samedi 13 mars 2010

Mauvais comportement, ezaleli mabe




Esengeli moto nyonso akondaner acte oyo makasi. Moto nyonso abotami na muasi esengeli botosi ezali mpo na muasi nyonso. Nasepeli ata moke na agissement oyo te. Ba mama bolimbisa bolole oyo, ayebi eloko aza kosala te. Lokola ye azuami matata na muasi naye akomi kosilisa kanda naye na basi nyonso!
MEV


Kinshsa, 13/03/2010 / Société
Pour le jeune homme, sa chienne qui est 7 fois mère, avait les mêmes droits que la femme congolaise qui commémorais la journée internationale de la femme, le 8 mars de chaque année
La dignité de la femme ravalée au rang d’une chienne. C’est ce qui s’est passé le lundi 8 mars 2010, journée commémorative de la lutte que mène la femme pour la pleine jouissance de ses droits. Ce jour-là en effet, un bonhomme, apparemment bien équilibré, s’est affiché dans les rues de la commune de Bandalungwa avec sa chienne drapée d’un beau pagne et d’un body, car pour lui, sa chienne, sept fois mère, avait les mêmes droits que la femme congolaise qui était en fête en ce jour anniversaire de la Journée internationale de la femme.Il a suffit de ces images insultantes et de ces déclarations humiliantes à l’endroit de la femme et de la mère, pour que la ligue des femmes congolaises pour les élections (LIFCE) de la sénatrice Eve Bazaïba crie au scandale. C’est ce qui a motivé la tenue du point de presse tenue le mercredi 10 mars au siège de LIFCE à Lingwala. A cette occasion, la ligue a dénoncé avec véhémence ce comportement vexatoire de la part d’un compatriote qui tire plaisir à ravaler la dignité et la personnalité de la mère au rang d’une chienne maquillée et drapée de beaux vêtements et allant à la rencontre de son amant, a invectivé le bonhomme.


Insulte à la dignité de la mère


Pour la ligue, c’est une insulte faite non seulement à la femme kinoise, mais aussi à la femme congolaise, africaine et celle du monde entier. Pour ce motif, a dit Me Mimi Angèle Konde, rapporteur adjoint en charge des questions juridiques à la LIFCE, la ligue attire l’attention des autorités politiques pour que cet homme qui s’est pavané sur une avenue d’un quartier de la municipalité de Bandalungwa, dans la ville de Kinshasa soit interpellé. Question d’étouffer d’autres velléités du genre qui tireraient le vilain plaisir d’habiller qui une chatte, qui d’autre une poule, qui d’autre encore n’importe quel animal du Zoo et faire prévaloir à la bête les mêmes droits que la femme.Si la RDC est signataire de plusieurs instruments juridiques qui consacrent les droits spécifiques de la femme, il est donc inadmissible que ces actes répréhensibles passent impunis. Et l’action de la LIFCE ne s’arrête pas à ce point de presse, car elle entend rencontrer le ministre du Genre pour débattre de cet incident.Cela a été aussi l’occasion pour Mme Honorine-Christine Bokashanga, membre de la LIFCE et deuxième oratrice, d’interpeller la communauté nationale sur le vrai sens à donner à la Journée internationale de la femme. Car, a-t-elle regretté, il se constate qu’on passe généralement à côté du message essentiel de cette journée et à sa por­tée ontologique. On a tendance à réduire la Journée internationale de la femme au port du pagne et aux réjouissances qui s’en suivent.D’où l’effort de conscientisation à mener par l’autorité politique (ministères du Genre et EPSP) depuis la maternelle, le primaire jusqu’à l’université pour que la femme elle-même s’approprie de la portée exacte de cette journée, au-delà du port du pagne. Les médias ont aussi été invités à ouvrir les espaces à la femme en ce mois de mars pour vulgariser le message et la portée de la Journée internationale de la femme.Augustin Kinienzi/Le potentiel

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