Ils appellent l’autorité urbaine de Kinshasa de ne ménager aucun effort pour faire appliquer des mesures de salubrité publique dans les communes de la
Malaria eza koboma bato koleka SIDA, surtout bana mike nde baza koleka lokola nzinzi. Bosoto na ba mayi eza ko trainer partout nde eza kobokola ba moustiques, okomele kisi cure eseli ba ngungi mosusu eyei kosuwa yo lisusu, malaria ezongeli kaka bongo na bongo. Ba kisi eza lisusu na effet te, tokomi kotalela kaka Nzambe...Kisi mpe talo moyen ikele ve!
Kinshasa : les causes de la recrudescence de la malaria pendant la saison sèche
Par Le Potentiel
Pendant la saison sèche, les moustiques ne se reproduisent guère à cause du froid, mais la malaria reste toujours une des maladies recrudescentes dont souffrent des milliers de Kinois même pendant ce rude climat. Ce paradoxe serait la résultante de plusieurs causes.
Selon des personnels soignants, la recrudescence du paludisme à la saison sèche est généralement causée par le sporozoide inoculé à l’homme par la piqûre de l’anophèle deux à trois mois avant que ce climat ne puisse commencer.
«Tout au long de la saison des pluies, les anophèles pondent des larves sur la surface des eaux stagnantes dans de divers caniveaux mal entretenus disséminés à travers la ville de Kinshasa ou dans plusieurs avenues, des parcelles de la ville. Et c’est le sporozoide inoculé aux gens par des moustiques femelles adultes, voire trois mois avant la saison sèche, qui est à la base de la recrudescence de la malaria pendant ce climat sec », a renseigné docteur Wazinga Anderson .
Sur la même lancée, un autre médecin a déclaré «Pendant la saison sèche, malgré l’absence d’eau, les œufs de certaines espèces de moustiques peuvent subsister des semaines, même des mois, en attendant le retour de l’humidité ou de la saison de pluies. Et même s’il ne pleut pas, les fuites d’eaux de la Regideso sont également à la base des eaux stagnantes qui favorisent la reproduction des moustiques au cours de la saison sèche ».
«Les males vivent de deux à trois semaines, les femelles qui sont porteuses des germes du plasmodium qui cause le paludisme, subsistent de trois à quatre mois. Et cette résistance des anophèles à la saison peut également expliquer la recrudescence de la malaria pendant ce climat », a-t-il souligné.
Un médecin de l’hôpital général de Kinshasa (HGK) qui a requis l’anonymat, a, quant à lui, martelé qu’aussi bien à la saison sèche qu’à celle de la pluie, la recrudescence de la malaria est également due à l’automédication ou au manque de respect des normes prescrites pour la cure de cette maladie. A cet effet, ce personnel soignant a déclaré que des responsabilités sont partagées entre des non professionnels de la santé, tenanciers des pharmacies, qui induisent en erreur des paludéens qui se confient à eux et des patients qui négligent les conseils du personnel soignant ou ne consultent ce dernier que quand la maladie devient grave.
SENSIBILISER LA POPULATION
Par ailleurs, ce médecin a fait savoir que ce sont des enfants de zéro à cinq ans qui sont les plus exposés et atteints par le paludisme. Car, «le taux de mortalité infantile ( NDLR : à Kinshasa) s’élève entre 80 et 95 % », a-t-il estimé. Avant de poursuivre que ce sont des familles pauvres qui sont beaucoup plus exposées à cette endémie qui est la première cause de mortalité infantile dans les pays en voie de développement.
MESURES DE SALUBRITE
Au regard des immondices qui envahissent la ville de Kinshasa, certains médecins et associations qui luttent contre le paludisme pensent que la population kinoise n’est pas suffisamment sensibilisée sur l’assainissement de l’environnement pour éradiquer cette maladie. Par contre, les autres estiment que les kinois sont sensibilisés, mais ne suivent guère les consignes parce qu’ils sont « préoccupés par la conjoncture actuelle ».
LUDI CARDOSO (STAGIAIRE)
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