lundi 30 mars 2009

récupérer des vidan­ges en plastique ou en verre jetées à la poubelle



Toloba toloba tolembi. Ba milangi oyo basokolaka yango malamo te. Mosusu ezalaki na ba produits toxiques, okomono ba mamans baza kosomba yango mpo na kotia tangawusi to mafuta. Mosoto eza koboma bato koleka SIDA.




Les bouteilles retirées des poubelles, un danger pour les consommateurs du jus de gingembre


Kinshasa, 27/03/2009 / Société
Même si ces vidanges sont lavées, les microbes vont y demeurer et constituer un danger pour la santé humaine.
Dans la ville de Kinshasa, les notions élémentaires d’hygiène sont foulées aux pieds par certains Kinois.Preuve : l’évacuation des matières fécales des par­celles résidentielles vers la voie publique pendant les pluies diluviennes et la vente de la nourriture non couverte sur la voie publique. Cette énumération n’est pas exhaustive.Ces derniers temps, un spectacle frappe les bonnes consciences. Il s’agit de la présence des personnes jouissant appa­remment d’une bonne santé mentale dans les dé­charges publiques disséminées à travers la capitale. C’est le cas de celles que l’on voit quotidiennement sur l’emplacement de l’an­cien marché Type K (dans la commune de Kinshasa), devant les Facultés catho­liques de Kinshasa (FCK), au pont Funa (sur l’avenue Lwambo Makiadi, ex-ave­nue Bokassa), au pont Bongolo non loin de l’Uni­versité Kimbanguiste.A ces endroits se trouvent des décharges publiques où les personnes se livrent au tri. Objectif visé : récupérer des vidan­ges en plastique ou en verre jetées qu’elles vont proposer à certaines ven­deuses de jus de gingem­bre. On a d’autres pour la conservation de différen­tes huiles de cuisine. Ou encore à certains tradi-praticiens pour la conserva­tion de leurs médicaments.« Même si ces vidanges sont lavées, les microbes vont y demeurer et constituer un danger pour la santé humaine », a affirmé un médecin sous le sceau de l’anonymat.A noter que pendant le tri, ces personnes ne por­tent ni gant, ni couvre-nez. Cette pratique les expose ainsi à des maladies de toutes sortes.D’où l’interpellation à l’endroit de l’autorité pour que des mesures soient prises afin d’éviter la fréquentation des décharges publiques, qui sont des endroits insalubres.(GM/Yes)Delphin Bateko/Le Potentiel

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