vendredi 20 avril 2007

L’armée rwandaise en RDC de « manière officielle »

Tosala boni na bat'oyoeeee????? Bake koyokana na armées ya ba Rwandais, Ougandais na Burudais mpo baya ko neutraliser peuple! Nini oyo? Tozalaki kobokola muana ya nyoka! Mbua atalisi ezaleli naye, 2e chantier yango wanaooo!!! MEV


Les deux James, les deux Army's chiefs of staff. À g., le Rwandais Kabarebe. À d., l'Ougandais Kazini.

Neutralisation des « forces négatives », l’armée rwandaise en RDC de « manière officielle »

Par Angelo Mobateli

Les Congolais expriment déjà des inquiétudes en apprenant le contenu des quatre scénarios de l’Acte final conclu mercredi à Bujumbura, « en vue de l’éradication définitive des forces négatives opérant dans les Grands Lacs », par les responsables des états-majors généraux des armées congolaise, rwandaise, burundaise et ougandaise.

« Du côté de la RDC, c’est le 3ème scénario qui a le plus inquiété. Il s’agit de la possibilité d’une intervention militaire conjointe des autres Etats, le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi, pour lancer une offensive contre les forces négatives. S’agit-il d’un nouveau retour des Etats jadis agresseurs de la RDC ? Mais, cette fois-ci d’une manière officielle ? », rapporte Radiookapi.net.

Armée Rwandaise en RDC par la grande porte

(JPEG)

Des soldats rwandais
Le 1er scénario, qui a soulevé des réticences entre les parties, « engage la Rdc à intensifier son offensive contre les forces négatives basées sur son territoire. Et ce, dès la signature du rapport, au plus tard dans les 2 mois qui suivent », selon la radio onusienne. Un autre scénario, qui définit un nouveau mandat plus robuste, est « une demande des chefs d’état-major à l’Union africaine et aux Nations unies », ajoute-t-elle.

LE « PAS QUESTION » DE KISEMPIA

Les effets collatéraux, qu’engendreraient des opérations militaires conjointes (RDC-Rwanda-Burundi-Ouganda) dans le mental des populations sinistrées du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de la province Orientale, interpellent également.

« Ces pays nous ont agressés, ont occupé une partie de notre territoire national. Ils ont tué nos compatriotes, en faisant près de quatre millions de morts sans qu’ils aient indemnisé les familles des victimes ni présenté des excuses à l’Etat congolais. Et, maintenant, ils veulent encore revenir de manière officielle. Ce n’est pas sérieux », s’est indigné jeudi un cadre des Fonus (Forces novatrices pour l’union et la solidarité), qui a requis l’anonymat.

«Non, le retour d’une force quelconque sur le sol congolais, il n’en est pas question. Il s’agit ici de finaliser les recommandations des différentes rencontres de nos chefs d’Etat et de nos ministres de Défense, à la recherche des mécanismes d’asseoir la paix, la sécurité et le développement dans les Grands lacs », a rassuré le chef d’état-major des FARDC, le général Kisempia Sungilanga cité par Radiookapi.net.

« Pour ce faire, il y a des coordinations qui sont impératives entre les pays des Grands lacs. Entre autres, les coopérations et les coordinations militaires. Il ne s’agit pas d’amener les troupes étrangères sur le sol national », a-t-il indiqué.

Entre-temps, des voix réclament l’intervention de l’Assemblée nationale dans ce dossier délicat. « Les députés doivent interpeller le ministre de la Défense sur l’opportunité d’un Acte final signé par le chef d’état-major des FARDC et qui autorise officiellement des pays, autrefois agresseurs, à envoyer leurs armées sur le territoire congolais sous le subterfuge d’y participer à la neutralisation des forces négatives », suggèrent-elles.

1 commentaire:

MVINDIE MUKULU WAMBAKU BIMPE a dit…

N'en déplaise aux congolais : le tutsiland existe déjà. Ce qui est à craindre est son élargissement. le problème n'est pas nkunda mais plutôt kigali. En ce sens que le maître est toujours responsable des agissements de son chien. En clair, nous ne connaitrons la paix et la prosperité qu'après avoir réduit en cendres la niche où festoie la bande à Kagame. Comment cela se peut il me direz vous puisque que notre armée est infiltrée par toutes sortes de pauvres types : ceux qui vendraient leur mère patrie pour une boule de fufu, ceux qui n'hesiteraient pas une seconde à tirer sur la foule parce qu'on leur sert un repas par jour. Ce travail doit être mené par une multitude de milices armées. Lesquelles doivent s'allier , former un front de libération reliant toutes les regions du pays entre elles. En effet, nous vivons constamment sous la menace d'une invasion et cette menace à elle seule suffit à faire de nous des colonisés je suis d'avis de reprendre et achever le travail commencé par nos frères hutu mais cette fois ci avec humanité : une liste des personnes à abattre doit être redigée, publiée de façon à ce que tout citoyen de la région des grands lacs puisse prendre ses responsabilités en main. ce travail de rédaction incombe aux intellectuels de bonne volonté. il est plus que temps de pointer autre chose qu'un simple doigt dénonciateur à l'encontre des responsables de nos malheures. Les articles de preses aussi virulents soient ils effraient peu. le front de liberation du grand kasai auquel j'adhère totalement est dans cette logique: NZAMBI A MPUNGU a déposé dans nos yeux toutes les larmes que nos mamans ont jeté au creux de sa main, au creux de nos oreilles les plaintes avec lesquelles nos papas l'apostrophent depuis l'indépendance et dans nos coeurs la colère de nos ancêtres. Mes frères, nous redessinerons notre pays aveec le sang des traitres et non leurs promesses. Nous ecrirons l'histoire du kongo avec le sang des braves et le diable en personne n'y pourra rien. Contrairement à ce que pense la grande majorité des congolais une telle entreprise peut être menée à bien en très peu de temps pour autant que les rangs demeurent serrés.