VIOL ET RICHESSE
Satana akotikoti na mboka, akomi kosalisa bato ba makambo ezanga tina. Ba nganga bayebisi bango ke, soki ovioler jeune fille to muana moke okozua chance mingi mpe okokoma riche. Plus tu viole plus tu t'enrichis. Ba zoba wana ba parvenir kobenisa bana ya bato ebele!
MEV
Kinshasa, 16/11/2009 / Société
Au Katanga, c’est dans les mines qu’on enregistre le plus grand nombre de viols et de crimes commis par des creuseurs artisanaux, à qui des féticheurs font croire qu’ils trouveront la fortune en abusant de toutes jeunes filles rencontrées, même de trois ans, selon l’ONG locale Maison Wengi qui encadre les enfants abandonnés.
Ces dénonciations sont confirmées par le Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap). Dans son rapport publié en mai dernier sur les viols au Katanga entre janvier et mai 2009, près de la moitié (45 %) des 227 cas recensés sont le fait de creuseurs de minerais.« La plupart de viols ont été commis parce que leurs auteurs espèrent avoir plus d’argent », affirme Issa, Okende, chef d’antenne du Fnuap à Lubumbashi, faisant allusion aux fausses croyances fétichistes qui laissent penser que coucher avec une fillette porté chance aux chercheurs de minerais. Jeunes sans emploi: 24 %, hommes en uniforme (militaires et policiers 21 %‘ et d’autres catégories socioprofessionnelles (agents d’entreprises ou fonctionnaires : 10%) sont aussi cités comme auteurs de viols dans ce rapport.Dans le piège de la pauvretéLe creuseurs artisanaux de minerais (cuivre, cobalt) piochent dans des parcs miniers souvent abandonnés de la Gécamines, depuis la faillite de cette grosse entreprise publique. Celle-ci a cédé une bonne part de ses concessions aux nombreux minings privés qui ont été créés ces dix dernières années. Les creuseurs profitent généralement de la promiscuité dans ces mines pour abuser de toutes jeunes flues et dé femmes qui viennent y exercer le petit commerce.Un peu partout au Katanga, de petits villages de fortune se sont en effet formés prés des concessions minières, où des femmes souvent pauvres accompagnées de leurs enfants essayent de gagner maigrement leur vie à côté de ceux qui, dans la mine, sont à la recherche d’une fortune.A Likasi, autre ville minière à environ 100 km de Lubumbashi, c’est la carrière appelée Lavene qui fait scandale. « Profitant de la promiscuité qui y règne, les creuseurs utilisent la ruse pour attirer dans la nuit des petites filles », raconte Liliane Nkomba de l’Ong Action communautaire de l’enfance défavorisée. Mélanie Mangi dénonce, elle, la vie sans scrupule que vivent les gens de la mine à Kambove, cité minière proche de Likasi.« Ils n’ont pas froid aux yeux pour avoir des rapports sexuels avec de toutes jeunes », témoigne cette femme qui fait l’intermédiaire entre vendeurs et acheteurs de pierres précieuses à Kafunda.
Au Katanga, c’est dans les mines qu’on enregistre le plus grand nombre de viols et de crimes commis par des creuseurs artisanaux, à qui des féticheurs font croire qu’ils trouveront la fortune en abusant de toutes jeunes filles rencontrées, même de trois ans, selon l’ONG locale Maison Wengi qui encadre les enfants abandonnés.
Ces dénonciations sont confirmées par le Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap). Dans son rapport publié en mai dernier sur les viols au Katanga entre janvier et mai 2009, près de la moitié (45 %) des 227 cas recensés sont le fait de creuseurs de minerais.« La plupart de viols ont été commis parce que leurs auteurs espèrent avoir plus d’argent », affirme Issa, Okende, chef d’antenne du Fnuap à Lubumbashi, faisant allusion aux fausses croyances fétichistes qui laissent penser que coucher avec une fillette porté chance aux chercheurs de minerais. Jeunes sans emploi: 24 %, hommes en uniforme (militaires et policiers 21 %‘ et d’autres catégories socioprofessionnelles (agents d’entreprises ou fonctionnaires : 10%) sont aussi cités comme auteurs de viols dans ce rapport.Dans le piège de la pauvretéLe creuseurs artisanaux de minerais (cuivre, cobalt) piochent dans des parcs miniers souvent abandonnés de la Gécamines, depuis la faillite de cette grosse entreprise publique. Celle-ci a cédé une bonne part de ses concessions aux nombreux minings privés qui ont été créés ces dix dernières années. Les creuseurs profitent généralement de la promiscuité dans ces mines pour abuser de toutes jeunes flues et dé femmes qui viennent y exercer le petit commerce.Un peu partout au Katanga, de petits villages de fortune se sont en effet formés prés des concessions minières, où des femmes souvent pauvres accompagnées de leurs enfants essayent de gagner maigrement leur vie à côté de ceux qui, dans la mine, sont à la recherche d’une fortune.A Likasi, autre ville minière à environ 100 km de Lubumbashi, c’est la carrière appelée Lavene qui fait scandale. « Profitant de la promiscuité qui y règne, les creuseurs utilisent la ruse pour attirer dans la nuit des petites filles », raconte Liliane Nkomba de l’Ong Action communautaire de l’enfance défavorisée. Mélanie Mangi dénonce, elle, la vie sans scrupule que vivent les gens de la mine à Kambove, cité minière proche de Likasi.« Ils n’ont pas froid aux yeux pour avoir des rapports sexuels avec de toutes jeunes », témoigne cette femme qui fait l’intermédiaire entre vendeurs et acheteurs de pierres précieuses à Kafunda.
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