mercredi 2 septembre 2009

Il n’est pas bon de lâcher son compagnon, son mari dans les moments difficiles


Kolia na muasi kolia na ndoki. Yo muasi mobimba, mobali abali yo muana moke, abokoli yo, kolatisa, koleisa! Lelo azangi mosala okomi komono ye pamba! Awa yo okomi kosala mbongo, omimoni chef ya mobali, botosi eza lisusu te! Basi mosusu tango ya pasi akimi mobali akei atiki ye na misere. Basi mosusu bakoma kaka makelele na ndako, moyen mobali arespirer eza te. Ba ndeko basi bokanisa malamo likamb'oyo! Yebaka, na mokili tour na tour. Ezalaka likelembaeee!!! Lelo yayo lobi ya moningaeee!!!!! Keba! Mokili mbanga ya tabaeeeeeeeeeeeeeee!!!!
MEV
Kinshasa, 01/09/2009 / Société
Lorsque la femme travaille et l’homme non, la femme doit mettre l’accent sur la considération et l’assistance mutuelle. Il n’est pas bon de lâcher son compagnon, son mari dans les moments difficiles qu’il peut croiser sur le chemin de la vie.
Dans un couple où le mari subit le chômage surviennent souvent les malentendus et décalages. C’est justement à ce moment-là que la conjointe doit prouver son sens élevé de la considération et de l’aide réciproque afin d’éviter de complexer son partenaire, qui navigue encore dans l’inemploi. En effet, la situation maritale africaine et particulièrement Rd congolaise, et majoritairement intenable, avec un niveau de vie très bas depuis ces vingt dernières années.
La brave travailleuse congolaise comprend-elle bien ce défi ?


Olingi oloba nini? Tosa mobali dit!!!!!! Kanga monoko...Mpo okomi na ba moyens!
Selon une enquête menée à Kinshasa par le magazine Amina paru au mois de juillet dernier, il s’est avéré que dans cet état de fait, les deux conjoints doivent faire preuve d’écoute et de compréhension mutuelle. L’objectif : éviter de se perdre de vue. Car, dans un couple, lorsque le mari perd son emploi ou prend sa retraite, un décalage se crée souvent. La femme qui travaille y trouve l’occasion d’assouvir son besoin d’indépendance et de s’épanouir, en cultivant son jardin secret, en maintenant une part de mystère qui cimente le couple. A l’égard de son mari, les moments partagés deviennent rares et d’autant plus forts.La retraite ou le chômage sont des moments de crise, marques par la perte d’identité. On a le sentiment d’être coupé du monde, de devenir inutile. Pour y faire face, le mari doit faire le deuil de sa vie passée, et se fixer de nouveaux objectifs. Ce n’est pas une occasion pour la femme de dénigrer et de minimiser son mari mais, manifester à son égard de la bienveillance.En Rd Congo, c’est depuis les années 90 que beaucoup de familles ont volées en éclat, suite aux pillages répétitifs qu’a connus notre pays. C’est surtout à ce moment ci, que les femmes congolaises, zaïroises d’alors, ont pris l’option de relever le défi en prenant en mains la responsabilité et la charge des ménages en lieu et place de leurs maris contrés au chômage par les kuluna pilleurs militaires et civils confondus de ces années sombres.Les femmes se sont mises à travailler pendant que leurs maris tournaient les pouces cherchant en quelle direction se lancer.Très souvent quand la femme travaille et l’époux non, ça pose problème, il y a du souci. Car autrefois, le travaille de la femme était soumis à l’autorisation maritale. L’homme en ce moment si, avait tout pouvoir sur sa femme de lui retirer à moindre dérapage son autorisation. Mais actuellement, avec l’abolition de l’autorisation maritale, beaucoup d’hommes se voient dans l’insécurité quand c’est la femme seule qui travaille et l’homme non, surtout s’il faut qu’il dépende financièrement de sa femme. Ils se considèrent dans cette situation comme a chanté le célèbre musicien le défunt Luambo Makiadi : « Mario » pour dire l’homme hébergé par la femme. L’homme croupit dans les stress conjecturaux pour cette situation, aussi pour le danger que court sa femme en milieu du travail à savoir, le harcèlement sexuel. Sur ce sujet, les femmes qui travaillent tranquillisent les hommes et conseillent à leurs copines de rester souples et fidèles à leurs conjoints même au chômage.La femme qui travaille doit savoir que « l’homme mourra toujours homme », même s’il traverse le désert comme les enfants D’Israël qui, un jour ont fini par entrer à Canaan la terre promise. La femme qui travaille ne doit négliger son mari en créant des querelles et malentendus enfantins sous prétexte qu’elle est le soutien de la famille. Il est inutile d’accabler son mari avec des ennuis. A terme il y a un grand risque, si la situation devient insupportable, la survie du couple est mise en danger si l’homme développe les mécanismes de la défense du moi, le divorce est inévitable. Chères dames travailleuses, comprendre qui peut ! Rassurez vos maris. La femme sage bâtit sa maison a dit un proverbe dans la Sainte Bible.
(Milor/GW/PKF)
Bakalo Kalombo/La Prosperité

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