lundi 27 août 2007

Moïse a posé beaucoup d’actes positifs pleins de signification. Il a mis de l’ordre à la frontière avec la Zambie autrefois érigée en haut lieu de la

Kabila apekisi Moise Katumbi abongisa Katanga. Mboka oyo, soki bamoni moto alingi asala eloko ya malonga, ba kobloquer ye balingi te abongisa mboka. Na yango, tosengi population ya Katanga abima libanda abelela makasi mpo Kabila atika Moise Katumba asala mosala ya kobongisa mboka.

Mort politique programmée de Moise Katumbi!

Les méthodes de la HAM entre les deux tours de la présidentielle semblent avoir inspiré certains dirigeants de nouvelles institutions. Le gouvernator du Katanga, Moïse Katumbi, est interdit d’accès à l’antenne provinciale de la RTNC. Les autorités locales de la radio et télévision publique se dédouanent en affirmant avoir reçu un ordre verbal de la hiérarchie, c’est-à-dire, de l’ADG Kipolongo Mukambilwa. Lequel aurait reçu, dans les mêmes conditions, un ordre du ministère de l’Information pour exécution immédiate. L’ironie, dans cette obscure affaire qui sent le roussi, c’est que personne n’assume la décision. Personne non plus n’en évoque les mobiles. Etre privé de la possibilité de communiquer fait de Moïse un mort politique en sursis.
L’affaire fait beaucoup parler à Lubumbashi. C’est même le principal sujet de conversation dans la ville. Le gouvernator du Katanga, Moïse Katumbi, est interdit d’accès à l’antenne provinciale de la RTNC. Les autorités locales de la radio et télévision publique se dédouanent en affirmant avoir reçu un ordre verbal de la hiérarchie, c’est-à-dire, de l’ADG Kipolongo Mukambilwa. Lequel aurait reçu, dans les mêmes conditions, un ordre du ministère de l’Information pour exécution immédiate. L’ironie, dans cette obscure affaire qui sent le roussi, c’est que personne n’assume la décision. Personne non plus n’en évoque les mobiles. L’embargo médiatique du gouvernator étonne plus d’un pour autant que c’est Moïse Katumbi qui venait de payer, de sa poche, un équipement pimpant neuf pour la RTNC/Katanga. Coût de l’opération : 500 mille dollars américains versés à Télé Consult.
La tension est montée d’un cran au Katanga. A commencer par les agents de la RTNC/Katanga qui ne font pas mystère de leur détermination à débrayer. La population, qui voit en Moïse l’homme providence, ne tardera pas à grogner.
A qui Moïse fait-il peur ?
Beaucoup d’analystes ont estimé que les ennuis de Moïse ont un lien avec sa dernière prise de position en rapport avec la retenue à la source de 40% de recettes par les provinces. En effet, craignant de ne pas réaliser les promesses électorales faites à la population, par ricochet les cinq chantiers du Président Kabila, le gouvernator a décidé d’appliquer dès ce mois de septembre la disposition constitutionnelle relative aux 40% de recettes dus aux provinces. Si c’est vraiment cela la cause de ses ennuis, il faut dire que Moïse en sortira ragaillardi car ses adversaires auront réussi à le présenter comme le plus grand défenseur des intérêts du Katanga. Déjà, en quelque six mois de gestion, Moïse a posé beaucoup d’actes positifs pleins de signification. Il a mis de l’ordre à la frontière avec la Zambie autrefois érigée en haut lieu de la contrebande par la maffia internationale en complicité avec quelques fils du pays. Son rêve de faire de Lubumbashi une ville moderne comme Johannesburg fait du chemin. Des entreprises sud-africaines réputées sérieuses sont recrutées pour faire pousser des immeubles à la manière des champignons. Des briques, jadis importées de la RSA, sont fabriquées sur place. L’Hôtel de ville de Lubum a été doté d’engins de voirie. Les réalisations de Moïse Katumbi ont franchi les frontières du Katanga. Partout au pays, on parle de lui comme le modèle que ses collègues doivent imiter. La jeunesse de chaque province aimerait avoir son Moïse. Il reste que les bons actes du gouvernator sont mal perçus par ses détracteurs. Ceux-ci voient en lui un homme ambitieux qui pourrait convoiter le fauteuil présidentiel en 2011. C’est ainsi qu’il lui a été interdit, apprend-on, de faire de dons aux nécessiteux. Des cyniques qui trouvent du plaisir à voir la population mourir de faim sans aucune assistance. On a affaire à des incompétents qui ne veulent pas voir des dirigeants capables aux commandes de la chose publique.
Au lieu de chercher à opposer le Président Kabila à Moïse Katumbi, le mieux à faire serait d’encourager une franche collaboration basée sur le respect mutuel. Car, si Moïse réalise son rêve d’un Katanga prospère, au finish, c’est Kabila qui gagnera. En 2011, il sera plus facile pour ce dernier de défendre un bilan avec des réalisations concrètes. Le Katanga constituant un réservoir de voix pour Kabila.

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