La population est traumatisée
Oyo mboka te!
Insécurité à Kinshasa
La population de Mikonga traumatisée
En dépit de nombreuses mesures que prennent les autorités pour sécuriser la population, autant de crimes continuent à se commettre à travers la ville province de Kinshasa. Dans la capitale congolaise, d’une façon générale, on a l’impression de vivre une insécurité totale. La semaine passée, précisément le mardi 28 août 2007, une dame habitant la commune de N’Djili et faisant le commerce entre Brazzaville et Kinshasa aux côtés d’une fille âgée d’une vingtaine d’années ainsi que de deux garçons, avaient été enlevés en pleine journée sur le boulevard du 30 juin au niveau de la Bcdc par un taximan qui devrait, en principe, les déposer au beach Ngobila. Mais, chemin faisant ce taximan est parvenu à déjouer ses clients jusqu’à les emmener dans une parcelle de la commune de la Gombe où attendaient ses complices. A peine s’était-il débarrassé de sa cargaison et qu’il avait repris la route en quête d’autres « clients », les garçons dont on ne connaît pas le sort à présent ont été dépouillés de leurs biens et la fille violée par une vingtaine d’hommes armées. La dame, elle, n’a eu sa vie sauve que grâce à l’intervention d’un de ses hommes armés qui lui a permis de s’enfuir… A Mikonga, dans la commune de la N’Sele, chaque nuit qui passe apporte son lot de malheurs. Des maisons sont pillées par des hommes armés non autrement identifiés, des femmes violées dans des bâtisses non achevées, des biens de valeur emportés,… Dans la nuit du lundi 3 au mardi 4 septembre 2007 vers 2 heures du matin, une maison située sur la rue Kinkole n°43 avait été la cible d’une bande armée. Alertés, trois éléments du Sous Commissariat de Mikonga, au péril de leur sort, sont arrivés sur place pour sécuriser les occupants de cette maison. Après échange des coups de feux, les bandits ont battu en retraite et non sans avoir commis quelques dégâts matériels… C’est qui est regrettable dans tout cela, c’est le fait que pour la cité de Mikonga où l’on compte plus au moins 17.500 habitants, il n y a qu’un Sous Commissariat avec 9 policiers seulement. Ces éléments n’ont même pas un véhicule à leur disposition pour se déplacer et ils manquent même des moyens de communication adéquats. Plus grave, nous signale notre source, tout en sollicitant l’implantation à Mikonga d’au moins 2 postes fiables de la Police avec des infrastructures à la dimension de notre capitale, on souhaiterait que les autorités de la branche de « Renseignements », puissent songer à envoyer vers cette cité en pleine expansion, un agent bien formé qui permettra, de part son travail à éclairer la lanterne de l’autorité quand à la sécurité des personnes ainsi que de leurs biens dans cette partie de la capitale congolaise. Ceci ressort du fait que celui qui est en service là-bas et qui évolue sous le pseudo d’Antenne, ne serait plus qu’un valet qui entretient la maffia dans le coin. Contacté par la presse, le chef coutumier de Mikonga, Pedro Mibu Montali, n’a fait que confirmer ce qui se passe sur le terrain où l’insécurité qui bat pavillon dans son secteur n’est qu’une étincelle qui peut, comme ça, un jour, embraser toute la ville province de Kinshasa si l’on n’y prend garde.
Kingunza Kikim Afri
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