NECROLOGIE
NECROLOGIE
Liwa eza nzela ya moto nyonso kasi eza mawa mingi soki moninga atiki bino motema ekokaka te.
Que ton ame repose en paix.
MEV
L’entraîneur Louis Watunda Iyolo n’est plus |
lundi 12 mars 2007 |
On l’appelait "Prof". Il s’était fait connaître et reconnaître en conduisant les Léopards de la RD Congo à la troisième place de la CAN 1998 au Burkina Faso. Il avait dirigé les plus grands clubs de son pays, Saint Eloi Lupopo, Daring Club Motema Pembe, V. Vlub. Il avait connu en 2003 une expérience à la tête de l’Etoile Filante de Ouagadougou. Très récemment, au mois de décembre, il était parti au Gabon pour diriger le FC Franceville. Louis Watunda (Photo d’archives:bbc) est décédé dans la nuit de dimanche à lundi apparemment pendant une banale intervention chirurgicale, sans qu’on en sache davantage. Selon certains l’intervention aurait été pratiquée à Franceville, selon d’autres sources à Libreville. |
Il se dégageait de cet homme encore jeune, une puissance bonhomme. A la fois une carrure solide et un discours policé. Un homme qui offrait une belle image de l’entraîneur et une belle image de son pays. RFI |
Le parcours de feu l’entraîneur Watunda Iyolo
(Siki Ntetani Mbemba)
(Siki Ntetani Mbemba)
Il y a deux semaines, Louis Watunda Iyolo dit Prof était rentré à Franceville, dans le sud du Gabon, où il était en contrat de prestation technique avec une équipe de cette localité.
Un voyage qu’il n’aurait pas dû effectuer, selon un parent, tellement il se plaignait des douleurs abdominales. Une constipation le faisait souffrir. Ne pars pas dans cet état, lui avait-on conseillé, mais les exigences de son métier avaient paru plus fortes.
Un voyage qu’il n’aurait pas dû effectuer, selon un parent, tellement il se plaignait des douleurs abdominales. Une constipation le faisait souffrir. Ne pars pas dans cet état, lui avait-on conseillé, mais les exigences de son métier avaient paru plus fortes.
Selon la même source, l’aggravation de sa santé avait nécessité une intervention chirurgicale dans un bloc opératoire tenu par des Chinois avant de rentrer à l’hôpital général de Libreville où il avait été acheminé d’urgence. Quarante huit heures plus tard, Watunda rendait l’âme. C’était dans la nuit de samedi à dimanche dernier.
Il était venu au monde le 21 janvier 1947 à Mbandaka, dans la province de l’Equateur, de sa maman, Marie Iyolo, qui en était originaire, en union avec Pierre Watunda, issu du Bas-Congo. Deuxième d’une famille de 8 enfants, Louis Watunda embrasse tôt le football par la catégorie juniors dans les rangs de Oiseau Bleu avant de passer chez les seniors dans l’équipe Vasco de Kinshasa. Il se signale en division I de l’Association de football de Kinshasa (AFKIN) au sein du FC Espoir de Kinshasa. Puis, il descend prêter main forte au FC Utexco, en division II.
Watunda décroche entre-temps un diplôme d’entraîneur de 1er degré et, en 1968, prend techniquement en charge le FC Juventus de Kinshasa qui est sacré champion de division II, à l’issue de la saison sportive 1972. Son prestige qu’il construit par la remarquable prestation de ses jeunes talents qui se frottent aux monstres sacrés des trois « grands » avec lesquels ils rivalisent sans aucun complexe, à l’étage supérieur.
Sollicité de toutes parts, il commence par l’AS Dragons (1973) et Ruwenzori (1975) avant de quitter Kinshasa pour le Bas-Zaïre où il sera finaliste en Coupe du Zaïre avec le FC Inga (1977). Même sanction au niveau national avec SM Sanga Balende de Mbuji Mayi (1979). Ensuite il est champion du Sud-Kivu avec l’OC Muungano de Bukavu (1980). De retour dans le Bas-Zaïre, il rafle le titre de la région avec l’AS Sucrière de Kwilu Ngongo (1982).
Watunda Iyolo s’envole pour la France où il obtient un diplôme d’entraîneur de 2ème degré à Nanterre (1984). Connaissances qu’il vient mettre à la disposition du FC Kalamu de Kinshasa au point de l’amener en quarts de finale de la 12ème Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe (1986).
Il profite d’un passage de l’équipe nationale, les « Léopards », au Maroc pour prendre part à un stage de mis à niveau des entraîneurs à Rabat. Watunda est peu après engagé par le FC Saint Eloi Lupopo en 1988 qu’il place sur la plus haute marche du premier championnat du Zaïre direct qu’organise la Ligue nationale de football (Linafoot), en 1990.
Il s’octroie la médaille de bronze par l’entremise des « Simba » - nouvelle dénomination des « Léopards » après la prise de pouvoir politique par l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération) en 1997 – qui s’imposent in extremis aux tirs au but 4-1 (4-4 à l’issue des 90 minutes réglementaires) devant les « Etalons » du Burkina Faso, en match mémorable de classement de la 21ème Coupe d’Afrique des Nations dont la phase finale avait eu lieu au « Pays des hommes intègres », du 7 au 28 février 1998.
Exploit qui lui avait conféré une certaine reconnaissance continentale au point d’être appelé au Burkina Faso par l’Etoile Filante de Ouagadougou puis en Afrique du Sud.
De retour par moments au pays, il a tenu la direction technique de l’AS V. Club et du DC Motema Pembe avec lequel il a aligné deux titres à la Linafoot alors qu’il avait été chaque fois sollicité à l’entrée de la dernière phase.
Récemment, Louis Watunda Iyolo avait eu une embauche au Gabon où son parcours sur terre a pris fin dimanche.
Il était venu au monde le 21 janvier 1947 à Mbandaka, dans la province de l’Equateur, de sa maman, Marie Iyolo, qui en était originaire, en union avec Pierre Watunda, issu du Bas-Congo. Deuxième d’une famille de 8 enfants, Louis Watunda embrasse tôt le football par la catégorie juniors dans les rangs de Oiseau Bleu avant de passer chez les seniors dans l’équipe Vasco de Kinshasa. Il se signale en division I de l’Association de football de Kinshasa (AFKIN) au sein du FC Espoir de Kinshasa. Puis, il descend prêter main forte au FC Utexco, en division II.
Watunda décroche entre-temps un diplôme d’entraîneur de 1er degré et, en 1968, prend techniquement en charge le FC Juventus de Kinshasa qui est sacré champion de division II, à l’issue de la saison sportive 1972. Son prestige qu’il construit par la remarquable prestation de ses jeunes talents qui se frottent aux monstres sacrés des trois « grands » avec lesquels ils rivalisent sans aucun complexe, à l’étage supérieur.
Sollicité de toutes parts, il commence par l’AS Dragons (1973) et Ruwenzori (1975) avant de quitter Kinshasa pour le Bas-Zaïre où il sera finaliste en Coupe du Zaïre avec le FC Inga (1977). Même sanction au niveau national avec SM Sanga Balende de Mbuji Mayi (1979). Ensuite il est champion du Sud-Kivu avec l’OC Muungano de Bukavu (1980). De retour dans le Bas-Zaïre, il rafle le titre de la région avec l’AS Sucrière de Kwilu Ngongo (1982).
Watunda Iyolo s’envole pour la France où il obtient un diplôme d’entraîneur de 2ème degré à Nanterre (1984). Connaissances qu’il vient mettre à la disposition du FC Kalamu de Kinshasa au point de l’amener en quarts de finale de la 12ème Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe (1986).
Il profite d’un passage de l’équipe nationale, les « Léopards », au Maroc pour prendre part à un stage de mis à niveau des entraîneurs à Rabat. Watunda est peu après engagé par le FC Saint Eloi Lupopo en 1988 qu’il place sur la plus haute marche du premier championnat du Zaïre direct qu’organise la Ligue nationale de football (Linafoot), en 1990.
Il s’octroie la médaille de bronze par l’entremise des « Simba » - nouvelle dénomination des « Léopards » après la prise de pouvoir politique par l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération) en 1997 – qui s’imposent in extremis aux tirs au but 4-1 (4-4 à l’issue des 90 minutes réglementaires) devant les « Etalons » du Burkina Faso, en match mémorable de classement de la 21ème Coupe d’Afrique des Nations dont la phase finale avait eu lieu au « Pays des hommes intègres », du 7 au 28 février 1998.
Exploit qui lui avait conféré une certaine reconnaissance continentale au point d’être appelé au Burkina Faso par l’Etoile Filante de Ouagadougou puis en Afrique du Sud.
De retour par moments au pays, il a tenu la direction technique de l’AS V. Club et du DC Motema Pembe avec lequel il a aligné deux titres à la Linafoot alors qu’il avait été chaque fois sollicité à l’entrée de la dernière phase.
Récemment, Louis Watunda Iyolo avait eu une embauche au Gabon où son parcours sur terre a pris fin dimanche.
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