mardi 24 mars 2009

TSHIBELABELA : NYINYI WAAAAA

LA BOUCHERIE DE LA VIANDE DE CHIEN REVELE SA DIMENSION INTERNATIONALE

Ba DV nde babandaki kolia mbwa awa na Kin. Tozalaki koseke bango moyen te. Kasi, tala lel'oyo ba Chinois baye kotalisa ke bango nde ba champions. Bakomi kosala elevage mpo na boucherie na bango ya ba mbwa. Ba DV basepeli makasi. Ba Chinois bakosala ba elevages na ba boucherie ya mbwa minene na Kananga mpe Mbuji-Mayi. Ba Kasaiens basepeli makasi na likambo oyo.
6e chantier yango wana.
MEV


Kinshasa, 23/03/2009 / Société

Si dans les deux Kasaï et dans la capitale congolaise les habitués de la viande de chien sont assimilés aux marginaux, la source indique qu’en Chine la conception en vogue est tout autre.
La viande de chien est très convoitée en Chine où, comme l’indiquent ces images tirées de Yahoo, les demandeurs sont en nette croissance. Là, des moyens modernes sont mis à profit pour en garantir une boucherie appréciable.
Si, dans les deux Kasaï et dans la capitale congolaise les habitués de la viande de chien sont assimilés aux marginaux, la source indique qu’en Chine, la conception en vogue est tout à fait autre. En effet, fidèles au principe de la diversité dans la pluralité, des industriels du secteur agroalimentaire valorisent la viande de cet animal de compagnie notamment par la qualité de leur clientèle.Chez les Baluba, peuplades du Kasaï oriental et leurs cousins Lulua du Kasaï occidental, les passionnés de la viande de chien (appelée Tshibelabela) sont considérés comme des initiés. C’est dire que tel s’accommode à cette viande par ascendance.
A Kinshasa, des observateurs estiment que le taux de consommateurs a accru en puissance, dès la deuxième moitié de la décennie quatre-vingt-dix. De telle sorte qu’à ces jours, chaque quartier, chaque rue de la capitale en compte ses consommateurs. Cela a conséquemment donné lieu à des restaurants dits spécialisés. Ce qui est constant, c’est qu’en pleine ville, la consommation de la viande de chien a cessé d’une affaire d "appartenance tribale. Et il est courant que ceux qui ont en commun leur préférence pour le " tshibelabela " fassent l’objet d’un rejet collectif dans la société.A côté du chien, il y a le chat dont la viande est également très convoitée. Le terme vulgaire qui permet de l’identifier est : " kondoko, niama ya sima ya ndako ". (Ce qui laisse comprendre : kondoko, la viande disponible, trouvable derrière la maison). Dans le contexte kinois, il se constate que la croissance des mangeurs de ces animaux de compagnie intervient à une époque où, la paupérisation des masses coexiste paradoxalement avec une demande en hausse de la viande. L’alimentation des ménages kinois est constituée majoritairement des produits des chambres froides, les surgelés. " Il convient aussi de relever que parmi la population juvénile, l’on enregistre un fort taux de consommateurs du chanvre. A cela s’ajoute la libre circulation du whisky et d’autres liqueurs fortes. Tout cela, dans un contexte de perte collective de bonnes manières. (…) Dans les différents quartiers, l’on trouve des jeunes qui s’organisent en écurie de mangeurs de tshibelabela et de kondoko. Ils tendent des pièges aux chiens qu’ils capturent et s’arrangent à trouver des marmites de fortune, pour le besoin de la cause.
Quand la religion s’en mêleA Kinshasa
Des végétariens s’organisent en confessions religieuses, indépendamment des églises chrétiennes en foisonnement. C’est le cas de l’église dénommée " Liloba Na Nzambe ". (Pour dire : La Parole de Dieu). A l’occasion de ses nombreuses prédications, le prophète Khonde Mpolo médit rudement les inconditionnels de la viande en général et ceux habitués de tshibelabela et de kondoko en particulier. "Comme ils convoitent déjà la viande de chien et celle de chat, il ne leur reste qu’à chasser, du côté des oiseaux, le garde-bœuf et le corbeau. Cette situation est relative à la montée de la pauvreté dans les ménages et à la méconnaissance de la Parole de Dieu qui conseille notamment un mode alimentaire végétarien (…) ", a-t-il conseillé.(Milor/PKF)

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