mardi 14 août 2007

l’usage des poisons est fréquent à Kinshasa pour faire taire ou dissuader la population ou un adversaire

Eza somo mingi, poison ekoti Kinshasa na ndenge ya mabe. Eza kaka mpo na bakonzi minene te kasi bakomi koboma soda simples na ba fonctionnaires ya pamba mpo na ko eliminer bango, ba pasteurs, ba musiciens, ba opposants. Koboma na munduki esili ekomi kaka na poison, poussiere moke pamba, eza sans trace...
Moto nyonso asala akeba Kinshasa ebebi...

Orange-blue Poison Dart Frog (Dendrobates)

Le poison :la nouvelle arme politique en RDC?

Au Congo, l’absence des débats, l’immaturité politique et intellectuelle de nombreux politiciens les poussent à recourir à la politique en « dehors » des institutions.Beaucoup ont encore du mal à rompre avec les vielles méthodes violentes de résolutions de conflit.
Ainsi, l’usage des poisons est fréquent à Kinshasa pour faire taire ou dissuader la population ou un adversaire. Une arme discrète d’élimination politique contre laquelle personne n’est à l’abris : opposition ou pouvoir car historiquement les poisons sont utilisés pour éliminer des témoins gênants et tout « bâton dans les roues » d’un régime. L’absence d’une justice investigatrice à la hauteur fait que la plupart des morts par poison ne savent même pas qu’ils ont été empoisonnés. Les sciences forensiques qui s’occupent des principes scientifiques et des méthodes techniques appliquées à l'investigation criminelle, pour prouver l'existence d'un crime et aider la justice à déterminer l'identité de l'auteur et son mode opératoire n’existent pas au Congo.
Les personnes empoisonnées disparaissent et les perpétreurs ne subissent aucune inquiétude.c’est avec aisance que l’empoisonnement est devenu en vogue pour reconfigurer de l’espace politique et son entourage?
Les sources proches des services secrets congolais ne cachent plus leur désarroi. Les empoisonnent surtout politiques ont repris avec effervescence en RD Congo. Faire la politique est devenu un danger quotidien. Le gouvernement congolais dément toute implication dans les empoisonnements présumés des cadres congolais. La question que l’opinion se pose à cet effet est de savoir comment un homme peut-il assumer sa propre sécurité contre l’empoisonnement ?
On est informé combien de politiciens continuent d’aller bouffer chez leur parents par crainte d’être empoisonné. L’atmosphère de terreur due au manque de confiance des gérants de la nation n’aide pas non plus à dissiper les craintes. Les congolais sont convaincus que les rwandais utilisent l’empoisonnement pour arriver à leur fin, mythe ou réalité ? les arguments sont dans les camps.

Les poisons arrivent à bout des personnes par des substances que si inhalées, ingérées, absorbées ou injectées, détruisent les structures ou les fonctions du corps. Quelques types de poisons peuvent agir immédiatement sur le corps, d'autres peuvent agir plus lentement. Quelques poisons, comme le cyanure, sont si toxiques ils exigent seulement qu'une minute revienne à être nuisible, tandis que d'autres, comme des vaporisateurs de jardin, soit cumulative et exige l'exposition au cours d'une longue période pour réaliser le même niveau de toxicité. Certains peuvent être le cancérigène et causer des formations cancéreuses fatales quelques années après l'exposition, et enfin l’injection du virus du Sida est devenue aussi une forme de véritable sentence à la mort.

Ce présage n’est nullement d’un pays qui se développer. Les intellectuels de la diaspora refusent de rentrer au pays par crainte d’être arretêr. L’intolérance est au maximum et des problèmes de contrôle de certaines personnes qui empoisonnent aussi par fanatisme et loyauté à leur chef est un grand danger. Peut-être qu'on connaît l’ oeuvre de Gustave Flaubert de 1853 dans laquelle il décrit la manière d'un empoisonnement. Aujourd'hui, un siècle et demi plus tard, l'angoisse de cette mort est la même.

Par Mireille

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