mercredi 28 octobre 2009

Kasa ya kokauka

Esengeli soda afongola miso. Match eza faux moto na nga...
Liamba eza eloko ya kokamua lisusu te. Ba soda na ba policiers baza ba premiers fumeurs ya chamvre bongo nani akokanga moninga? ba bilanga eza ebele partout na RDC. Leka sima na ndako ya bato mosusu okokuta ba plantes mibale misato esi ekoli, bato baza ko se servir. Na Matete kuna okokuta ba nganda ya lotoko na ya chamvre. Eza somo!

MEV

Une quarantaine de champs de chanvre saisis à Nkumanu
Kinshasa, 08/10/2009 / Société Selon la source, l’autorité territoriale de Songololo a interdit la culture, le trafic et la détention du chanvre dans son entité.

Waya! Moto ya kopekisa moninga aza te.
Une quarantaine de champs de chanvre ou cannabis indien représentant des dizaines de kilos de ce produit viennent d’être saisis à Nkamuna dans le secteur de Luima, territoire de Songololo, district des Cataractes, sur décision de l’autorité territoriale locale, à l’issue d’une mission d’investigation menée dernièrement par les services de sécurité et de maintien de l’ordre public de ce territoire, a-t-on appris le week-end de source territoriale. Selon cette source, les paysans cultivateurs de cette plante hallucinogène nuisible à la santé humaine ont été mis aux arrêts, afin de répondre de leurs actes. La même source souligne que l’autorité territoriale de Songololo vient par la même occasion d’interdire la culture, le trafic et la détention du chanvre dans son entité, où les paysans s’adonnent en toute quiétude, au détriment de la culture des produits vivriers, à celle de cette plante nocive pour subvenir à leurs besoins. La source n’a toutefois pas précisé les personnes impliquées dans le trafic de ce produit.(TH/PKF)ACP
Ye moko soda aza kobend'ango bongo nga nasala nini? moto ya kopekisa moninga aza te.
LUTTE CONTRE LA DROGUE
Le chanvre plus cultivé que le manioc au Maniema. La population de la province du Maniema s’adonne plus à la culture du chanvre autrement appelé canabis qu’à celui du manioc. Ce constat malheureux a été fait hier à Kindu par Kanodo Angele, le représentant provincial de la lutte contre la drogue à l’occasion de la journée internationale contre ce stupéfiant.Sur les ondes de la radio onusienne en République démocratique du Congo, Kanodo Angele déplore l’insuffisance des moyens investis dans la campagne lancée l’année passée par sa structure pour changer cette tendance. " Nous avions commencé à faire des émissions radiodiffusées " dit-il avant de reconnaître l’impact de ce média au sein de la population. " (…) beaucoup de gens nous entendaient parler à la radio et les consommateurs comme les cultivateurs avaient commencé à reculer " dans leur penchant à cette drogue, observe-t-il. Malheureusement, sa structure n’a pas été en mesure de poursuivre cette activité " (…) faute de moyens ", se désole-t-il. Et cette faiblesse, à l’en croire " (…) est un des facteurs qui justifient l’actuelle augmentation de consommation et de la culture des stupéfiants " dans cette partie du pays.La situation actuelle dans cette ville est effectivement préoccupante. A notre source, Kanodo Angele démontre la recrudescence dans la consommation de cette drogue et la prolifération des points de vente et centres de consommation à Kindu. " Nous avons (…) observé qu’il y a la multiplication des points de vente dans presque toutes les communes, entre autres, à Lunguli, Mikelenge, un peu partout (…) ", affirme-t-il. Et ce qui est aberrant, " (…) les gens fument très librement le chanvre ici à Kindu ". La molle répression engagée jusqu’ici aura abouti à "(…) plus de 4 saisis des grandes quantités du chanvre, même planté en pleine maturité ", malgré le concours de " l’Anr et la police ", souligne-t-il.L’intervention de ce représentant provincial de la lutte contre la drogue devient plus intéressante lorsqu’il soutient que ces deux services publics assistent son institution " (…) seulement pour ce qui concerne la répression ". C’est effectivement cette option de la " force " qui fausse et faussera pendant longtemps cette lutte. Tant que l’on n’aura pas changé de tactique en orientant cette lutte vers la sensibilisation sur la reconversion et la substitution, les résultats ne seront jamais probants. Il est vrai que l’aspect répression ne doit pas être abandonné. Mais le mieux est de parvenir à convertir les cultivateurs à une autre culture dont la valeur marchande est plus ou égale à celle du chanvre. Et la voie s’ouvre ainsi à l’épineux problème des infrastructures. Tout cultivateur assuré d’écouler sa production à des prix rentables serait moins enclin à s’investir davantage dans une culture à problème.L’on n’arrêtera pas définitivement la culture du chanvre certes, mais on peut quand même inverser cette odieuse tendance. Plus de manioc que du chanvre dans les champs au Maniema est bon résultat, faute de l’idéal derrière lequel on s’époumonera sans jamais l’atteindre. Suite à l’incapacité des pouvoirs publics d’éradiquer la culture de la drogue, l’abus dans sa commercialisation et sa consommation reste une lutte permanente.

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