mercredi 27 juin 2007

Le corps médical s’intéresse plus à la perception des frais qu’aux malades, même ceux se trouvant dans un état critique

Toza na pasi! Yango wana omonoko moto aza na mbongo te soki abeli akokimela apa ya ba pasteurs mpo bambela mpo na ye maladi esila to akei epayi ya ba guerisseurs basalisi ye na matiti ya mboka. Tala ndenge mama oyo ayei kokufa kaka mpo na bozangi mosolo!

Clinique Bondeko : une femme meurt faute d’assistance médicale

Par Tshiala David

Une bonne partie de l’opinion est tentée de croire que le corps médical oeuvrant dans les institutions hospitalières, tant publiques que privés de la ville de Kinshasa, s’intéresse plus à la perception des frais qu’aux malades, même ceux se trouvant dans un état critique. Ce, au regard de son désintéressement face aux personnes qui arrivent, sans argent, dans les différentes formations médicales de la capitale. Même certains médecins foulent aux pieds le serment d’Hyppocrate. Pas plus tard que la semaine dernière, une femme d’une trentaine d’années est décédée dans la concession de la clinique Bondeko dans la commune de Limete, à la suite de douleurs qu’elle éprouvait au bas-vendre. Cette dernière n’a pas eu droit d’être reçue et traitée par manque d’argent. Même pas les premiers soins. Chose grave et ... inhumaine, le corps de la pauvre dame n’avait même pas été admis à la morgue pour la même raison. Des cas semblables sont légion dans les institutions hospitalières tant publiques que privés. Pis, certains établissements hospitaliers augmentent les frais de consultation et les prix de produits pharmaceutiques pour tout nouveau cas enregistré aux heures tardives. Les signes extérieurs de richesse des accompagnateurs du patient infirmiers et leurs «semblables» le poussent parfois à agir ainsi. Ces agisements provoquent l’«exode» de beaucoup de malades vers les tradi-praticiens. Auprès de qui l’accès ne pose pas assez de problèmes.

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