mercredi 19 septembre 2007

C’est un essaim des mouches qui a fini par réveiller la curiosité de passants voyant passer un chargement trop suspect.

Soki ezala ba zinzi na solo te mbele ata moto moko akokaki koyeba te ké cercueil wana bakundolaki yango na cimetiere, babuaki moweyi na mabele pamba! Bilamba nyonso ya mowei bake kotek'ango na "buaka nzoto", na "galerie Mongo"...

Cercueil Chêne I

Un voleur de cercueil arrêté par la police
(A.Vungbo)

Kinshasa vit de nouveau le retour au galop de certaines pratiques qui remontent à un autre temps. En effet, les éléments de la police du sous Ciat de Bongolo dans la commune de Kalamu ont mis la main la semaine dernière sur un conducteur de chariot portant un cercueil. C’est un essaim des mouches qui a fini par réveiller la curiosité de passants voyant passer un chargement trop suspect.



C’est ainsi qu’appréhendé par la population qui avait été alertée par une odeur de corps en décomposition, celui-ci va être conduit à la police avec son colis encombrant, et c’est après un sérieux interrogatoire qu’il va avouer son forfait en déclarant qu’il s’apprêtait à aller revendre le cercueil auprès de l’une de pompes funèbres du quartier. Quant à l’origine du pot au rose, le « pousse-pousseur » sans cœur va révéler que le commerce de la revente de cercueils volés au mort dans les cimetières de Kinshasa est florissant depuis quelque temps et que c’est une bande de « sans cœur » qui se charge habituellement des opérations d’exhumation.
Par la même occasion, ce malfrat a fait aussi savoir que certains vêtements communément appelés « Bwaka Nzoto » ou des habits de seconde main vendus sur la place de Kinshasa proviendraient de stocks d’habits retirés aux morts. Malheureusement, de la mémoire de Kinois, cette affaire vient de nouveau confirmer toutes les rumeurs folles qui circulaient jadis faisant état de telles pratiques abominables qui frisent la bestialité et qui sortent de l’ordinaire.
Cependant sans alimenter la chronique, une de questions qui vient à l’esprit est celle de savoir ce que fait l’autorité urbaine pour garantir le repos éternel aux Congolais défunts. Car même morts, ceux-ci doivent continuer de bénéficier de la protection de l’Etat dans leur sommeil éternel. Il faut que la police mette toutes les batteries en marche, afin d’arrêter et de sanctionner avec sévérité les auteurs de tels actes de déshumanisations.



2007-09-18

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