mardi 7 avril 2009

SYSTEME YA KONDOKO

Ya solo tokomi na mikolo ya suka mpo makambo tokoki komono yango te. Bana mikemike ya basi, bakomi kowelela batata mibimba lokola marchandises na libongo! Soni batekakoteka batikala pamba! Ezala na N'djili, Limete, Lemba, Makala to Selembao situation eza kaka ndenge moko. Babombanibombani na molili, soki bamoni moto babimi lokola ba imbwa balingi kosuwa moto. Ba policiers oyo batindi mpo na kobengana bango bakomi ko se servir ndenge balingi, mawa!


« Sodome et Gomore » version congolaise
(A.Vungbo )
L’affaire fait de nouveau grand bruit à l’entrée de la commune de N’djili.
Il n’est pas rare de voir ces jeunes filles en tenue qui frisent l’indécence, se jeter à corps perdu sur un homme, telle une marchandise comme cela se passe dans nos ports et arrêts de bus.

En effet, on croyait le phénomène totalement disparu avec la présence dissuasive des éléments de la police présents pour sécuriser le terrain, après l’opération coup de poing initiée à l’époque par l’ancien gouverneur de la ville de Kinshasa, Jean Kimbunda. Opération dont l’objectif était de débarrasser Kinshasa de nombreux bars et débits de boisson.Malheureusement, c’était sans compter avec la témérité de jeunes prostituées qui battent le pavé à cet endroit à des heures indues et qui ont transformé ce bois en lieu de passe. La population du coin se plaint de plus en plus de la multiplication des actes d’atteinte aux mœurs et à la pudeur à répétition qui se passent en ce lieu au vu et su de nombreux habitants. Il n’est pas rare de voir ces jeunes filles en tenue qui frisent l’indécence, se jeter à corps perdu sur un homme, telle une marchandise comme cela se passe dans nos ports et arrêts de bus, question d’arracher ses faveurs. Cette manière d’opérer baptisée par les habitués « système ya Kondoko », est aujourd’hui un gagne-pain pour ses jeunes filles qui attendent patiemment dans les nombreux « nganda » d’en face. Une fois, le client accroché, c’est sous les eucalyptus, baptisés « Sodome et Gomore » que tout se règle.
Face à ce marché qui indigne plus d’un Ndjilois, certains habitants dénoncent une certaine complicité tacite des éléments de la police qui ferment les jeux moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes. Et cela est de notoriété publique La dernière victime en date se nomme Claude B qui tient une maison de publicité le long du boulevard Lumumba du côté du quartier 1 Masina. Selon cette victime qui s’est confiée au Phare, sa mésaventure est survenue mardi 31 mars autour de 22 Heures. Alors qu’il longeait seul ce coin sombre, il a été pris d’assaut par trois jeunes filles qui l’ont brutalisé sans ménagement. L’une d’elles s’est dévêtue avant de tenter déshabiller à son tour sa victime. Et l’infortuné n’a eu la vie sauve que grâce à ses cris de détresse qui ont alerté tout le voisinage.Par crainte d’une poursuite, la meute s’est dispersée. Et pourtant, il y a de cela quatre ans, les recommandations du Forum pour le développement de N’djili sont restées lettre morte. Surtout en ce qui concerne l’éradication de ce phénomène par le bourgmestre de l’époque Makengo Tuluka.. Cependant, on enregistre un peu partout dans la ville le retour en force de ce phénomène qui a tendance à prendre de l’ampleur. Notamment à Kingabwa, au centre commercial de Limete , à Lemba Super non loin de l’hôtel l’Avenir. Aux autorités de sévir.
2009-04-02

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