mercredi 6 juin 2007

des parents dénoncent l’exploitation de leurs enfants par des enseignants

Mboka oyo ekoma kaka boyein! Ezala université to école secondaire, ba prof bakomi kolela na nzoto ya ba étudiants. Na Bulungu kuna, bana kelasi baza kosalela molakisi bilanga. Na Buta, bana kelasi baza kobetela molakisi ba briki mpo atonga ndako. Na Kin awa, soki muana kelasi abimisi lard te akotanga te. Bana basi nde mawa...
MEV


Kabongo : des parents dénoncent l’exploitation de leurs enfants par des enseignants

Certains enseignants de Kabongo, à près de 500 kilomètres de Lubumbashi exigent 5 à 6 bottes de paille à tout élève absent lors d’une interrogation ou d’un examen. Les enfants sont ainsi contraints d’aller chercher ces bottes de paille à une dizaine de kilomètres de la cité de Kabongo. Cette « corvée » révolte les parents qui crient à l’exploitation, rapporte radiookapi.net


Des colonnes d'élèves transportant de la paille sur la tête est un spectacle banal à Kabongo. Le « mwala » est la qualité de paille la plus prisée dans la contrée. radiookpapi.net a rencontré une colonne d’élèves sur le chemin de leur retour. L’un d’eux raconte leur calvaire : « Nous sommes partis à la recherche de cette paille à près de 15 Km d'ici. Nous nous levons à 2 heures du matin pour éviter le retard » Comment les choses se passent-elles dans la pratique ? L'élève qui s'est s'absenté ou qui manque une cote, doit apporter à son enseignant 5 à 6 bottes de paille mwala. A son tour, l'enseignant vent ces bottes de paille pour son compte. Cette situation déplaît aux parents de Kabongo. Ceux-ci dénoncent ce qu'ils qualifient d’exploitation de leurs enfants à des fins de cotation. Pour les responsables d'école, ce sont les enseignant non mécanisés qui pratiquent cette exploitation des enfants. Le conseiller d'enseignement des écoles conventionnées catholiques de Kabongo a dénoncé cette pratique au cours d'une réunion. Il s’est engagé à punir tout enseignant qui serait surpris en flagrant délit.


Par Redacteur

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