DETERRER LES OSSEMENTS HUMAINS
Eza mawa mingi. Bakomi kotonga ba ndako na cimetiere okokuta ba mikuwa ya bato bakufa libanda na ba croix babuakibuaki na fulu mpe batongi ba ndako esika ezalaki lilita. Respect ata moke eza lisusu te. Ba familli bakomi koya mpo na kotala lilita ya ndeko oyo bautaki kokunda il y a 6 mois, bakuti ndako esi etelemi esika lilita ezalaki...mawa eza lisusu te ndeko na nga.
MEV
Kinshaas, 10/12/2009 / Société
Comme les morts sont morts et ne peuvent pas écrire des mémorandums et encore moins sortir dans la rue pour revendiquer leurs droits, leurs dernières demeures sont spoliées au grand jour, au vu et au su de tout le monde.
Le cimetière de Mikonga II, dans la commune urbano-rurale de la N’sele à Kinshasa fait l’objet d’une profanation. En effet, des maisons habitées s’y trouvent pendant qu’ailleurs s’amorcent des travaux de construction. Les tombeaux et les pierres sépulcrales, les croix et autres signes commémoratifs font l’objet d’une destruction méchante. Les restes des corps y compris ceux en putréfaction dont l’inhumation date à peine de quelques mois sont déterrés et profanés sans ménagement ni respect dû aux morts. Pour la population environnante qui considère cet acte comme une grave atteinte à la dignité humaine et à la moralité publique, l’autorité urbaine devrait appliquer la loi en la matière (article 111 du code pénal, livre II et 258 du code civil, livre Ill). Elle devait également interdire tous les travaux de construction dans ce cimetière et ordonner de démolir les constructions y érigées, de désinfecter ces lieux, de poursuivre en justice les auteurs de la spoliation et de la profanation de cimetière, de restituer le cimetière à ses occupants, les morts et de dédommager les familles des victimes.Selon certains témoignages, les morts ne reposent plus en paix comme jadis. L’exode rural de ces dernières années a occasionné l’érection de constructions anarchiques sur les cimetières. Les croyances et traditions donnant les cimetières pour des endroits inhabitables ci pas fréquentables la nuit à cause des esprits des morts qui rodent semblent être loin derrière.Au cimetière de Kimbanseke, il manque même de la place pour déposer les morts. A Kintambo, un cimetière longtemps en fermeture, plusieurs habitations y sont érigées et les constructeurs ne se gênent pas de jeter de côté les os et les croix pendant les travaux. Et comme les morts sont morts et ne peuvent pas écrire des mémorandums et encore moins sortir dans la rue pour revendiquer leurs droits, leurs dernières demeures sont spoliées au grand jour, au vu et au su de tout le monde. Le pire c’est que cela ne semble pas déranger grand monde.Fait étonnant, les locataires vivants côte à côte des cimetières affirment avoir des documents légaux et des autorisations de bâtir en bonne et due forme. A la question de savoir pourquoi ces personnes construisent sur un cimetière, un habitant admet qu’il n’y a plus de parcelles libres en ville. L’autorité coutumière leur aurait demandé de chercher un endroit libre et de le lui proposer, ce qu’ils continuent de faire.Plus d’une bagarre ont été enregistrés entre ceux qui viennent enterrer leurs morts et les habitants du quartier des cimetières. Ces derniers ne veulent pas que des passages soient crées dans leurs parcelles pour faciliter l’accès aux tombes. Souvent, les cercueils sont déposés à même le sol le temps d’en finir avec les palabres.Le Palmarès
Comme les morts sont morts et ne peuvent pas écrire des mémorandums et encore moins sortir dans la rue pour revendiquer leurs droits, leurs dernières demeures sont spoliées au grand jour, au vu et au su de tout le monde.
Le cimetière de Mikonga II, dans la commune urbano-rurale de la N’sele à Kinshasa fait l’objet d’une profanation. En effet, des maisons habitées s’y trouvent pendant qu’ailleurs s’amorcent des travaux de construction. Les tombeaux et les pierres sépulcrales, les croix et autres signes commémoratifs font l’objet d’une destruction méchante. Les restes des corps y compris ceux en putréfaction dont l’inhumation date à peine de quelques mois sont déterrés et profanés sans ménagement ni respect dû aux morts. Pour la population environnante qui considère cet acte comme une grave atteinte à la dignité humaine et à la moralité publique, l’autorité urbaine devrait appliquer la loi en la matière (article 111 du code pénal, livre II et 258 du code civil, livre Ill). Elle devait également interdire tous les travaux de construction dans ce cimetière et ordonner de démolir les constructions y érigées, de désinfecter ces lieux, de poursuivre en justice les auteurs de la spoliation et de la profanation de cimetière, de restituer le cimetière à ses occupants, les morts et de dédommager les familles des victimes.Selon certains témoignages, les morts ne reposent plus en paix comme jadis. L’exode rural de ces dernières années a occasionné l’érection de constructions anarchiques sur les cimetières. Les croyances et traditions donnant les cimetières pour des endroits inhabitables ci pas fréquentables la nuit à cause des esprits des morts qui rodent semblent être loin derrière.Au cimetière de Kimbanseke, il manque même de la place pour déposer les morts. A Kintambo, un cimetière longtemps en fermeture, plusieurs habitations y sont érigées et les constructeurs ne se gênent pas de jeter de côté les os et les croix pendant les travaux. Et comme les morts sont morts et ne peuvent pas écrire des mémorandums et encore moins sortir dans la rue pour revendiquer leurs droits, leurs dernières demeures sont spoliées au grand jour, au vu et au su de tout le monde. Le pire c’est que cela ne semble pas déranger grand monde.Fait étonnant, les locataires vivants côte à côte des cimetières affirment avoir des documents légaux et des autorisations de bâtir en bonne et due forme. A la question de savoir pourquoi ces personnes construisent sur un cimetière, un habitant admet qu’il n’y a plus de parcelles libres en ville. L’autorité coutumière leur aurait demandé de chercher un endroit libre et de le lui proposer, ce qu’ils continuent de faire.Plus d’une bagarre ont été enregistrés entre ceux qui viennent enterrer leurs morts et les habitants du quartier des cimetières. Ces derniers ne veulent pas que des passages soient crées dans leurs parcelles pour faciliter l’accès aux tombes. Souvent, les cercueils sont déposés à même le sol le temps d’en finir avec les palabres.Le Palmarès
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