jeudi 1 octobre 2009

La femme congolaise fait l'objet d'une scandaleuse exploitation

Esengeli leta afongola miso mpo na kopekisa situation oyo. Bino mpe bandeko ya basi bomipesa valeur. Botika kondima bindimela te. Bakosi yo na mua mikemike otiki nzutu libanda obandi kobina soni te!
MEV
Kinshasa, 05/09/2009 / Société
Il est de notoriété publique que la femme congolaise fait l’objet d’une scandaleuse exploitation par les musiciens et toute l’organisation du show-biz dans le pays. Dès lors comment entendent réagir les leaders féminins qui prétendre s’impliquer dans le combat du Genre
Pour attirer du public, les musiciens de Kinshasa comme de Brazzaville, n’hésitent pas à faire monter sur scène, ou à montrer dans les clips, des danseuses très peu vêtues qui s’exhibent sans pudeur. Ces filles qui servent d’appât choquent de nombreux Congolais, surtout les femmes.Vingt-deux heures trente, ce 5 août, la 7è édition du Festival panafricain de musique (Fespam) bat son plein. Sur les planches du stade Eboué, c’est la prestation de Ferré Gola, un artiste de RD Congo. Quatre danseuses vêtues de jupettes qui s’arrêtent à mi-cuisse et de cache-coeurs qui laissent le nombril à l’air, s’agitent au rythme de « Qui est derrière toi ». « Le port de tenues sexy nous permet de danser tranquillement et de captiver notre public lors des concerts. Il est vrai que ces tenues laissent parfois apparaître nos parties intimes » reconnaît Bibi, une de ces danseuses, avant de monter sur scène. Danseuses et chanteuses, qui accompagnent presque toujours sur scène les groupes musicaux, sont nombreuses aujourd’hui à s’habiller ainsi. Cette utilisation du corps des femmes, voire de très jeunes filles, en tenues jugées indécentes par les Congolaises, suscite leur indignation.Atteinte aux bonnes mœursCertes, la femme est la principale source d’inspiration des auteurs compositeurs congolais : sur 20 chansons, 18 lui sont consacrées. Ce qui fait dire à Jean Serge Essou, 75 ans, leader des Bantous de la capitale qu’ « il est plus facile de composer sur la femme que sur autre chose. Parce que la femme c’est le quotidien, le passé, le présent et le futur. Sans elle, la chanson va se raréfier et peut-être même disparaître, c’est elle qui vend la chanson ». Selon une étude menée en 2002 par Jean Bruno Mitsoko, journaliste chercheur, et publiée en février 2008, sur plus de 16 000 chansons et clips réalisées entre 1945 et 2002 à Brazzaville et Kinshasa, plus de 14.000 parlent de la femme.Sur scène comme dans les clips des chansons des deux rives, les déhanchements et les contorsions des femmes occupent une place de choix, constate-t-il. Dans Alia, l’Une des vidéos de Koffi Olimidé, on pouvait voir des jeunes filles presque nues se roulant sur un lit de manière lascive, ce qui, pour les Congolais, est une atteinte aux bonnes mœurs. La tenue de scène des hommes est toujours normale et décente, remarque aussi ce chercheur, alors que ce n’est le cas que pour 20 % des danseuses.Le 5 août, au Palais du Parlement, lors de l’élection Miss Fespam, les candidates ont défilé en caleçon ce qui, selon la culture bantoue, est une manière d’humilier la femme. « La cellule familiale au Congo en a pris un coup, car certains parents ne contrôlent plus les filles. L’autorité parentale n’a plus ses assises dans la famille. C’est pourquoi nous assistons à ces spectacles où les chefs d’orchestre et certains responsables de la culture congolaise laissent les filles à demi nues », se lamente madame Bernadette Ebaka, directrice au ministère de la Promotion de la femme, à Brazzaville.Prostitution déguiséeNon seulement la tenue des flues frise la honte, mais les paroles de certaines chansons sont aussi choquantes, décrivant crûment des scènes érotiques avec de nombreux détails. Pourtant, les autorités ne les interdisent pas toujours, par faiblesse dans l’application de la loi, comme l’a reconnu le ministre de la Culture de la République du Congo, Jean-Claude Gakosso, lors d’un entretien à propos des dérapages des artistes.La femme n’est pas seulement utilisée pour les productions musicales. A moitié nue, elle agrémente aussi les soirées dansantes. Aujourd’hui, il est difficile de voir un orchestre sur une estrade, de Brazzaville tout comme de Kinshasa, sans filles. Deux musiciens sur trois affirment que celles-ci jouent un rôle capital dans leur succès.Pour autant ces danseuses, dont on exploite le corps, sont en général très mal voire pas du tout payées pour leurs prestations. Quatre sur cinq d’entre elles avouent qu’en marge des soirées dansantes, elles pratiquent une prostitution déguisée pour compléter les maigres sous que leur proposent les chefs d’orchestre. Pas question de salaire, tout juste des perdiem, variables selon la tâche demandée et l’ancienneté.« Elles servent également de coussins nocturnes aux chefs d’orchestre et à certains chanteurs chevronnés. Lors des tournées à l’étranger, certaines paient de leur charme dans l’espoir de faire partie du voyage et vont parfois jusqu’à hypothéquer leurs perdiem pour obtenir des billets d’avion. Une fois en Europe, révèle Jean Bruno Mitsoko, elles organisent des joutes sexuelles dans les couloirs sombres des dancings. »(DN/Milor/GW/Yes)Marien Nzikou-Massala/Le Potentiel

1 commentaire:

Jsele a dit…

Vous vous époumonez pour rien.Considérez d'abord cette femme congolaise comme une vedette,artiste et vous comprendrez le reste.Voyagez et assistez à certains festivals du monde ainsi revenez au Congo pour condamner la congolaise.Certes vous me direz que cela n'est pas votre culture,ah quelle culture ...vous réagissez en public et dans vos petits salons vous rigolez jusqu'à la dernière molaire en regardant les images que vous maudissez.Cette femme là ne viendra pas danser nue sur le rond point de victoire.Il y a le milieu où cela se passe.comprenez les point barre.Assistez une fois au festival brésilien,le défilé des vierges en Afrique Australe et vous ne condamnerez pas nos vaillantes artistes.laissez les s'épanouir.elles trouvent leur compte.Aucune femme n'est exploitée.Nous avons vu beaucoup des ces danseuses au retour de l'Europe en tournée musicale s'acheter des voitures et louer de belles voitures,qui demande mieux.Toutes ces femmes ont quel niveau?pensez y aussi.cela veut dire que chacun trouve son compte..........ya jean .