vendredi 21 août 2009

Paka Djuma


Ba koko baloba: Soki omoni ndoki bela noko mongongo ekufa yoeeeee!!!!

Flamingo ebandi na Kisasa. Pigale! Na ba policiers baza kokende ko se satisfaire kuna. Soki oleki kuna na tango ya molili okokamua! Ekoma lokola marché commun, bateki na basombi! Na basi ya mabala bakomi kokende kuna koluka kelkeshose. Nani akopekisa moninga!


« Paka Djuma », bastion de la prostitution

(Risasi Arsène, Stg / Ifasic)
Une drôle de cité-dortoir, dont la plupart de maisonnettes sont en cartons, en bois ou en tôles usagées, s’est solidement implantée, depuis plusieurs années, dans la concession de l’Onatra, au quartier Funa, dans la commune de Limete. Dénommée « Paka Djuma », elle a la particularité d’héberger un nombre impressionnant de prostituées de tous les âges. Chaque jour, dès la tombée de la nuit, les passants qui traversent ou longent la voie ferrée assistent au défilé des filles et femmes habillées en tenues légères, visiblement à la rechercher des « clients ».
A en croire les habitués du coin, la « passe » se négocie entre 500 FC et 300 FC. On laisse entendre que même des femmes mariées se livrent au commerce de leur chair, avec la bénédiction de leurs maris. Curieusement, le site est très fréquenté par des hommes de toutes les catégories, parmi lesquels se recrutent des éléments en uniforme. La présence de ceux-ci parmi la « clientèle » gêne toute initiative répressive de la police ou de l’administration municipale.A l’analyse, on croit savoir que c’est la misère qui pousse la plupart de filles et femmes à se prostituer. On s’étonne que les bulldozers de l’Hôtel de Ville, qui avaient rasé les cités Bribano I et II ainsi les taudis érigées à côté de la concession de l’Office des Routes, à Kingabwa, ne soient pas passés par « Paka Djuma ».
2009-08-17

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