Bana basi babebieee
Lokola moto ya kobala bango aza te bango ba preferer kozala ba LESBIENNES
Kinshasa, 09/01/2010 / Société
Dans les rues de Matete, en effet, les lesbiennes se constituent en groupes et se font remarquer. Elles sont généralement en pantalons jeans ou en culottes, et repoussent intentionnellement les présences mâles.
Etre lesbienne ou en donner des apparences est devenue, pour maintes jeunes filles de Matete, une mode. Ce qui se passe dans cette commune n’est pas assimilé à un scandale, à en croire certains habitants de l’entité. Cela est par contre une mouvance entretenue par des filles qui se connaissent entre elles et font des suiveuses. Aussi inconvenant que puisse paraître le fait que des filles se mettent en pantalons et en taille basse, une chose est courante, les lesbiennes se veulent des garçons en apparences.Elles adoptent également des attitudes mâles sur d’autres filles. Dans les rues de Matete, en effet, les lesbiennes se constituent en groupes et se font remarquer. Elles sont généralement en pantalons jeans ou en culottes, et repoussent intentionnellement les présences mâles. Dans des bars, elles forment leur petit coin et, lorsqu’il leur est donné de danser, c’est à des personnes de même sexe qu’elles recourent comme cavalières. Un terme est entré dans le parle courant des jeunes de Matete, désignant ces filles qui pullulent. « Dju bek, balingaka te! ». (Entendez : Celles qui ne séduisent pas !). « Dans les communes de Kinshasa, à chaque entité correspondent des réalités familières aux habitants. Si à Bandalungwa, Barumbu et Matete des lesbiennes fourmillent, Kalamu, Kasa-Vubu et Lemba pour ne citer que ces cas, excellent en pédérastes. Beaucoup de jeunes de Matete qui frôlent 25 ans, sont entrain d’entraîner leurs jeunes sœurs à ce qui s’assimile aujourd’hui à un mouvement.Certaines sont violentes et se font craindre car elles pratiquent l’haltérophilie ou des sports de combat. Il y a 20 ans, la société avait fait face à la montée du phénomène « carinage » qui, du reste, n’était qu’une facette de la manifestation lesbienne. A ce jour, ces marginales non seulement croissent sur le plan de leur nombre, mais aussi ne se voilent plus la face. Il est temps que la société prenne conscience d’un dérapage collectif devenu caractéristique des Kinois. C’est que les personnes qui se marginalisent se prennent pour des acteurs ou actrices du cinéma. Et le reste de la société, plutôt que de les redresser, les admire et les applaudit, a déploré un père de famille.C’est le cas des bandits à l’arme blanche appelés couramment « kuluna ».Dans le même ordre d’idée figurent les chansons et danses obscènes de certains musiciens kinois. Ceux-ci présentent à la population des danseuses dénudées en recourant au service des médias locaux. Pendant ce temps, la Commission nationale de censure inquiète par son mutisme. Tout, en effet, rappelle les craintes exprimées en sont temps par le philosophe congolais Kangafu Vingi Gudumbangana. Celui avait déploré en des termes propres à sa spécialité, le fait de la « voyoucratie » prédominante.Payne/L’Avenir
Dans les rues de Matete, en effet, les lesbiennes se constituent en groupes et se font remarquer. Elles sont généralement en pantalons jeans ou en culottes, et repoussent intentionnellement les présences mâles.
Etre lesbienne ou en donner des apparences est devenue, pour maintes jeunes filles de Matete, une mode. Ce qui se passe dans cette commune n’est pas assimilé à un scandale, à en croire certains habitants de l’entité. Cela est par contre une mouvance entretenue par des filles qui se connaissent entre elles et font des suiveuses. Aussi inconvenant que puisse paraître le fait que des filles se mettent en pantalons et en taille basse, une chose est courante, les lesbiennes se veulent des garçons en apparences.Elles adoptent également des attitudes mâles sur d’autres filles. Dans les rues de Matete, en effet, les lesbiennes se constituent en groupes et se font remarquer. Elles sont généralement en pantalons jeans ou en culottes, et repoussent intentionnellement les présences mâles. Dans des bars, elles forment leur petit coin et, lorsqu’il leur est donné de danser, c’est à des personnes de même sexe qu’elles recourent comme cavalières. Un terme est entré dans le parle courant des jeunes de Matete, désignant ces filles qui pullulent. « Dju bek, balingaka te! ». (Entendez : Celles qui ne séduisent pas !). « Dans les communes de Kinshasa, à chaque entité correspondent des réalités familières aux habitants. Si à Bandalungwa, Barumbu et Matete des lesbiennes fourmillent, Kalamu, Kasa-Vubu et Lemba pour ne citer que ces cas, excellent en pédérastes. Beaucoup de jeunes de Matete qui frôlent 25 ans, sont entrain d’entraîner leurs jeunes sœurs à ce qui s’assimile aujourd’hui à un mouvement.Certaines sont violentes et se font craindre car elles pratiquent l’haltérophilie ou des sports de combat. Il y a 20 ans, la société avait fait face à la montée du phénomène « carinage » qui, du reste, n’était qu’une facette de la manifestation lesbienne. A ce jour, ces marginales non seulement croissent sur le plan de leur nombre, mais aussi ne se voilent plus la face. Il est temps que la société prenne conscience d’un dérapage collectif devenu caractéristique des Kinois. C’est que les personnes qui se marginalisent se prennent pour des acteurs ou actrices du cinéma. Et le reste de la société, plutôt que de les redresser, les admire et les applaudit, a déploré un père de famille.C’est le cas des bandits à l’arme blanche appelés couramment « kuluna ».Dans le même ordre d’idée figurent les chansons et danses obscènes de certains musiciens kinois. Ceux-ci présentent à la population des danseuses dénudées en recourant au service des médias locaux. Pendant ce temps, la Commission nationale de censure inquiète par son mutisme. Tout, en effet, rappelle les craintes exprimées en sont temps par le philosophe congolais Kangafu Vingi Gudumbangana. Celui avait déploré en des termes propres à sa spécialité, le fait de la « voyoucratie » prédominante.Payne/L’Avenir
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