samedi 26 janvier 2008

La jeunesse est déboussolée

La taille basse...jusqu'où???

Le "mal habillement" des jeunes filles : Un appel au secours !

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Toute personne possédant un minimum d’esprit de décence se sentira mal à l’aise en voyant l’habillement de nos jeunes filles. Elles exposent sans sourciller leur corps et se plaisent à attirer les regards ; à la limite on a l’impression qu’elles font simplement une invite à la gent masculine. Alors que, autrefois, les filles se faisaient respecter par leur politesse et leur manière sobre de s’habiller, aujourd’hui, elles ne se font aucun souci du "qu’en dira-t-on ?". On se demande vraiment dans quel environnement nous vivons. Le phénomène est tel que nous devons rechercher les causes profondes.

En communication, il y a celle qui est non verbale et qui transmet un message très fort. Le "mal habillement" des jeunes filles de nos jours ne serait-il pas une autre façon de communiquer, de lancer un message et d’attirer l’attention des parents, des aînés et des autorités sur leurs préoccupations ? Pourquoi avoir choisi brusquement un mode d’habillement qui dérange les autres et qui les avilie elles-mêmes ? C’est simplement, croyons-nous percevoir, un appel au secours ! Ce n’est un secret pour personne, les jeunes filles sont en perte d’identité, de leur identité. Elles ont perdu tout repère.

Elles se cherchent mais ne se retrouvent pas. Elles ont emprunté des chemins tortueux, des chemins sans lendemain. Ces filles d’aujourd’hui seront les épouses et les mères de demain. Sont-elles prêtes pour assumer de telles responsabilités ? Il y a des signes qui ne trompent pas. Le "mal habillement" des filles révèle un profond malaise qu’elles vivent.

Le penseur a dit que "chaque être humain est et sera ce qu’il pense de lui-même". Nous faisons un premier constat : ce modèle d’habillement que nous dénonçons, s’il n’est pas inventé par nos jeunes filles, est tout de même importé et copié par elles. Et ce modèle nous est imposé de gré ou de force au point où toute autre façon de s’habiller est considérée et taxée de démodée, voir dépassée ; comme pour dire : il n’ya que ça à faire et à voir.

Le conseiller conjugal que je suis a cru entendre par ce "look" d’un genre nouveau de nos jeunes filles, une salve d’accusations. Oui la jeunesse et en particulier sa composante fille, accuse. Elle accuse les parents, les aînés. Les jeunes filles les accusent de les avoir mis au monde sans rien de prévu pour leur accueil.

Où vivront-elles ? comment vivront-elles ? Avec qui vivront-elles ?. Ce sont là des questions qu’elles se posent et qui sont restées longtemps sans réponse. La jeunesse accuse pour être abandonnée au carrefour de la vie sans bonne éducation. La jeunesse est déboussolée. Elle cherche quelque chose, mieux quelqu’un à qui s’accrocher.

Les jeunes filles de nos jours veulent un phare qui dicte le chemin à suivre. Elles se sentent abandonnées par des parents trop occupés par le travail, les affaires, la politique à tel point qu’ils ne comprennent plus le besoin de leurs enfants et la misère morale dans laquelle ils sont embourbés. Puissent les parents, les aînés entendre le cri du cœur des jeunes filles qui, par le "mal habillement" disent tout le mal qu’elles pensent d’eux. Eux qui se sont dérobés de leurs responsabilités. Eux qui se sont tus et qui ont gardé un silence déroutant. Eux qui ont démissionné. Les jeunes filles ne veulent surtout pas entendre : "ce que vous faites n’est pas bien" .

Une telle remarque les enfoncerait pour de bon. Elles se lanceront dans la révolte. Ce qu’elles veulent entendre de leurs parents, de leurs aînés, c’est ceci : "voici comment tu dois t’habiller !". Là, elles trouveront un repère, non un chapelet d’interdits, mais un sillon lumineux qui éclaire pour donner de la valeur à la jeune fille qui, à partir de ces instants prendra la décision d’entretenir son être intérieur par le respect pour elle-même et pour les autres.

Parents, aînés, entendez le cri, discernez tous les reproches que vous fait parvenir le "mal habillement" des jeunes filles. L’écoute prédispose à une communication positive pour la recherche des solutions aux problèmes que vivent les jeunes filles de nos jours.

samedi 19 janvier 2008

Les femmes transportent leurs sacs partout ; du bureau au toilettes publiques ainsi que dans la voiture

Bokeba, bokeba!


LES SACS A MAINS :

Je n'y avais jamais pensé. Et vous ?
coiffure de maquillage + maquillage
Avez-vous déjà remarqué les jeunes filles qui posent leurs sacs à mains sur le sol des toilettes au restaurant – et qui lorsqu'elles retournent à leur table le posent sur la table - Ca arrive souvent !
Ce n'est pas toujours « la cuisine du restaurant » qui rend l'estomac malade.

Quelquefois "ce que vous ne connaissez pas" vous fait du mal" !

Lisez la suite...

Ma mère était très mécontente quand des invitées venues à la maison jetaient leurs sacs à mains sur le plan de travail de la cuisine où elle était en train de préparer un repas. Elle a toujours dit que les sacs à mains sont très sales à cause de tous les endroits où ils ont séjourné.

Les femmes transportent leurs sacs partout ; du bureau au toilettes publiques ainsi que dans la voiture. La plupart des femmes portent un sac à mains, mais avez-vous déjà songé où votre sac séjourne pendant la journée ?

Nous avons donc décidé de voir si les sacs à mains hébergeaient beaucoup de bactéries. Nous avons appris comment les tester aux Laboratoires Nelson de Salt Lake, et avons donc mis à l'examen le sac moyen de la femme d'aujourd'hui. La plupart des femmes nous ont dit qu'elles ne pensaient jamais à ce qui pouvait se trouver en dessous de leurs sacs. La plupart également nous ont dit qu'elles posaient régulièrement leurs sacs sur la table de la cuisine et sur les plans de travail où la nourriture est préparée.

Tasche-Gross-matt-schwarz1La plupart des dames à qui nous avons parlé dirent qu'elles ne seraient pas surprises d'apprendre que leurs sacs soient un peu sales. Il ressort en fait que ces sacs étaient si sales que même les microbiologistes qui les ont testés en ont été choqués !

Sac von dutch
Amy Karen, Microbiologiste des Laboratoires Nelson dit que presque tous les sacs testés n'étaient pas seulement très fortement chargés en bactéries, mais surtout qu'ils étaient chargés d'une forme très virulente de bactéries. Les pseudomonas peuvent causer des infections aux yeux, le staphylocoque doré peut provoquer des infections cutanées graves, et la salmonelle et l' e-coli trouvés sur les sacs à mains peuvent rendre les gens très malades.

Dans un échantillon, quatre des cinq sacs à mains examinés se sont révélés positifs à la salmonelle, et ce n'est pas le pire. 'Il y a une contamination fécale sur les sacs' dit Amy. Les sacs en cuir ou en vinyle ont tendance à être plus propres que les sacs en tissu et le style de vie semble jouer un rôle. Les gens avec des enfants semblent avoir des sacs plus sales que ceux sans enfants, à une exception près. Le sac d'une femme célibataire fréquentant des boîtes de nuit a présenté la pire contaminations de tous. 'un certain type d'excrément (féces), ou de vomi' a déclaré Amy.

La morale de cette histoire – votre sac à mains ne vous tuera pas, mais il a le potentiel de vous rendre très malade si vous continuez à le placer dans les lieux où l'on mange. Utilisez des crochets pour le suspendre, dans la maison ou dans les toilettes et ne le mettez pas sur votre bureau, la table du restaurant ou sur le comptoir de votre cuisine.

Les experts disent qu'on devrait penser à son sac à mains comme on le ferait avec ses chaussures. « Mettre une paire de chaussures sur le plan de travail de la cuisine, ou sur le lit, est la même chose que d'y poser un sac à mains ». – votre sac à mains s'est retrouvé dans des endroits où les gens ont éternué, toussé, craché, uriné, vomi, etc… ! désirez-vous vraiment ramener cela à la maison ? Les microbiologistes du Laboratoire Nelson ont aussi conseillé de nettoyer les sacs à mains.

Lavez les sacs en tissu et utilisez du nettoyant pour le cuir pour le dessous de vos sacs à mains.

CE TEXTE MERITE D'ETRE PARTAGE !!! ET MESSIEURS DE GRACE, PASSEZ L'INFORMATION A VOS EPOUSES , FIANCEES OU VOS FILLES!

samedi 5 janvier 2008

Ce quartier comptait parmi les plus beaux de Kinshasa il y a quelques années

La sorcellerie est-elle à la base de la tombée en ruines du Congo ?

Quelqu’un qui souhaite rester anonyme m’a envoyé des photos du quartier Salongo Bimsum dans la commune de Lemba à Kinshasa me demandant de les publier. Ça tombe bien comme je n’ai pas d’appareil photo pour l’instant… Ce quartier comptait parmi les plus beaux de Kinshasa il y a quelques années mais il se retrouve à ce jour coupé du reste de la ville à cause des érosions.

Tout tombe en ruines au Congo et aucun secteur n’est épargné. La santé, l’environnement, l’éducation, tout s’écroule. Il y a quelques jours dans une de ces discussions politiques dans le transport en commun, un monsieur racontait que le gouverneur de la ville de Kinshasa comptait réunir des chefs coutumiers pour négocier avec eux. Selon la théorie de cet homme, si tout tombe en ruines c’est parce que les chefs coutumiers très peu représentés dans les institutions jettent des sorts, provoquent pluies, puis érosions pour attirer l’attention.

La sorcellerie serait-elle à la base de tous les problèmes du Congo ? Certains congolais le croient et vont jusqu’à soutenir que la seule voie de sortie de la crise c’est la prière. Il y a peut être besoin d’exorciser les corrompus, les chefs de guerre, les violeurs et tous les détourneurs des deniers publics congolais pour voir les choses changer…
CEDRIC K.

La face cachée des missions de paix

L'image ternie des Casques bleus

Monuc












Visionnez un extrait du documentaire

Les Casques bleus

jeudi 3 janvier 2008

Les deuils organisés à la commune et autres lieux publics

Kinshasa ezangi bisika ya malonga ya ko exposer bawei


Un nouveau phénomène social à Kinshasa : les veillées mortuaires organisées à la commune et autres lieux publics


mercredi 5 septembre 2007


Deuil_net.jpg


A Kinshasa, un nouveau phénomène social prend de plus en plus de l’ampleur. Les deuils organisés à la commune et autres lieux publics. Comment en est-on arrivé là ? Les raisons souvent avancées sont diverses. Manque d’espace pour certains, pour d’autres, le refus de certains bailleurs si la personne morte était locataire.


Ce phénomène est fréquent dans la commune de Bandalungwa. Le bourgmestre de cette commune Fidèle Mpayi Mumpele s’en explique : la commune de Bandalungwa a été construite à l’époque coloniale. Des maisons construites étaient destinées pour à de petites familles de quatre personnes. Et l’on n’avait pas prévu assez d’espaces. Au fil du temps, les choses ont changé. La plupart de propriétaires ont vendu leurs parcelles.


Les nouveaux propriétaires ont apporté de modifications mais le problème de l’espace demeure. Lorsqu’il y a deuil dans sa juridiction, ses administrés sont obligés de barrer toute une avenue pour exposer le corps. Cette situation dérange les usagers de la route et crée toujours de problèmes. A cela s’ajoute le problème de sécurité. Dans notre culture bantoue, lorsqu’une personne meurt, la sorcellerie est la première cause du décès. Et pendant les deuils, on procède à la chasse aux sorcières.


C’est pour sécuriser la population que la commune accepte qu’on organise les deuils dans l’espace de la commune, moyennant une somme de cinquante dollars américain pour deux jours. La taxe ainsi perçue, a souligné l’autorité municipale, sert à l’assainissement de la commune.


« La sécurité et l’assainissement constituent le cheval de batail de mon programme d’action durant mon mandat à la tête de cette commune », a-t-il conclu.


Michelle Makonko

Enlèvements, meurtres crapuleux… à Kinshasa est un véritable fléau

Toza na pasi! Kaka koboma, kaka koboma! Tokosuka bonieeeeee!!!!!!!!!!!!

Kinshasa, 02/janvier

Le corps d'un homme baignant dans la rivière Kalamu attaché sous un pont

A la veille des fêtes de fin d’année, la recrudescence des crimes organisés (enlèvements, meurtres crapuleux…) à Kinshasa est un véritable fléau.

Des groupes armés sévissent dans des bus, détournent les passagers qui sont amenés dans des lieux tenus secrets pour leur exécution. Seules la tête décapitée sera conservée pour un nouveau genre de commerce lucratif. Le reste des corps est abandonné ou jeté au gré des quartiers.
En notre présence, le 29/12, le corps d’un homme non identifié a été repêché aux abords de l’avenue Sendwa, en face de l’aéroport de Ndolo, non loin de Kalamu.
La police ayant fait appel aux agents de la croix rouge du Congo pour emporter le défunt.



Une semaine plutôt avant le réveillon de noël, un autre corps avait été repêché dans la rivière Kalamu. L’homme a été retrouvé sur la banquette arrière de sa jeep avec son porte feuille contenant de l’argent liquide dans sa poche et les achats de Noël qu’il venait d’effectuer.

Toujours dans le cadre de l’insécurité et beaucoup plus grave, les câbles électriques de la SNEL (Société Nationale d’Electricité) sont visibles à tous les coins des rues dans les quartiers populaires de Kinshasa. Les enfants en bas ages encore inconscients du danger sont tentés par ces nouveaux jouets mortels. Les adultes ne sont pas épargnés en cas de pluie. Tous ces crimes restent impunis.

Aujourd’hui pour lutter contre cette insécurité, les personnes privées font appel à des militaires ou des agents des forces de l’ordre à leur frais en vue de les protéger.
Cette insécurité n’est pas ignorée de l’Etat car la ville de Kinshasa qui en collaboration avec une grande marque de bière locale avait en grande pompe annoncée pour le samedi 29/12 un méga concert mettant face à face JB MPIANA et WERRASON (au stade des Martyrs) a été annulé en dernière minute par un simple mot par le nouveau le ministre provincial de la Culture, arts, jeunesse, sports, tourisme et loisirs, Pascal Tabu Ley de crainte d’une émeute et de nombreux morts.
La décision d’annulation du concert avait été prise au cours d’un conseil de sécurité de la ville vendredi dernier au gouvernorat, a précisé le ministre provincial.
Tito Kanza


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