent rencontrer les femmes et vice versa


Kinshasa

Les femmes trouvent les astuces pour valoriser leurs seins


Avoir une forte poitrine n'est plus ridicule à Kinshasa. L'arrivée de Makoma et celle de Nastou, actrice de la série télévisée " Ma famille " à Kinshasa, a incité les kinoises à valoriser leurs seins. Depuis cette période, les femmes congolaises à la poitrine proéminente se sentent à l'aise quand elles sont interpellées à travers les rues. A entendre certaines, avoir une forte poitrine est une fierté ou encore une richesse que les autres n'ont pas. Les «Nastou» ou encore les «Makoma» s’habillent plus décolletée pour mettre en exergue leur poitrine. La question qui se pose est de savoir comment s'habiller Le corps d'une femme est synonyme de volupté et de chaleur. Il suffit de s'habiller léger, chic sans jamais tomber dans la vulgarité. Voici quelques conseils et modèles d'un spécialiste.


Les deuils sont devenus un lieu de débauche où les hommes viennent rencontrer les femmes et vice versa. Les relations de concubinage naissent et renaissent.
Le Deuil engendre une tristesse causée par la mort d’un proche (Un frère, une sœur, un père, une mère ou d’une connaissance). Jadis, dans la marche du deuil, il y régnait une discipline totale même chez les amis et connaissances qui venaient assister la famille éprouvée, même chez les membres propres de la famille. Le respect du mort se faisait remarquer sans aucun commentaire ce qui n’est plus le cas aujourd’hui à Kinshasa.En comparaison aux années passées, nous remarquons que l’évolution des mœurs étant tel que le respect des morts n’existe plus. Le nombre de décès et l’érosion du tissu social sont tels qu’ils banalisent le deuil.De surcroît, il devient un événement banal où les liens familiaux et les traditions se perdent. L’habillement, qui traduisait la circonstance, est devenu déplorable de la part des jeunes filles qui rivalisent entre elles et cherchent à se vêtir de manière la plus sexy, s’exposant presque nues.Cet habillement inapproprié est choquant et provoque des préoccupations auprès de certaines personnes. Il peut parfois pousser à adopter des comportements immoraux dans pareils endroits. En effet, nous assistons à des scènes immorales où les jeunes filles et garçons se promènent à moitié nus portant des pantalons tailles basses laissant voir leurs sous-vêtements ou même les parties les plus intimes. Surtout chez la jeune fille qui est appelée à garder son corps uniquement pour la personne qui la prendra en mariage.La vocation première du deuil, c’est-à-dire compatir et assister la famille éprouvée, est devenue malheureusement un endroit de fête. C’est-à-dire les gens viennent boire, manger, danser, et trouver un compagnon.Un milieu incontrôlé où les insanités, les chansons et danses obscènes sont tolérées au vu et au su de tout le monde. Le Deuil est devenu un lieu de rencontre et de l’accroissement de la prostitution.Les deuils sont devenus un lieu de débauche où les hommes viennent rencontrer les femmes et vice versa. Les relations de concubinage naissent et renaissent. Aujourd’hui, les deuils sont devenus impersonnels, on prend en location un lieu pour exposer le corps du défunt pendant une durée déterminée.Parmi ces endroits nous citerons entre autres: La place YMCA ou place du 4 Janvier (Stadium), la place Moto na Moto Abongisa de Bandal, les maisons communales, la Salle du Zoo, la salle du Jardin Botanique de Kinshasa.- Un autre fait à retenir est que le jour de l’enterrement, les gens adoptent un nouveau système qui est celui de porter l’uniforme que ça soit du côté de la famille, des amis du quartier ou les collègues de service pour enfin aller clôturer l’événement dans les bars.Jeunes, comportons-nous bien et habillons-nous convenablement dans les milieux de deuil car le respect du mort est indispensable et ce chemin nous est tous réservé.Le Palmarès

Recours aux aphrodisiaques et autres fortifiants

Kinshasa,
Ses usagers l’appellent « SAE 40 » made in RDC. A ne pas donc confondre avec le lubrifiant des moteurs de véhicules portant le même nom. « SAE 40 » est un mélange hétérogène de tranches de manioc cru et sucré avec des arachides également crues. Le tout, emballé dans un morceau de sachet d’une blancheur qui frise le réemploi! Le marché Gambela, dans la commune de Kasa-Vubu, et celui de la Liberté à Masina sont les principaux greniers de l’industrie kinoise du « SAE 40 ». Des ménagères, pour la plupart des filles-mères, sont particulièrement les grandes commerçantes de ce produit local.

Un déclencheur de lactation
Les vendeurs de « SAE 40 » ne tarissent pas d’éloge de leur produit. Elles affirment que le « SAE 40 » contient des vertus aphrodisiaques indéniables. « Il augmente la quantité de sperme chez l’homme. D’où, l’appellation SAE 40 », disent les vendeuses ambulantes du fameux « SAE 40 ».Par ailleurs, les mêmes vendeuses disent que le « SAE 40 » est un mélange lactescent. C’est-à-dire contient un suc laiteux. Partant, « le produit reste recommandé aux jeunes femmes allaitantes. Surtout aux primipares, renchérissent les trafiquantes de « SAE 40 ».
Un engouement révélateur
Le recours aux aphrodisiaques à Kinshasa n’est pas l’apanage des seules personnes âgées. Mais aussi, une préoccupation d’un bon nombre de jeunes gens. L’engouement pour des produits aphrodisiaques est une preuve de l’intérêt qu’attachent particulièrement les jeunes Kinois à la sexualité ! Une sexualité joujou, dirait-on.Pour la plupart des jeunes kinois, l’acte sexuel ressemble à une véritable « épreuve » de force, à l’issue de laquelle il faut laisser des empreintes sur le corps de l’adversaire. D’où, l’inévitable recours aux aphrodisiaques et autres fortifiants.Depuis, le marché des « aphros » semble être sans pudeur. Tout se dit en des termes vulguaires. Pas de tabous possible -l’écart d’âge entre le client potentiel et le (la) vendeur (se) importe peu. C’est pour cette raison que des vendeuses des racines par exemple, vantent la qualité de leurs marchandises sans la moindre retenue. Selon que telle ou telle racine retarde l’éjaculation, maintient le pénis en érection le plus longtemps possible ou augmenterait la largeur de celui-ci. Superstition ou fantasme ? Difficile à répondre de manière tranchée.
Un problème de santé publique
Le marché des aphrodisiaques à Kinshasa est aussi un forum d’imposteurs, de charlatans de tous bords. Sur le « registre » des vendeurs, figure un bon nombre de ressortissants nigérians. Autant dire que le marché est désormais ouvert à tous.Ce qui est étonnant, c’est quand on voit des jeunes gens, filles et garçons, actifs dans la commercialisation ambulante de ce qu’ils appellent « fortifiants importés »! Une fois encore, ces jeunes gens expliquent à leurs clients, souvent plus âgés qu’eux (parfois aussi âgés que leurs parents), l’efficacité de leurs produits. On les voit sur le trottoir et à certains endroits ciblés du centre-ville. Ces produits, en comprimés ou en crème viennent allonger la liste déjà longue des fortifiants et des aphrodisiaques vendus .dans des pharmacies, souvent sans exigence préalable de l’ordonnance médicale.Aussi, le libéralisme constaté sur le marché des aphrodisiaques à Kinshasa, fait-il penser à un vrai problème de santé publique. Etant donné qu’il n’est jamais tard pour mieux faire, l’opinion pense que l’Etat congolais ne devrait pas lésiner sur les moyens pour remettre de l’ordre dans ce secteur.
(Ern/GM/PKF)Laurel Kankole/Forum des As

Les Kinois fait le bonheur des restaurateurs libanais

Kinshasa, 02/11/2009 / Société
En effet, les kinois consomment du chawarma avec avidité, tandis que les kinoises en sont plus friandes que les hommes.
La découverte du chawarma par les Kinois fait le bonheur des restaurateurs libanais. Cela dans la mesure où le produit se vend à 2,5 dollars américains. Quand on se fie à l'engouement constaté dans les restaurants libanais, il y a lieu de déduire qu’il rapporte gros. Certaines estimations avancent le chiffre de plus de 1000 dollars américains par jour. Nous avons tenté de tirer des vers du nez d'un Libanais, comptable dans un restaurant très prisé sur le Boulevard du 30-Juin à Kinshasa, pour en savoir quelque chose. Comme on peut le constater, la question relevant d'un top secret commercial, notre interlocuteur s'est illustré par un silence qui en a dit long. Mais le nombre de clients trouvé dans le restaurant a été révélateur.
Il revient à certains observateurs de constater que parallèlement au chawarma, il existe une autre recette qui attire les Kinois. Il s'agit de la brochette, portant la touche spéciale des sujets Ouest-africains. Le quartier Matonge dans la commune de Kalamu qui passe pour la " capitale " des brochettes, connait elle aussi, une affluence considérable des Kinois qui, visiblement, ne jurent que par ces morceaux de viandes brochés et aromatisées.Outre le chawarma et la brochette, les Kinois sont aussi friands de " Ya Jean ". Il s'agit des hachis de viandes épicés, emballés dans un sachet. Celui-ci étant à son tour emballé dans un papier ayant servi d'emballage au lait en poudre. Les jouisseurs fréquentant les bars et terrasses de Bon Marché, dans la commune de Barumbu, se rappelleront sans doute ce menu très prisé que leur offrent des ressortissants ouest-africains.Plus qu'une interpellation pour les CongolaisQu'il s'agisse du chawarma, de la brochette ou de " Ya Jean ", les réalités doivent interpeller les Congolais. Pourquoi les Congolais ne peuvent-ils pas assimiler cette leçon modèle que leur donnent les expatriés ? Certaines personnes diraient que les Congolais ne disposent pas de moyens. Mais, ils en trouvent quand même pour dépenser dans la boisson. Certes, la cuisson du chawarma exige un art particulier. Mais qu'en est-est-il de la brochette et de " Ya Jean " ?La plupart de ces cuisiniers sont des expatriés qui arrivent à Kinshasa sans ressources financières sures. Avec un petit capital, ces sujets pour la plupart Ouest africains, parviennent à s'organiser. Et, au bout de quelques mois seulement de vente de brochettes, ces Ouest-africains, au départ sans capital sécurisé, finissent par devenir des patrons. Ne pouvant plus travailler seuls, ils engagent des Congolais qui leur prête main forte au grill. D'autres, recourent carrément à leurs compatriotes qu'ils font venir à Kinshasa. Non pas pour chercher un quelconque emploi rémunérateur (du reste difficile pour les nationaux), plutôt pour travailler dans cette " industrie de brochette" sénégalaise, malienne ou guinéenne transplantée en RD Congo. Plus précisément dans les communes kinoises de Kasa-Vubu, Kalamu, Lingwala, Barumbu et Kinshasa…considérées comme les quartiers généraux des Ouestafs.Face à cet engouement, la question serait de savoir si le Congolais en général et le Kinois en particulier, a le sens d'entreprenariat. Libre à chacun d'y répondre. Seulement, les rangs des Kinois devant les femmes sénégalaises vendeuses des brochettes à Matonge, suffisent pour en tirer des conséquences logiques.Les Kinois auraient peut-être des excuses si la viande de bœuf, les ingrédients (piment et tranche d'oignon) utilisés et la braise servant à griller ces brochettes, provenaient du Sénégal, du Mali ou de Guinée. Mais, dès lors que ces brochettes sont de la viande de bœuf achetée et vendue à Kinshasa, il y a donc toutes les raisons pour les Kinois de procéder à un examen de conscience sans complaisance. Certaines personnes pensent que les Kinois ont une tout autre conception du travail. Celui limité dans les rapports employeur-employé, mettant de côté le secteur primaire. Lorsqu'une population se nourrit des produits surgelés et autres denrées alimentaires importés, alors que la même population vit dans un air géographique entouré des cours d'eau poissonneux et sur un sol hyper fertile, il y a de quoi se poser mille et une question.Laurel Kankole/Forum des As

Epekisami kosuba awa

Le kinois trop attaché à leurs toilettes en plein air

Kinshasa, 16/11/2009 / Société
La mention Epekisami kosuba awa est plus que connue des congolais. Dans des endroits pas trop fréquentés, ce sont des colonnes de gens, jeunes et moins jeunes qui arrosent sans gêne et sans scrupule les pieds des murs. Jusque-là, l’excuse officielle c’était l’inexistence des latrines publiques.
L’Espagne et d’autres « partenaires » de la RDC ont pensé à installer des latrines publiques mais elles n’attirent pas trop de clients. Les kinois ont apparemment du mal à rompre avec les vieilles habitudes. Les pieds des murs et des troncs d’arbres de la ville sont quotidiennement arrosés par les passants pris d’une petite envie. Trop attachés à leurs latrines gratuites ou peut-être claustrophobes, ce qui est sûr c’est que personne ne veut aller payer pour ce que la nature offre gratuitement.La Régie d’assainissement et des travaux publics de Kinshasa, Ratpk, est au four et au moulin dans les alentours du Palais de la nation, commune de la Gombe. Son Directeur général, le professeur Emmanuel Bieyi, y a déployé des cantonniers et éboueurs chargés de nettoyer et couper les herbes tout le long de l’avenue des Nations unies, toujours dans la même municipalité...

mardi 10 novembre 2009

Vanité des vanités, tout est vanité

Les derniers moments de PAPA MARECHAL DU ZAIRE
Akomi kokabola biloko na sani moko! Moko pamba!!!!!!! Hooooooooooo!!!!!!!!!

Sa vie en famille au Maroc. Mawa!
Nani akokaki kondima ke Mobutu Sese seko Kukubgendu wa Zabanga akokaki kokoma na vie ya boye!
Wapi DSP, Sarm, garde civile, CNERI, BD...
Fanfare, protocole, djalelo!!!!

EXODE SPIRITUELLE



Binzambizambi ekosilaooooo!!!!!!!!!!!!! Bandimi mingi bakomprendre, bakomi kozonga mokemoke na ba eglises minene ya kala lokola misioni na mope. Mawa!



par Annette Kouamba Matondo
Congo BrazzavilleCongo Brazzaville : des brebis égarées retrouvent leur Église d’origine
(Syfia Congo)
Les Églises catholique et protestante voient ces derniers temps revenir d’anciens fidèles, déçus par les promesses non tenues des Églises du Réveil. Ils n’y ont trouvé ni la richesse, ni la guérison promises, mais abus parfois criminels et arnaques en tous genres.
"Notre pasteur disait que mon fils, qui souffrait d’épilepsie, était possédé. Je savais qu’il racontait des sornettes, mais j’avais peur de parler à cause de sa popularité au sein de l’Église. À la mort de mon bébé, mon mari m’a quittée et je suis repartie à l’Église catholique. Ici ou là-bas, Dieu n’est-il pas le même ?", s’interroge Julie. "Une de mes amies a quitté Brazzaville avec sa fille de 16 ans abusée sexuellement par notre pasteur. Son père tente de convaincre un maximum d'adeptes de quitter notre assemblée", témoigne Rita, elle aussi revenue dans le giron de l'Église catholique. Difficile de dire combien d'adeptes, comme Julie ou Rita, retournent dans leurs paroisses d'origine, catholiques ou protestantes, après un détour malheureux par les Églises du Réveil. À Saint-François, l’abbé Ghislain Aymar Nkodia dit recevoir en moyenne trois à quatre personnes par semaine. Il décrit des gens déçus de n'avoir trouvé ailleurs ni l’ascension sociale promise, ni le soutien spirituel, et qui traînent un certain sentiment de culpabilité. "Ces Églises édulcorent le message du Christ ; c’est l’évangile de la facilité", regrette l’abbé. Réponse d'un adepte : "Nous, Église de la mission du temple de la fin (une Église du Réveil, Ndlr), nous prêchons la Bonne nouvelle. Je ne nie pas qu’il y ait des dérapages dans quelques Églises, mais toute œuvre humaine est imparfaite."Des offrandes imposéesLes dérapages imputés à ces assemblées sont plus ou moins graves. Bon nombre d’anciens adeptes ont par exemple le sentiment de s’être fait escroquer. "Plusieurs soi-disant pasteurs érigent des églises ici et là. Ils demandent ensuite des offrandes de toutes sortes pour subvenir à leurs besoins", accuse Daniel, gérant d’un cybercafé, qui a déserté sa communauté au bout d'un an : tous les papiers administratifs de l'Église étaient faits dans son établissement et à ses frais. Certains membres venaient même y naviguer gratuitement. "Aujourd’hui, cette forme d’exploitation a pris fin", se réjouit Daniel qui a regagné l’Église évangélique du Congo (EEC, protestante) où il a été baptisé. "Quand on est malade, on est capable de tout donner ! Sans l’intervention de mon fils, j’offrais une de mes parcelles à un pasteur qui disait qu’elle était envoûtée et que je devais m’en débarrasser pour guérir", témoigne Fernand, aujourd’hui en pleine forme. D’autres disent n'avoir pas trouvé le bonheur spirituel dans les enseignements proposés. "Cela fait six mois que je suis revenu à l’Église catholique. Avant, j’étais dans l’Assemblée du Dieu vivant. À un certain moment, les prédications parsemées d’alléluias et d’applaudissements vous laissent perplexe. Je n’arrive pas à prier avec autant de bruit. Avec le temps, je me suis aperçu que l’enseignement était creux et que la prophétie se limitait aux richesses terrestres", raconte Philipe, resté plus de deux ans dans cette assemblée. "Solidarité sournoise"Mais, si des adeptes quittent ces groupes de prières, qui ont vu le jour dans les années 1990 avec l'ouverture démocratique, d’autres continuent à affluer… Pour garder leurs nouvelles brebis, certains pasteurs ont en effet instauré ce que l’abbé Aymar appelle "une solidarité sournoise" : "Ils visitent régulièrement les gens pour les persuader, par des témoignages alléchants, de rester. Par ailleurs, une grande partie des frais de mariage est prise en charge par les cotisations des membres. D'où la ruée des femmes qui espèrent trouver là chaussure à leur pied." Entre 2002 et 2003, le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation a recensé 39 Églises du Réveil au Congo. Entre 2008 et 2009, 58 autres assemblées s'y sont ajoutées. À Brazzaville, comme ailleurs dans le pays, difficile de les dénombrer avec exactitude. Certains pasteurs ne prennent en effet pas la peine de se faire enregistrer et plusieurs d’entre eux, à qui les autorités ont refusé l’installation, enfreignent la loi. Dans les assemblées qu’ils connaissent, les enquêteurs du ministère vérifient si la sécurité du public, la tranquillité des voisins et la salubrité sont assurées. Quand, au hasard d'une tournée, ils tombent sur une église qui n’est pas aux normes, ils convoquent le prometteur et établissent un dossier en vue d'une reprise éventuelle de ses activités.Pas de quoi, a priori, freiner sensiblement l’essor de ces assemblées. Les conflits de leadership qui y règnent provoquent en effet des dislocations, puis de nouvelles branches qui attirent à leur tour de nouveaux adeptes...

mercredi 28 octobre 2009

Kasa ya kokauka

Esengeli soda afongola miso. Match eza faux moto na nga...
Liamba eza eloko ya kokamua lisusu te. Ba soda na ba policiers baza ba premiers fumeurs ya chamvre bongo nani akokanga moninga? ba bilanga eza ebele partout na RDC. Leka sima na ndako ya bato mosusu okokuta ba plantes mibale misato esi ekoli, bato baza ko se servir. Na Matete kuna okokuta ba nganda ya lotoko na ya chamvre. Eza somo!

MEV

Une quarantaine de champs de chanvre saisis à Nkumanu
Kinshasa, 08/10/2009 / Société Selon la source, l’autorité territoriale de Songololo a interdit la culture, le trafic et la détention du chanvre dans son entité.

Waya! Moto ya kopekisa moninga aza te.
Une quarantaine de champs de chanvre ou cannabis indien représentant des dizaines de kilos de ce produit viennent d’être saisis à Nkamuna dans le secteur de Luima, territoire de Songololo, district des Cataractes, sur décision de l’autorité territoriale locale, à l’issue d’une mission d’investigation menée dernièrement par les services de sécurité et de maintien de l’ordre public de ce territoire, a-t-on appris le week-end de source territoriale. Selon cette source, les paysans cultivateurs de cette plante hallucinogène nuisible à la santé humaine ont été mis aux arrêts, afin de répondre de leurs actes. La même source souligne que l’autorité territoriale de Songololo vient par la même occasion d’interdire la culture, le trafic et la détention du chanvre dans son entité, où les paysans s’adonnent en toute quiétude, au détriment de la culture des produits vivriers, à celle de cette plante nocive pour subvenir à leurs besoins. La source n’a toutefois pas précisé les personnes impliquées dans le trafic de ce produit.(TH/PKF)ACP
Ye moko soda aza kobend'ango bongo nga nasala nini? moto ya kopekisa moninga aza te.
LUTTE CONTRE LA DROGUE
Le chanvre plus cultivé que le manioc au Maniema. La population de la province du Maniema s’adonne plus à la culture du chanvre autrement appelé canabis qu’à celui du manioc. Ce constat malheureux a été fait hier à Kindu par Kanodo Angele, le représentant provincial de la lutte contre la drogue à l’occasion de la journée internationale contre ce stupéfiant.Sur les ondes de la radio onusienne en République démocratique du Congo, Kanodo Angele déplore l’insuffisance des moyens investis dans la campagne lancée l’année passée par sa structure pour changer cette tendance. " Nous avions commencé à faire des émissions radiodiffusées " dit-il avant de reconnaître l’impact de ce média au sein de la population. " (…) beaucoup de gens nous entendaient parler à la radio et les consommateurs comme les cultivateurs avaient commencé à reculer " dans leur penchant à cette drogue, observe-t-il. Malheureusement, sa structure n’a pas été en mesure de poursuivre cette activité " (…) faute de moyens ", se désole-t-il. Et cette faiblesse, à l’en croire " (…) est un des facteurs qui justifient l’actuelle augmentation de consommation et de la culture des stupéfiants " dans cette partie du pays.La situation actuelle dans cette ville est effectivement préoccupante. A notre source, Kanodo Angele démontre la recrudescence dans la consommation de cette drogue et la prolifération des points de vente et centres de consommation à Kindu. " Nous avons (…) observé qu’il y a la multiplication des points de vente dans presque toutes les communes, entre autres, à Lunguli, Mikelenge, un peu partout (…) ", affirme-t-il. Et ce qui est aberrant, " (…) les gens fument très librement le chanvre ici à Kindu ". La molle répression engagée jusqu’ici aura abouti à "(…) plus de 4 saisis des grandes quantités du chanvre, même planté en pleine maturité ", malgré le concours de " l’Anr et la police ", souligne-t-il.L’intervention de ce représentant provincial de la lutte contre la drogue devient plus intéressante lorsqu’il soutient que ces deux services publics assistent son institution " (…) seulement pour ce qui concerne la répression ". C’est effectivement cette option de la " force " qui fausse et faussera pendant longtemps cette lutte. Tant que l’on n’aura pas changé de tactique en orientant cette lutte vers la sensibilisation sur la reconversion et la substitution, les résultats ne seront jamais probants. Il est vrai que l’aspect répression ne doit pas être abandonné. Mais le mieux est de parvenir à convertir les cultivateurs à une autre culture dont la valeur marchande est plus ou égale à celle du chanvre. Et la voie s’ouvre ainsi à l’épineux problème des infrastructures. Tout cultivateur assuré d’écouler sa production à des prix rentables serait moins enclin à s’investir davantage dans une culture à problème.L’on n’arrêtera pas définitivement la culture du chanvre certes, mais on peut quand même inverser cette odieuse tendance. Plus de manioc que du chanvre dans les champs au Maniema est bon résultat, faute de l’idéal derrière lequel on s’époumonera sans jamais l’atteindre. Suite à l’incapacité des pouvoirs publics d’éradiquer la culture de la drogue, l’abus dans sa commercialisation et sa consommation reste une lutte permanente.

Le virus de la mal-gouvernance

Mawa, mawa, mawa!!!!!!!

Désordres à l’Université catholique du Congo !


(José EDIBA (correspondance particulière))
Il se passe ces derniers mois, très exactement depuis la fin de l’année académique dernière, des faits bizarres à l’Université Catholique du Congo. Non seulement l’année académique 2008-2009 s’est terminée dans une sorte de cafouillage, notamment dans la programmation des examens (un certain nombre de professeurs n’ayant pas achevé leurs enseignements) et au niveau des horaires de défense des mémoires ( à la Faculté d’Economie notamment), des étudiants pourtant en règle et prêts ont été brutalement renvoyés en février 2010 à la grande frustration des récipiendaires et surtout des parents.
Mais le plus grave des incidents a eu lieu la semaine passée, lors des inscriptions de nouveaux étudiants. Un cafouillage indescriptible : alors qu’on attendait les dernières listes des candidats retenus, alors que tous les candidats sans distinction avaient tous payé les frais d’inscription fixés à 25 dollars, les listes affichées étaient triées sur le volet on ne sait sur quels critères, sacrifiant même des jeunes diplômés qui avaient déposé les dossiers longtemps à l’avance et avec de très bons pourcentages aux examens d’Etat. Inutile de dire que les frais payés pour l’inscription ne sont pas remboursés, même pour les cas refusés…
Toujours à la faculté d’Economie, le désordre a atteint les sommets quand, incapable de signaler les dysfonctionnements, l’appariteur a disparu, laissant pantois les parents. On a frôlé l’émeute : des parents furieux s’en sont pris violemment aux autorités académiques les accusant de corrompus et d’anarchistes…C’est la première fois que ces Facultés, naguère fleuron de l’enseignement universitaire privé, se trouvent ainsi dans l’œil du cyclone.Contrairement à l’Université Protestante du Congo qui s’adapte et étend chaque année son campus, l’Université catholique du Congo n’a pas prévu l’accélération démographique des étudiants : aucun nouveau bâtiment disponible pour les nouvelles promotions, une salle de promotion transformée en catastrophe en salle de cours sans qu’elle ne puisse donner satisfaction, un terrain disponible et vierge au Mont Ngafula, sans promesse d’être valorisé un jour, des enseignants de plus en plus démotivés et mal payés…En fin de compte, il est à craindre que l’UCC ait été gagnée par le virus de la mal-gouvernance ; et qu’à moyen terme, le prestige des soutanes ne soit terni par les scandales que l’on déplore ailleurs…
2009-10-27

Les abeilles tuent


Kinshasa, 02/10/2009 / Société
Selon la source, ce dernier a été attaqué par ses insectes au moment où il tentait d’extraire du miel.
Un apiculteur non autrement identifié est mort des suites des morsures des abeilles à la localité Oasis, à Kananga, a appris l’ACP mercredi de source familiale. Selon la source, ce dernier a été attaqué par ses insectes au moment où il tentait d’extraire du miel.Son corps a été retrouvé tard dans la soirée couvert d’abeilles près de la ruche après d’intenses recherches menées pendant la journée.L’infortuné est mort sans aucun secours en raison de la distance du lieu du drame. Le commissariat local de la PNC, qui a constaté des faits, a néanmoins ouvert une enquête judiciaire.(Tkm/GM/PKF)ACP

236 cas de morsures de chiens


Ba imbua batomboki. Eloko ya kolia ezangi bango yango wana bakomi kosua bato pambapamba!


Kinshasa, 24/10/2009 / Société
D’après un témoin de la localité de Mupanda, un chien a mordu au mois de septembre dernier plus de quatre femmes au même moment.
236 (Deux cent trente-six) cas de morsures de chiens ont été enregistrés de janvier à fin septembre 2009 dans la ville de Kananga et ses environs, a appris l’ACP de source proche de l’antenne locale de l’Association des médecins vétérinaires du Congo (AMVC) pour le Kasaï Occidental. Ce nombre ne tient pas compte d’autres cas non signalés aux services médicaux et vétérinaires compétents de la place. Mais un habitant de la localité Mupanda, au quartier urbain de Tukobe, dans la commune de Katoka, a rapporté à l’ACP qu’un chien a mordu fin septembre quatre femmes au même moment.Selon cet habitant, l’animal qui n’est pas à sa première morsure inquiète la population locale par son comportement et on craint ainsi, pour les victimes, l’émergence de cas de rage même si ces femmes ont été acheminées dans un centre de santé pour les soins appropriés.L’antenne de l’AMVC précise toutefois que 5% de décès dus à la rage ont été relevés sur les 236 cas de morsure de chiens, a précisé la même source.Ces cas de morsures sont quelque peu rares dans les cinq municipalités de la ville de Kananga, avec une légère prévalence dans les quartiers de Kamayi et de Kabonza.Face au drame, l’AMVC et les services spécialisés entendent organiser une campagne de vaccination des animaux domestiques notamment des chiens, des chats et des singes contre la rage à un prix réduit pour sauver la population locale.ACP

Un jeune homme brûle la case de son beau-père


Ata ko kand'ango! Soki famille mobimba bakufaki okokaki kosala nini! Bino ba bokilo botika kosala makambo ya motind'oyo. Muana na bino akomi muasi ya bato bino bokomisi ye marchandise na bino!

MEV

Un jeune homme brûle la case de son beau-père à Katshatuka (Kananga)Kinshasa, 02/10/2009 / Société
L’infortuné a mis le feu à la case de son beau-père, pour avoir détenu son épouse plusieurs mois durant au motif de non versement de la dote.
Un jeune homme, non autrement identifié a mis du feu à la case de son beau-frère à la localité de Katshatuka, située au quartier urbain de Mpemba, à Kananga, au Kasaï Occidental, pour avoir détenu son épouse plusieurs mois durant au motif de non versement de la dote, a rapporté la victime mercredi, à l’ACP. Cet incivique a aspergé nuitamment du pétrole la case avec l’intention arrêtée d’immoler probablement les occupants plongés dans un profond sommeil.Aux cris et aux pleurs des occupants, les voisins ont porté leur secours en les faisant sortir vivants. Mais les vivres, les habits, les oiseaux de basse cours et d’autres effets ont été réduits en cendre. Alertés, les éléments de la police du commissariat de la localité de Tshimpiolinga ont mis la main sur cet incivique.(Tkm/GM/PKF)ACP

mardi 27 octobre 2009

MBUJIMAYI : ÉBOULEMENT AU POLYGONE MINIER , 4 MORTS ET 5 BLESSÉS
Source : RadioOkapi
Mbuji-Mayi

Mardi 20 Octobre 2009
Un éboulement de terre s'est produit dans les premières heures de la matinée de lundi au polygone minier de la minière de Bakwanga (Miba). Il a causé la mort de 4 personnes et entraîné plusieurs blessés. Selon la police, la plupart des victimes sont des creuseurs clandestins, rapporte radiookapi.net
D'après les rescapés, l’éboulement de terre s’est produit à 4 heures du matin dans le secteur 5, au polygone de la Miba. Et selon l’officier des renseignements de la police nationale congolaise de Kasaï Oriental, des creuseurs clandestins travaillaient dans des galléries souterraines lorsqu’ils ont été engloutis par l'effondrement. Le bilan fait état de quatre morts et cinq rescapés, tous identifiés par la police comme habitant le quartier Nkuluse, dans la commune de Diulu à Mbuji Mayi.
La Miba, par contre, qualifie l'accident d’une incursion clandestine dans ses installations. Aucune plainte n’a été déposée jusque-là par les familles de victimes, auprès des services de la Miba , a déclaré un responsable de cette structure.Le service de la communication de cette société minière affirme par ailleurs pendant la saison de pluies, les puits de diamants creusés, généralement par les clandestins, ne répondent à aucune norme des mines à ciel ouvert. Il s'agit d'un risque permanent qu'encourent ces creuseurs, a-t-il déclaré.D'après toujours la police, plusieurs services assurent la sécurité au polygone. Mais sa grande étendue (40 kilomètres carrés, ne permet pas de maîtriser la situation. Le polygone n’est pas clôturé et par conséquent, n'est pas clairement délimité, précise la même source. Pour rappel, au mois d’août, un autre éboulement avait fait 8 morts, toujours au polygone de la Minière de Bakwanga.
Photo du Polygone minier de la Miba à Mbujimayi

jeudi 22 octobre 2009

INCROYABLE!


Oyo eza mawa mingi. Muana oyo abotami na makolo misato (3).

Un homme condamné car sa femme a choisi de se prostituer

Loi ya boye soki bameki ko apliker ya ngo na RDC mibali mingi bakodjala kondaner.
MEV
France : un homme condamné car sa femme a choisi de se prostituer
Haute-Garonne, France
– Un homme a été condamné à un an de prison avec sursis ce mercredi 14 octobre car sa femme se prostituait. Âgé de 45 ans, l’homme avait découvert que sa femme se prostituait mais n’avait pas voulu la quitter par amour.
L’homme a été condamné pour proxénétisme car vivant avec sa femme, il vivait également de ses revenus à elle, estimés à 5 000 euros par mois. Pourtant, la femme de l’homme condamné a choisi seule de vendre son corps… Pour l’avocat du mari condamné, ce dernier "a découvert que sa femme le trompait, qu’elle se prostituait et qu’elle avait l’intention de continuer. Mais comme il est amoureux, il a décidé de rester avec elle".Le couple a reconnu avoir des "mœurs légères", mais l’avocat du mari condamné a assuré qu’il quitterait sa femme si jamais elle continuait à se livrer à la prostitution.

lundi 19 octobre 2009

MALEDICTIONS!

Ali Bongo: Mal élu, investiture boycottée !
Par Freddy Mulongo,
dimanche 18 octobre 2009
M. Bongo, costume noir, chemise blanche et écharpe rouge, a prêté serment, main gauche sur la Constitution et main droite levée, conformément aux dispositions de la Loi fondamentale. Ali Bongo, 50 ans, a promis de préserver l'héritage de son père, Omar Bongo décédé en juin, mais aussi de grands changements notamment sur la lutte contre la corruption et la pauvreté. La cérémonie a été ponctuée par 21 coups de canon.
Ali Bongo, nouveau président du Gabon.
Il succède à son défunt père Omar Bongo Ondimba, 41 ans au pouvoir. Photo Archive.Parmi les présidents présents figuraient Denis Sassou Nguesso (Congo), Joseph Kabila (République démocratique du Congo), Teodoro Obiang Nguema (Guinée équatoriale), Fradique de Menezes (Sao Tomé et Principe), Amadou Toumani Touré (Mali), Faure Gnassingbé (Togo), Thomas Yayi Boni (Bénin). Parmi les absents: Paul Biya du Cameroun, qui lors des funérailles d'omar Bongo Ondimba (41 ans au pouvoir) avait réussi à rapprocher Ali Bongo de sa soeur Pascaline Bongo, Idriss Deby est à Paris, il était reçu le même jour de l'investiture par le président Français Nicolas Sarkorzy, le centrafricain Francois Bozizé a préféré rester dans son palais à Bangui. Joseph kabila qui cumule les présidences de la Sadc et Ceac n' a pu mobiliser ses troupes. 7 chefs d'Etat sur 53, on peut dire sans se tromper que le menu est fretin pour une investiture présidentielle. La France, ancienne puissance coloniale, était représentée par son secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet.
La coalition des principaux candidats de l’opposition gabonaise qui a rejeté la validation, par la Cour Constitutionnelle, de l’élection d’Ali Bongo Ondimba, a boycottée la cérémonie d'investiture du vendredi 16 octobre 2009 .Mercredi 15 octobre 2009, des femmes gabonaises ont manifesté nues dans les rues de Libreville pour marquer leur désaccord. « Nous ne voulons pas du candidat que la Cour constitutionnelle vient de nous imposer », a déclaré Anita Lea Méyé de l’association « Cri de femme. » La partialité de la plus haute instance judiciaire gabonaise ne fait aucun doute dans son esprit. « Depuis dix neuf ans, la Cour constitutionnelle est au service du régime en place. Nous allons donc manifester tous les jours s’il le faut pour dire ‘non’ à ce deuxième coup d’Etat électorale », a dit Mme Méyé avant d’expliquer: « En Afrique, lorsqu’une maman maudit son enfant, elle se dénude. »
"Je jure de consacrer toutes mes forces au bien du peuple gabonais, en vue d'assurer son bien-être et de le préserver de tout dommage, de respecter et de défendre la Constitution et l'Etat de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge et d'être juste envers tous. Je le jure!", a déclaré M. Bongo lors de la cérémonie solennelle d'investiture qui avait débuté peu avant 11H00 locales (10H00 GMT).
Il s'exprimait devant les députés, sénateurs, les membres de la Cour constitutionnelle et de nombreuses délégations comprenant des chefs d'Etat.
Impassible dans son costume paré de l'écharpe rouge, Ali Bongo a toutefois montré quelques signes d'émotion en perdant le fil des feuilles de son discours pour finalement improviser une conclusion en hommage à son père, décédé en cours de mandat alors qu'il était au pouvoir depuis 41 ans.
Se plaçant dans la continuité de Léon Mba, premier président du Gabon, et de son père, il a pris "l'engagement de s'inspirer et défendre en toutes circonstances cet héritage précieux", consistant notamment en "l'amour de la patrie, la paix, l'entente, la dialogue et le pardon"..
Le nouveau président s'est présenté comme un garant de la paix et de l'union, au-delà des clivages ethniques réapparus pendant la campagne électorale et auxquels il a fait allusion, sans jamais les citer.
Mais Ali Bongo a surtout promis des "réformes courageuses et ambitieuses afin d'opérer une véritable révolution (des) mentalités", évoquant lutte contre la corruption et meilleur partage des richesses dans un pays producteur de pétrole où le clientélisme et la corruption sont très répandus et dont la majorité de la population vit sous le seuil de pauvreté.
"Je veux un Gabon exempt de la corruption et de l'injustice. Je veux un Gabon où la justice est au service de tous", a-t-il martelé soulevant les applaudissements des invités au palais présidentiel.
"Je veux un Gabon où les plus méritants sont récompensés et où la sanction juste est infligée à ceux qui commettent des fautes", a-t-il poursuivi.
"J'ai bien compris qu'il y avait urgence d'agir vite pour redonner confiance et favoriser l'émergence d'un nouvel espoir. L'espoir de voir disparaître le chômage, la précarité et toutes les inégalités (...), l'espoir d'aller dans de bonnes écoles, se faire mieux soigner, d'être bien logé, de circuler sur nos routes en toutes saisons, de recevoir sa juste part des fruits et des richesses", a-t-il continué.Auparavant, le président de l'Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama, s'était placé dans la même logique. "Vous avez promis +paix, développement, partage+. Les politiques ont suffisamment ergoté: il faut transformer le quotidien de manière palpable".
M. Nzouba Ndama qui a cité Napoléon, Karl Marx, Félix Houphouët-Boigny ou Omar Bongo, a utilisé un proverbe africain pour résumer la situation d'Ali Bongo appelé à gérer l'héritage tout en menant des réformes: "+Celui qui suit les traces d'un éléphant n'a pas à se plaindre de la rosée+, mais à côté de ce nom (Bongo), il reste à vous faire un prénom".Et de prévenir des menaces pesant sur la politique du nouveau président: "D'une main, on vous exigera des réformes, de l'autre, on vous demandera de ne pas aller trop loin et de maintenir les équilibres antérieurs. La tâche est herculéenne."
L'opposition, qui conteste les résultats de la présidentielle tenue le 30 août et ne reconnaît pas la décision de la Cour constitutionnelle de valider l'élection d'Ali Bongo avec 41,79% des voix après examen de nombreux recours.

mercredi 14 octobre 2009

L'essentiel est d'arriver


Ba conditions ya boye! Ah moto muindo seko....

lundi 12 octobre 2009

Faut-il protester ou remercier Dieu?

Nasengi na Congolais nyonso atange article oyo. Nzambe azali kobakisila biso ba pasi mpo na nini? Tala ndenge Nzambe aza kaka kobakisela biso ba minerais na sous-sol ya RDC. Yango nde eza kobenda ba guerres denge na denge na mboka Kongo. Tosambela biso nyonso, tosenga Nzambe alimuisa mpe alongola ba richesses nyonso oyo mpo tovanda kimia. Soki tozala ata na ba elombe mbele toza lisusu na pasi te. Eza soni na mawa mpo na bisoeeeeeeee!!!!!!!!!!!!!!!!!!
MEV
Après le diamant, l’or, le coltan…
La guerre du « nickel » en RDC
Par Le Potentiel
La République démocratique du Congo n’est pas encore sortie du tunnel. Après la guerre économique sur fond du commerce illégal du diamant, de l’or, de la cassitérite, du bois… c’est maintenant le tour du pétrole et surtout du « nickel ». Dans la partie orientale de la RDC, précisément en Ituri, on vient de découvrir du « nickel » à l’état pur. Ce minerai fait déjà courir de nombreux acquéreurs de tous bords. Ce qui explique cette « résistance » à la paix, ces hésitations à ne pas maîtriser les criminels de la LRA, cette armée du Seigneur composée des rebelles ougandais.
« Ganga latina ». Les Congolais doivent désormais s’habituer à ces mots et à ce vocabulaire qui entreront sûrement dans le langage des conflits en RDC si jamais toutes les dispositions ne sont pas prises pour arrêter la boulimie des « faiseurs de guerre et de paix ». Selon le Père Sergio de la congrégation des « Missionnaires Comboniens », il s’agit d’une montagne dans la partie Est de la Province Orientale, précisément dans le périmètre qui regroupe les villes de Dungu, Faradje, Bunia. C’est dans cette montagne que l’on vient de découvrir du « nickel » à l’état pur. « Une grande guerre est en gestation. N’oubliez pas le pétrole, n’oubliez pas le bois, n’oubliez pas la « ganga latina », cette montagne où l’on a récemment découvert du nickel, presqu’à l’état pur ». Ce sont les déclarations du Père Sergio reprises dans le reportage réalisé par Colette Braeckman du Journal Le Soir, paraissant en Belgique.
Avant toute chose, retenons que le « nickel », est un minerai. Mieux, un élément métallique qui entre dans la composition de nombreux alliages, notamment des aciers inoxydables. En d’autres termes, le nickel demeure un métal précieux qui intervient dans la fabrication des métaux devrant intervenir tant dans le domaine de la construction, des ponts et chaussées, le secteur automobile, ustentiles de ménage… bref, dans l’industrie lourde et légère. Un métal à l’image du « coltan » qui remplit des fonctions diverses dans le domaine spatial et de la téléphonie cellulaire. Or, le « nickel » se trouve justement dans cette montagne, « Ganga latina », à l’état pur. Traité, il donnera d’autres dérivés utiles.
A Faradje, Gungu, Bunia, on perçoit déjà la ruée des « chercheurs des pépites ». L’une des raisons qui explique que la neutralisation des éléments de la LRA tire en longueur Car, sous prétexte de combattre la LRA avec les opérations « Coup de tonnerre et Rudia », la prospection se poursuit, loin de tout contrôle. Il n’est pas exclu que l’exploitation clandestine de ce minerai ait déjà commencé. Le père combonien ne prêche surtout pas dans le désert. Il sait ce qu’il dit. Tant il est vrai que la zone reste encore hypermilitarisée avec plusieurs armées : celles de la RDC, de l’Ouganda et du Sud Soudan. La sous - région est également infestée par de nombreux groupes armés et milices : LRA, FPI, FPJC… et tant d’autres.
LE PETROLE DU LAC ALBERT
Mais avant le « nickel », le « pétrole du Lac Albert » suscite déjà de nombreuses polémiques et controverses, c’est selon, entre la RDC et l’Ouganda. Des incidents ont déjà eu lieu avec mort d’hommes, de part et d’autre de ces deux pays.
Cependant, le « pétrole » du Lac Albert est une question de vie ou de mort pour l’Ouganda. Raison pour laquelle les autorités ougandaises usent de tous les prétextes pour exercer une pression sur la RDC, allant jusqu’ à envoyer leurs troupes au Congo pour des raisons sécuritaires Aussi, tant qu’ il ne sera pas institué une « Zone d’intérêts communs » pour l’exploitation commune de cette ressource pétrolière, et que les frontières lacustres n’ auront pas été clairement confirmées conformément à la charte de l’ ONU et de l’ Union africaine, il faut s’armer pour gérer de nombreux incidents de tous genres. Et si cette situation perdure, une « guerre n’est pas du tout à exclure ». Il n y a qu’à se tourner vers le passé pour écarter toute attitude naïve. Le panel des experts de l’ONU sur le pillage des ressources congolaises est édifiant à ce sujet.
D’autre part, il nous revient que le « métal jaune », entendez l’ or, s’annonce sous des perspectives heureuses. Les cours sont à la hausse et que la partie orientale, celle de l’Ituri, accuse une réserve évaluée à 22 milliards USD.
Devant ces perspectives heureuses, les sociétés aurifères, à savoir AngloGold Ashanti et Randgold ont décidé « de s’associer pour exploiter les mines d’or de l’ Ituri ». Elles n’ont pas tort.
John MacGloin, un analyste d’exploitation minière dans la société d’expertise londonienne Arhutnot Securitie Ltd, est formel : « Si vous souhaitez conserver votre position, vous vous devez d’aller chercher dans les lieux, comme le Congo, parce que c’est là que les gisements sont très riches ».
Ce potentiel explique cette situation d’insécurité en Ituri. Des groupes armés et milices servent d’écran à des investisseurs d’opérette, des criminels économiques sans foi ni loi qui profitent de la crise politique en RDC pour tirer les marrons du feu afin de s’enrichir. Entre-temps, des groupes armés, comme la LRA, se constituent une « véritable économie de guerre » qui leur permet de résister et de rejeter chaque fois des offres de la paix.
Mais en réalité, face à la « crise financière » qui sévit dans le monde, pour résister, de nombreux pays s’appuient maintenant sur l’ « économie réelle ». Ils vont à la conquête de nouveaux espaces économiques pour contrôler le « pétrole, le diamant, l’or, le coltan, le bois, l’eau… », bref les matières premières.
Pierre Conesa, dans son article prophétique intitulé « Y a-t-il un risque américain pour l’Europe ? » est précis : « Au-delà des menaces désormais classiques (prolifération et terrorisme), certains des principaux scénarios de guerre dans l’ avenir sont soit des actions militaires uni-latérales (comme celle qu’ont décidée les Etats-Unis en Irak) soit un (ou des ) conflit(s) pour le contrôle des ressources rares ».
C’est ce qui se passe exactement en République démocratique du Congo depuis plus d’une décennie, réflètant justement cette prédilection. Les autorités congolaises doivent savoir lire les signes des temps pour éviter que la génération future les accuse de « complices ».
VERITABLE CRI D’ALERTE
La déclaration du Père Sergio constitue un véritable cri d’alerte. Une sonnette d’alarme pour que les responsables congolais, à tous les niveaux, prennent leurs responsabilités. Une fois de plus, ce « calotin » ne prêche nullement dans le désert en parlant « d’une grande guerre en gestation ». Tant que celle-ci sera sous-tendue par des enjeux économiques, les « faiseurs de guerre » qui ne sont nullement des enfants de choeur, useront de tous les sortilèges pour déstabiliser le pays de manière à continuer à le piller, avec l’aide de leurs hommes de main.
La situation est tellement si préoccupante qu’elle a été portée à l’autel du Synode de paix à Rome. En effet, dans une déclaration lue à cet effet, Mgr François Xavier Maroy Rusengo, archevêque de Bukavu, a annoncé son départ de Rome pour regagner Bukavu devant la « grave situation au Sud-Kivu ». Auparavant, il a été rendu publique la déclaration des « Missionnaires Comboniens » de plusieurs continents qui viennent de manifester leur solidarité avec les populations du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de la Province Orientale de la RDC. Ils dénoncent la tragique situation dan laquelle vivent les populations congolaises et condamnent avec véhémence la « grande destruction » commise par la LRA et les FDLR. Ils se sont adressés à l’ONU et au Parlement européen pour leur demander d’assumer leurs responsabilités en allant au secours des populations congolaises en danger pour leur apporter assistance. « Il faut mettre toute la pression nécessaire sur les gouvernements occidentaux pour qu’ils agissent et arrêtent cette catastrophe qui est en train de dévaster le nord-est du Congo. Ce qui est déplorable, c’est que ces abus et cette tragédie sont en train de se réaliser sous les yeux de ceux qui devraient protéger la population civile », souligne cette déclaration qui vient de faire allusion à la présence inefficace de la MONUC.
Les Missionnaires comboniens ont vu juste. Car, les revenus de cette «guerre économique » profitent avant tout aux gouvernements occidentaux, et non au peuple congolais, lesquels gouvernements opèrent à travers leurs multinationales. Faut-il attendre que cette « nouvelle guerre en gestation » éclate pour continuer à compter les morts en RDC ? Cynique.