lundi 19 mars 2007

Casse à l'ambassade de RDC à Londres

Longonya na bino bana Londres, boyebaka que, ba actions na bino epesaka biso ba courage, toza na elikia ete mbkoka RDC ekozala liberé ata ndele. Bolembe te...songo soki elali na mayi suka suka ekolembe kaka.
MEV
Londres, le 18/03/07
CASSE A L’AMBASSADE DU CONGO A LONDRES
Marche contre les tueries de Bundu Dia Kongo
Une grande manifestation des congolais de Londres a eu lieu le vendredi 16 mars 2007. Il s’agit en effet d’une marche de protestation contre les tueries des adeptes de Bundu Dia Kongo par le régime en place au Congo. La marche est partie de la gare de Euston à 12H00 pour aboutir à l’ambassade de la RD Congo sise Grays Inn Road,
près de la gare de Kings Cross.
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Ils étaient bien plus d’un millier des congolais de Londres à répondre à cette marche patriotique. Leur message était celui de désaveu du régime Kabila qu’il qualifie de sanguinaire et qu’ils ne reconnaissent pas, ayant été exclus du fameux « processus électoral ». Ils réclament que la lumière soit faite sur l’assassinat des centaines d’innocents survenu dans le Bas-Congo et que les coupables soient traînés devant les instances judiciaires et que la vraie justice soit faite. En défaut de quoi, menacent-ils, ils se verront obligés d’agir en conséquence. Il est en effet illogique qu’un Lubanga soit aujourd’hui jugé à la Haye pour usage des enfants soldats alors qu’un Kabila dont le régime tue impunément des innocents ne soit jamais inquiété.
Le personnel de l’ambassade assiégé
Le grand public s’est retrouvé en face de l’ambassade du Congo où une animation anti-régime était entonnée pendant plus de quatre heures. Malgré la présence manifeste de la police britannique, le personnel de l’ambassade n’a pas caché son malaise apparent au point où toutes les portes intérieures de l’ambassade étaient simplement verrouillées. Sans doute que les diplomates avaient encore fraîche dans la mémoire la mise en demeure du mois dernier lorsque les militants les avaient sommés au sujet de l’opération ‘empoisonnement’. En outre, l’ambassadrice Eugénie Tshala Compton ne pouvait que se cacher, consciente du nombre important de notes verbales de déportation acquiescées par ses services.
Quatre représentants de la diaspora congolaise encadrés par trois policiers étaient désignés pour déposer le mémorandum auprès de l’ambassade. Cela représentait en soi une incongruité! Comment comprendre que l’ambassade d’un pays recourt au service de la police étrangère pour recevoir les doléances de ses propres citoyens dont elle est censée représenter les intérêts? Plus rien n’étonne malheureusement quand il s’agit du Congo et de son système de gouvernance !
La délégation sera néanmoins reçue par le chargé d’affaires qui la conduisit dans son bureau. A peine dans le bureau, un combattant protesta contre la présence de l’effigie de Joseph Kabila sur le mur. Il la décrocha et la jeta par terre. Le diplomate essaya de protester timidement. Cela enflamma de plus belle la colère des militants. L’effigie fut cognée contre l’ordinateur du diplomate et sa vitre vola en éclats. L’image de Joseph Kabila fut déchirée en plusieurs morceaux. La tension monte d’un cran. Le diplomate tenta un mot de plus, mais c’est une chaise qui vola en sa direction pour mieux le faire taire. Les trois policiers sentirent la situation déborder, ils appelèrent du secours. Une bonne douzaine des policiers envahirent le bâtiment de l’ambassade. Un militant fut arrêté et emporté à la police de Holborn où il sera relâché deux heures après sans qu’une charge ne soit retenue contre lui.
Signe manifeste du mécontentement du parlement britannique
Le parlement britannique commence à manifester des signes évidents de mécontentement à la manière dont le régime Kabila interprète et applique la démocratie. En effet, deux motions parlementaires ont été introduites au site du parlement et qui interpellent de façon évidente la démocratie au Congo.
La motion 946 du 21 Février 2007 et soutenue depuis par 67 membres du parlement condamne l’arrestation arbitraire de l’avocate Marie-Thérèse N’landu et la médiocrité des conditions de sa détention. Elle qualifie l’avocate de prisonnière de conscience. En voici le lien sur le site du parlement :
L’autre motion 926, elle aussi du 21 Février 2007 demande au gouvernement britannique de stopper la déportation des congolais car, estime-t-elle, la vie des déportés serait mise en danger une fois sur le territoire congolais. Il y a là un message non voilé de la méfiance de 47 signataires de cette motion à l’endroit de la démocratie à la Kabila car ils craignent les représailles de son régime sur les personnes retournées. Vous pouvez en lire le contenu au lien suivant :
D’autre part, cinq éminents évêques de l’église anglicane et des organisations britanniques des droits de l’homme s’en prennent à leur gouvernement toujours à ce sujet. C’est ainsi que l’évêque de Winchester a porté la question à la chambre haute du parlement où il l’adressa à la ministre de l’immigration la baronne Scotland, en date du 12 mars 2007. En outre, les organisations britanniques des droits de l’homme ont traduit leur gouvernement en justice à ce même propos ;la date du procès est prévue pour le 28 Mars courant.
Toute cette agitation autour du traitement des déportés expliquerait l’envoi à Londres d’une équipe d’officiers d’immigration congolais depuis le 13 mars sans doute pour porter des « soi-disant assurances » aux britanniques.
Kabila cherche à prouver qu’il demeure toujours l’agneau de Dieu que les gouvernements occidentaux avaient eu la maladresse d’imposer aux congolais, mais dont malheureusement leur propre société civile commence à redouter. L’on se souviendra que c’est la même société civile britannique qui fut à la base de l’abolition de l’esclavage il y a 200 ans. Il est regrettable de constater que Kabila utilise encore des méthodes proches de l’esclavage pour gouverner un état moderne.
ZAWU BOMA NDEKE
RESISTANCE CONGOLAISE
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A Paris, l’ambassadeur Moleka menacé de mort par les diplomates affamés et impayés :
La gestion chaotique de l’ambassade de la Rdc en France avait poussé le cabinet du ministre congolais des affaires étrangères d’envoyer une mission d’audit à Paris. A ce jour, cette commission a difficile à déposer son rapport u gouvernement pour disposition.
Sur place à l’ambassade de la Rdc à Paris, les diplomates broient du noir et la situation s’empire le jour le jour, devenu des sans domicile fixe par manque d’argent de loyer.
Le ministère de tutelle à Kinshasa semble être complice par son mutisme sur la mauvaise gestion de la chancellerie congolaise à Paris. Les diplomates congolais, ne sachant plus à quel saint se vouer, ont décidé d’affronter, seuls, l’ambassadeur Jean de Dieu Moleka Liambi.
En effet, en date du 12 mars 2007, onze diplomates et assimilés, ont adressé un ultimatum de 48 h à Moleka avec copie au ministre des affaires étrangères,au conseiller diplomatique du chef de l’Etat et à l’administrateur de l’ANR à Kinshasa.
Dans cette lettre de revendication avec trois annexes, les diplomates revendiquent leurs droits sociaux.
« Depuis la prise de vos fonctions, écrivent-ils, il est remarqué le non respect de vos engagements sur la situation sociales des agents : loyers, transport et soins médicaux »
En outre, les diplomates reprochent à Moleka des actions discriminatoires en matière d’aide financière. A certains il paye leurs droits, à d’autres il ne remet que 500 euros deux ou quatre fois par mois, selon son humeur du jour.
Parallèlement,à Bruxelles et à Londres,les chefs des missions diplomatiques payent,sans hésiter,et selon les recommandations de la centrale mensuellement,1.500(mille cinq cent) euros à chaque diplomate et assimilé sans discrimination.
La mauvaise volonté de Moleka est manifeste : la chancellerie congolaise à Paris encaisse, 50.000 à 80.000(cinquante à quatre vingt mille) euros par mois de recette qu’il retire chaque soir auprès de ceux qui sont affectés à la caisse.
Depuis le 12 mars 2007, les diplomates ont accordé 48 h à Moleka Liambi. Passé ce délai, donc ce lundi matin,« des actions d’envergures seront déclenchées pour paralyser le fonctionnement de la mission diplomatiques »précise la lettre.
Les diplomates congolais de Paris basent leur revendications aussi sur un communiqué de presse publié en catastrophe par Moleka pour réagir à notre article publié à l’époque suite aux chèques sans provisions qu’il a tiré sur le compte de l’ambassade à la Banque de la poste de Paris qui, en réaction, avait interdit à l’ambassadeur de ne plus en émettre d’autres jusqu’au jour qu’il balancera le solde négatif.
Dans leur lettre, les diplomates dénoncent, avec force, le détournement, par le Mlc Moleka, des salaires de Mademoiselle Kamono et de celui de Madame Kanyinda.
« Votre communiqué de presse est plein de mensonges » ont écrit les diplomates congolais à Moleka dans une lettre signée par onze personnes.
Comme on s’aperçoit, avec Moleka à Paris, la diplomatie congolaise est en péril. Au cours d’une réunion tenue par défi après ses vacances dorées dans les îles de l’océan pacifique, Moleka, rajeuni, nous a menacé de nous traduire en justice, si nous osons encore dénoncer sa mauvaise gestion à Paris. Osez donc monsieur l’ambassadeur ;nous avons d’autres dossiers.
JEAN-WILLY BONDJALA BO SISIMI

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