jeudi 14 juin 2007

Pour arriver en ville le matin, il est impératif de quitter la maison aux environs de 07 heures et être en

Tokomi lokola ba nyama! Soki otali ba mituk'ango okondima te! Leta atalaka ata eloko moko te. Elections balobaki ondiré eye kobakisa pasi na monyokoli! Toza na sisteme ya lifelo vedire moto eza kopela kasi toza kozika te. Oyo mboka teoo...

Oyo nini?


« Hep Taxi ! »
Le cauchemar des transports en commun à Kinshasa

Prendre les transports en commun à Kinshasa relève d’un véritable chemin de croix que pourtant les Congolais empruntent chaque jour bon gré mal gré. Bus et mini-bus plein à craquer, chauffeurs et receveurs capricieux et incivils, la loi de cette jungle urbaine est impitoyable : premier arrivé, premier servi. Reportage.

Le transport en commun : Un défi pour les kinois

mardi 29 mai 2007, NUMERO


Depuis longtemps à Kinshasa pour se déplacer, il faut se réveiller très tôt. Vous pouvez monter à bord d’un taxi avant 6 H00 sans vous bousculer et transpirer. Dépassée cette heure il faut s’attendre à tout ; les disputes entre clients sont monnaie courante, au vol à la tire des pickpockets et aux caprices des chauffeurs. Par exemple pour arriver en ville le matin, pour ceux qui viennent des coins lointains, il est impératif de quitter la maison aux environs de 07 heures et être en ville vers 11H:00.

Les difficultés s’aggravent aux heures de pointe. Les gens ont pris l’habitude de constituer des groupes et réquisitionner un véhicule utilitaire et ils deviennent pratiquement des abonnés auprès du conducteur de ce véhicule. Malheureusement cette approche ne constitue pas une solution, car les difficultés s’accentuent tous les jours. Pour les gens qui exercent leurs activités au marché central, ils sont obligés de quitter les terminus officiels pour aller attendre les taxis bus en cours de route afin d’avoir une chance de trouver une place assise. C’est ainsi que pour aller à mbinza Delvaux ou à barret le soir il faut aller attendre son taxi- bus soit du côté de l’avenue du vingt quatre novembre ou encore sur l’avenue batetela. Et ainsi de suite pour les autres destinations.

Forts de leur importance, les chauffeurs s’entêtent et créent ce qu’ils appellent " demi terrain ". D’autres exigent que les gens achètent d’abord le billet avant de monter dans le bus. Le système de demi terrain se justifiait par le désir des transporteurs de rentabiliser les courses sur des longues distances. Bien que l’Hôtel de ville a revu à la hausse le tarif sur toutes les lignes, la situation du transport public laisse toujours à désirer. Les chauffeurs adoptent le même comportement évoqué ci haut. Beaucoup d’entre eux continuent avec leurs habitudes de demi terrain. Ceux qui sont un peu gentils, préfèrent transporter des gens qui vont plus loin, afin que celui qui se dirige à une destination différente de celle que le receveur crie, paye de la même façon que tout le monde. Dans le nouveau tarif, la distance entre le marché central et Delvaux par exemple est fixée à 250 francs congolais. Le soir le taxi souhaite aller à matadikibala où le tarif est fixé à 400 francs congolais. La personne qui descend à kintambo magasin est obligée de payer 400 francs à son arrivée comme les autres passagers.

Les usagers de ce transport ne peuvent que se courber devant la loi de l’offre et de la demande. Surtout, il ne faut pas trop réclamer sinon le receveur te jette dehors pour te remplacer par un autre client qui accepte de prendre ta place sans hésiter.

La source de tous les maux se situe au niveau de l’absence des pouvoirs publics. Ces sont des particuliers qui prennent le devant. A peine deux sociétés de transport urbain venaient de voir le jour entre autres, la société de transport urbain congolais (stuc), et Congo bus. Les bus que ces compagnies présentent aux kinois ne sont pas fabriqués selon les normes des réalités congolaises, et kinoises en particulier. Les sièges qui ont la capacité de recevoir au moins trois personnes, sont attribués à cinq personnes à Kinshasa avec plusieurs autres qui sont alignés debout dans le couloir. Dans ces conditions on a du mal même à respirer convenablement. Avant longtemps ces bus vont disparaître notamment par manque d’entretien. Une réalité qui demande une grande réforme. Nous en reparlerons.

Furaha Banga (Stagiaire /Fck)

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