mardi 18 septembre 2007

Avant d’accéder dans sa chambre, il faut passer par celle des parents

Ba papa bokeba, soki osokoli na begnoire esengeli ko desinfecter yango mpo na ko eviter situation ya boye. Soki muana na yo ya muasi ayei kosokola na kati kuna yebake ké risque ezali, akoki kozua zemi neti jeu soki osokolaki begnoire malamo te, tetard moko ekoki ko s'infiltrer mpe ko causer ba dégats. Bo comprendre kaka... Tanga histoire ya tata oyo oyoka.

La grossesse d’une fille oppose ses parents

Par Donatien Ngandu Mupompa

A cause de sa grossesse, une fille a failli causer le divorce de ses parents. Le diagnostic des médecins est formel. Le bébé en gestation appartient à son propre père. C’est la surprise, pour cet homme qui dit n’avoir jamais commis d’inceste. Sacrilège ! Voilà le mot, de la part de cette fille consacrée. Car, selon la coutume, sa dot revient à un oncle paternel resté au village.

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Une fille devient mère. Mais le bébé est issu d’une grossesse non désirée. Cette famille de Lubumbashi est désemparée. Car, la mère accuse son mari d’en être l’auteur. Mais, ce dernier nie tout. En effet, c’est l’expertise des médecins qui a apporté la paix dans la famille. Sinon, le divorce était consommé. Mais voilà comment est survenu ce stupide incident. La fille est protégée dans un véritable bunker. Avant d’accéder dans sa chambre, il faut passer par celle des parents. Cette famille nantie entoure de tous les soins possibles sa fille unique, d’ailleurs promise à un grand avenir. Mais un jour, la fille protégée se retrouve enceinte.

La désolation est totale, ses parents voient leur honneur souillé. La fille est tabassée à satiété, elle endure toutes sortes de supplices. Mais malgré les tortures subies, elle continue à clamer son innocence. Devant cet entêtement, le père se résout même de répudier son épouse qui n’a pas su faire délier la langue de sa fille. Les relations sont restées tendues, jusqu’à la naissance du bébé. Pour être rassurée, la mère emmène sa fille chez un gynécologue. Surtout que le nouveau-né ressemblait comme une goutte d’eau à son mari.

Femme africaine avec son bébé endormiA l’issue des tests répétés, le médecin a livré son diagnostic : c’est le père qui est le père du bébé de sa fille. A cette nouvelle, la mère reste interdite. « Mon mari et ma fille m’ont donc trompée », s’exclame-t-elle.

De nouveau, la situation s’empire dans ce foyer. La femme ne veut plus sentir ni son mari ni sa fille. Pour sauver l’honneur, l’homme exige une contre-expertise. Le résultat est le même : c’est lui l’auteur de la grossesse. Il reste maintenant un petit problème : comment le bébé va-t-il appeler le père de sa mère…grand-père ou père ?

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