vendredi 16 mars 2007

La resistance s'organise: Saisie de 1550 flèches empoisonnées

Na Rond-Point Victoire kuna, ba elombe baza kolela ndenge ba intercepter ba flèches oyo. Yebaka que, avantage ya flèche oyo eza ebele, ya liboso eza arme silencieuse, bruit eza te. Ata na kati ya molili. Ya mibale, soki ezokisi moto ata moke esili mpo na ye. Sans trace...Soki moto avandi na bar to aza koleka na mercedes, otindiki yango, il suffit e toucher ye esili... Motema esuki...
MEV

Saisie de 155 flèches empoisonnées et de trois tonnes de drogue
RD CONGO - 13 mars 2007 - XINHUA
La Police nationale congolaise ( PNC) a saisi un total de 155 flèches empoisonnées, trois tonnes de drogue et de l'alcool vendu en sachet, a affirmé le ministre d'Etat à l'Intérieur, à la décentralisation et à la sécurité, Dénis Kalume Numbi, lors d'un point de presse lundi à Kinshasa.

Pour le ministre d'Etat, les responsables de ces flèches empoisonnées en provenance de la province de l'Equateur "se trompent d'époque" car la RDC, a-t-il précisé, s'est engagé dans la démocratie et n'a plus besoin des méthodes de violence pour accéder au pouvoir.



Concernant les stupéfiants saisis composés notamment des produits hallucinants utilisés dans la fabrication d'autres drogues plus puissantes, le ministre d'Etat a fait savoir qu'il s'agissait des produits en transit vers d'autres pays.

Il a à cet effet félicité la police nationale congolaise avant d'ajouter que la RDC devrait cesser d'être la plaque tournante de la drogue pour les trafiquants. "La RDC ne doit plus être un passoire de toutes les choses négatives mais elle doit devenir fréquentable", a-t-il souligné

Concernant la quantité d'alcool (Wisky rhum) vendu ces derniers temps à Kinshasa même dans les places publiques, M. Kalume a appelé les parents à oeuvrer en tant que partenaires de l'action du ministère de l'Intérieur pour une éducation saine des enfants.

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Nzambe merci mingi oyoki kolela na biso. Balobaki soki Kabila azui titre oyo esengelaki apesa cours ya mokolo moko na ba étudiants ya académie oyo, mawa! Roi abiki.
MEV

La Belgique annule le titre de Docteur Honoris Causa proposé à Kabila
RD CONGO - 14 mars 2007 - PANAPRESS
Le ministre belge de la Défense, André Flahaut a reconnu "avoir commis une erreur politique", en proposant qu’un diplôme de Docteur Honoris causa soit décerné au président Joseph Kabila de la RD Congo, par l’Ecole royale militaire belge.

Dans une interview exclusive dans l'édition de mercredi du journal "La Libre Belgique", André Flahaut explique qu’il avait fait la proposition après concertation avec le Premier ministre, Guy Verhofstadt. Selon le programme prévu, au cours de la cérémonie de remise du titre à Bruxelles, le président Joseph Kabila devait donner un cours aux étudiants de la prestigieuse académie royale militaire belge, "en qualité de professeur invité".

La nouvelle a provoqué l'ire des professeurs qui ont estimé que le président congolais ne mérite pas ce titre.

Certains membre du gouvernement parmi lesquels le ministre des Affaires étrangères, Karel de Gucht, ont montré leur irritation et ont fait pression sur le Premier ministre qui, en fin de compte, a demandé à son ministre de la Défense d’annuler le projet.

Dans l’interview à "La Libre Belgique", André Flahaut explique qu’il voulait remettre le titre au président Kabila en guise "de reconnaissance pour le chemin parcouru par le Congo depuis 2003".

Cette affaire a éclaté après l’annulation du projet d’une visite officielle du roi Albert II en RD Congo, au cours de laquelle, le souverain belge aurait dû présenter ses félicitations au président Kabila pour son élection à la magistrature suprême. L’annulation de la visite royale a provoqué une grande déception du côté congolais.

Le gouvernement belge a décidé d’annuler la visite du roi Albert II en RD Congo, après les événements du 31 janvier et 1er février au Bas-Congo, où près de 140 fidèles d’un mouvement politico-religieux ont été tués par les forces de l’ordre, suite à une manifestation pour contester l’élection du gouverneur de cette province.

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Likambo naza ko comprendre te yang'oyo. Compagnie lokola MIBA eza kobimisa mbongo ebele chaque jour. Tango ya élections, il parait que Kabila azuaki ba mbongo nyonso mpe azua ba avances ya mbongo na ba mindele, ayebisi bango que bakobanda kozua ba productions ya Miba ya mbula mobimba. Tala sik'oyo situation ba employés ya Miba baza ko vivre, pasi na nzala ekoteli bango. Oyo motema mabe ya ndenge nini? Production ya mokolo moko pamba eza capable ya kofuta basali nyonso kasi yo moko tala. Mbongo oyo nyonso eza kokende wapi? Baluba kala bazalaka na kake ndenge nini bamitiki boye?
MEV

Sale temps pour la Miba
RD CONGO - 18 février 2007
La Minière de Bakwanga (Miba), entreprise diamantifère de Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï oriental, au centre de la République démocratique du Congo, vit des moments très difficiles. Employant environ 6 000 personnes, la société - dont le capital est détenu à 80 % par l’État congolais - accuse sept mois d’arriérés de salaires pour les cadres et cinq pour le reste des travailleurs. Les avantages sociaux (fourniture de vivres comme la farine de maïs ou le poisson salé) sont suspendus depuis deux ans.


Cette situation découle de l’incapacité des responsables de la Miba à renouveler l’outil de production. Mais également de certains contrats léonins signés entre l’État congolais et quelques sociétés étrangères, à l’instar de l’israélien Emaxon, à qui la Miba cède 88 % de sa production pour n’en garder que 12 %. Emaxon achète le carat à un prix jugé dérisoire : entre 13 et 15 dollars le carat au lieu de 20 dollars. Un cadre de l’entreprise évoque aussi les erreurs commises par le comité de gestion. En période normale, la production mensuelle est de 450 000 à 500 000 carats, ce qui rapporte environ 7 millions de dollars ; elle est tombée à près de 150 000 carats.



Mbuji-Mayi : 7 mois d’arriérés de salaire à la Miba

Les salariés de la Société minière de Bakwanga, Miba vivent mal. Ils accusent plus de six mois d’arriérés de salaire. Conséquence: sur le plan social, les structures sanitaires reçoivent davantage des malades mais n’ont pas de médicaments; les enfants des travailleurs sont chassés de l’école, faute d’argent, rapporte radiookapi.net

La délégation syndicale de la Miba déplore cette situation. Elle affirme que toutes les démarches effectuées auprès de l’employeur sont restées vaines. Son vice-président Alex Ngandu Ntumba décrit la situation : « A l’heure actuelle, les travailleurs de la Miba traversent une période très difficile, une période jamais vécue dans l’histoire de la Miba. Aujourd’hui, le personnel connaît plusieurs mois d’arriérés de salaire. Le personnel à la retraite et les travailleurs licenciés n’ont pas de décompte final. Les hôpitaux manquent de médicaments, les enfants ne vont plus à l’école, surtout les enfants qui fréquentent les écoles hors Miba…»

Compte tenu de la crise, Alex Ngandu Ntumba dit avoir saisi l’inspecteur général du travail pour trancher ce conflit de travail. Il estime enfin que le gouvernement a le droit d’intervenir à la Miba pour décanter la situation.
Source: Radio Okapi

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