jeudi 13 mars 2008

les taxis-motos commencent juste à faire leur apparition à Kinshasa

Ba motos ekomi kosala taxi na Kin! Toza kokende wapi? Kabila omemi biso wapi?
Lobi kuna ekokoma taxis-vélos!

Transport en commun

Les habitants des quartiers enclavés découvrent les taxis-motos

Par Le Potentiel

Appréciés dans nombre de villes de la République démocratique du Congo, les taxis-motos commencent juste à faire leur apparition à Kinshasa où les gens préfèrent les voitures. Ils soulagent les habitants des quartiers enclavés et donnent de l’emploi aux jeunes. Reste à légaliser cette nouvelle activité.

Croiser une moto sur les grands axes de la capitale de la République démocratique Congo (RDC), est rare. Pour se déplacer, les Kinois préfèrent, en effet, de loin la voiture aux deux roues (moto ou vélo). Mais, depuis 2007, le taxi-moto a fait son apparition dans certains quartiers enclavés de Kinshasa. A Masina, commune populeuse et pauvre de l’Est de la ville, des jeunes se lèvent tôt et enfourchent sans complexe leurs Hadjin (motos de marque chinoise) pour faire le taxi sur la route du marché, la seule voie goudronnée qui relie leurs quartiers au boulevard Lumumba. « Nous travaillons de 5 à 22 heures », explique Pierre Nsumbu, l’un de ces jeunes taximen nouveau genre.

Très pratiques, ces taxis apportent un soulagement aux habitants de cette commune de plus de 500 mille âmes. Ils appliquent des tarifs qui sont à la portée de petites bourses : 50 Fc (0,6$) pour un trajet d’un kilomètre, 100 Fc (0,13$) au-delà. En taxis voitures ou taxis-bus, le tarif le plus bas est de 200 Fc (0,27 $). « Avec ces engins, je peux maintenant aller et venir à ma guise alors qu’avant, cela n’était pas possible », explique Linda, une habitante de Masina Rail, un quartier où les voitures ont difficilement accès …

Les oubliés de Cecomaf: Faute de routes, le transport se fait à pied

C’est depuis longtemps que la route N’Djili-Brasserie est hors d’usage. Cette importante bretelle qui fait normalement jonction avec la nationale n°1 est à l’abandon. On ne peut y accéder que par de véhicules tout terrain ou par d’autres moyens de transport rudimentaires, tels que le vélo et les chariots. Et pour la population locale privée d’électricité, d’eau courante et des structures sanitaires de proximité, le seul moyen de déplacement reste la marche à pied.

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