samedi 9 janvier 2010

Bana basi babebieee




Lokola moto ya kobala bango aza te bango ba preferer kozala ba LESBIENNES



Kinshasa, 09/01/2010 / Société
Dans les rues de Matete, en effet, les lesbiennes se constituent en groupes et se font remarquer. Elles sont généralement en pantalons jeans ou en culottes, et repoussent intentionnellement les présences mâles.
Etre lesbienne ou en donner des apparences est de­venue, pour maintes jeunes filles de Matete, une mode. Ce qui se passe dans cette com­mune n’est pas assimilé à un scandale, à en croire certains habitants de l’entité. Cela est par contre une mouvance en­tretenue par des filles qui se connaissent entre elles et font des suiveuses. Aussi inconve­nant que puisse paraître le fait que des filles se mettent en pantalons et en taille basse, une chose est courante, les lesbien­nes se veulent des garçons en apparences.Elles adoptent égale­ment des attitudes mâles sur d’autres filles. Dans les rues de Matete, en effet, les lesbiennes se constituent en groupes et se font remarquer. Elles sont gé­néralement en pantalons jeans ou en culottes, et repoussent intentionnellement les présen­ces mâles. Dans des bars, el­les forment leur petit coin et, lorsqu’il leur est donné de danser, c’est à des personnes de même sexe qu’elles recourent comme cavalières. Un terme est entré dans le parle courant des jeunes de Matete, désignant ces filles qui pullulent. « Dju bek, balingaka te! ». (Entendez : Celles qui ne séduisent pas !). « Dans les commu­nes de Kinshasa, à chaque entité correspondent des réalités familières aux habi­tants. Si à Bandalungwa, Barumbu et Matete des les­biennes fourmillent, Kalamu, Kasa-Vubu et Lemba pour ne citer que ces cas, excellent en pédéras­tes. Beaucoup de jeunes de Matete qui frôlent 25 ans, sont entrain d’entraîner leurs jeu­nes sœurs à ce qui s’assimile aujourd’hui à un mouvement.Certaines sont violentes et se font craindre car elles pra­tiquent l’haltérophilie ou des sports de combat. Il y a 20 ans, la société avait fait face à la montée du phénomène « carinage » qui, du reste, n’était qu’une facette de la manifesta­tion lesbienne. A ce jour, ces marginales non seulement croissent sur le plan de leur nombre, mais aussi ne se voi­lent plus la face. Il est temps que la société prenne cons­cience d’un dérapage collectif devenu caractéristique des Kinois. C’est que les personnes qui se marginalisent se prennent pour des acteurs ou actrices du cinéma. Et le reste de la so­ciété, plutôt que de les re­dresser, les admire et les applaudit, a déploré un père de famille.C’est le cas des ban­dits à l’arme blanche appe­lés couramment « kuluna ».Dans le même ordre d’idée figurent les chansons et danses obscènes de cer­tains musiciens kinois. Ceux-ci présentent à la po­pulation des danseuses dé­nudées en recourant au ser­vice des médias locaux. Pendant ce temps, la Com­mission nationale de cen­sure inquiète par son mu­tisme. Tout, en effet, rappelle les craintes exprimées en sont temps par le philosophe congo­lais Kangafu Vingi Gudumbangana. Celui avait dé­ploré en des termes propres à sa spécialité, le fait de la « voyoucratie » prédominante.Payne/L’Avenir

Aucun commentaire: