mardi 24 mars 2009

Produits alimentaires périmés sur les marchés de Kinshasa


Toloba toloba tolembi. Biloko mingi to'omono na ba marchés ya Kin awa eyebani ndenge basaleli yango te. Liwa mingi bato baza kokufa mingi eza kouta na biloko toza kolia. Ezala mikate, ezala nyama, moto ya ko kontroler ndenge basaleli yango aza te. Nini bati na kati toyebi te. Kamundele mosusu, yo okomono yango musunyi kasi oyebi te soki mosunyi ya nyama nini!! Bongo ba nzinzi...


Bakomi kokamata mafuta ya moteur mpe kolambela yango. Mawa!

MEV



Produits alimentaires périmés sur les marchés de Kinshasa
Kinshasa, 20/03/2009 / Société
Des stocks de produits alimentaires dont les délais de consommation soulèvent de sérieux doutes envahissent de plus en plus les étalages des marchés de Kinshasa, pour le grand dam de la population, et cela sans que les services appropriés de contrôle ne réagissent
Ainsi que vous le lisez par ailleurs, il s’est tenu mercredi 19 mars 2009 un atelier de lancement de la formulation du Programme national de sécurité alimentaire. C’est un sujet extrêmement important pour les populations congolaises qui ne mangent pas à leur faim en dépit des potentialités agro-pastorales et des ressources humaines spécialisées dont regorge le pays.Le constat est que l’insécurité alimentaire et la dégradation consécutive des conditions de vie, de santé et d’éducation ont atteint des proportions inquiétantes. A telle enseigne qu’elles exigent des efforts de l’Etat et de ses partenaires nationaux et étrangers.Pour augmenter et assurer la sécurité alimentaire, le pays se heurte à de multiples contraintes telles que la pénurie d’intrants agricoles et vétérinaires, la détérioration avancée des voies de communication et des routes de desserte agricole.A ces contraintes, il faut ajouter le vieillissement des plantations qui entraîne la baisse de la productivité causant l’abandon des plantations industrielles et la perte de confiance des investisseurs privés dans les cultures d’exportation.En plus, les prix au producteur ne sont pas assez rémunérateurs et la multiplicité des intermédiaires dans les circuits de commercialisation, les tracasseries policières, les prélèvements illicites et les coûts excessifs de transport réduisent considérablement les marges bénéficiaires.La situation politique instable a affecté le pays au cours des dernières années avec des guerres et des rébellions (surtout à l’Est et au Nord Ouest du pays) a amplifié les difficultés économiques. Tel est le contexte morose dans le lequel baigne le secteur agricole national que l’équipe nationale chargée de la formulation du Programme national a si bien relevé dans un document qui a été remis aux participants de l’atelier.Plusieurs stratégies ont été conçues pour réduire l’insécurité alimentaire dont la réforme de la Fonction publique dans son point sur l’appui à la restructuration et à la décentralisation du Ministère de l’Agriculture et des Services agricoles.Cette réforme dont le coût est d’environ 5 millions d’euros devrait démarrer dans les prochains mois avec l’appui de la Coopération belge, mais elle se fait toujours attendre. Il est bon de souligner que cette réforme comprend six axes de travail : la réorganisation des services du Ministère, la mise en place des structures provinciales, la vulgarisation de l’information décentralisée sur les prix et les marchés, l’implantation du Conseil agricole et rural de gestion, le transfert des activités de production et l’élaboration des plans agricoles provinciaux.Il y a lieu de faire diligence. Car, à force que ces stratégies traînent à être opérationnelles, la population congolaise dont les 70 % est rurale et vivent d’agriculture perd patience et finira par développer des automatismes de se croire être des laissés pour compte. Et ce, au moment où le budget de l’Etat n’accorde qu’une proportion de 3,5 % du budget de l’Etat au secteur agricole alors que la Déclaration de Maputo au Mozambique de 2003 a recommandé que les Etats accordent une proportion de 10 % du budget à l’agriculture.C’est ce qui fait dire aux uns et aux autres que le pouvoir public n’accorde pas suffisamment d’importance à l’agriculture et aux activités connexes. Il appartient donc aux gouvernants de prouver le contraire de tout ce que pense l’opinion.(DN/Th/GW/Yes)

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