dimanche 26 novembre 2006

Leso OUBLIES du Congo : Démarrage des actes guerriers ce lundi 27 novembre 2006

DEMARRAGE DES ACTES GUERRIERS
La Voix des Oubliés a écrit :
LUNDI 27 NOVEMBRE : DEMARRAGE DES ACTES GUERRIERS INCOTROLES
Chers amis OUBLIES du Congo
Congolais et Congolais,
Message à multiplier et l'afficher partout à travers toute la ville de kinshasa ainsi qu'à travers toutes les provinces.
Ce lundi, 27 novembre, le peuple va récupérer sa victoire par la voie légale telle que MUANA MBOKA JP Bemba, le président élu du peuple l'avait recommandé. Nous avons été patients, la mort dans l'âme, pour attendre ce jour "J" afin de fêter avec dignité notre libération.
Par contre, si l'ancien président JoKa, les juges de la CSJ et la communauté internationale à travers la MONUC et L'EUFOR refusent de restituer notre victoire, nous allons déclencher un mouvement des actes guerriers incontrôlables à travers toute l'étendue de la RDC, et surtout à Kinshasa.
Mon frère congolais et ma soeur congolaise, ce message s'adresse à toi, prépare toi avec n'importe quoi pour prendre part à ces actes guerriers qui démarrent ce lundi 27 novembre 2006. Les cibles sont connues, les YANKEES vous orienteront.
Nos frères de Kingasani savent ce qu'ils doivent faire, les autres amis sont invités à passer aux endroits habituels pour le partage d'informations et de stratégies.
Victoire au peuple!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Mohamed ONGAL
Porte parole
La voix des Oubliés du Congo
KINSHASA-Ront Point Victiore
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Jean Bululu Nkaya a écrit :
Ce lundi 27 novembre 2006 à 17h, heure de Kinshasa,la Cour suprême de Justice de la République démocratique du Congo rendra son arrêt sur le contentieux de l'élection présidentielle. Pendant ce temps, le candidat à l'investiture a déjà lancé les invitations et organise les préparatifs des cérémonies de son investiture hors de la capitale. Ces magistrats auront une responsabilité historique face à la Nation congolaise présente et avenir. C'est pourquoi je leur adresse cette lettre ouverte.
Contentieux de l’élection présidentielle :
Vérité des urnes ou vérité judiciaire ?

Lettre ouverte à Messieurs les magistrats de la Cour suprême de justice de la RDC

Distingués magistrats,
Je me fais le devoir de Vous adresser la présente en Votre qualité de juges du contentieux de l’élection présidentielle, chargés de faire coïncider la vérité des urnes avec la vérité judiciaire pour le bien être et le bonheur des millions des congolaises et des congolais.
Le recours qui a été déposé au greffe de la Cour par l’un des candidats à l’élection présidentielle qui s’estime, à tort ou à raison, lésé et qui conteste ainsi les résultats provisoires publiés par la Commission électorale indépendante (CEI), mérite d’être traité en toute objectivité et en toute indépendance pour éviter que l’adage « Res judicata pro veritate habetur » ne soit invoqué à tort pour tordre le coup à la vérité des urnes.
A ce jour, plusieurs diplomates en poste à Kinshasa ont déjà prédit que Vous allez confirmer les résultats provisoires de la CEI, considérant par là que Vous n’êtes que la caisse de résonance de l’un des candidats et des intérêts de la nébuleuse « Communauté internationale », qui ne rêvent que de l’exploitation éhontée des ressources naturelles de la République démocratique du Congo avec la complicité de certains de ses fils égarés et corrompus. La même opinion a été relayée à l’étranger par un chargé des cours dans une université belge, qui passe en RDC pour spécialiste du droit constitutionnel pour avoir contribué à l’élaboration du projet de Constitution et du projet de loi électorale aujourd’hui adoptés et dont l’application est objet de contestation à ce jour.
L’opinion desdits diplomates et de ce chargé des cours, qui n’ont pas eu égard aux pièces du dossier déposées par le candidat requérant, ne repose que sur le mépris qu’ils ont de Votre Cour et l’impression qu’ils ont de son manque d’indépendance.
Plusieurs autres personnes partagent cette opinion au regard de ce qu’a été Votre attitude par le passé à l’égard du vainqueur présumé de l’élection présidentielle. Sans être totalement d’accord avec ces personnes, je me dis que l’analyse froide de certaines de Vos prises de position et attitudes antérieures permet d’accréditer cette opinion. Je vais me borner à relever quelques griefs qui peuvent être adressés à Votre Cour dans ce cadre.
En effet, les observateurs avisés retiennent à Votre charge :
1. La participation de Vos deux chefs de corps, Bénoît Lwamba Bindu et Laurent Tshimanga Mukeba, respectivement Premier Président de la Cour suprême de Justice et Procureur général de la République, aux travaux du congrès du Parti du peuple pour le renouveau(PPRD), qui a intronisé Joseph Kabila candidat à l’élection présidentielle ;
2. La validation de la candidature de Monsieur Joseph Kabila à l’élection présidentielle alors que celui-ci s’était enrôlé étant encore militaire, en violation de plusieurs dispositions constitutionnelles et légales, notamment :
a. l’article 81 de la Constitution,
b. l’article 10, 8° de la loi du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales,
c. l’article 72, alinéa 2 de la loi n° 81-003 du 17 juillet 1981 portant statut du personnel de carrière des services publics de l’Etat,
d. l’article 20, alinéa 2 de la loi n° 04-023 du 12 novembre 2004 portant organisation générale de la défense et des Forces armées, 1er de l’ordonnance du Gouverneur général au Congo du 14 mai 1886 sur les principes généraux de droit ;
3. L’exclusion de l’attentat contre la vie du Chef de l’Etat du champ d’application de la loi d’amnistie alors qu’il s’agit d’une infraction politique ;
4. L’interprétation partisane de la Constitution de la Transition. Vous avez justifié la perte de mandat de président de l’Assemblée nationale dans le chef de Monsieur Olivier Kamitatu. Ne saviez-vous pas que l’article 101 de la Constitution précitée disposait clairement qu’il était désigné pour toute la durée de la Transition et que ses fonctions ne prenaient fin que par démission, décès, empêchement définitif, condamnation pour haute trahison, détournement des deniers publics, concussion ou corruption ? Votre interprétation partisane permit à Monsieur Joseph Kabila de faire de Monsieur Olivier Kamitatu le porte parole de l’Alliance pour la majorité présidentielle (AMP) ;
5. La reconnaissance à Monsieur Joseph Kabila du pouvoir de nommer seul les gouverneurs et vice gouverneurs de province et de la Banque centrale, les mandataires de l’Etat et la tutelle sur les services de renseignement ;
6. L’acceptation de Maître Nkulu Kilombo d’assister aux débats de l’assemblée mixte de la Cour suprême de Justice en qualité de mandataire de l’Etat représentant Joseph Kabila alors que l’intéressé ne pouvait détenir pareille qualité que d’un acte de nomination émanant du ministre de la Justice conformément à l’article 143 de la loi organique sur le barreau.
Je signalerai aussi la léthargie du Parquet général de la République face à certaines violations de la loi par les proches de Monsieur Joseph Kabila, notamment dans le cas de :
1. Trafic et vente de l’uranium ou des matières radioactives à l’Iran en contrepartie de la somme de deux milliards de dollars américains qui aurait servi à financer la campagne du candidat Joseph Kabila et d’autres membres du PPRD;
2. Incidents des 20, 21 et 22 août 2006 provoqués par les éléments de la Garde dite républicaine de Monsieur Joseph Kabila à la résidence de Monsieur Jean Pierre Bemba Gombo qu’une certaine presse étrangère a salué avec bonheur en les qualifiant de la boule de Zidane majestueusement administrée par le « porteur des oeufs » et talentueux (sic !) Joseph Kabila;
3. Destruction de l’hélicoptère de Monsieur Jean Pierre Bemba et de ses chaînes de radio et de télévision ;
4. Massacres de plusieurs civils innocents sans sommation et sans autre forme de procès ;
5. Entraves à la liberté de circuler et de mener campagne notamment dans les provinces des Katanga et Kivu où messieurs Théodore Ngoy wa Nsenga et Anselme Enerunga, membres de l’Union pour la Nation n’ont pas pu prendre la parole.
Maintenant que Vous êtes saisis du recours du candidat Jean Pierre Bemba Gombo tendant à obtenir l’annulation du résultat de l’élection présidentielle ou à tout le moins sa rectification, Vous ne devez pas perdre de vue que la tâche qui Vous est assignée est déterminante pour l’avenir de la Nation. Des pressions de toute sorte sont exercées sur Vous par la « nébuleuse Communauté internationale » et certains ressortissants des pays voisins tapis dans les institutions de la Transition, des promesses fallacieuses de postes ou d’argent à la menace de perte de vie pour Vous-mêmes ou Vos proches.
Il Vous appartient de Vous assumer en toute indépendance, en veillant à ce que la vérité judiciaire coïncide avec la vérité des urnes. Vous tiendrez compte de plusieurs irrégularités qui ont été commises et qui ont eu une incidence déterminante sur les résultats du scrutin. Je citerai notamment :
1. - Le refus d’accès aux bureaux de dépouillement des témoins de l’un des candidats,
2. - Les procès-verbaux falsifiés ou non contresignés par les témoins de deux candidats,
3. - Les voies de fait et les actes d’intimidation perpétrés par les forces de l’ordre dans certains bureaux de vote ;
4. - Le vote par dérogation,
5. - Le vote des militaires,
6. - Le vote des étrangers, notamment les cinquante mille angolais enrôlés dans la province du Katanga ,
7. - Le nombre trop élevé d’enrôlés dans certaines provinces qui ont connu la guerre et dans certaines circonscriptions électorales, telles que Manono, Moba, Mahagi, Butembo, Kabongo, Kamina, Kabalo, Walungu, etc.
Dans l’ensemble, ces irrégularités et bien d’autres qui ont été dénoncées par Monsieur Jean Pierre Bemba Gombo ont eu une incidence déterminante sur le scrutin. Elles militent en faveur de l’annulation des résultats pour violation de :
1. - La Constitution du 18 février 2006 et de la loi électorale
2. - Des instruments internationaux régulièrement ratifiés par la République démocratique du Congo , notamment :
- La Charte africaine des droits de l’homme et des peuples
- Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
En prenant Votre décision en âme et conscience, Vous aurez mérité de la Nation et rendu d’éminents services à notre peuple, n’en déplaise au CIAT, à l’Union européenne , à la MONUC, aux différentes compagnies minières et même aux ressortissants de certains pays voisins qui jubilent (ils ont fêté dans plusieurs cafés à l’étranger) d’avoir gagné leur pari:
- L’exploitation éhontée et systématique des ressources de la RDC
- Le contrôle du rouage étatique de la RDC
- La réduction des populations congolaises meurtries à l’état d’esclavage.
Pour ma part, je prie pour Vous afin que Dieu Vous protège et Vous épargne, s’il échet, contre le courroux du peuple dont on tente astucieusement de voler la victoire. L’histoire vous jugera ainsi que vos descendants !
Fait à Pretoria, le 25 novembre 2006
Jean Nkaya Bululu, Phd
Docteur en droit


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"Si nous avons le droit d'être libres, nous avons le devoir d'empêcher que l'on nous rende esclaves"
" Assister ou rester silencieux face au mal,c'est Assister le mal"
« Il suffit que les hommes de bien ne fassent rien pour que le mal triomphe » (reprise en page 153 du Procès du 11 Septembre par Victor Thorn).

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