Soupu na tolo
Ba masanga bato bakoma komele eyebana esika eutaka to esalema te. Lotoko to cycle court ekoma ti na ba bars. Alcool mosusu ya ba Indiens ekoti partout. dedré n'ango ya alcool eyebani te. Drogues epayi, masanga ya makasi epayi, leta aza kotala se pamba... Mawa!
MEV
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Kinshasa, 11/12/2009 / Société
La ville de Kinshasa est sérieusement menacée par la consommation des alcools forts qui viennent s’ajouter au chanvre et à d’autres stupéfiants importés, fabriqués localement ou tout simplement indigènes.
Dans presque toutes les communes de la capitale, le phénomène bat son plein. Outre la bière dont le degré d’alcool est connu (5 %) et indiqué sur l’étiquette de la bouteille, certaines boissons alcoolisées circulent librement et se consomment du matin au soir. Ces boissons sont exposées le long des artères principales, vendues et consommées au vu et au su des autorités et des agents de l’ordre.La consommation désordonnée et ininterrompue des alcools forts a de conséquences néfastes, tant pour les consommateurs eux-mêmes que pour la communauté. En effet, le consommateur met sa santé en péril, car dit-on, tout excès nuit. Affaibli, le consommateur n’a plus le courage et la force pour travailler. Devenu alcoolique, il perd sa dignité, même devant ses propres enfants à cause de son comportement irresponsable. Il est souvent colérique et parfois même manque d’appétit. Il ne peut, en aucun cas, se passer de l’alcool.
Par ailleurs, le consommateur des alcools forts, comme c’est le cas de nos jeunes, parvient à s’associer à d’autres alcooliques pour créer un gang de malfaiteurs. C’est ainsi que l’on constate que les « kuluna » se créent un peu partout, malgré les sanctions brandies par le gouvernement central. Ces jeunes n’ont pas peur de l’Etat. Ils se croient plus forts et plus organisés que l’armée et la police réunies.On comprend bien le sort de la communauté et du pays tout entier si l’on laissait ainsi nos enfants continuer à s’adonner à la consommation des boissons indigènes et autres importées sans discipline. La communauté est ainsi victime de sa jeunesse qui, par manque d’encadrement efficace, risque de la détruire et de se détruire aussi, si l’on n’y prend garde. Mais à qui la responsabilité dans cette situation qui ruine à petit feu la jeunesse kinoise et pourquoi pas congolaise ?Sans chercher à jeter la pierre sur qui que ce soit, on doit en toute logique voir l’Etat qui a toute la charge d’encadrement et d’orientation aussi bien des jeunes, des adultes et que des vieux. Or, la dérive de la jeunesse congolaise ne date pas d’hier. On se souvient de la période où, durant la deuxième République, la mesure fut prise pour supprimer la religion dans les écoles pour la remplacer par une leçon de civisme en l’occurrence du mobutisme. Quelques années après le constat a été amer. D’année, en année c’est la perdition au niveau des écoles et des familles jusqu’à ce jour. A cela s’ajoute le chômage dont le coup d’envoi fut une série de pillages dans les années 90. Les chômeurs kinois ont perdu l’espoir dans l’avenir et se sont mis à noyer leurs soucis dans les boissons. Ils ont mis au monde des enfants alcooliques qui ont grandi dans des conditions que l’on peu imaginer.Une autre responsabilité incombe aux parents et aux jeunes eux-mêmes. On ne peut pas tout mettre sur le dos de l’Etat alors que le danger est imminent et que nous avons la volonté pour l’éviter. Les parents doivent donc faire leur travail d’encadrement. Le consommateur aussi doit savoir que son avenir est hypothéqué à cause des maladies provenant de l’alcool.
La ville de Kinshasa est sérieusement menacée par la consommation des alcools forts qui viennent s’ajouter au chanvre et à d’autres stupéfiants importés, fabriqués localement ou tout simplement indigènes.
Dans presque toutes les communes de la capitale, le phénomène bat son plein. Outre la bière dont le degré d’alcool est connu (5 %) et indiqué sur l’étiquette de la bouteille, certaines boissons alcoolisées circulent librement et se consomment du matin au soir. Ces boissons sont exposées le long des artères principales, vendues et consommées au vu et au su des autorités et des agents de l’ordre.La consommation désordonnée et ininterrompue des alcools forts a de conséquences néfastes, tant pour les consommateurs eux-mêmes que pour la communauté. En effet, le consommateur met sa santé en péril, car dit-on, tout excès nuit. Affaibli, le consommateur n’a plus le courage et la force pour travailler. Devenu alcoolique, il perd sa dignité, même devant ses propres enfants à cause de son comportement irresponsable. Il est souvent colérique et parfois même manque d’appétit. Il ne peut, en aucun cas, se passer de l’alcool.
Par ailleurs, le consommateur des alcools forts, comme c’est le cas de nos jeunes, parvient à s’associer à d’autres alcooliques pour créer un gang de malfaiteurs. C’est ainsi que l’on constate que les « kuluna » se créent un peu partout, malgré les sanctions brandies par le gouvernement central. Ces jeunes n’ont pas peur de l’Etat. Ils se croient plus forts et plus organisés que l’armée et la police réunies.On comprend bien le sort de la communauté et du pays tout entier si l’on laissait ainsi nos enfants continuer à s’adonner à la consommation des boissons indigènes et autres importées sans discipline. La communauté est ainsi victime de sa jeunesse qui, par manque d’encadrement efficace, risque de la détruire et de se détruire aussi, si l’on n’y prend garde. Mais à qui la responsabilité dans cette situation qui ruine à petit feu la jeunesse kinoise et pourquoi pas congolaise ?Sans chercher à jeter la pierre sur qui que ce soit, on doit en toute logique voir l’Etat qui a toute la charge d’encadrement et d’orientation aussi bien des jeunes, des adultes et que des vieux. Or, la dérive de la jeunesse congolaise ne date pas d’hier. On se souvient de la période où, durant la deuxième République, la mesure fut prise pour supprimer la religion dans les écoles pour la remplacer par une leçon de civisme en l’occurrence du mobutisme. Quelques années après le constat a été amer. D’année, en année c’est la perdition au niveau des écoles et des familles jusqu’à ce jour. A cela s’ajoute le chômage dont le coup d’envoi fut une série de pillages dans les années 90. Les chômeurs kinois ont perdu l’espoir dans l’avenir et se sont mis à noyer leurs soucis dans les boissons. Ils ont mis au monde des enfants alcooliques qui ont grandi dans des conditions que l’on peu imaginer.Une autre responsabilité incombe aux parents et aux jeunes eux-mêmes. On ne peut pas tout mettre sur le dos de l’Etat alors que le danger est imminent et que nous avons la volonté pour l’éviter. Les parents doivent donc faire leur travail d’encadrement. Le consommateur aussi doit savoir que son avenir est hypothéqué à cause des maladies provenant de l’alcool.
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