lundi 21 septembre 2009


Moyen ya kotala TV elongo na bana to ba bokilo eza te. Bakomi kotalisa ba images ya makambo mabe. tosengi leta arenfonrcer ba mibeko. Toza ba mindele te. Ilfo botosi ezala.

MEV


Kinshasa, 11/09/2009 / Société
Ces images on les retrouve souvent dans les tranches musicales, dans les séries télévisées et dans certains spots publicitaires.
Des couples déshabillés en train de s’embrasser, des danseuses en spectacle á moi­tie nue, des jeunes en liesse ex­hibant leurs postérieures, bou­teilles de bière à la main... Ces scènes sont diffusées sur plu­sieurs chaînes de télévision de la capitale, aux heures tardives comme en pleine journée.Il suffit juste de zapper sur des émissions musicales qui balancent certains concerts des vedettes en vogue, des publici­tés de sociétés brassicoles, des séries télévisées des films ni­gérians ou d’Amérique latine... pour s’en convaincre.Rédacteur en chef de Canal Kin Télévision (CKTV), Thierry Lebika est convaincu que la diffusion des images obscè­nes dévalorise la profession du journaliste congolais. « Certains spectacles animés par nos con­frères et diffusés par nos médias détruisent l’éducation de la jeunesse et mettent en péril l’avenir de notre pays, fait-il re­marqué.« Toute publicité, toute série télévisée, tout spectacle, tout documentaire... ne sont pas diffusables, indique Thierry Le­bika. Les médias doivent bien gérer toutes les images qu’ils diffusent, étant donné qu’ils ont la mission d’éduquer, de former et d’informer. Une danse comme « Sima ekoli » (de Wenge Musica Maison Mère) n’édu­que pas, même si elle divertit bon nombre de Kinois. Mais, comme nos chaînes vivent de la publicité, nous faisons quoti­diennement face à une concur­rence déloyale. Nous sommes alors contraints d’examiner le contenu de certains spots ou programmes avant de les faire passer... pour le bien-être des téléspectateurs ».

Réactions des responsables des chaînes confessionnelles

Conformément aux missions qu’ils se sont assignés, les res­ponsables de certaines chaînes confessionnelles refusent de se laisser emporter par le laxisme constaté dans le chef de cer­tains médias à large audience.Abordés à ce propos, les directeurs des programmes de Hope télévision (Hope TV), d’Amen Télévision (AMTV) et de Radiotélévision Dieu Vivant (RTDV) soutiennent qu’ils ne laissent jamais passer des obs­cénités sur leurs antennes. Ils affirment plutôt que, dans leurs grilles de programmes, pendant les détentes, ils font davantage passer des clips des chansons religieuses, ainsi que des films d’origine nigériane à caractère éducatif.« La vocation de notre chaîne n’est pas commerciale, explique Jacques Kasongo, directeur des programmes d’AMTV. Nous n’acceptons pas la diffusion des spots publicitaires de tout genre, hormis des publicités à caractère religieux pour accom­pagner l’évangélisation.« La ligne éditoriale de notre chaîne ne nous permet pas de diffuser des images obscènes que nous retrouvons dans certaines musiques populaires et dans les publicités de quelques produits, particulièrement des boissons alcooliques, commen­te à son tour Georges Kewa, ré­dacteur en chef de Hope TV. La diffusion des images obscènes n’est pas biblique, parce qu’el­les sont contraires à la pudeur et sont à la base de la mauvaise éducation des jeunes Kinois.La Rtdv du prophète Nehe­ma Sikatenda tient aussi à dé­fendre la pudeur à travers ses programmes, conformément à l’optique de l’évangile. « Pen­dant les détentes, affirme le di­recteur de programme de cette chaîne, nous préférons passer des clips religieux ainsi que les prédications du prophète Jac­ques Nehema Sikatenda. Ses propos interpellent souvent la conscience des enfants de Dieu pour les pousser à rester devant sa présence et éviter de tomber dans des occasions du pêché ».(Milor/GM/PKF)Sebe Ndunga/Lorris Kazadi/Journal du Citoyen

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