mercredi 23 septembre 2009

SUPU NA TOLO



Masanga oyo eza kobebisa bato. Eza kopesa ba maladi. bana mike bakomi komele yango mikolo nyonso. Esengeli bakonzi bapekisa yango lokola basali na ngambo kuna na Brazza.

Kinshasa, 23/09/2009 / Société
Brazzaville s’étant débarrassée des fabricants de « Supu na tolo », Kinshasa traîne le pied.
Le marché kinois d’alcool consommable s’est enrichi d’une gamme de liqueurs, dont la plus en vue est ce que les habitués ont surnommé " Supu na tolo ". (Entendez : de la soupe sur la poitrine ". Cet envahissement du marché par des liqueurs enivrantes prend de l’ampleur, à l’heure où les élus provinciaux et les membres du gouvernement provincial ont notamment pour mission d’influer sur les décisions utiles pour remettre la société sur orbite.
Pendant que des mesures courageuses tardent à sévir contre des fabricants de liqueurs enivrantes, il nous revient qu’à Brazzaville, des usines pirates de Whiskies frelatées ont subi la rigueur de la loi.Des usines pirates de fabrication de cette gamme de liqueurs foisonnent dans le contexte kinois. Tout en bénéficiant du laisser-faire instauré en mode de gestion de la Ville, ces fabricants à la sauvette s’érigent en épée de Damoclès sur la santé publique. Actuellement, la liqueur tant incriminée par son dosage hors normes, " Supu na tolo ", dame le pion à d’autres séries antérieures, ayant gagné du terrain sur le marché local. Vendue à un prix accessible aux bourses modestes, cette liqueur séduit des consommateurs de différents âges.La Mairie de Brazzaville dit non au libertinage des usines pirates de Whiskies …" Depuis quelques jours, la mairie centrale de Brazzaville, accompagnée des services de la Police administrative, d’un huissier de justice et des responsables sanitaires, procède à la fermeture manu militari des usines pirates qui produisent des Whiskies frelaté, dits "Whiskies en sachet ". Ces usines au statut douteux sont depuis quelques années éparpillées dans tous les coins et recoins de la ville.Elles servent à la population brazzavilloise en particulier et congolaise en général des liqueurs nuisibles pour la santé, comme en témoignent certains cas de maladies déjà enregistrés.L’accès non régulé aux liqueurs fortes séduit et détourne la jeunesse du bon sensA l’heure où les énergies de toutes les catégories sociales se mobilisent pour le relever le défi des 5 chantiers, maints théoriciens du développement rappellent l’avantage de mettre l’homme au centre de toutes préoccupations. Pendant ce temps, des bars de plein air pullulent dans les quartiers de Kinshasa, loin de toute volonté politique d’assainir les mœurs dans ce secteur précis. Comme si cela ne suffisait pas, l’entrée en danse des fabricants des liqueurs fortes s’observe depuis plusieurs mois.Dans un entretien à la presse, le conseiller pédagogique du collège Cartésien, Sylvain Nkate Tshiesese a évoqué des facteurs qui déconcentrent les écoliers kinois.C’est notamment la profusion des bars de plein air et la distillation journalière d’une musique forte." Avec plus de 25 ans dans l’enseignement, nous disons à haute voix que les élèves congolais ne lisent plus. L’attention est orientée ailleurs : les jeux vidéo, le net, les bars de plein air, l’ivresse, la musique, la télévision, etc. Ce qui est pire est qu’ils ont du mal à lire même les notes de cours.De plus en plus, c’est un fléau que l’Etat congolais et les éducateurs en général, les institutions chargées de l’éducation doivent combattre à toutes les échelles (maternelles, primaires, universitaires). Le rôle de l’environnement social doit être relevé ", a-t-il souligné.Un volet des 5 chantiers, l’éducation de la jeunesse se contredit face à des pesanteurs inutilement entretenues.Des avis convergent sur le caractère complémentaire des 5 chantiers qui marquent le quinquennat 2006-2011.Les infrastructures, l’emploi, l’électricité, l’éducation, la santé. Il s’observe que l’insertion de l’éducation dans le programme desdits chantiers répond aux préoccupations exprimées par les Nations Unies, à travers notamment les Objectifs du Millénaire pour le Développement (Odm). Tenu en septembre 2000, ledit Sommet a aligné l’" Education Pour Tous " dans l’ordre des Odm. A ce jour, l’humanité est à mi-chemin de l’échéance 2015 fixée à cet effet.Au moment où l’école congolaise souffre de tant de maux dont notamment l’absence de bibliothèque, il saute aux yeux que la qualité de la formation qui en pâtit par ailleurs, appelle à une redéfinition de la volonté politique, pour sauver ce qui peut encore l’être dans l’évolution de la jeunesse.Les bars de plein air distillent la musique forte et œuvrent comme acteurs de la pollution sonore. Seulement, constatent les observateurs, l’autorité urbaine cible des constructeurs anarchiques en des sites bien précis qui subissent, du fait même, la rigueur de la loi. Cependant, elle laisse germer des bars de plein air.Cela dans un contexte où des écoliers, soumis à un régime de manque de bibliothèque scolaire, sont partagés entre les télévisions fonctionnant journellement en mode non stop et la pollution sonore découlant notamment des bars de plein air.(Tkm/GM/PKF)Payne/L’Avenir

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