jeudi 3 septembre 2009

Une fête de mariage troublée par les <>

Tokoloba boni? Ba militaires na ba policiers baza ebelee! Insecurité mpe eza komata kaka, solution eza te match eza potopoto ndeko na nga.


Kinshasa, 03/09/2009 / Société
La bande a opéré pendant plus de deux minutes laissant derrière elle des pleurs et blessés avant de tenter d’envahir, mais en vain le véhicule des mariés bourré des cadeaux.
Une fête de mariage qui s’est déroulée le week-end dernier à « L’Espace Ngindu » à l’échangeur de Limete dans la commune de Lemba s’est terminée par une attaque des voleurs à main armée appelés communément « kuluna » qui ont arraché des sacs, bijoux et portables entre les mains des femmes. C’était vers 5 heures du matin le dimanche que les invités qui sortaient de la salle de fête ont été surpris par les « kuluna » à l’arrêt de bus qui fait face au monument du héros national Patrice Emery Lumumba.La bande a opéré pendant plus de deux minutes laissant derrière elle des pleurs et blessés avant de tenter d’envahir, mais en vain le véhicule des mariés bourré des cadeaux. Les membres de cette bande ont poursuivi leur opération sur le terrain de football au quartier Banunu à Matete où ils ont été rejoints par d’autres inciviques qui se dirigeaient vers l’Est (N’Djili, Masina, Kingasani). Ces malfaiteurs étaient armés des machettes et autres coupe-coupe.(Milor/GM/PKF)ACP
Last edited: 03/09/2009 11:48:20
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Phénomène Kuluna ou la montée en puissance du grand banditisme à Kinshasa





Un nouveau phénomène dénommé « Kuluna » prend des proportions inquiétantes à Kinshasa. Des groupes constitués en gangs et armés de machettes, couteaux et même parfois d’armes à feux terrorisent les populations de certains quartiers de la capitale congolaise. Une rencontre avec un de ces groupes se termine souvent par racket et baston. Parmi les communes les plus touchées, on peut citer Barumbu, Kinshasa, Limete (Kingabwa-Mombele), Kalamu (Yolo-Nord et Sud, Kauka, Kimbangu), Ngiri-Ngiri, Ngaba, Bandalungwa et Kintambo.
Quand il arrive que la population parvienne par ses propres efforts à mettre la main sur l’un de ces inciviques et qu’elle le livre à la police, cette dernière libère tout simplement le brigand après avoir pris soin de la dépouiller de son butin. À en croire que ces groupes bandits travaillent pour le compte de certains policiers et autorités judiciaires.
Illustration : Philma

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