lundi 9 juillet 2007

Quelle surprise rocambolesque ! Ils amènent un cercueil de la taille convenable à la défunte

Oyo eza likambo ya kokamua bandeko...!


Incroyable mais vrai ! Les faits que nous relatons dans ces colonnes peuvent paraître comme un conte de fée, comme une histoire imaginaire ou un épisode d’une scène de théâtre alors que c’est la pure réalité.
Une finaliste des humanités, ayant quitté sa famille sous prétexte d’aller au maquis parachever les préparatifs de l’examen d’Etat édition 2007, dit sans rire à ses condisciples qu’elle ne quitterait pas le maquis sans un portable onéreux.

Un soir, elle se maquille, se fait belle et effectue une sortie à la recherche d’un homme capable de lui acheter un portable VIP. Elle tombe sur quelqu’un. Après avoir passé des moments d’intimité ensemble, l’inconnu la rétribue d’un montant de 200 USD et l’invite à sa fête d’anniversaire qu’il compte organiser le lendemain. La fille lui propose de se faire accompagner de quelques amies, mais l’homme s’y oppose et exige sa seule présence. De retour au maquis, elle exhibe le fruit de sa prostitution à ses camarades comme pour prouver l’excellence de son « exploit ».

Le lendemain, comme convenu, la fille répond au rendez-vous. Lorsqu’elle retourne au maquis, elle est munie d’une enveloppe et d’un cadeau qu’elle ne s’empresse pas d’ouvrir et elle range soigneusement le tout sur ses effets au vu de tous. Etant visiblement très fatiguée, elle plonge dans un profond sommeil à la suite duquel elle ne se réveillera plus.

Ses amies ne l’ont point dérangée la nuit. Tôt le matin, elles s’apprêtent à aller suivre un cours. Elles tentent de la réveiller. Hélas, le sommeil semble trop profond. Pour gagner du temps, ses amies décident de partir, croyant que lorsqu’elle se réveillera, elle pourra les rejoindre au cours. De retour dans la « chambre », ses amies remarquent que son sommeil profond se prolonge anormalement, elles tentent de la réveiller sans succès. Elles n’en croient pas leurs yeux : leur amie dort d’un sommeil éternel. Curieuses d’ouvrir les « cadeaux » qu’elle avait ramenés la veille et qu’elle n’avait pas pu ouvrir, grande fut leur surprise de constater que l’enveloppe contenait des billets de banque, des billets verts : une somme de 700 USD.

Le deuxième colis, plus volumineux, contenait le voile des funérailles et les gants blancs ! Comme si cela ne suffisait pas pour créer une émotion choc dans le chef de tous les maquisards, deux hommes font leur entrée dans la parcelle où est organisé le maquis. Quelle surprise rocambolesque ! Ils amènent un cercueil de la taille convenable à la défunte.


A la question de savoir qui étaient-ils que signifiait leur acte et d’où venaient-ils ? Leur réponse était claire et nette « Nous sommes fabricants de cercueils dans une maison des Pompes funèbres. Un homme est venu acheter ce cercueil et nous a donné l’adresse d’ici pour que nous puissions venir déposer le cercueil. C’est ce que nous avons fait».

C’est ici l’occasion de rappeler aux amatrices de la prostitution que le VIH/Sida les guette. Si elles peuvent prétendre se prémunir contre les maladies physiques, elles ne sont cependant sans aucune protection face aux occultistes et autres sorciers en quête des filles et des femmes à sacrifier. Ce qui est plus grave, est qu’elles choisissent le chemin de l’enfer, car Dieu condamne la fornication.

L’opinion fustige, à tort ou à raison, le phénomène « Maquis » comme lieu de libertinage où les filles et garçons en année terminale du secondaire trouvent un lieu d’hébergement au motif avoué ou apparent de mieux préparer l’examen d’Etat. Pour les uns, c’est un moment de concentration sur les matières scolaires. Mais, pour la plupart, c’est pour se permettre quelques moments de folie de la jeunesse, l’insu des tuteurs et autres membres de la famille non permissifs et plus sérieux.

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