mardi 22 septembre 2009

SOPEKA

Yo muana muasi bien éduquée, moto oyebi te, atelemisi yo ondimi mpe asombeli yo koka omeli. Na kibula nayo, ye wana ayibi yo téléphone. Prix ya phone na ya koka wapi eleki? Bino ba filles ya Kin bolekisi ndelo na SOPEKA. Mobali ameki yo kaka moke ondimi! Ah crise eza kotinda bino na ba nzela ya liwa.


MEV

Pour une boisson sucrée, elle se fait escroquer son téléphone
Par Le Potentiel
Partie prendre une boisson sucrée proposée par un compagnon occasionnel, une demoiselle a perdu son téléphone. Prétendant la réapprovisionner en crédit, le monsieur s’est volatilisé avec le téléphone. Laissant la demoiselle dans une attente interminable. Une jeune fille, la vingtaine révolue, s’est fait escroquer son téléphone, le mercredi 9 septembre dans la matinée, au quartier Livulu, dans la commune de Lemba. Se rendant dans un centre de santé, la jeune fille a fait connaissance avec un monsieur, la trentaine révolue. Chemin faisant, l’homme s’est mis à solliciter la main de la jeune fille. Eblouie par les paroles attrayantes de son compagnon, la demoiselle acceptera la boisson sucrée à lui offerte par son nouveau partenaire. Une façon, pour tous les deux, de trouver un cadre pour planifier leur relation naissante. Vigilant comme un aigle, l’homme a repéré une parcelle où était mentionné sur le portail «en vente, sucrée, bière, eau pure». C’est ainsi qu’il proposera à la demoiselle de s’y installer. Attirée par cette offre matinale considérée comme une bénédiction journalière pour elle, la demoiselle ne s’y est pas opposée. Bien installés, les deux partenaires ont commandés chacun, une boisson sucrée selon ses préférences. Sans prendre une seule gorgée, l’homme demandera le numéro d’appel téléphonique de la demoiselle. «Attends-moi, je réapprovisionne ton compte», s’est exprimé l’homme. De retour quelques minutes après, l’homme est surpris de constater que la demoiselle n’était pas créditée. Entre-temps, les deux boissons sucrées attendent d’être consommées. Poursuivant son action caritative, l’homme est rentré à la cabine publique. Cette fois, avec le téléphone afin de protester. Affaiblie par cette générosité, la demoiselle n’a opposé aucune résistance. Hélas, le moment temps attendu pour son compagnon était venu. Ce dernier s’est volatilisé dans la nature sans même honorer la facture des boissons sucrées. Inquiète par l’absence prolongée de son compagnon, la demoiselle a vu arriver le moment de sa confession. C’est ainsi qu’elle interpellera la vendeuse des boissons sucrées, « tantine, peux-tu m’accorder quelques minutes ». Bien sûr, a répondu la vendeuse à sa cliente. C’est alors que la fille s’est mise à relater sa mésaventure ayant entraîné la perte de son téléphone portable qui, selon elle, est un cadeau en provenance de l’Europe. Malgré la générosité de la vendeuse de ne plus réclamer son dû, la demoiselle n’a pas échappé aux reproches du public. Celui-ci n’a pas digéré sa naïveté en confiant son téléphone à une personne connue sur le champ. YVES K.

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