L’extorsion, le vol à la tire, les menaces ... constituent des méfaits tant déplorés dans la capitale
Avenues Kasaï et Luambo Makiadi
Passants et passagers des bus sous la coupe des inciviques
Par Tshiala David
L’extorsion, le vol à la tire, les menaces ... constituent des méfaits tant déplorés dans la capitale. Ils se commettent du jour au jour et s’intensifient davantage. Les avenues Kasaï et Luambo Makiadi (ex-Bokassa) sont en passe de devenir des sites de prédilection des inciviques qui font la loi.
L’on croit savoir qu’il s’agit d’une bande organisée qui agit avec la complicité de certains agents de l’ordre. Car, Il ne se passe pas un jour sans que l’on enregistre des cas de vol à la tire, d’extorsions, de menaces. Et ce, pendant la journée et sous le nez des éléments de la Police nationale congolaise commis dans différents sous-commissariats. La nuit, ceux qui habitent le long des tronçons «dangereux», déplorent les cas de viols. Autrefois, le site d’opération se situait au croisement des avenues Kasaï et Kato. Maintenant, il s’est étendu jusqu’au niveau de l’avenue Kabambare jusqu’à atteindre l’avenue Luambo Makiadi.
Postés le long des artères et bien organisés, ces inciviques arrachent tout ce qu’ils trouvent de valeur à tout passant distrait. Une fois le coup réussi, une partie du groupe s’éclipse laissant d’autres membres sur les lieux pour poursuivre l’opération.
Les femmes sont les principales victimes dans cette opération. Même les passagers des bus ne sont pas épargnés. Ils subissent le même traitement, une fois arrivés aux arrêts de bus. Ces hors-la-loi passent par les issues de secours pour se livrer à leur sale besogne. Pas plus tard qu’il y a trois jours, sur l’avenue Bokassa, à la hauteur de l’arrêt de bus «Delmo», une femme d’une quarantaine d’années, a été blessée par un incivique en lui arrachant une chaînette et des boucles d’oreilles en or qu’elle portait sur elle.
L’auteur de cet acte s’est confondu dans la foule au moment où la victime criait à tue-tête. A quelques mètres de là se trouvait un agent de l’ordre qui, malheureusement, ne l’a pas secouru. L’autorité urbaine qui s’est engagée à faire disparaître les enfants en rupture familiale, communément appelés «shegués», sur la place publique, se trouve également interpellée. Elle devrait démanteler ces bandes d’inciviques qui opèrent même en plein jour, indisposant les paisibles citoyens. Comme c’est le cas des avenues Kasaï et Bokassa.
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