Les militaires belges débarquent à Kinshasa

MEV

Ata ko bamonelaka bato!

Tozongi lisusu na moumbo ya ba Belges, bango wana balobi que bakotinda ba militaires na bango mpo baya kokengele ba intétrêts na bango. Bongo ya biso intérêts nani akokengele yango? Tosengi na population nyonso ya Congo, esika nyonso akomono belge aza koleka abamba ye ba mabanga, baza ba moyibi.

MEV

Le Gouvernement belge décide d’envoyer un contingent militaire à Kinshasa.

Selon la télévision RTBF au cours de son journal de 19h30 du vendredi dernier, le gouvernement belge a décidé d’envoyer un contingent de 40(quarante) militaires belges à Kinshasa « pour vérifier l’opération de brassage de l’armée congolaise »

Depuis les derniers événements sanglants à Kinshasa, la classe politique belge s’est scindée en deux : les uns accusent le président Kabila, les autres fustigent Bemba d’être à l’origine des violences mortelles à Kinshasa.Les Wallons sont pour Joseph Kabila et les Flamands appuyent Bemba.

En pleins affrontements à Kinshasa,un conseil de ministre du gouvernement belge s’est tenu sur la rue de la Loi au cours duquel le ministre de la défense André Flahaut a été mis en minorité pour avoir demandé d’envoyer des militaires belges évacuer les écoliers de l’école belge de Kinshasa coincés dans les bâtiments du Lycée.

Ce conseil de ministre extraordinaire sur les affrontements à Kinshasa s’est terminé en queue de poisson.

Karel De Gucht a dû interrompre sa visite officielle en Palestine et est revenu en catastrophe à Bruxelles pour ensuite être pilonné par les Députés au parlement belge fustigeant son manque d’anticipation dans sa diplomatie en Rdc.

Karel De Gucht a été ridiculisé par les députés du parti politique d’opposition CD&V qui l’on fait savoir que « ce qui se passe à Kinshasa entre Kabila et Bemba est l’échec de votre diplomatie au Congo ; nous avons besoin d’un seul,alors un seul, interlocuteur entre Louis Michel, Armand De Decker et Vous car il y a confusion des rôles et des déclarations contradictoires des officiels belges sur Kinshasa.»

Karel De Gucht a promis de rétablir le dialogue entre les acteurs politiques congolais lors de son prochain voyage à Kinshasa.

Le parlement belge a remis à Karel De Gucht un cahier de charge avec des instructions précises proposées par la commission des affaires étrangères pour ce voyage.

"Celui réfusera nos propositions n'aura plus notre soutien"a prévenu les Députés belges,s'adressant à la classe politique congolaise.

« Qui a commencé les hostilités ? » tel a été le thème du débat public au parlement belge sur la Rdc.

Fidèle à sa « méthode » de diplomatie, Karel de Gucht consulte l’opposition congolaise en exil en Europe qui lui apporte des mémos sur la lecture de la situation politique actuelle en Rdc.

L’envoie de quarante militaires, « seulement », en Rdc est un signe de l’évolution de la position du gouvernement belge sur la Rdc par rapport aux chaudes discussions en pleine crise.

« Kabila a voulu démontré que c’est lui le chef » a conclu Karel De Gucht devant les Députés belges en colère.

Sur place à Bruxelles, dans la diaspora congolaise de Belgique, le point de presse du président Kabila est au centre des discussions vives.

L’association PACOBEL, à l’origine de la plainte contre le président Kabila en France, organise une grandiose marche le 13 avril 2007 dans les artères de Bruxelles pour protester contre la politique belge au Congo.

A la veille des élections législatives de juin 2007, la Rdc est au centre des débats entre le gouvernement et l’opposition belge.

Le voyage de Karel De Gucht à Kinshasa est considéré comme une « mission suicide » pour son parti VLD auquel appartient aussi le premier ministre Guy Verhofstadt sérieusement menacé de son fauteuil à la primature par Yves Leterme de CD&V des flamands.

« Si Karel De Gucht échoue à Kinshasa, Guy Verhofsdat serait injecté de son fauteuil à la primature » nous renseigne une source belge crédible.

Le voyage de Karel De Gucht à Kinshasa aura une incidence sur les élections en Belgique.C’est le voyage de tous les dangers et de tous les enjeux.

JEAN-WILLY BONDJALA BO SISIMI