samedi 4 avril 2009

DV: Tembe na ba Chinois


Bandeko na biso ba DV (Kasaiens) bafongoli ya bango 6e chantier, lokola daimants aza kopesa bango lisusu mosolo ya kodondua na yango te, bamemi ba motos nyonso ya Kananga na ya Mbuji-Mayi ekiti Kin. Ba motos yonso oyo bazalaki kokende n'ango na diamants ekomi kosala moto-taxi na Kin. Kende otala na croisement ya avenues Assossa na Makanza okokuta bango esika wana, tshiluba eza kotoko, mawa! Ba ex-diamantaires bakotelikoteli ba misala mikemike nyonso boyebi wana. Tembe na ba Chinois. Fransa franga?
MEV

DEGRADATION DE LA VOIRIE, LES KINOIS SE LANCENT DANS LES MOTOS-TAXIS
Au croisement des avenues Assossa et Makanza, se trouve le salut. Cinquante motos sont par­quées leurs conducteurs, on une particularité : ils échangent tous en tshiluba (une des quatre langues nationales de la Républi­que démocratique du Congo, parlée dans les deux provinces du Kasaï : NDLR). Ce sont des an­ciens creuseurs et acheteurs du diamant d’exploitation artisanale. Une Kinoise de naissance les taquine : « Bosuki, diamant na bino esili, sik’ oyo bokumi na tukutuku (Ndlr c’est fini pour vous, votre diamant a tari et vous êtes maintenant dans les motos) ».

Kinshasa, 02/04/2009 / Société
Mère mata noki tokende ko!
Le transport en commun sur des motos, bientôt, les engins à deux roues envahiront toutes les provinces congolaises.
A cause de la vétusté de la voire urbaine, les taxis motos, une pratique en vogue dans l’Afrique de l’Ouest, sont en passe de de­venir le moyen de transport le plus prisé dans certains coins du Congo démocratique. Et les Kasaïens en sont les grands arti­sans. A Kinshasa, le gouverneur André Kimbuta Yango n’a pas tenu ses promesses, la plupart d’artères principales sont deve­nues impraticables. Les habitués du trajet qui mène du marché Bayaka de la commune de Ngiri-­Ngiri juqu’à la maison commu­nale de Bumbu l’accusent même d’avoir aggravé l’état de leurs routes avec ses tranchées en terre inachevées. C’est donc avec joie que les habitants ont accueilli avec joie l’apparition des motos taxis.
Ce lundi 30 mars 2009, il a plus sur la ville-province, femmes et hommes pataugent dans la boue. Les véhicules ne peu­vent pas s’y risquer. Mais au croisement des avenues Assossa et Makanza, se trouve le salut. Cinquante motos sont par­quées leurs conducteurs, on une particularité : ils échangent tous en tshiluba (une des quatre langues nationales de la Républi­que démocratique
du Congo, parlée dans les deux provinces du Kasaï : NDLR). Ce sont des an­ciens creuseurs et acheteurs du diamant d’exploitation artisanale. Une Kinoise de naissance les taquine : « Bosuki, diamant na bino esili, sik’ oyo bokumi na tukutuku (Ndlr c’est fini pour vous, votre diamant a tari et vous êtes maintenant dans les motos) ». L’un des motocyclis­tes rétorque : « Baninga Bazali kosala mbongo no ba motos. bino bana Kin bozali kolala (Quand les uns amassent l’argent grâce aux motos, vous les vrais kinois vous êtes dis­traits) ».Ces intrépides font sourde oreille aux invectives du genre : « Ces Balubas exagèrent ». Ils crient à tue-tête : « Commune ya Bumbu..., commune ya Bumbu 300 Fc ». Et cela, pour une dis­tance d’environ trois kilomètres. Ici, il y a toutes marques de motos.Chaque motocycliste transporte deux passagers. Le plus difficile est de se frayer la voie. C’est ainsi que ces engins débordent même dans les véran­das de certaines parcelles. Ce qui leur attire une pluie d’insultes. Malgré cela, ils ne désarment pas et pétaradent à tout vent.Mais cela ne va pas sans risque, les passagers sont obligés de descendre aux endroits les plus dangereux et on enregistre parfois des chutes Aussi certains maris deviennent jaloux quand ils observent comment leurs con­jointes sont étreintes aux reins par les passagers mâles.
Mardi 31 mars 2009, ces hommes entreprenants étaient en train d’entreprendre un travail de génie sur l’avenue Katanga, aux confins des com­munes de Ngiri-Ngiri et Bumbu. Certains avaient des bêches, d’autres transportaient des sacs remplis de terre. En effet, ils étaient en train d’aménager une voie pour le passage de leurs engins.Voila ce qui reste à faire là où l’Office de la voirie urbaine (O.V.D.) et l’Hôtel de ville de Kinshasa ont failli. Il faut souli­gner que ce genre de transport est aussi pratiqué sur l’avenue Elengesa dans la commune de Makala et au quartier Kingabwa de la commune de Limete.(Milor/GM/PKF)Donatien Ngandu Mupompa/Le Potentiel

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