Ce soutien s'est accompagné des "dons" financiers et matériels très importants (Jeeps 4x4, des centaines de milliers de dollars...)

Sango oyo akamuisi bato moyen te! Zoba liboso mayele sima... Na tango ya ba élections alobaki na population ya Kivu bavoter Kabila mpo paix ekoto, lelo ye wana abaloli disque akomi ko regeretter, alobi que, kovoter Kabila ezalaki erreur monene. Insécurité eleki nde koleka. Ba comprendre ké Kabila akosaki bango mpe bandimi te ké aza Congolais mpo ye na Nkunda bayokani bakata eteni ya mboka Congo, mawa!

On n’en dira jamais assez. Celui qui a été le principal propagandiste de Joseph Kabila au Sud-Kivu à travers le réseau des communautés ecclésiales de base vient de se rendre compte à quelques sept mois seulement de l'entrée en fonction de son président chéri qu'il avait plutôt creusé la tombe qui est entrain petit à petit de se recouvrir sur ses ouailles. Son mémorandum remis à l'Ambassadeur de France de passage au Kivu est-il un baroud d'honneur ou une démarche cherchant à se dédouaner sinon à se disculper préventivement de sa complicité explicite dans les malheurs qui s'abattent sur le Kivu. Décidément il ne pourra tromper personne même les insensés. C'est lui qui fait la campagne électorale de Joseph Kabila au Sud-Kivu instruisant les catéchistes à apprendre aux vieux et vielles analphabètes comment écrire le nom de Joseph Kabila. Une véritable prouesse propagandiste. Le Kivu a voté Joseph Kabila à 98% parmi 33 candidatures à la présidence. L'artisan principal de cette victoire est son Éminence l'archevêque de l'archidiocèse de Bukavu, Mgr François-Xavier Maroy Rusengo (notez en passant que Rusengo est un patronyme rwandais).Ce soutien s'est accompagné des "dons" financiers et matériels très importants (Jeeps 4x4, des centaines de milliers de dollars...) Pour l'archevêque de Bukavu, Joseph Kabila représentait l'homme qui allait le venger contre les rwandais dont il caresse une haine viscérale dont les origines remontent au 19ème siècle. En effet, l'ancêtre de Mgr Maroy, un Hutu rwandais d'où il tire son post-nom Rusengo avait été sacrifié par la famille royale du Rwanda en poste à Cyangugu. Sa peau avait servi à la fabrication d'un tambour royale comme il fut de coutume à cette époque. C'est pour cette raison que la famille de l'archevêque avait traversé la rusizi pour se réfugier dans la région de Bu Nkafu(Bukavu actuel ) puis de Kabare et de Ngweshe. La haine s'est transmise génétiquement. Croyant naïvement mais certainement à une opportunité de vengeance sans visage contre les rwandais par l'entremise de Joseph Kabila, il s'est engagé, tout raisonnement refusé, à porter son idole politique au pouvoir par une campagne électorale discrètement ouverte mais très efficace. Maintenant il se rend compte qu'il s'était trompé d'analyse et d'allié. L'allié se révèle au fur des jours comme le véritable pion de Paul Kagamé en RDC d'où la désillusion de son Eminence. Il ne sait plus actuellement à quel saint se vouer. Il ne sait plus qui est le diable et qui ne l'est pas. Parallèlement à son soutien à Joseph kabila pour assouvir sa vengeance contre les rwandais, l'archevêque de Bukavu est le principal soutien des milices Interahamwe et les FDLR dont il assure l'approvisionnement en argent et en produits de première nécessité à travers un réseau secret des prêtres, des soeurs religieuses et des catéchistes assermentés. A travers lui transitent les fonds collectés par la diaspora rwandaise Hutu destinés aux groupes armés rwandais dans le Kivu. C'est pour cela que les services secrets rwandais par leur réseau en toile d'araignée à Bukavu et ayant des pions très efficace au coeur même de l'archidiocèse, ont réussi à faire subtiliser l'ordinateur portable du prélat où sont stockées les informations ultraconfidentielle s et très embarrassantes pour notre "homme de Dieu". D'où ses gesticulations pyromanes et son agitation actuelle, cherchant à créer la psychose de l'imminence d'une nouvelle guerre au sein de la population et par un jeu malicieux, se faire prévaloir comme le défenseur des "aspirations" du peuple. Il sait désormais qu'il est une cible, comme le fut par ailleurs ses prédécesseurs qui eux se sont sacrifiés véritablement pour la patrie contrairement à lui qui souhaiterait plutôt assouvir sa haine génétique des rwandais. Comme ont dit" à malin, malin et demi